Ils marchent pour la cause animale

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Ils marchent tous pour défendre la cause animale




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Paru le mardi 4 août 2009
Photo : Richard Ray
La marche de l'ARPA : plus qu'une promenade, une action destinée à sensibiliser Niçois et touristes au problème de l'abandon des animaux.





En marche pour l'adoption des chiens. Hier soir, l'ARPA, Alliance pour le respect et la protection des animaux, a organisé, au bord de mer, entre Beau Rivage et le Négresco, une opération destinée à sensibiliser le public au drame des abandons d'animaux.

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« Cet été est le pire que nous ayons connu », déplore Jacques Leboucher, président. Hier matin, c'est un carton avec quatre chatons que les bénévoles ont trouvé devant le siège de l'association. Quelques jours plus tôt, ils ont recueilli un braque : « Il avait une simple otite. Le maître refusait de le soigner et voulait le faire piquer ou le tuer lui-même à coups de batte de base-ball. Le vétérinaire l'a fichu dehors et a sauvé le chien...»

Des situations comme ça, il y en a des centaines : au moins 2 000 abandons par an dans le département. « Les maîtres qui abandonnent ne se sentent jamais fautifs. Ils ont toujours une bonne excuse : un voyage, un bébé qui arrive, un déménagement », poursuit Anne-Marie David, directrice de l'ARPA.

Regards pleins d'amour

Humains inhumains. Consciences abjectes. Parce que des gens cruels sont restés insensibles au regard plein d'amour de Koutchi, Kika, Tania..., l'équipe de l'ARPA, qui n'a toujours pas de refuge à elle, est obligée de placer les esseulés, les rescapés de la fourrière, au sein de quelques familles d'accueil, dans une pension varoise lui coûtant 4 000 euros par mois, dans un refuge ami de Vence, chez un particulier généreux qui lui loue un bout de son terrain transformé en boxes.

Alors hier, onze toutous - labrador, rottweiller, cavalier King Charles, caniche, bichon, corniauds - ont défilé sur la Prom' avec un paletot jaune sur lequel était inscrit : « Adoptez-moi ». L'objectif ? « Essayer de placer ces animaux, distribuer des tracts, conduire le public intéressé à prendre contact avec nous ».

Peut-être un foyer

Mission accomplie. Des passants se sont arrêtés. Se sont émus. Des contacts ont été pris. Shalimar, 8 ans, a peut-être trouvé une jeune maman. Koutchi, merveilleuse petite croisée croate de 4 ans, aussi. « C'est à nous à aller vers les gens », souligne Amélia Tarzi, représentant les associations de défense animale au sein du conseil départemental de santé et de protection du conseil général.

Pendant ce temps, d'autres bipèdes, animés par le même amour pour les bestioles de tout poil, sont partis accomplir un long pèlerinage à Assise ou préparent leur testament en faveur de la gent à quatre pattes (lire par ailleurs).
Christine Rinaudo