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Journées du patrimoine 2009

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à draveil (91) - la ferme de Champrosay

Matériaux meulière - Bois Datation 1757 - XIXe siècle Les premières mentions d'une ferme appartenant à l'Hôtel-Dieu de Paris remontent au XIIIe siècle. S'agrandissant au fil du temps et des donations, la ferme-monastère est exploitée par des moines cultivateurs et pêcheurs en Seine. Abritant une chapelle, la ferme sert également de résidence, au XVIIIe siècle, à trois s'urs de la Charité, comme l'atteste l'abbé Lebeuf dans son Histoire du Diocèse de Paris, publié à Paris en 1757, pour soigner les habitants du pays et des alentours. Les produits de la ferme tels que le vin, les céréales, les légumes et les fruits sont embarqués dans le port aux Malades, à Champrosay, pour être acheminés par la Seine à Paris à destination du grand hôpital parisien. Pendant la Révolution, les biens de l'Hôtel-Dieu, comprenant plus de 110 hectares, échoient à l'Assistance publique qui continue à faire exploiter à bail le domaine jusqu'en 1967. Les bâtiments de la ferme font partie des plus anciens témoins du passé rural de Draveil. En 1992, la grange, les écuries et la maison d'habitation des fermiers sont transformées en logements.

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à draveil (91) la maison d'Alphonse Daudet

Champrosay
dimanche 30 septembre 2007

Acquise quelques années après le mariage d’Alphonse Daudet avec Julia Allard, originaire de Draveil, la maison de Champrosay est le lieu de villégiature estivale de prédilection d’Alphonse Daudet. Loin de l’agitation parisienne, ce lieu accueillait régulièrement des proches de Daudet et constituait un cadre propice à l’écriture de ses œuvres.

Si Alphonse Daudet est originaire du Midi, il ne faut pas oublier qu’il séjourna près de quarante ans à Paris et trente ans dans le pays du Val de Seine. Après son arrivée à Paris en 1857, en compagnie de son frère Ernest, il ne résida que ponctuellement en Provence.

L’Île-de-France constitua un lieu de villégiature privilégié pour Daudet à partir de son mariage avec Julia Allard en 1867. Il découvrit en effet la région de Draveil grâce à son épouse, dont le grand-père, Jacques Navoit, était maire de Vigneux et propriétaire d’un château. Le jeune couple y séjourna juste après son voyage de noces et c’est dans ce château que Daudet rédigea Le Petit Chose.

Après la mort du grand-père de Julia, le château fut vendu puis finalement rasé. Cependant, la famille, refusant de quitter la région, loua dans un premier temps la propriété de Delacroix à Champrosay durant les étés 1868, 1869 et 1870. Alphonse et Julia s’installèrent dans l’atelier du peintre. Le séjour fut fécond, puisque Daudet y créa le célèbre Tartarin. En 1871, toute la famille s’installa dans la maison du « haut de la côte », acquise par la famille Allard. Daudet décida de passer six mois dans la demeure de ses beaux-parents d’octobre 1872 à mars 1873.

À partir de 1874, Daudet connut enfin le succès grâce notamment à la publication de Fromont jeune et Risler aîné. Alors que les domiciles parisiens du ménage se faisaient plus vastes, Daudet aimait à séjourner à Champrosay de juillet à octobre. C’est à cette époque également qu’il rencontra Edmond de Goncourt. Ce dernier devint l’un des familiers de l’endroit ; il y mourut même un an avant Daudet, en 1896.

Au printemps 1887, Daudet acheta enfin sa propre maison à Champrosay, la cohabitation avec l’ensemble de la famille Allard devenant de plus en plus difficile. Progressivement, Champrosay passa ainsi du clan Allard au clan Daudet.

Lieu d’écriture et d’inspiration, Champrosay constituait le refuge idéal permettant à Daudet de travailler loin de l’agitation parisienne. C’est là aussi qu’il aimait recevoir ses amis, comme en témoigne Frantz Jourdain. Enfin, dans La Petite Paroisse publiée en 1895, l’ensemble du décor de Champrosay est repris par Daudet, Les Uzelles représentant par exemple la maison du « haut de la côte » appartenant à la famille Allard.


http://www.alphonsedaudet.org/Champrosay

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à Draveil (91) le château de villiers

Le château fut reconstruit en grande partie vers 1780 par le comte de Bombelles, suite à un incendie.

En 1837, Désiré Dalloz, le jurisconsulte fondateur des Editions Dalloz bien connues de tous les juristes, achète pour 281.000 frs, le Château de Draveil, au majordome de Lord Courtenay qui le lui avait légué à sa mort. Il ajoute la même année, à cette propriété, pour « 82 000 frs de terre labourable, prés et bois ». Il cède, à titre gratuit, un droit de passage sur ses terres pour l’aménagement d’un chemin vicinal qui va de la station de chemin de fer de Juvisy à l'église, amorce du boulevard du Général de Gaulle. En 1854, il vend sa propriété à Charles Seguin, l'un des cinq frères Seguin spécialisés dans les travaux publics notamment ferroviaires et ponts suspendus.


Habité jusqu’en 1954 par la famille Hutteau d’Origny, puis propriété de la Caisse des Dépôts et Consignations, la commune de Draveil le rachète en 1987, le restaure et le transforme en centre culturel en 1991 : bibliothèque et médiathèque municipales, salles d’expositions.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Villiers_(Draveil,_Essonne)

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