pacemaker91 0 Posté(e) le 8 septembre 2009 http://www.midilibre.com/articles/2009/09/08/MONTPELLIER-La-Ville-presente-sa-brigade-de-capture-canine-911198.php5 Le véhicule et les trois fonctionnaires de l'unité ont commencé à opérer dès la fin juillet La Ville a présenté, hier , sa nouvelle brigade de capture des chiens ou animaux mordeurs et considérés dangereux. L'équipe, composée de trois agents de surveillance de la voie publique (ASVP), dispose d'un véhicule propre, de trois cages et d'un matériel de capture spécifique (lasso, filet...). Cet été, elle est notamment intervenue lors de l'évacuation du squat de la rue du Carré-du-Roi à l'intérieur duquel la présence de plusieurs chiens avait été notée. La création de cette unité - évoquée d'ailleurs par Midi Libre dès la fin juillet - correspond à la nécessité pour la municipalité de se mettre en conformité avec la loi. « Les prérogatives du maire, en matière de chiens dangereux et mordeurs, n'ont cessé de s'accroître », précisent Fabrice Morand, directeur de la sûreté municipale, et Régine Souche, adjointe à la sécurité. La structure s'appuiera aussi sur l'existence d'un arrêté municipal qui interdit tout regroupement de plus de quatre chiens et impose le port de la muselière quelle que soit la catégorie de l'animal aux abords de certains lieux publics. Un texte qui vise notamment à réduire le nombre de chiens qui accompagnent la population en errance. C'est à la demande du centre opérationnel de la police municipale (1) que les trois fonctionnaires, formés par les professionnels de la société centrale canine, pourront intervenir. Les animaux encagés seront ensuite remis à la fourrière. Dans les cas de difficultés importantes, la police municipale dispose également d'un fusil à munitions hypodermiques « mais son utilisation est délicate car il faut la présence d'un vétérinaire pour glisser la cartouche », ajoute Fabrice Morand. Jusqu'à présent, la capture d'animaux mordeurs incombait, le plus souvent, aux sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux d'un incident et pas toujours en mesure de maîtriser certains molosses. Selon un recensement approximatif, une trentaine de mises en cage par an ont été réalisées, à Montpellier, ces dernières années. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
