Le melon se fait bio

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source : la Dépêche


Moissac. Le melon se fait bio

Vite, un océan de fraîcheur s'il vous plaît ! Par les températures caniculaires du moment, le rêve devient réalité en franchissant les portes de la station fruitière des établissements Boyer à Moissac.

Dans les entrailles du temple du melon, la saison bat son plein. Entre 200 000 et 300 000 melons transitent chaque jour sur les chaînes.

Presque des airs d'industrie pour la troisième structure melonnière hexagonale. Et pourtant, ici, les petits globes étiquetés d'un drapeau tricolore, à la chair orange et au goût sans égal, sont caressés et bichonnés par des centaines de petites mains qui s'affairent à vérifier leur qualité. Ils sont acheminés, en flux incessant sur les quais, par les estafettes des producteurs.

Comme des vedettes
Dès 1963, Claude Boyer, le père, a mis en place un cahier des charges précis qui a fait la renommée internationale de la marque Philibon. Avec ses deux fils, Joël et Jean-Marc, ils ne cessent de traquer les détails qui font des melons moissagais, la fine fleur des tablées estivales.

Depuis cet été, le suivi du taux de sucre est assuré par un contrôle infrarouge tout au long du parcours du melon au sein de la station.

Gare au contrevenant, le permis de vie ne compte pas beaucoup de points chez Boyer. C'est, toutefois, un autre défi qui passionne Jean-Marc, directeur commercial. La semaine dernière, pour la première fois, des melons bio ont défilé à leur tour, comme des vedettes, sur les tapis roulants. « Si la valeur joutée est au rendez-vous, le bio correspond parfaitement aux petites exploitations familiales qui nous fournissent. »

Car, plutôt que d'océan, c'est, davantage, des petites rivières qui confluent vers Moissac dont il faut parler. De celles qui font les grands fleuves de bonheur en entrée comme au dessert.


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