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pacemaker91

SPA et refuge en détresses

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source : http://www.laprovence.com/articles/2009/08/03/879935-Region-La-SPA-et-les-refuges-confrontes.php

La SPA et les refuges confrontés à la surpopulation canine
31 contributionsPublié le lundi 3 août 2009 à 09H26

Avec les abandons et la baisse des adoptions en juillet et août, les chenils et les chatteries sont saturés. La loi sur les chiens dangereux a accru les problèmes. Les services vétérinaires veulent que tout le système d'accueil soit revu.


Si, dans les animaleries, les chats, et surtout les chiens, attendrissent les visiteurs en un regard, ces mêmes personnes n'hésitent pas à abandonner leurs animaux quelques mois plus tard.

Photo Cyril Sollier

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Lire aussi - L'Etat pointe les dérives de la SPA de Marseille
Cela ressemble fort à un cri d'alarme. Ou plutôt à un aboiement. À Marseille où un rapport de la Direction départementale des services vétérinaires avait pointé les mauvaises conditions d'accueil (lire ci-dessous) mais aussi dans toute la région, les refuges gérés par la SPA et d'autres associations de défense des animaux sont saturés.

Des milliers de chiens et de chats cohabitent dans les cages des chenils et chatteries de Provence, dans les grandes villes comme en zone rurale. L'effet cumulé des abandons avant l'été et de la baisse des adoptions en période de vacances débouche sur une véritable surpopulation canine et féline. Avec des problèmes d'hygiène et de sécurité.

La loi sur les chiens dangereux a encore accru les difficultés des refuges et fourrières puisqu'ils voient arriver des animaux dont les maîtres se débarrassent et qu'ils ne parviennent pas à faire adopter. Sans parler des problèmes avec les autres chiens et des vols commis dans les chenils par des trafiquants de chiens de combat.

Certes, comme le fait l'État, on peut aussi s'interroger sur la gestion au quotidien des refuges, sur le respect des normes et la limitation obligatoire de l'accueil des chiens. Mais il est difficile de fustiger des associations et des bénévoles qui ne veulent pas laisser des bêtes à l'abandon. Et n'utilisent pas l'euthanasie pour faire de la place.

Service public

Il faut préciser que, souvent, la SPA assure une sorte de délégation de service public en gérant (avec des subventions) ce qui était autrefois un service municipal : la fourrière où on enfermait chiens et chats errants. Elle est très présente pour cette tâche dans la région, même si certaines communes ont conservé, comme à Valensole, une fourrière.

Avec la succession des textes sur les chiens d'attaque, le développement de la population animale et les abandons plus fréquents que dans d'autres régions françaises, cette activité d'accueil est devenue cruciale. Alors, comme l'explique Joëlle Feliot, responsable de la Direction départementale des services vétérinaires des Bouches-du-Rhône, on n'échappera pas à une véritable remise à plat du système.

La bonne volonté et l'amour des animaux ne suffiront pas. Avec les communes et les services d'État, il va falloir une véritable coordination pour des solutions rapides afin de remédier à certaines conditions indignes. Mais aussi investir dans de nouveaux chenils. D'ici là, vous pouvez toujours, en adoptant un chien ou un chat, desserrer l'étau

Philippe Larue

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http://www.laprovence.com/articles/2009/06/25/849478-Au-programme.php

L'Etat pointe les dérives de la SPA de Marseille
71 contributionsPublié le jeudi 25 juin 2009 à 07H05

Non respect des normes d’hygiène et de sécurité, problème d’euthanasie, le constat est accablant… Sa présidente crie "au complot ".

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Le rapport de la Direction départementale des services vétérinaires des Bouches-du-Rhône évoque des problèmes de surpopulation, d'installations vétustes et d'euthanasie.

Photo Cyril Sollier

En savoir plus
Lire aussi - Les refuges de la SPA saturent déjà à Marseille
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Dans un rapport que La Provence s’est procuré, la Direction départementale des services vétérinaires (DDSV) des Bouches-du-Rhône dénonce le fonctionnement de la SPA de Marseille, qui gère également la fourrière de la ville. Surpopulation, installations ne respectant pas les normes d’hygiène et de sécurité, problème d’euthanasie, le constat est accablant… En réponse, la présidente de la SPA crie "au complot".

Etabli après une visite de contrôle réalisée le 3 avril dernier au Refuge de la Renaissance qui se trouve dans le quartier de La Valentine, le document est signé par Joëlle Feliot, la directrice de la DDSV. En préambule, elle relève que "le nombre de chiens comptés dans les boxes est de 343, alors que le registre informatique de la SPA mentionne 358 chiens" et que le refuge n’est autorisé à accueillir, en fonction de ses équipements, que 140 chiens et 18 chiots. Elle pointe ensuite la construction de 17 chenils sur un terrain qui n’appartient pas à la SPA, "sans aucune autorisation et ne respectant pas les normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement". Ainsi, des faiblesses dans les clôtures ont été repérées, ainsi qu’une évacuation des eaux usées très aléatoires. Dans une autre partie du refuge, cette question des eaux usées était particulièrement cruciale puisque de l’urine de chiens pouvait polluer le canal de Marseille, qui coule en contrebas des boxes.

Parmi les nombreux autres problèmes dénoncés par la DDSV, on trouve un manque de rigueur administrative pour le moins inquiétant : "Sur le relevé informatique des euthanasies, des chiens et des chats sont euthanasiés le jour même de leur entrée en fourrière. A ce jour, le registre sanitaire, facile à consulter indiquant précisément les causes d’euthanasie et notamment les raisons pour lesquelles le respect légal des 8 jours pour un animal de fourrière n’a pas été respecté, n’existe pas " D’où un rappel à la loi particulièrement ferme, la DDSV mettant en avant le Code rural qui encadre les conditions dans lesquelles des animaux peuvent être euthanasiés.

Adressé à la préfecture des Bouches-du-Rhône et à la mairie de Marseille, ce rapport a entraîné un arrêté préfectoral, donnant un mois à la SPA pour régler les dysfonctionnements. En revanche, aucune démarche n’aurait été entreprise par la Ville, qui a confié à l’association la gestion de la fourrière, via une Délégation de service public (d’un montant de 1 019 540 euros en 2007). Interrogée par La Provence, la mairie a fait savoir qu’elle ne souhaite pas réagir pour l’heure sur ce dossier.

La semaine dernière, les inspecteurs de la DDSV ont réalisé un nouveau contrôle à la SPA de Marseille. "Certains travaux ont été effectués, une partie des installations provisoires a été retirée mais la situation n’est toujours pas satisfaisante, explique Joëlle Feliot. La surpopulation est toujours criante : généralement, on a une tolérance de 15 à 20%, particulièrement à la veille des vacances. Mais là, on était du simple au triple ! Aujourd'hui, la difficulté de ce dossier, c'est qu'il faut caser les chiens : il n'est bien entendu pas question de les euthanasier".

Face à ces mises en cause, Andy Salviano, la présidente de la SPA de Marseille, crie au complot : "Je suis victime de jeux de pouvoir internes à l’association. Le 30 juin, nous avons une assemblée générale et des administrateurs qui veulent me pousser dehors ont monté cette cabale. Le coup vient également de vétérinaires que nous avons licenciés parce que nous avions des divergences d’ordre éthique. Ils ont instrumentalisé la DDSV ! Enfin, comme Mme Féliot ne sait pas se servir de l'informatique, elle ne s'y retrouve pas dans nos fichiers...". Arme suprême, Andy Salviano brandit l’amour des animaux : "Que veulent-ils, que je tue tous ces chiens ? Je m’y refuse et tous les bénévoles qui sont avec moi aussi".

Comment se terminera cette tempête au pays des amis des animaux ? Il est certain que l’assemblée générale du 30 juin s’annonce musclée. Mais il est vraisemblable que la solution se joue d'ores et déjà en coulisses : suite à la dernière visite de la DDSV, une réunion entre les services de l’Etat et ceux de la mairie vient d'être programmée. Elle aura lieu dans le courant de la semaine prochaine.

Plus d’informations aujourd'hui dans La Provence.

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