pacemaker91 0 Posté(e) le 22 juin 2009 Quel est l'état de la biodiversité en France ? Comment les oiseaux, les papillons, les plantes se portent-ils ? Quelles conséquences les changements actuels ont-ils sur ces espèces ? Pour mieux répondre, le programme 'Vigie-Nature' du Muséum national d'histoire naturelle fédère, dans tout le pays, des réseaux d'observateurs naturalistes volontaires. Le plus ancien, chargé du Suivi temporel des oiseaux communs (STOC), vient de fêter ses vingt ans. Frédéric Jiguet, maître de conférences au Muséum, décrit les grandes évolutions révélées par ce suivi, sensiblement identiques dans tous les pays d'Europe. Lire la suite l'article Articles liés 'Les Mahorais, étrangement, ont encore à être sensibilisés à la mer', par Isabelle Autissier Un premier cas de grippe A(H1N1) à Paris Des voitures britanniques roulant à l'hydrogène d’ici 2013 Plus d'articles sur : Environnement Discussion: Environnement Vous êtes le coordinateur scientifique du programme STOC. Quels en sont les principaux résultats ? En vingt ans, toutes espèces confondues, la France a perdu 10 % des oiseaux communs nichant sur son territoire. Les plus touchés sont les espèces urbaines (- 20 %) et les espèces agricoles (- 20 %), puis les espèces forestières (- 11 %). Par ailleurs, on constate un déplacement global des populations de 100 km vers le nord, conséquence du réchauffement climatique. Comment ce programme d'observation fonctionne-t-il ? Grâce à plus d'un millier d'ornithologues bénévoles, déployés sur l'ensemble de la France. Chacun de ces volontaires assure le suivi d'un 'carré' de 2 km sur 2 km, tiré au sort dans un rayon de 10 km autour du centre de sa commune. Sur ce carré, deux fois chaque printemps, il réalise dix 'points d'écoute' de cinq minutes chacun, durant lesquels il relève tous les oiseaux qu'il voit et qu'il entend. En 2008, 9 000 points d'écoute ont ainsi été réalisés dans 90 départements. Et les carrés qui ont été comptés au moins une fois depuis 2001 représentent un peu plus de 1,3 % de la superficie de la France. Comment votre groupe d'observateurs a-t-il été constitué ? Essentiellement sur la base de coordinations régionales et départementales. Plus le réseau est décentralisé, mieux il fonctionne. Au niveau local, les gens se connaissent, et organisent naturellement des systèmes de formation : avant de se lancer, il n'est pas rare qu'un observateur en herbe accompagne pendant un an ou deux un ornithologue plus expérimenté. Résultat : à mesure que les années passent, on voit nos points d'écoute augmenter.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites