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Draveil (91) - la ville où j'habite

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De l’époque des Francs (les Mérovingiens), le Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France conserve un tiers de sou d’or portant le nom de Draverno. Ce n’est qu’au début du XIIIe siècle qu’est apparu le nom définitif de Draveil.

Les premiers documents écrits relatifs à Draveil remontent au règne de Dagobert.

Jadis, la population vivait des produits de la terre : céréales, vignes et cultures maraîchères.

La situation privilégiée de Draveil entre la Seine et la forêt de Sénart en fit un lieu de prédilection pour les grands de ce monde sous l’Ancien Régime, puis de villégiature à partir du XIXe siècle pour les financiers, notables et artistes.

Aujourd’hui, chef-lieu d’un canton du département de l’Essonne, Draveil a une superficie de 1 580 ha.
L’altitude est de 33 m au pont de Juvisy-sur-Orge, et de 79 m à la place d’Armes du quartier de Mainville.

Du nord au sud, la ville s’étend sur 5,5 km et sur 6 km d’est en ouest. Elle est bordée au nord par Vigneux-sur-Seine, au nord-est et à l'est par Montgeron, au sud-est par Soisy-sur-Seine, du sud au nord-ouest par la Seine qui la sépare des communes de Ris-Orangis, Grigny, Viry-Châtillon, Juvisy et Athis-Mons. Le petit Ru d'Oly sépare Draveil de Montgeron sur une longueur de 1,4 kilomètre. La Seine arrose Draveil sur une longueur d'environ huit kilomètres en l'enserrant d'une courbe gracieuse, fréquentée l'été par de nombreux pêcheurs, voiliers et amateurs d'aviron.

Durant la préhistoire, la présence du menhir de la Pierre à Mousseaux en témoigne, Draveil entre dans l'histoire avec les romains qui la nomment Dravernum, nom dérivé de l'appellation gauloise Dracvern qui signifie « l'esprit des Aulnes ».

Au XVIIIe siècle, la forêt était parcourue par les chasses royales car son gibier était abondant.
Lors d'une de ces chasses, Louis XV y rencontre Madame Lenormand d'Etiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra marquise de Pompadour.

Draveil, ville très étendue, réunit plusieurs hameaux d'où plusieurs pôles d'activités.

Devenue Draveil au XIIIe siècle, les terres appartiennent à l'abbaye de Sainte-Geneviève et aux seigneurs de Draveil.
La majorité des habitants est composée jusqu'au XXe siècle, de maraîchers, de bûcherons, d’agriculteurs et surtout de vignerons.

La commune occupe une place notable dans l'histoire sociale du XIXe siècle, suite aux grèves fermement réprimées survenues en juin 1908 en réaction à l'insécurité du travail minier: les travailleurs s'insurgèrent en effet contre un salaire médiocre pour un travail très pénible. Les événements de Draveil sont considérés comme un épisode important de l'histoire du mouvement ouvrier français, car ils conduisirent à un affrontement central entre le gouvernement de Georges Clemenceau et la CGT. La confédération en sortit affaiblie, et son échec fut le prélude à la crise dont le syndicalisme révolutionnaire français ne se releva pas.

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Les jumelages :

Oberkirch - Allemagne Le jumelage entre les deux villes date de 1971. Oberkirch est située, comme Draveil, entre les arbres (la forêt Noire) et les ondes (la rivière Rench). Cette jolie ville qui se trouve à 29 km de Strasbourg, possède de vieux quartiers pittoresques avec des maisons à colombages toujours très fleuries. Elle est entourée de vignes et de vergers de quetsches, cerises, mirabelles, pommes et framboises.

A l'ombre des ruines de l'imposant château fort de Schauenburg, datant du XIe siècle, Oberkirch est devenue un centre économique et culturel de la vallée de la Rench.

Hove-Brighton (Grande-Bretagne) Le jumelage avec Hove eut lieu en 1990. Depuis, cette jolie ville, station balnéaire du sud de l'Angleterre a été associée à sa voisine Brighton formant ainsi une commune de 200 000 habitants environ.

Elle est située à 83 km de Londres et à 16 km du terminal international de ferry-boats de Newhaven qui la relie à Dieppe. Riche de ses beaux alignements de maisons mitoyennes, de ses places élégantes et de ses bâtiments merveilleusement conservés, la station est bijou d'architecture de style Régence anglais.

Esmoritz - Portugal Le jumelage avec la ville d'Esmoriz a été signé en 1990. La petite ville de 7 000 habitants est actuellement en pleine croissance, tournée vers le modernisme grâce au dynamisme de ses entreprises. Elle est située à 20 km de Porto, sur la côte Atlantique et possède une belle plage de sable fin.

La tradition survit dans la pêche, la fabrication de tonneaux pour le vieillissement du vin Porto, la confection de cortages à la main et de tapis.

Sandare - Mali La température peut atteindre 50°. La saison des pluies de juin à septembre permet la culture du maïs, du riz, de l'arachide, ainsi que des productions maraîchères et l'élevage d'ovins et de caprins.

La savane dominée par d'impressionnantes baobabs entoure le village.

Paltinoasa - Roumanie Après un parrainage qui dura cinq ans, cette charmante commune rurale a été jumelée avec Draveil le 2 avril 1995.

Située au nord de Bucarest, dans la région de Bucovine, elle est composée de deux villages, Paltinosa, le Chef Lieu, et Capu Codrului. Trois belles églises, de pittoresques maisons de bois ornées de peinture ou de céramique, les puits décorés dans chaque jardin font le charme de ce gros village de 5 700 habitants. Le folklore et l'art populaire sont très présent.

A voir dans les environs : les monastères, le Musée d'art populaire, les musées ethnographiques, les ateliers de céramique noire et la citadelle d'Etienne le Grand.

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D'or, à la champagne ondée de sinople, chargée de deux jumelles aussi ondées d'argent, au chêne arraché de sinople, mouvant de la champagne, chargé de sept glands d'or, au chef de gueules chargé de trois roses d'argent. Écu timbré de la couronne murale à trois tours crénelées d'or et soutenu par deux pampres de vignes.
Les armoiries de la ville évoquent sa position et son passé. La devise « Inter undas et arbores » (entre les eaux et les arbres) est une allusion à sa situation géographique entre la Seine et la forêt de Sénart. Les sept glands traduisent les sept lettres du nom « Draveil ». Les deux bandes ondées d'argent symbolisent les cours d'eau : la Seine, qui borde la commune sur 6 kilomètres et le ru d'Oly, sur 1,4 kilomètre entre Draveil et Montgeron. Les tours crénelées rappellent les châteaux qui embellissent la ville et les pampres de vignes, son passé viticole. Quant aux trois roses, elles évoquent les trois unités géographiques : le bourg en centre-ville et les deux hameaux, Mainville et Champrosay.

La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

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source : http://www.bords-de-seine.com/html/port_aux_cerises.html

La base de plein air et de loisirs - "Le Port aux Cerises" à Draveil


C'est la Rue du Port aux Cerises qui a donné son nom à la Base. Elle était empruntée par les convois qui transportaient les cerises récoltées sur les coteaux de Mainville jusqu'au bord de Seine.
Des loisirs pour tous les âges, en famille ou en groupe. Un espace de 152 hectares de verdure d'accès libre à deux pas de Paris sur les communes de Draveil et Vigneux-sur-Seine. Grâce à la contribution de ces collectivités, l'accès aux espaces verts, aux parkings et aux équipements de loisirs est entièrement gratuit : jeux d'enfants, aires de pique-nique, tables de ping-pong, parcours d'entretien physique, terrains de boules

Activités :
- Mini golf
- Voile (à partir de 7ans)
- Canoë (à partir de 9 ans)
- Poney-club
- Tennis (9 courts en plein air)
- Cerf Volant et ateliers scientifiques
- L'Espace Baignade : piscine à vagues chauffée de 1800m2 avec accès en pente douce à partir du solarium, une pataugeoire chauffée de 250m2, un pentagliss à 5 couloirs, des jeux de sable et terrains de "beach volley", de vastes solariums engazonnés, une buvette "sous les palmiers"

www.portauxcerises.fr

Renseignements - Tarifs :
rue du Port aux Cerises - 91210 Draveil
Tél : 01 69 83 46 00 - Tél : 01 39 28 16 20

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Le château de Viliers à Draveil (source : Wikipédia)

Le château fut reconstruit en grande partie vers 1780 par le comte de Bombelles, suite à un incendie.

Habité jusqu’en 1954 par la famille Hutteau d’Origny, puis propriété de la Caisse des Dépôts et Consignations, la commune de Draveil le rachète en 1987, le restaure et le transforme en centre culturel en 1991 : bibliothèque et médiathèque municipales, salles d’expositions.

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