pacemaker91 0 Posté(e) le 11 septembre 2009 http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/11/670701-Beaumat-150-brebis-perissent-dans-la-bergerie-en-feu.html Un véritable crève-cœur. Dans les décombres encore fumants gisent les cadavres calcinés ou encore intacts pour celles mortes asphyxiées, des 150 brebis qui ont péri dans l'incendie de la bergerie, au lieu-dit « Merle » à Beaumat, au GAEC du Galoubet de Brigitte Pagès et son fils Pierre. Chamboulé de chagrin, ce dernier n'a pas eu la force de venir constater l'horreur. Son père Maurice, à la retraite depuis 2005, ne peut retenir ses larmes : « Je voulais réparer un abreuvoir hier soir. Je me suis dit que je le ferai plus tard. Si j'avais été là, j'aurais peut-être pu voir le feu se déclarer. On n'habite pas sur place, on a été averti à 1 heure. Je pensais que c'était des amis de mon fils : il devait aller à un rendez-vous agricole à Ondes. Mais ce coup de fil, c'était pour dire qu'il y avait le feu ». Lorsque l'alerte a été donnée, vers 0 h 30, les sapeurs-pompiers venus des centres de secours de Labastide-Murat, Gourdon, Les Quatre-Routes, Salviac (village où une grange a été détruite par les flammes fin août), Gramat et Cahors, le bâtiment était entièrement embrasé et ils n'ont pas pu sauver les brebis. L'origine du foyer est inconnue : « Le bâtiment avait été en partie refait. Je ne pense pas que ce soit un court-circuit. Je ne sais pas ce qui a pu se produire », souligne Brigitte Pagès qui n'exclut pas un éventuel acte de malveillance, en faisant état de « gens qui traînent parfois dans les environs ». Un quart du cheptel décimé Locataire de l'ancienne grange transformée en bergerie, les Pagès voient ainsi disparaître 150 de leurs 600 brebis à viande, sous label « Agneau fermier du Quercy » et label qualité Carrefour ; l'enseigne de distribution étant l'un de leurs clients les plus importants. « Nous sommes assurés ; mais cela sera très long pour reconstituer le cheptel. Il s'agissait de 150 brebis antenaises et on allait amener le bélier aujourd'hui ou demain. C'est une catastrophe », poursuit Brigitte Pagès. Hier, les sapeurs-pompiers ont poursuivi leurs efforts pour éteindre les flammes et surveiller les foyers résiduels. Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la communauté de brigades de Gourdon-Labastide-Murat-Saint-Germain et Salviac. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites