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pacemaker91

Les goélands iront manger ailleurs

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Scénario hitchcockien sur la Côte ? Des Azuréens attaqués par des colonies de goélands affamés ? Non ! Même s'il est clair que le bâchage de la colline, l'enfouissement des déchets et la fin du « réapprovisionnement » du site vont priver des milliers goélands de leur garde-manger.

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Les déchets issus des décharges d'ordures ménagères constituent, en effet, une part importante du régime alimentaire du goéland. Selon la proximité des colonies avec le site, il peut atteindre la majorité de son alimentation. La seule remarquée par les experts dans le secteur est celle des îles de Lérins.

Où vont-ils alors se nourrir ? Des incursions sur les terres agricoles constituent un risque sporadique. « Dans les années 1990, après celle de Brest, on a effectué des observations ponctuelles, des choses bizarres : les goélands investissaient les champs de fraises ».

Les fraises de Carros menacées ?

Nicolas Sadoul, chercheur de l'association camarguaise des " Amis des marais du Vigueirat ", explique cet épiphénomène par « une perte de repères ». Attirés par le rouge, référence colorée à la viande, les oiseaux ont vite compris leur méprise et fini par épargner les fraises de Plougastel. Peu de risque donc que celles de Carros ne subissent de pareils assauts.

Le site de la Glacière a longtemps été le paradis des mouettes et des goélands. Paradis perdu. Où les oiseaux de mer vont-ils se rabattre ?

« Ce sont des oiseaux opportunistes. Ils vont là où il est le plus facile de se nourrir ». Le scientifique avance l'hypothèse d'« une modification des habitudes et à une migration des colonies ». Peut-être en milieu urbain. Où ils n'hésiteront pas à crever les sacs ménagers, cibler les zones d'équarrissage et les espaces verts. Mais « le frigo » doit être situé à 40 km maximum du milieu de nidification.

Toutefois, les premiers impacts de la fermeture ne se feront pas ressentir immédiatement. Les goélands sont en fin de période de reproduction. Ils n'ont donc pas recours en abondance à la nutrition facile. Leurs besoins en nourriture baissent. Mais à long terme, les ornithologues constateront sûrement un « recul de la reproduction et un déclin des effectifs », selon Nicolas Sadoul.
Romain Maksym

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