pacemaker91 0 Posté(e) le 11 septembre 2009 http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/11/670123-Pyrenees-Atlantiques-11-000-pour-avoir-tue-l-ourse-Canelle.html Il avait abattu la dernière ourse de source pyrénéenne en 2004, lors d'une battue au sanglier sur les hauteurs d'Urdos, en vallée d'Aspe, dans les Pyrénées Atlantiques. René Marquèze a été condamné hier en appel à payer près de 11 000 € d'amendes à plusieurs associations écologistes. Le chasseur avait été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Pau, en avril 2008, pour « destruction d'espèce protégée ». Mais la cour d'appel de Pau a examiné en mai dernier les demandes de dommages et intérêts des parties civiles et condamné le chasseur à un total de quelque 11 000 € à sept des huit parties civiles, selon son arrêt rendu jeudi en délibéré. La défense de René Marquèze, qui avait soutenu que « l'intéressé avait agi en état de nécessité », n'a « pas exclu un pourvoi en cassation ». Me Jean-Pierre Casadebaig, avocat du chasseur, pointe notamment ce paradoxe judiciaire : « Il est difficile pour un profane de comprendre qu'on puisse être complètement innocenté sur le plan pénal et qu'on puisse, pour d'autres motifs, être déclaré responsable de la mort de l'ourse ». Pour sa part, Me François Ruffié, avocat de trois associations de protection de l'environnement, a affiché sa « grande satisfaction », lisant dans cette décision « un appel à la responsabilité individuelle » des chasseurs qui doivent « apprendre à s'autoréguler ». « Le délit de destruction d'espèce protégée est constitué. Il faut que les chasseurs évoluent dans leur comportement, collectivement mais surtout individuellement », a ajouté l'avocat, estimant l'arrêt de la cour d'appel « porteur d'avenir pour préserver la chasse elle-même mais aussi pour les autres espèces qui restent », comme le loup et le lynx. La mort de l'animal, en novembre 2004, avait provoqué une vague d'indignation en France, déclenchant le plan de « renforcement de la population d'ours bruns » dans les Pyrénées et la colère de plusieurs élus et éleveurs. population locale. La population d'ours dans le massif est officiellement évaluée à près d'une vingtaine d'individus Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites