Parc animalier de Pradinas

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La communauté de communes du pays baraquevillois et la mairie de Pradinas mettent fin à la rumeur de fermeture.



« La rumeur persiste, s'amplifie même, et il est temps d'y mettre fin ! », relèvent d'une même voix le président de la communauté de communes du pays baraquevillois Claude Bou et le maire de Pradinas Christian Chincholles. « Non, le parc animalier ne va pas fermer, il va continuer d'exister, mais autrement ».
Des recettes en moins, des dépenses en plus


« Et cette volonté de positiver sur l'avenir du parc », les élus la clament d'une seule voix. « C'est vrai, reconnaissent-ils, qu'actuellement le parc animalier (NDRL : situé sur la commune de Pradinas, financé par la communauté de communes, responsable des compétences tourisme) connaît un déséquilibre financier qui s'explique par un surnombre d'animaux, du fait de la fièvre catarrhale, ventes et transits ont été très difficiles, les animaux sauvages non vendus ont été autant de bouches en plus à nourrir et quand on sait que le prix de la nourriture a pratiquement doublé en un an… De plus, la direction des services vétérinaires impose des normes strictes qui entraîneraient des investissements supplémentaires auxquels on ne peut faire face ». Reste donc à vendre quelque 200 animaux sauvages…
OPTIMISME AVEC LA PRÉSENTATION DU NOUVEAU PROJET


D'ici une dizaine de jours, le conseil communautaire se réunira pour délibérer et entériner un nouveau projet.
On comprend donc que pour l'heure tout est au conditionnel…
Le futur projet consisterait en « une réorientation et une restructuration du parc et de nouvelles animations, un projet qui paraît très raisonnable ».
Avec aussi de nouvelles races d'animaux domestiques exotiques, « ce qui ne signifie pas animaux de ferme » ; à titre d'exemple : lama, kangourous, rennes du Canada, bœuf d'écosse, chameaux, dromadaires, bisons, oiseaux… sont domestiques. C'est une gestion déjà plus simple, aucun certificat de capacité n'est exigé…
Les animaux actuellement au parc sont soignés avec autant d'attention, la société gérante n'a pas été dissoute, il n'y a pas non plus de dépôt de bilan.
Alors, il s'agit de ne pas pratiquer la politique de l'autruche face aux difficultés et de prendre le taureau par les cornes pour optimiser l'avenir de la structure.
Contacts privilégiés


«Le contact avec des animaux sera privilégié au travers d'ateliers, notamment à l'attention des enfants. Les animaux sauvages seraient présents l'été pour des animations. Le parc toujours ouvert au public en saison pourrait s'orienter vers l'accueil des écoles et des associations. De toute façon le parc rouvrira en 2009, avec des attractions différentes!», assurent les élus.