pacemaker91 0 Posté(e) le 13 mars 2009 Source : la dépêche Le pique-prune, ainsi nommé parce que ce scarabée émet une odeur de prune, se fait rare. C'est si vrai qu'il est espèce protégée. Il a donc fallu un arrêté préfectoral portant autorisation de capture temporaire à des fins de sauvetage pour que l'entomologiste de la maison natale de Jean-Henri Fabre et l'Adasea (Association départementale pour l'aménagement des structures agricoles) interviennent sur le terrain, à Bozouls. Un gros arbre menaçant un chemin chez un agriculteur, membre actif du sauvetage, avait dû être coupé. Et, dans l'arbre, avait été repérée une population d' osomoderma eremita que l'on nomme aussi pique-prune, osmoderme ou barbot. En cet opportun mois de mars, la cavité centrale de l'arbre abattu a été vidée avec précaution de son terreau contenant les insectes mangeurs de bois carrié mais aussi colonisé par des champignons microscopiques. Ce précieux terreau a été déposé au cœur d'autres arbres à proximité, opération destinée à perpétuer un pique-prune devenu si précieux que sa présence a contrarié la construction d'une autoroute entre Tours et Le Mans. En Rouergue, osomoderma a été repéré dans la vallée du Lot, sur le causse comtal et le Lévézou. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
