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pacemaker91

Les animaux sauvages dans le collimateur

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http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/17/674180-Les-animaux-sauvages-dans-le-collimateur.html

Alerte au bord des routes. Les animaux sauvages comme les sangliers, les cervidés ou les chevreuils provoquent des accidents de la circulation qui peuvent se terminer de manière dramatique. Il y a un peu plus d'un mois, le conducteur d'un deux-roues chutait et se blessait en percutant deux sangliers gisant sur le sol après une collision avec une voiture. Vendredi dernier, c'est Jean-Paul Lasserre, originaire de Guizerix, qui perdait le contrôle de sa voiture et se tuait en percutant un groupe de sangliers à Péguilhan, en Haute-Garonne. Sa compagne se trouve toujours dans un état grave. L'an dernier, les animaux sauvages ont provoqué 254 collisions sur les routes des Hautes-Pyrénées. Les seuls sangliers ont été mis en cause dans 69 cas. Au niveau national, les sangliers sont responsables de 16.797 des 42.471 collisions provoquées par des animaux sauvages. Ces accidents viennent de conduire le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, à lancer la « mobilisation » contre la surpopulation de cette espèce. Tous les préfets sont donc invités à « traiter » le problème pour diminuer ces accidents, mais également tous les dégâts que commet l'animal. Jeudi, à Tarbes, une réunion doit se tenir sur ce sujet. Elle réunira tous les acteurs concernés par le dossier : fédération de la chasse, associations de sauvegarde de l'environnement et différents services de l'État.
«C'est terrifiant»


Armand et Claudine roulaient tranquillement dans leur petite Mercedes Classe A, sur la RD 8, la « vieille route » de Bagnères, quand l'accident est arrivé : « C'était en novembre 2007, à la tombée du jour. Nous roulions dans le sens Bernac-Tarbes et à hauteur de Hiis, il a surgi des maïs de droite. Quand on dit qu'une voiture a percuté un sanglier, c'est faux, c'est lui qui nous a percutés : il a jailli des maïs et nous a foncés dessus, en plein élan.
La voiture a beaucoup bougé, l'avant droit a été enfoncé. ça fait très peur, c'est terrifiant et cette peur dure longtemps. Même si mon mari ironise un peu, moi je ne veux plus passer par cette route. »
Les dégâts sur la voiture ont été conséquents : plus de 2 700 € de carrosserie : « Les assurances ne remboursent pas, hormis les fonctionnaires, l'État étant son propre assureur. Nous avons donc dû payer la totalité des dégâts. Depuis, nous avons appris qu'une nouvelle loi autorisait les victimes d'accidents de la sorte à emporter le gros gibier percuté… »
Maigre consolation. Surtout que le sanglier de Claudine et d'Armand a réussi à traverser la route et se réfugier dans le maïs.
Hautes-Pyrénées : les chevreuils sont les plus impliqués


Les animaux sauvages sont à l'origine de 254 collisions dans les Hautes-Pyrénées, en 2008, avec des conséquences parfois dramatiques. Avec 105 collisions, les chevreuils sont les plus «accidentogènes». Les sangliers arrivent juste derrière avec 69 collisions devant les cervidés 39 accidents. Les autres animaux sauvages provoquent 39 autres chocs avec des automobilistes. Dans les Hautes-Pyrénées, cette catégorie «autre»réserve bien des surprises. Le 9 août 2007, l'ourse «Franska» est écrasée par une voiture sur la RN 21 à Viger.
Repères


Population. Dans les Hautes-Pyrénées, « on ne connaît pas précisément leur nombre, mais nous en prélevons 2.500 par an », calcule Nicolas Thion, technicien à la fédération de la chasse
Prolifération. Cette prolifération récente s'explique par une combinaison de facteurs : hausse des surfaces cultivées en maïs, conditions climatiques, ou encore impact de la tempête de 1999. Des forêts ont servi de « réserves » au gibier et rendu la chasse difficile.
Dégâts. La fédération départementale de la chasse « paye la réparation des dégâts des sangliers », rappelle Nicolas Thion, le technicien de cet organisme. « Nous mettons à disposition des clôtures et du répulsif pour les propriétaires de parcelles exposées », poursuit-il. La fédération a acheté des engins pour remettre en état des prairies abîmées par l'animal. « Si la situation est assez bonne dans le département c'est parce qu'il y a une assez bonne gestion de l'espèce » note-t-il.

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