pacemaker91 0 Posté(e) le 27 août 2009 source : le midi libre Des centaines et des centaines d'étourneaux peuplent déjà quelques jours les branches des platanes aux alentours du lycée la Trinité. Etonnant quand on sait que les premières nuées n'arrivent généralement qu'en octobre. Les services de la mairie sont pris de court. « Nous n'avons été prévenus que lundi », explique Florence Crouzet, adjointe à l'urbanisme. Et déjà, une équipe de nettoyage devrait être dépêchée sur les lieux aujourd'hui pour évaluer les dégâts. Une surprise également pour les services d'effarouchement des oiseaux qui devraient réagir au plus vite : disques anti-oiseaux, messages sonores imitant le cri du geai, tout a déjà été essayé. Les étourneaux seraient-ils eux aussi victimes de la crise, que n'ayant déjà plus rien à manger dans les contrées du nord ils migreraient plus tôt ? Ou les vendanges précoces les auraient-elles attirés ? « Des coïncidences hautement hasardeuses » pour Yves Corroy, responsable du centre de soin de la faune sauvage à la Ligue de protection des oiseaux. « Tout comme nous n'observons pas en ce moment de vague de froid suffisamment importante en Pologne ou en Russie, d'où migrent ces étourneaux, pour expliquer leur départ précoce. » Et selon lui, le phénomène n'a rien d'inquiétant puisqu'il ne s'agit pas d'une migration prématurée de masse mais de quelques centaines d'oiseaux égarés. Un avis qu'ont du mal à partager les résidants des quartiers concernés, de plus en plus irrités par les nuisances sonores et olfactives, impuissants face au problème. Un habitant de la rue Debès, qui a voulu garder l'anonymat, témoigne : « Dès 20 h 30, ce sont de véritables nuées qui s'abattent sur les platanes d'une cour du lycée. Ces oiseaux de malheur piaillent jusqu'à pas d'heure. On est même obligé de fermer les fenêtres, voire même de monter le son de la télévision. » Et le sommeil dans tout ça ? « C'est vrai qu'après ils se calment heureusement et qu'on a la climatisation... Après, ça reprend dès le lever du soleil, jusqu'à 7 h-7 h 15 où là ils s'envolent tous laissant derrière eux leurs fientes dégueulasses. » Clara GUILLIET Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites