pacemaker91 0 Posté(e) le 8 septembre 2009 Un mois après la rupture, le 7 août, d'un pipeline au coeur de la réserve naturelle des Coussouls de Crau (Bouches-du-Rhône), les conséquences déjà désastreuses de la destruction d'un écosystème unique en Europe pourraient se doubler d'une pollution de la nappe phréatique. La Société du pipeline sud-européen (SPSE), gestionnaire de l'oléoduc, a en effet décelé, jeudi 3 septembre, des 'traces d'hydrocarbures à proximité du point de rupture'. En application d'un arrêté préfectoral imposant les conditions de dépollution des cinq hectares de steppe souillés, quatre piézomètres - instruments servant à mesurer la compressibilité des liquides - surveillent la qualité de la nappe phréatique, l'une des plus étendues de France. Elle alimente en eau potable 250 000 habitants des Bouches-du-Rhône. Des analyses sont en cours pour comparer les caractéristiques de l'hydrocarbure répandu dans la réserve naturelle à celles des traces relevées dans l'eau. Des prélèvements dans les puits de bergerie et les points d'eau de cette zone aride sont effectués deux fois par semaine. 'Il n'existe pas de risque immédiat de pollution de la nappe phréatique', considère François Trabucco, directeur technique adjoint de la SPSE. Il souligne que la vitesse du courant à cet endroit de la nappe est d'un mètre par jour. Le point de captage d'eau potable le plus proche se situe à Port-Saint-Louis-du-Rhône, à 5 kilomètres, soit '4 000 à 5 000 jours', calcule le gestionnaire de l'oléoduc. Un délai qui lui permettrait de mettre en place le dispositif de dépollution de l'eau qu'il a présenté, durant la semaine du 1er septembre, aux responsables de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement et au Syndicat mixte de gestion de la nappe phréatique de la Crau (SYMCrau). Le risque d'une pollution de l'eau est pourtant pris au sérieux. Un test a été conduit à Port-Saint-Louis-du-Rhône, consistant à basculer le réseau d'alimentation de la commune sur celui du Grand Port maritime de Marseille.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites