Piqure d'araignée

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Faire la sieste peut parfois être mortel, en tous cas, ça a bien failli coûter la vie à François, retraité orangeois.



Âmes sensibles passez votre chemin...
Que s'est-il passé ?
Début juillet, François décide de s'accorder une sieste bien méritée. Mais une piqûre violente le réveille...
Il ouvre les yeux et voit une araignée sur son bras. Il la tue... mais le mal est fait.
C'est à dire ?
A partir de ce moment, François se sent frigorifié et soudain, brûlant de fièvre, puis pris de convulsions, explique-t-il dans Le Dauphiné Libéré.
Le lendemain, son épouse et sa fille, le découvrent dans un état inconscient et préviennent immédiatement le Samu.
Admis aux soins intensifs de l'hôpital d'Orange, les médecins mettent 48h à définir le diagnostic précis.
Pourquoi autant de temps ?
La fièvre ne baissait pas, l'hôpital fait donc appel au centre antipoison de Marseille.
L'institut phocéen diagnostiquera avec précision le nom de l'araignée, Loxosceles Reclusa, dont la morsure est réputée plus violente que celle d'un cobra !
Comment va la victime pendant ce temps ?
Son état s'agrave dangereusement, sa plaie ouverte se nécrose et noircit.

Il est atteint d'une affection généralisée sur tout son corps.
Grâce à leurs homologues américains, les médecins d'Orange reçoivent en 3 jours l'antidote des États-Unis.
Après une hospitalisation de dix jours, François rentre chez lui, guéri.
Et maintenant ?
Il veut déménager, raconte-t-il dans Le Dauphiné Libéré. Samedi matin, il a tué deux autres araignées de cette race, dite "violoniste".
Et aujourd'hui, il doit subir, suite à cette histoire, une greffe de muscle et de peau, du bras gauche sur le bras droit.

Souhaitons lui un bon rétablissement

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Pour commencer, des nouvelles de la victime:



François, l'homme mordu par une araignée de l'espèce Loxosceles reclusa, pourra regagner son domicile ce jeudi selon Le Dauphiné.
Il a subi une nécroctomie au bras droit.
Que dit la préfecture?
La préfecture de Vaucluse semble remettre en cause l'avis médical donné par les équipes du centre antipoison de Marseille.
Comment cela ?
Selon elle, l'essentiel des informations fournies ne correspondent pas à la réalité des faits. Mercredi, le Post émettait déjà des doutes sur cette histoire.
C'est-à-dire ?
Pour la préfecture, aucun élément ne permet d'accréditer qu'une araignée d'origine américaine du type Loxosceles reclusa soit responsable des lésions cutanées constatées.
Qui a fait le diagnostic ?
L'hôpital d'Orange qui a transmis les informations au centre antipoison de Marseille.
Mais François va mieux ?
Oui !
Le centre antipoison a clairement de désigner cette espèce d'arachnide.
De plus, s'il y avait réellement une erreur, comment justifier que François s'est rétabli à partir du moment où l'antidote a commencé à agir?
Hier, tous les tissus touchés par le venin de l'arachnide, sur une longueur de 15 cm, une largeur de 8 cm et une épaisseur de près d'1 cm, ont été enlevés du bras de la victime précise le docteur qui 'a soigné dans Le Dauphiné.
La préfecture est certaine de ce qu'elle avance?
En tous cas, elle maintient la version selon laquelle rien ne permet d'établir un lien entre la plaie et l'araignée.
Que dit le médecin qui a opéré François hier?
Le Dauphiné Libéré rapporte ses propos: « C'était une nécrose disproportionnée par rapport aux autres nécroses que j'ai vues. C'est la première fois en tout cas que j'en vois une causée par une morsure d'araignée. »

Que pensez-vous de l'avis de la préfecture ?
Pensez-vous que l'inquiétude légitime suscitée par cette morsure fait que la préfecture préfère rester prudente ?
La parole est à vous...