pacemaker91 0 Posté(e) le 2 septembre 2009 Un couple de la commune Saint-Michel en Charente a enlevé la cagnotte de 50 millions d'euros au jeu Euro Millions en mars dernier. Depuis, c'est un peu Noël tous les jours pour leurs concitoyens. Le couple a décidé de régler intégralement la facture de cantine scolaire pour tous les enfants. Un don estimé à 70 000 euros et qui concerne 180 enfants demi-pensionnaires..., raconte Sud Ouest dans son édition de ce jour. Après le premier legs de 400 000 euros à la commune en mars, les gagnants (anonymes!) au lucratif jeu de hasard ont tout de suite promis que le geste désintéressé ne serait pas sans lendemain. " Ils voulaient faire quelque chose pour les familles de Saint-Michel. Ils m'ont très vite parlé de la cantine, dès le mois de mai. Et ils m'ont recontactée, cet été, avant la rentrée, pour finaliser ce nouveau don", explique le maire (notre photo). Les 400 000 euros avaient permis d'apurer le passif de la maison de retraite. Cette fois se sont les enfants qui sont privilégiés... A table! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 3 septembre 2009 http://www.ouest-france.fr/actu/actu_PdlL_-1-000-km-a-la-course-pour-soutenir-les-autistes-_8620-1038225_actu.Htm Gwenaël Le Ny court le Milkil, les 1 000 km de France, de la Manche à la Méditerranée, dans le but de soutenir l'association Asperansa. Il devrait arriver à Sète le 28 août. Il était, hier, de passage en Mayenne. Depuis dimanche, Gwenaël Le Ny parcourt la France en courant. Son objectif : soutenir la cause d'Asperansa, une association qui lutte pour la scolarisation des enfants autistes. Le coureur Parti de Saint-Malo dimanche dernier, à 8 h, Gwenaël Le Ny, ultramarathonien, court le Milkil ¯ les 1 000 km de France, de la Manche à la Méditerranée ¯ à raison de 85 km par jour. Il a traversé la Mayenne, hier. « Pour mes 40 ans, je trouvais sympa l'idée de parcourir la France en courant », dit-il. Outre la performance physique, son but est de faire savoir que la scolarisation en cycle normal des enfants autistes atteints du syndrome d'Asperger (voir nos Repères) est possible. La cause Depuis quatre ans, Gwenaël Le Ny est conseiller principal d'éducation au collège Saint-Sébastien de Landerneau (Finistère). Un établissement où sont scolarisés quatre enfants autistes. « Quand je vois ce qu'ils deviennent, leur évolution en milieu ordinaire et la richesse qu'ils apportent aux autres enfants, je ne peux que soutenir cette cause. » Enthousiasmé par la réussite de ces élèves, le sportif a donc décidé de parrainer l'action d'une association brestoise de parents d'enfants autistes : Asperansa (voir nos Repères). Les supporters Aux côtés du coureur, une équipe de neuf membres de l'association, enseignants et élèves, a répondu présent. Certains lui cherchent des sponsors quand d'autres font un bout de route avec lui, à vélo ou en voiture. Ils distribuent des tracs présentant le projet et la cause du coureur, dans les boîtes aux lettres des établissements scolaires et des centres médico-sociaux. Témoignages Parmi eux, la maman d'un élève autiste témoigne : « Malgré la loi de 2005 qui rend obligatoire la scolarisation des enfants porteurs de handicap, il n'existe que très peu d'établissements qui accueillent des autistes Asperger. » Et très peu de moyens pour les aider à y rester. Pour elle, chaque enfant devrait bénéficier d'un auxiliaire de vie scolaire à plein temps, d'un aménagement de leur emploi du temps en fonction de leurs capacités. Les établissements scolaires devraient aussi avoir une salle pour permettre aux autistes de s'isoler quand la pression sociale est trop forte. Mais il y a encore du chemin à faire. Retour En attendant, si vous voulez soutenir l'association, rendez-vous sur la route ! La feuille de route est sur le site de l'association. L'arrivée du coureur finistérien à Sète est prévue pour le 28 août. Alexia MELLIER. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 6 novembre 2009 Toulouse, France - A partir de samedi 7 novembre et jusqu'au 15 novembre prochain sera lancée l'opération Tables Solidaires, initiée par le Secours Catholique. Ainsi, les clients qui se rendront dans certains restaurants pourront laisser un pourboire qui sera directement utilisé pour servir des repas à ceux qui n'ont pas les moyens d'en acheter. L'opération a été lancée face à un constat simple, "40% de demandes d'aides supplémentaires ont été enregistrées au cours du premier semestre dans le département", explique M. Jactat, animateur du Secours Catholique. Face à cette hausse considérable, l'opération Tables solidaires propose aux clients d'environ trente restaurants de la région, de faire un don par le biais d'un pourboire, afin de continuer à approvisionner et développer l'aide alimentaire.Pour l'un des gérants de restaurant participant à l'opération, "ceux qui vont manger au restaurant ont les moyens d'y aller et peuvent donc être sensibles à cette opération, en donnant quelques euros de plus que la note". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 24 décembre 2009 source : www.ladepeche.fr E n découvrant sa nouvelle salle de bain il en a presque les larmes aux yeux Didier Inguenaud.Ce matin il a fait chauffer une dernière fois l'eau de sa grande bassine se lavant « des pieds à la tête pour honorer ceux qui vont lui remettre les clefs de sa nouvelle maison » : « Les sanitaires c'est le plus important. Dans ma caravane j'avais des wc chimiques et je devais creuser des trous un peu partout pour les vider régulièrement ».Depuis dix ans qu'il pleuve ou qu'il vente il a vécu avec son chat dans une caravane insalubre, lui l'unique SDF de Saint-Genés-de-Lombaud petit village de 300 âmes dans le sud Gironde.« Le plus dur c'est le froid. Je suis arrivé dans le village en 1985. J'avais un logement mais les choses se sont mal goupillées… J'ai perdu mon emploi dans le bâtiment . Je me suis retrouvé à la rue car c'est impossible de trouver un logement même avec l'ASS ».Pour Didier qui a « dormi quelques temps sur les bancs à Bordeaux » la situation de Sans domicile fixe à la campagne est très difficile .« En France on vous demande constamment des papiers et à la campagne il n'y a pas de moyen de transport pour se rendre dans les administrations. Alors vous dégringolez vite… ».Michel Douence le maire du village aura eu besoin de deux mandats et d'âpres discussion au conseil municipal pour faire accepter la construction d'un chalet où loger décemment Didier .« Certains auraient préféré me voir faire construire un tennis ou un espace réservé à la pétanque… La solidarité à la campagne comme en ville est l'œuvre d'une minorité ».Mais monsieur le maire a tenu bon et le projet a débuté contre vents et marées en février dernier avec le soutien du Conseil Général et de l'Etat : « Les compagnons d'Emmaüs m'ont présenté des logements construits par eux-mêmes qui correspondaient à ce que je cherchais. Une maison en bois peu onéreuse. La construction a coûté 38 000 euros. Michel a maintenant une boîte aux lettres et pourra bénéficier de l'APL ! ».A la manœuvre l'atelier Emmaüs de Saint-Seurin sur l'Isle où a été fabriqué le chalet : « La boucle est bouclé ! Ce sont les handicapés qui trouvent des solutions pour les SDF » constate Jean-Paul Flores le responsable du programme logement de la communauté pour le département .« Nous en sommes à 25 chalets au niveau national. C'est une solution parmi d'autres. Depuis quelques mois nous avons affaire à des populations qui ne faisaient pas appel à nous. Il est urgent d'arrêter la com et d'agir. Je me souviens d'un temps où Nicolas Sarkozy promettait des lendemains sans SDF… ».Didier lui s'installe dans son nouveau chez lui ce qui ne l'empêche pas de penser aux autres à ceux qui dormiront ce soir dehors par grand froid et de leur adresser un message : « il faut tenir et résister ! ». Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 24 décembre 2009 source : www.ladepeche.fr Il y a une semaine aujourd'hui, huit enfants ont appris que leur maman était montée au ciel. À quelques jours de Noël, Isabel Maria de Oliveira, 46 ans, est décédée subitement, laissant derrière elle ses huit enfants, dont cinq encore mineurs. Touchés par cette nouvelle, voisins et amis de Gaillac et des alentours ont multiplié les témoignages de solidarité envers sa famille. Originaire de Tomar-Serra au Portugal, ses proches qui y vivent tentent de mettre en place un système de pension destiné aux petits jusqu'à leur majorité. Des gens ont versé de l'argent pour ses funérailles, parfois anonymement, d'autres ont fait des dons de nourriture. Sa famille, touchée, témoigne : « Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous aident, autant financièrement que moralement dans cette douloureuse épreuve ». Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites