pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 source wikipédia : Le père du peintre, Charles Delacroix, fut un secrétaire de Turgot (homme politique libéral) avant d'être député de la Convention (il votera la mort du roi avec justice et lois), puis préfet. Sa mère, Victoire Oëben, descendait d'une famille d'ébénistes de renom fut assassinée le 12 juin 1814. Selon les historiens, Eugène Delacroix aurait eu Talleyrand pour père biologique[1]. Le père légitime, prédécesseur de Talleyrand comme ministre des relations extérieures, était affecté d'une excroissance qui l'empêchait de procréer avec les moyens de l'époque, et Talleyrand fréquentait assidûment son épouse pendant cette période. Quoi qu'il en soit, Talleyrand accorda au peintre la même protection efficace que s'il avait été son propre fils, et ceci, pendant tous les régimes qu'il servit (du Directoire à la monarchie de juillet). Le petit-fils adultérin de Talleyrand, le duc de Morny, président du corps législatif et demi-frère utérin de Napoléon III, fit de Delacroix le peintre officiel du Second Empire, bien que l'empereur lui préférât Winterhalter et Meissonnier . Talleyrand était blond et pâle, alors que, décrivant leur ami Eugène Delacroix à la chevelure de jais, Baudelaire parle d'un « teint de Péruvien » et Théophile Gautier d'un air de « maharadjah ». À la chute du Second empire, époque où la génétique en était à ses balbutiements, cette caractéristique physique constitua un argument pour les amis et les admirateurs de Delacroix afin de lui éviter la disgrâce posthume d'avoir appartenu à la clique impériale. On dit d'Eugène Delacroix qu'il était poursuivi par la malchance. À l'âge de 3 ans, il se pend en jouant avec une cordelette de rideau. On le sauve in extremis de la mort. Peu de temps après, la moustiquaire de son lit s'enflamme, ce qui le brûla gravement. On l'envoie en convalescence chez de la famille à Marseille, le domestique le laisse tomber à l'eau, on le repêche par miracle et on le ramène à la maison et il s'étouffe avec une grappe de raisin[2] Le peintre romantique [modifier] Delacroix fut élève de Pierre-Narcisse Guérin, d'abord en atelier privé, ensuite à l'École des Beaux-Arts. En 1827, l'éditeur et lithographe Charles Motte le persuade d'illustrer la première édition française du Faust de Johann Wolfgang von Goethe, lui-même se chargeant de lithographier les planches et de les colorier à l'aquarelle. Delacroix abandonna bientôt la tradition académique, sacrifia le dessin à la couleur, et, suivant un mouvement semblable à celui qui s'accomplissait alors dans la poésie, produisit une foule d'œuvres fort admirées des uns, fort critiquées par d'autres, qui firent de lui le chef de l'école romantique en peinture, et dont les incontestables mérites lui ouvrirent, après bien des résistances, les portes de l'Institut de France (1857). Il est surtout l'artiste emblématique du romantisme en peinture. Souvent opposé à Ingres, considéré comme néoclassique, notamment par les critiques des différents salons où ils exposèrent, il devient, lors de l'exposition universelle de 1855, l'homme qui sut dépasser la formation classique pour renouveler la peinture. À sa mort, les artistes contemporains lui rendirent de vibrants hommages, notamment Gustave Courbet. Authentique génie, il a laissé de nombreuses œuvres engagées qui étaient souvent en rapport avec l'actualité (Les massacres de Scio ou La Liberté guidant le peuple). Il exécuta aussi nombre de tableaux à thèmes religieux (crucifixion, Jacob et l'Ange, le Christ sur le lac de Génésareth, etc.), bien qu'il se soit parfois déclaré athée. Sur tous les terrains de son époque, il reste le symbole le plus éclatant de la peinture romantique. La plupart des œuvres de Delacroix sont d'inspiration littéraire. Il en était déjà ainsi de sa La Barque de Dante. Il en sera de même de son Sardanapale[3], inspiré d'un poème de Byron ; il en sera également ainsi de sa Barque de don Juan, tiré d'un autre poème de Byron, et il en sera encore ainsi de quantité d'autres peintures qui sortent tout droit des œuvres de Shakespeare, de Goethe ou d'autres écrivains. Par ailleurs, grâce à un voyage en Afrique du Nord, il fut l'un des premiers artistes à aller peindre l'Orient d'après nature, ce qui valut, outre de très nombreux croquis et aquarelles, quelques belles toiles de la veine des Femmes d'Alger dans leur appartement[4]. De plus, l'orientalisme est caractéristique des artistes et auteurs romantique au XIXe siècle. L'œuvre de Delacroix inspirera nombre de peintres, tel Vincent Van Gogh. Ses tableaux témoignent en effet d'une grande maîtrise de la couleur. Plusieurs œuvres de Delacroix sont exposées au musée du Louvre. Dante et Virgile aux enfers (1822) : Des lueurs glissent sur les musculatures gonflées, un incendie consume une ville à l'arrière-plan, les manteaux flottent dans le vent. Fantastique, macabre et érotique se mêlent. Membre fondateur de la Société Nationale des Beaux-Arts [modifier] Eugène Delacroix participa à la création, en 1862, de la Société Nationale des Beaux-Arts mais laissa son ami, le peintre, poète et romancier Théophile Gautier (qui l'a fait connaître dans le cénacle romantique), en devenir le président avec le peintre Aimé Millet comme vice-président. En plus de Delacroix, le comité était composé des peintres Albert-Ernest Carrier-Belleuse, Pierre Puvis de Chavannes et parmi les exposants se trouvaient Léon Bonnat, Jean-Baptiste Carpeaux, Charles-François Daubigny, Laura Fredducci, Gustave Doré et Edouard Manet. En 1864, juste après la mort de Delacroix, la société organisa une exposition rétrospective de 248 peintures et lithographies de ce célèbre peintre et « step-uncle »[5] de l'empereur. Le Journal de Eugène Delacroix [modifier] Débuté en 1822, interrompu en 1824, où les carnets ont été perdus avec Jules Verne, repris en 1832 jusqu'en 1863 à sa mort, le journal intime de Delacroix est le chef d'œuvre littéraire du peintre. Il y note ses réflexions sur la peinture, la poésie ou la musique. Il y consigne ses discussions avec George Sand, Chopin, Chabrier... C'est un témoignage au jour le jour non seulement sur la vie du peintre, de ses inquiétudes mais aussi de la vie parisienne au milieu du XIXe siècle. Le Journal est édité pour la première fois en 1859. En réalité, la première édition du Journal de Delacroix est parue chez Plon Nourrit et Cie de mai 1893 à mai 1895 en 3 tomes .Tome 1 1823 1850, tome2 1850 1854 et tome 3 1854 1863. Ce journal est précédé d'une étude sur le Maître par Paul FLAT et assorti de trois portraits gravés de l'Artiste ainsi qu'un fac similé de ses carnets de voyage au Maroc( T 1 page 166) On doit aussi à Delacroix un dictionnaire sur les Beaux-Arts et des articles sur la peinture Ateliers [modifier] Delacroix travailla longtemps dans son premier atelier de la rue Notre Dame de Lorette, à Paris. En 1857, afin de se rappocher de l'église Saint-Sulpice dont il avait été chargé en 1847 de décorer une chapelle, il rejoigna l'Atelier de la rue Furstenberg. Célèbre adresse où se succèderont Frédéric Bazille, Claude Monet, ou encore Diogène Maillart, élève de Delacroix et Grand Prix de Rome en 1864. L'endroit, 6 rue de Furstenberg Paris 6ème, est aujourd'hui le musée national Eugène Delacroix Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840. Après avoir suivi les cours de l'institution Canivet à Nîmes, il entre en sixième au lycée Ampère. Alphonse doit renoncer à passer son baccalauréat à cause de la ruine en 1855 de son père, commerçant en soieries. Il devient maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868). Daudet rejoint ensuite son frère à Paris et y mène une vie de bohème. Il publie en 1859 un recueil de vers, Les Amoureuses. L'année suivante, il rencontre le poète Frédéric Mistral. Il a son entrée dans quelques salons littéraires, collabore à plusieurs journaux, notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro. En 1861, il devient secrétaire du duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce dernier lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes, des chroniques mais meurt subitement en 1865 : cet événement fut le tournant décisif de la carrière d'Alphonse. Après cet évènement, Alphonse Daudet se consacra à l'écriture, non seulement comme chroniqueur au journal Le Figaro mais aussi comme romancier. Puis, après avoir fait un voyage en Provence, Alphonse commença à écrire les premiers textes qui feront partie des Lettres de mon Moulin. Il connut son premier succès en 1862-1865, avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel - pseudonyme d'Ernest Lépine. Puis, il obtint, par le directeur du journal L'Événement, l'autorisation de les publier comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon Moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de notre littérature, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet fut Le Petit Chose écrit en 1868. Il s'agit du roman autobiographique d'Alphonse dans la mesure où il évoque son passé de maître d'étude au collège d'Alès (dans le Gard, au nord de Nîmes). C'est en 1874 qu'Alphonse décida d'écrire des romans de mœurs comme : Fromont jeune et Risler aîné mais aussi Jack (1876), Le Nabab (1877) – dont Morny serait le "modèle" – les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881) ou L'Immortel (1883). Pendant ces travaux de romancier et de dramaturge (il écrivit dix-sept pièces), il n'oublia pas pour autant son travail de conteur : il écrivit en 1872 Tartarin de Tarascon, qui fut son personnage mythique. Les contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-prussienne, témoignent aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux. Daudet subit les premières atteintes d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, mais continue de publier jusqu'en 1895. Il décède le 16 décembre 1897 à Paris, à l'âge de 57 ans. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Edmond Huot de Goncourt, né à Nancy le 26 mai 1822 et mort à Champrosay (Essonne) le 16 juillet 1896, est un écrivain français, fondateur de l'Académie Goncourt. Une partie de son œuvre fut écrite en collaboration avec son frère, Jules de Goncourt. Les ouvrages des frères Goncourt appartiennent au courant du réalisme Issu d'une famille originaire de Goncourt en Haute-Marne, il étudia au lycée Condorcet. Il fut l'ami de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola. Eugène Carrière (1849-1906), présenté par Gustave Geffroy à Edmond de Goncourt, fréquenta le « Grenier » de ce dernier, où se réunissaient notamment Maurice Barrès, Alphonse et Léon Daudet, Gustave Geffroy, Roger Marx, Octave Mirbeau, Auguste Rodin et Émile Zola. Carrière a laissé au moins sept portraits d'Edmond, qui lui rendait visite dans son atelier des Batignolles (Pontoise, musée Tavet-Delacour). Edmond de Goncourt est le fondateur de l'Académie Goncourt qui décerne chaque année le prix homonyme. Edmond de Goncourt est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, est né le 6 avril 1820 à Paris et meurt le 21 mars 1910 dans la même ville. Il fut un caricaturiste, aéronaute et photographe français. Il publia à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il fut l'ami et Jean-Baptiste Corot. Le plus connu restant le portrait d'Honoré de Balzac dont il fit une légende dans son livre de souvenirs : Quand j'étais photographe. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Paul Lafargue (Santiago de Cuba le 15 janvier 1842 - Draveil, Seine-et-Oise, le 26 novembre 1911) est un socialiste français, inspiré notamment par Proudhon et Karl Marx. Sommaire [masquer] 1 Biographie 2 Bibliographie 3 Liens externes 4 Anecdote Paul Lafargue voit le jour le 15 janvier 1842 à Santiago de Cuba. Les Lafargue regagnent la France en 1851, Paul est alors âgé de neuf ans. Il suit des études secondaires à Bordeaux puis des études de médecine à la Faculté de Médecine de Paris où il fait connaissance avec Proudhon. Suite à une déclaration au premier congrès international des étudiants qui eut lieu à Liège en octobre 1865 et dans laquelle il émet le souhait de voir disparaître les rubans tricolores au profit de la seule couleur rouge, il se fait exclure à vie de l'Université de Paris. Il émigre à Londres où il rencontre Friedrich Engels et Karl Marx (en février 1865) (dont il épouse la fille, Laura, en 1868). Il rentre alors en France où il devient membre de la Première Internationale, dès 1866 il est élu au Conseil général de l'Internationale où il représente l'Espagne jusqu'au Congrès de Bruxelles en 1868. Il participe à la Commune de Paris en 1871 puis gagne l'Espagne où il fonde, à Madrid, une section marxiste (1871) de la 1re Internationale. Laura Marx, l'épouse de Paul LafargueAprès s'être rendu au Portugal, Lafargue revient à Londres où il rencontre Jules Guesde, avec qui, en France, il fonde le parti ouvrier français (1880) et son périodique, le Socialiste (1885-1904). Il est incarcéré en 1883. Il devient député de Lille en 1885. Il est réélu en 1891 alors qu'il était à nouveau emprisonné à la suite d'émeutes. Il est l'auteur, entre autres, du fameux Le Droit à la paresse (1880), d'un Cours d'économie sociale (1884), du Communisme et l'Évolution économique (1892), et du Socialisme et la Conquête des pouvoirs publics (1899) et de nombreux textes polémiques ou de circonstance. Il se suicide avec sa femme, septuagénaire en 1911 en se justifiant dans une courte lettre : « Sain de corps et d'esprit, je me tue avant que l'impitoyable vieillesse qui m'enlève un à un les plaisirs et les joies de l'existence et qui me dépouille de mes forces physiques et intellectuelles ne paralyse mon énergie, ne brise ma volonté et ne fasse de moi une charge à moi et aux autres ». Paul Lafargue et Laura Marx sont enterrés face au Mur des Fédérés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Marie Laurencin, née à Paris le 31 octobre 1883 et morte à Paris le 8 juin 1956 est une peintre et graveuse française. En 1907, elle expose pour la première fois au salon des Indépendants. C'est cette même année que Picasso lui fait connaître Guillaume Apollinaire. De cette rencontre, naît une liaison aussi passionnée que tumultueuse qui dure jusqu'en 1912. En 1914, elle épouse le baron Otto von Wätjen, qu'elle a rencontré l'année précédente. Le couple s'exile en Espagne dès la déclaration de guerre, d'abord à Madrid, puis à Barcelone. La même année, Arthur Cravan dans le numéro 4 de sa revue Maintenant se moque de Marie Laurencin dans un article resté célèbre pour sa virulence envers les artistes en général. Elle s'associe avec les artistes Sonia et Robert Delaunay grâce à une rencontre organisée par Francis Picabia, pour lequel elle compose des poèmes pour sa revue dada 291 en 1917. Elle revient à Paris en 1920. Son style est un emploi particulier de couleurs fluides et suaves, une simplification croissante de la composition, une prédilection pour certaines formes féminines allongées et gracieuses, qui lui permettra bientôt d'occuper une place privilégiée au cœur du Paris mondain des années 1920. Elle illustre l'étiquette du château Mouton Rothschild 1948. Elle noue des liens profonds et féconds avec de nombreux écrivains dont elle illustre les œuvres : Gide, Max Jacob, Saint-John Perse, Marcel Jouhandeau, Jean Paulhan, Lewis Carroll, Henri-Pierre Roché et bien d'autres. Devenue portraitiste officielle du milieu mondain féminin (Nicole Groult, Coco Chanel) dans les années 1920, Marie Laurencin s'illustre encore comme décoratrice pour le ballet Les Biches de Serge Diaghilev sur une musique de Francis Poulenc (1924), puis pour l'Opéra-Comique, la Comédie-Française et les Ballets de Roland Petit au Théâtre des Champs-Elysées. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Jean-Jacques Annaud, né le 1er octobre 1943 à Juvisy-sur-Orge (Essonne), est un réalisateur français. Jean-Jacques Annaud est issu d'un milieu modeste. Son héros était Jean Renoir qui poussait à comprendre les raisons de l'Autre. Il a fait des études de lettres, il a étudié le grec ancien. Après avoir suivi l'enseignement de l'École Louis-Lumière, puis de l'IDHEC, il fait ses armes en réalisant des films publicitaires. Il obtient l'oscar du meilleur film étranger en 1976 pour son premier film, la Victoire en chantant. Jean-Jacques Annaud est alors sollicité pour réaliser Coup de tête écrit par Francis Veber et interprété par Patrick Dewaere. Il s'attaque ensuite à des projets coûteux et ambitieux tels que la Guerre du feu (1981) ou bien encore l'Ours (1988) et montre un savoir-faire de technicien solide quand il adapte Le Nom de la rose d'Umberto Eco en 1986 ou L'Amant de Marguerite Duras en 1992. Annaud, bien que souffrant trop souvent d'une mauvaise presse, est toutefois réputé pour être perfectionniste et un technicien hors pair, s'attachant à superviser lui-même chaque étape de la fabrication de ses films (et de leur portage sur DVD). Il aime les religions animistes et païennes qui font voir que nous sommes issus de la même souche et il se définit comme anticolonialiste. Il adore la nature. Sauf Coup de tête ses films renvoient au passé. Il aime visiter des lieux qu'on ne verrait pas ailleurs qu'au cinéma. Il aimerait tourner un film de science-fiction, mais n'a pas encore trouvé le bon sujet. Henri Verneuil, en 1995 disait qu'on ne parlait guère des grands réalisateurs que sont Jean-Jacques Annaud et Luc Besson. Le 21 novembre 2007, il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil de Gérard Oury (1919-2006). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Victor Alexis Désiré Dalloz, jurisconsulte, est le créateur du répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine et de jurisprudence. Il est né le 25 Thermidor, an III de la République (12 août 1795) à Septmoncel, mort en 1869, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 17), fils de Claude Jérôme Victor, négociant lapidaire, plusieurs fois maire du village. (Sans liens de parenté avec la famille d'industriels lapidaires actuels, DALLOZ Frères) Sommaire [masquer] 1 Formation 2 Paris 3 Homme politique 4 Sources 5 Voir aussi Formation Ecolier à Septmoncel, puis au collège de Saint-Claude, il entre en 1809 à l'étude Bavoux Fils à Saint-Claude comme clerc, et en trois ans montre tant de dispositions qu’en 1811, son patron lui conseille de partir pour Paris où l'attend le frère de l'avoué, Nicolas Bavoux, professeur à la Faculté de Droit. Là, Désiré Dalloz reçoit l'appui de deux autres Comtois, Jean Simon Loiseau, avocat à la cour de cassation, né à Frasne, qui collabore avec Nicolas Bavoux à des ouvrages de jurisprudence et Jean-Baptiste-Victor Proudhon, jurisconsulte, né à Chasnans. En 1814, il collabore à la rédaction du "Journal des Audiences de la cour de Cassation et des cours d'Appel" et en 1816, il en est le directeur. Ses études terminées, à 21 ans, Désiré Dalloz s’inscrit comme avocat à la cour. Avec l'appui de ses amis Bavoux, Loiseau, Proudhon, il se fait rapidement une clientèle. Il doit ses succès à sa puissance de travail et à la qualité de sa formation. Dès cette époque il conçoit l'idée et le projet de réunir et d'exposer dans un cadre et en forme de traité, sur chaque matière, la législation, la doctrine et la jurisprudence. Le journal des audiences, dont il est le directeur, deviendra en 1824 le recueil auquel il donnera le nom de "jurisprudence générale". Homme politique Parallèlement à sa carrière d'avocat : membre du Conseil de l'Ordre auprès du Conseil d'Etat et la Cour de Cassation de 1829 à 1832, deuxième syndic en 1830-31, élu Président en 1836 à 41 ans, Désiré Dalloz sera député de l'arrondissement de Saint-Claude de 1837 à 1848. Il fait attribuer des fonds importants pour la création des lacets de Septmoncel, la route des Bouchoux et le premier pont suspendu sur la Bienne à Saint-Claude. Gravement atteint par la maladie, il se consacra ensuite exclusivement à son oeuvre et à sa maison d'édition, créée avec son frère cadet Armand (1797 - 1857)en 1845. Sa femme Caroline lui fut aussi une collaboratrice efficace et dévouée. Cloué dans un fauteuil pendant 20 ans par la paralysie, cet infatigable travailleur de l'esprit s'éteignit le 15 janvier 1869. L'année suivante, le 47ème volume in-quarto venait mettre son couronnement à cette vaste encyclopédie du droit français connue comme "Le Dalloz". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 9 avril 2009 Albert Bouvet est un coureur cycliste français, pistard et routier, né le 28 février 1930 à Mellé, près de Fougères, en Bretagne. Paris-Tours Son titre de gloire est une victoire dans Paris-Tours en 1956. Il est resté quarante-deux ans le dernier français vainqueur de l'épreuve. C'est seulement en 1998 que Jacky Durand mit fin à cette malédiction qui semblait peser sur les coureurs français pour cette épreuve dévolue aux routiers sprinters. Et aussi Son nom est également associé à Paris-Roubaix, puisqu'il travaillait à l'organisation de cette course, pour laquelle il s'occupait de découvrir de nouveaux secteurs pavés. Le Trophée Albert-Bouvet est une course entre Saint-Grégoire et Saint-Georges-de-Reintembault en Ille et Vilaine. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites