pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2009 http://www.lalsace.fr/articles/show/id/179568 Une plainte pour cruauté envers des animaux a été déposée à Saverne (Bas-Rhin) contre un abattoir où des poulets arrivaient vivants dans le bac d'eau bouillante avant la plumaison, ont annoncé mercredi deux associations de protection des animaux.«Pendant les arrêts techniques de la chaîne d'abattage, des poulets se dégagent du système de tringlerie qui les mène à la lame automatique et arrivent tout à fait conscients dans le bac d'eau chaude avant la plumaison», ont constaté des enquêteurs de l'association L214 qui ont filmé ces incidents lors de la visite le 23 août d'un abattoir à Ergersheim (Bas-Rhin).«De même, pendant les arrêts de la chaîne, les oiseaux situés entre le bac d'étourdissement et la lame automatique ont le temps de reprendre conscience avant d'être saignés», a expliqué un représentant de L214, Sébastien Arsac. «Nous avons vu l'agonie des poules pondeuses dans la chaîne ainsi que la reprise de conscience des volatiles» avant de mourir, a-t-il ajouté.Un dirigeant de l'abattoir situé à Ergersheim a démenti l'ensemble de ces informations. «C'est faux, dans notre installation qui est conforme aux normes européennes, les volailles sont étourdies par électro-narcose avant d'être tuées par la lame automatique, puis ébouillantées», a déclaré le directeur technique Emmanuel Brochet.Cependant, les deux associations ont alerté les services vétérinaires bas-rhinois de ces dysfonctionnements et porté plainte lundi devant le tribunal de Saverne.Elles se sont aussi inquiétées aussi de n'avoir vu pendant toute leur visite, qui a duré une matinée, aucun personnel dans la salle où se trouve la lame automatique, contrairement à la législation en vigueur.La présidente de la SPA, Caroline Lanty, a estimé dans un communiqué «absolument intolérable que des animaux d'élevage terminent leur vie dans de telles souffrances».Craignant que des faits identiques se produisent dans d'autres abattoirs français, puisque les mêmes matériels d'abattage y sont utilisés, la SPA et L214 ont demandé que le ministère de l'Agriculture fasse un audit sur les méthodes de mise à mort des volailles et remédie le cas échéant à ces graves défaillances.Les services vétérinaires bas-rhinois n'ont pas pu être joints par l'AFP pour commenter ces informations Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites