pacemaker91 0 Posté(e) le 13 mai 2009 Le nombre de colonies d'abeilles domestiques présentes à la surface du globe a augmenté de 45 % depuis 1961. Ce chiffre, publié jeudi 7 mai par la revue Current Biology, peut surprendre, au moment où les apiculteurs recensent des mortalités importantes dans leur cheptel, et où la mobilisation scientifique et politique autour de cette question prend de l'ampleur. Lire la suite l'article Les fonds marins, objet de convoitise pour les Etats Un mathématicien juge insignifiante la fiabilité statistique des études sur les effets des OGM D'immenses serpents de mer synthétiques pour transformer les vagues en électricité, découvrez les images Plus d'articles sur : Environnement Discussion: Environnement Pour parvenir à ce résultat, le chercheur argentin Marcelo Aizen et son collègue canadien Lawrence Harden ont utilisé les statistiques de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Ces chiffres témoignent d'une évolution très contrastée du cheptel apicole mondial : la baisse constatée aux Etats-Unis et dans certains pays d'Europe est compensée par une hausse importante en Chine, en Argentine et au Canada. 'Les tendances enregistrées aux Etats-Unis et en Europe ont été très médiatisées, relève M. Aizen, mais la réalité est hétérogène. Le déclin des abeilles n'est pas un phénomène mondial, et on ne peut pas parler de crise de la pollinisation au niveau global.' Cette conclusion ne remet pas en cause l'existence de 'véritables problèmes biologiques dans certains pays, mais souligne que les solutions devraient être trouvées au niveau local et non global'. CRISE DE LA POLLINISATION L'étude présente l'intérêt d'analyser les seuls chiffres disponibles à l'échelle mondiale, mais ses conclusions doivent être nuancées, selon Bernard Vaissière, qui dirige le laboratoire de pollinisation et écologie des abeilles à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) d'Avignon. 'Il faut avoir conscience des limites des statistiques de la FAO, qui reposent sur les données fournies par les pays, affirme-t-il. Or, même au niveau national, nous avons le plus grand mal à disposer de données fiables.' Principal biais : lorsque des apiculteurs perdent une partie de leur cheptel, ils remplacent les colonies mortes. Si le recensement est effectué après cette opération, les pertes n'apparaissent pas. Les lacunes statistiques sont un problème connu des spécialistes de l'abeille. Par ailleurs, les chiffres de la FAO ont déjà été contestés dans d'autres domaines : les données fournies par la Chine en matière de pêche sont, par exemple, surévaluées Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 13 mai 2009 http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/11/le-declin-des-abeilles-ne-touche-pas-tous-les-pays-selon-les-chiffres-de-la-fao_1191453_3244.html#xtor=AL-32280184 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites