pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2009 http://www.one-voice.fr/article/les-animaux-familiers-ne-sont-pas-des-marchandises Les animaux familiers ne sont pas des marchandises Les animaux familiers sont l’objet d’un mercantilisme intensif et irraisonné. Ils sont traités comme des marchandises. Exposé en vitrine, mis en promotion, rien ne rappelle à l’acheteur potentiel l’engagement et les responsabilités que représente l’accueil d’un animal. One Voice s’oppose fermement à ces pratiques. Derrière la vitrineChiots et chatons vendus dans ces boutiques ne savent rien de la vie avec les humains. Ils ne connaissent pas les bruits de l’aspirateur et de l’autocuiseur, les bruits de la rue et de la sortie d’école. Ils ne sont pas sociabilisés correctement, c’est-à-dire habitués à côtoyer d’autres espèces, des enfants d’âges différents ou des personnes âgées et n’apprennent pas non plus à se comporter en membre de leur propre espèce, pour cela ils auraient besoin d’adultes… Quand ils devraient être élevés avec toutes les attentions dont ils ont besoin à cet âge fragile, on les prive de la possibilité de devenir des adultes équilibrés et des compagnons sereins. Chiots et chatons ont droit au respect ! Ils ne sont pas des objets qu’on achète sur un coup de tête dans un centre commercial, entre la baguette et le journal. Ce sont des êtres vivants sensibles qui n’ont rien à faire sur un étalage. On n’achète pas une vie. Une vie doit s’accueillir, dans le respect de l’altérité, avec pleine conscience des responsabilités que cela entraîne pour de nombreuses années. Des élevages douteuxOn conseille souvent à ceux qui ne souhaitent pas adopter un animal abandonné de se tourner vers un élevage plutôt que de se rendre dans une animalerie. Malheureusement, tous les élevages ne sont pas recommandables… Il y a ceux qui élèvent une ou deux races, n’ont pas beaucoup de chiens et donc un nombre restreint de portées par an. Ceux-là privilégient la qualité de vie et l’équilibre émotionnel et affectif de leurs pensionnaires. Bien sûr, leur objectif est mercantile, mais ils respectent les animaux et restent souvent en contact avec leurs clients, la première année, pour s’assurer de la bonne adaptation du chiot ou du chaton. Dans d’autres élevages, c’est loin d’être le cas. Certains affichent plusieurs dizaines de races. En réalité animaleries déguisées, les chiots naissent rarement sur place, la plupart provenant même des filières douteuses des pays de l’Est. Dans ceux-là, les conditions de vie peuvent être très difficiles, les animaux n’y étant considérés que pour leur rentabilité. Produits en massePire que tout, on voit aujourd’hui se développer en France de véritables élevages industriels de chiens et de chats. Au-delà de l’inacceptable des élevages multiraces, déjà incapables de prodiguer aux animaux les soins dont ils ont besoin, il s’agit d’élevages hors-sol où les animaux sont reproduits en masse, en dépit de leur bien-être, de l’éthique et du bon sens. Quel respect pour ces chiennes et ces chattes, obligées de mettre bas à un rythme frénétique, et que l’on sépare précocement de leurs petits ? Quelles conditions de vie pour ces animaux si attachés à l’homme que l’on fait vivre dans de petites cages, sans contacts, sans jeux, sans sorties et, pire que tout, sans possibilité d’attachement ? Leur détresse morale est inimaginable. Que dire aussi de l’avenir de ces êtres nés dans de telles conditions ? Jamais ils ne seront des adultes équilibrés. Les mammifères ne sont pas des machines. Privation sensorielle, séparation maternelle précoce, défaut d’attachement… la liste des traumatismes et de leurs conséquences, inévitables, est longue. AgirOne Voice appelle à la cessation immédiate de cette activité totalement dépourvue d’éthique, irrespectueuse et inadaptée. On ne « produit » pas des compagnons. Plus largement, One Voice condamne ce mercantilisme à l’origine d’une multitude de troubles comportementaux, d’abandons et d’euthanasies. Elle surveille scrupuleusement cette activité par de nombreuses enquêtes et poursuit en justice pour mauvais traitements les vendeurs et éleveurs qui négligent leurs animaux.One Voice appelle à la cessation immédiate de cette activité totalement dépourvue d’éthique, irrespectueuse et inadaptée. On ne « produit » pas des compagnons. Plus largement, One Voice condamne ce mercantilisme à l’origine d’une multitude de troubles comportementaux, d’abandons et d’euthanasies. Elle surveille scrupuleusement cette activité par de nombreuses enquêtes et poursuit en justice pour mauvais traitements les vendeurs et éleveurs qui négligent leurs animaux. Une vie doit s’accueillir, dans le respect de l’altérité, avec pleine conscience des responsabilités que cela entraîne pour de nombreuses années. Tract Les chiots et les chatons marchandises : ça suffit ! Télécharger le PDF Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites