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SOS pour 19 chiens à Borderouge

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http://www.ladepeche.fr/article/2009/07/09/636956-Refuge-sauvage-cherche-terrain-pour-vingt-chiens-et-leur-maitre.html#xtor=EPR-1

Animaux. Ils vont devoir quitter leur refuge sauvage situé dans la future zone du boulevard urbain nord.

Les bénévoles de l'Arche d'Alfa refusent que les chiens de Jean-Pierre soient euthanasiés. Photo archives DDM, Thierry Bordas.«Je ne veux pas qu'on m'enlève mes chiens, sinon… » Jean-Pierre laisse sa phrase en suspens comme une promesse d'issue dramatique. À 39 ans, Jean-Pierre est au RMI. Massacré par une vie familiale qui ne l'a pas épargné, il vit dans une sorte de préfabriqué, non loin du périphérique, impasse de Tocqueville, au nord de Borderouge. Avec et pour une vingtaine de chiens que l'association l'Arche d'Alfa a fait tatouer, vacciner et stériliser. Sa présence sur le site - une propriété en indivision - est « tolérée » depuis de nombreuses années par le reste de sa famille.

Il y a quelques mois (lire « La Dépêche du Midi » du 24 septembre), l'Arche d'Alfa tirait la sonnette d'alarme : une procédure d'expropriation menaçait Jean-Pierre et ses 23 chiens. Un an ou presque plus tard, au gré d'adoptions ou morts de vieillesse, il reste 19 bêtes. Mais l'expropriation se précise, pense l'association.

« Il n'y a Pas de procédure d'urgence »
Dans les faits, l'affaire est plus complexe. Jean-Michel Fabre, adjoint du secteur, confirme que la Communauté urbaine du Grand Toulouse développe dans cette zone de Paleficat à la fois le projet de boulevard urbain nord, et celui d'une installation de logements et d'entreprises. « En mai dernier, tous les propriétaires de ce terrain ont souhaité sortir de l'indivision et demandé à la mairie de l'acheter », observe l'élu. Jean-Pierre, lui, pense s'être fait berner par un membre de sa famille et avoir signé un document par mégarde.

Quoi qu'il en soit, ajoute Jean-Michel Fabre, « il n'y a pas de procédure d'urgence. La Communauté urbaine va prendre le temps d'étudier la situation, le prix du terrain, et la situation de cette personne dont la question du relogement se pose. La Communauté dispose d'un délai d'un an. » Pas d'urgence, donc. N'empêche, aujourd'hui, Maryjo, Sophie et les bénévoles de l'Arche d'Alfa, désespèrent de trouver une solution. Pour Jean-Pierre, en premier lieu, dont elles disent que les chiens sont « ses seuls amis, sa raison d'exister. Il les a vus naître, grandir, les a soignés… » Pour les animaux ensuite, qu'elles refusent de voir euthanasier. « Nous appelons au secours, explique Sophie. Nous recherchons un terrain adapté (lire encadré), même provisoirement, pour accueillir Jean-Pierre et ses chiens. »


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Appel à l'adoption
L'année dernière, une personne s'était manifestée pour proposer un terrain susceptible d'accueillir un mobile home pour Jean-Pierre ainsi que ses vingt-trois chiens. L'affaire n'avait pu se conclure : le terrain arboré se trouvait à flanc de colline, donc peu pratique.

Si vous disposez d'un terrain, ou si vous souhaitez adopter l'un ou plusieurs des dix-neuf chiens qui demeurent aujourd'hui chez Jean-Pierre, n'hésitez pas à contacter Maryjo, de l'association l'Arche d'Alfa, tél. 06 80 14 33 36 ; e-mail : yaninod@free.fr. L'association a également besoin de dons pour payer les soins vétérinaires, ainsi que de croquettes, couvertures, niches, etc.

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