pacemaker91 0 Posté(e) le 1 septembre 2009 http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/01/663777-Prayssas-Un-havre-de-paix-pour-chevaux-maltraites.html C'est l'histoire d'un couple de passionnés qui a déjà voué treize années de son existence à la cause des chevaux maltraités, au point d'accepter de vivre modestement sur une seule retraite pour que les cinquante équidés sauvés et recueillis chez eux puissent y couler enfin des jours paisibles. Après avoir vécu dans l'Aveyron, berceau de leur association « Au Bonheur des chevaux », Marie et Gilles Richard ont mis en 2003 le cap sur le Lot-et-Garonne : « Comme on ne pouvait pas acheter un grand terrain sur le plateau du Larzac car ils sont réservés aux producteurs de Roquefort, nous avons acquis 15 hectares à Prayssas, route de Villeneuve-sur-Lot, puis 13 hectares supplémentaires en limite du village de Lacépède ». Transformé en havre de paix, le refuge compte aujourd'hui trente et un chevaux, sept ânes, sept mulets (le croisement d'un âne et d'une jument) et cinq poneys shetland. La condition: avoir souffert dans leur chair de violences physiques et psychologiques : « Il a fallu faire un choix, sinon, nous aurions vite été assaillis par tous ceux qui voulaient se débarrasser de leurs animaux trop vieux », explique Marie qui confie que ses équidés ont été frappés du sceau du malheur et de la cruauté humaine. BRÛLÉS PAR DES MÉGOTS Elle égrène les histoires douloureuses comme cet âne prénommé Victor dont la queue a été coupée à vif et brûlé par des cigarettes dès que son maître avait trop bu. « Il allait même jusqu'à lui éteindre les mégots directement dessus ». Il y a aussi l'exemple de cette jumentde 34 ans à l'époque 43 ans aujourd'hui que les époux Richard sont allés récupérer sur les hauteurs de Nice enfermée durant 8 ans dans une cave sans jamais voir le jour. Cette autre jument dont les vertèbres ont été brisées par des coups de bâtons. Les deux chevaux arrachés d'une fin certaine l'été de la canicule à Casteljaloux où cinq de leurs coreligionnaires sont morts de soif. Dans cette arche de Noé, on rencontre les malnutris, les mal-aimés comme la «mule dont le croisement hybride inspire peu les maîtres, ceux qui à force de ne jamais avoir les sabots coupés, ne savent plus marcher, « c'est aussi une forme de maltraitance » précise la bienfaitrice. Et les poneys nains dont raffolent un temps les enfants avant d'être oubliés dans un coin… Le couple est alerté sur ces situations de maltraitance par la SPA, « la fondation Brigitte Bardot qui nous signale des cas, les gendarmes parfois et des voisins sous couvert de disc rétion, mais souvent très tard par crainte de représailles ». L'investissement des Richard est immense, outre le fait de puiser dans leurs deniers personnels, l'activité se révèle dense tout l'hiver. C'est du non-stop de 6 heures du matin à 19 heures. Les chevaux et les ânes les plus vieux et éclopés restent à l'abri dans des box. L'été, les équidés profitent des prés, aussi les journées sont rythmées par la distribution des aliments et les menus travaux d'entretien des locaux et clôtures. L'association vit des subsides des adhésions : 450 adhérents disséminés en France avec une majorité de Parisiens, Marseillais, Toulousains. Des personnes parrainent aussi un équidé et versent « ce qu'ils peuvent » mensuellement. Il faut compter pour la nourriture d'un cheval et le coût du maréchal-ferrant appelé régulièrement, 120 euros par mois. Faites le compte ! Les besoins sont grands. Certains bénévoles de la région donnent quelques heures de leur temps pour s'occuper en personne des équidés et ainsi soulager la tâche quotidienne de Marie et Gilles. Au bonheur des chevaux à Prayssas, 05 53 68 20 72. -------------------------------------------------------------------------------- Télématin le 9 septembre Spécialiste de la jet-set et journaliste pour» France 2» et «Paris Match», Henri-Jean Servat a spontanément accepté d'être le parrain de l'association. Il est venu tourner à Prayssas en milieu de semaine dernière avec une équipe de «France 2», un reportage sur l'association de Marie et Gilles Richard. Un focus sur cette croisade contre la maltraitance des équidés menés par ce couple et un reportage sur les conditions idéales d'hébergement et de soins des ânes et des chevaux qui sont tous dotés d'un prénom. Marie nourrit s'il le faut, au biberon. Un «Bonheur est dans le pré», version Pays de Serres. Le reportage sera diffusé le mercredi 9 septembre prochain entre 8 heures et 8 h30 sur «France 2» dans l'émission «Télématin» de William Leymergie. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 septembre 2009 http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/01/663752-Mathilde-Seigner-et-Rochefort-sensibles-au-sort-des-chevaux.html Grand ami de la cause animale, confident de B.B, sensible au sort des chevaux, Henri-Jean Servat a un jour été contacté par ce couple. « Je suis originaire de Camargue, je suis indigné par le mauvais traitement réservé aux animaux et en particulier le cheval dont je me sens le plus proche. Depuis l'enfance, je suis passionné par les westerns, les films de cape et d'épée. Ces braves gens m'ont demandé si je voulais les parrainer, ils avaient vu mes reportages à «Télématin» sur le sujet et j'ai accepté. Malgré un emploi du temps surchargé de projets et des voyages incessants, Henri-Jean Servat s'est ménagé une pause d'une journée dans son planning pour faire un saut dans le cadre du reportage qu'il est venu enregistrer à Prayssas pour «Télématin» : « j'avais juré de venir ». Une belle rencontre pour Marie et Gilles et des prises de position communes contre la chasse et la corrida. Acquis à la cause des Richard, le journaliste est admiratif du «désintéressement de ce couple qui paie de sa personne et donne toute son énergie pour secourir des animaux malades, victimes de la folie de l'homme, martyrisés» et qui serait promis à l'abattoir sans ces sauveurs. Dithyrambique, il évoque des chevaux requinqués, bien nourris, le poil brillant. « Ces gens font cela par amour. Le cadre est idyllique, ils manquent simplement d'argent. Je vais mobiliser mon amie Mathilde Seigner, folle de chevaux, Jean Rochefort et l'Aga Khan », promet ce proche des têtes couronnées. Henri-Jean Servat a pris contact avec le maire de Prayssas : «Je veux solliciter son conseil municipal et j'irai jusqu'au conseil général et conseil régional . Je trouve anormal que des personnes qui se substituent aux service public et vétérinaires, ne touchent pas une subvention. Il envisage même que la structure soit reconnue d'utilité publique. Henri-Jean Servat est commissaire d'une exposition mondiale consacrée à Brigitte Bardot et il lui dédie un numéro spécial dans «Paris Match» à paraître le 15 septembre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites