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pacemaker91

Disparition de chats

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http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/03/665141-Cambon-d-Albi-SOS-les-chats-disparaissent.html

pas un chat dans le quartier ! « Ici, c'est tranquille, il fait bon vivre », remarque Mme R. (1), par un de ces après-midi ensoleillés. Et pourtant, cette Cambonnaise a passé des « vacances terribles ». Sa chatte a disparu depuis le 29 juillet. Et un mois plus tôt, elle retrouvait une de ses autres chattes « en sang » avec du plomb « entre l'œil et le sinus » ainsi que dans la moelle épinière.

Mme R., nouvelle dans le quartier, décide de mener son enquête face à ces faits troublants. De discussion en discussion, elle se rend compte que les disparitions suspectes de canidés dans le coin ne datent pas d'hier. Trois chats n'ont jamais été retrouvés au n° 4 et un est revenu empoisonné. Au n° 8 quatre ont disparu, deux au 16, et au n° 18 du chemin Germain Babeau, ils sont vingt à ne plus avoir donné signe de vie. « Sur une période de cinq à dix ans, plus d'une centaine de chats ont été blessés, empoisonnés, reviennent avec des plombs, ou ont tout simplement disparu, relate Mme R. Il faut faire quelque chose. »

Comme chiens et chats
Qu'advient-il des chats des chemins de la Maurulié et Babeau ? Nul ne peut le dire avec certitude, mais suite à ses investigations, Mme R. et plusieurs habitants du quartier ont de « fortes présomptions » à l'encontre d'une tierce personne, dont la propriété est protégée par trois rangées de barbelés, l'intéressé ayant un permis de chasse et son propre arsenal. M. et Mme P. ont quarante mètres de vis-à-vis avec cette forteresse. Ils sont comme chiens et chats. « C'est Guantanamo ! », dit Monsieur. Ils se souviennent avoir retrouvé de la mort-aux-rats enfouie dans le mur de leur propriété, photo à l'appui.

« Je ne dis pas que c'est lui mais je dis qu'il y a un faisceau de suspicions. Prenons le temps de faire une enquête correcte », demande Mme R.. Ne se sentant pas prise au sérieux, elle a envoyé un courrier au procureur de la République, ci-joint, ses documents : attestation du vétérinaire, attestation des voisins orphelins de leur chat… Et en sa possession, le plomb extrait de sa chatte et un collier en lambeaux trouvé chez la personne incriminée…

« C'est une affaire annexe à un dossier en cours, dit-on à la gendarmerie d'Alban. Mme R. m'en a parlé, et ce sont des accusations assez lourdes. L'enquête est en cours et je me garderai bien de tirer des conclusions hâtives », confie un gendarme interpellé sur l'affaire.

La SPA partie civile
« Des histoires comme ça, j'en vois partout » confie Isabelle Renaud-Bila. Cette enquêtrice bénévole de la SPA a été contactée par Mme R, et en cas de procès, la Société protectrice des animaux se porterait partie civile. Pour elle, la justice a d'autres chats à fouetter. « Au niveau des tribunaux, ça ne suit pas. Ils sont un peu légers dans leurs sanctions. En général, on s'en sort avec une amende pénale. Ce que Mme R. pourrait obtenir, c'est un dédommagement », dit l'enquêtrice.

Selon le code pénal, la mise à mort d'un animal domestique sans nécessité relève d'une contravention de 5e classe, et la blessure, d'une contravention de 4e classe. L'infraction délictuelle ne pourra être requise que s'il y a preuve d'acte de cruauté.

« Je suis prête à être la porte-parole » dit Mme R., déterminée à ce que les chats, dans ce quartier de Cambon, puissent en toute quiétude retomber sur leurs pattes.

(1) Selon la volonté des personnes directement concernées par cette affaire, les noms ne seront pas révélés.

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