Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 "L'Esprit des bêtes" bulletin des associations de chats des associations des chats des rues. Laproximité des animaux dans notre environnement urbain est fort agréablepour les uns et pose problème pour les autres. Il existe des solutionspour un partage harmonieux de l’espace avec la nature et les animauxqui la composent. Je vous propose d’aborder ce sujet avec l’exemple deschats.Ce bulletin, le premier de cette union d'association deprotection des chats errants ou de la rue, nous introduit fortclairement un débat ou plus précisément la poursuite de ces débats. Faceaux opérations de captures et d'exterminations de chats perpétrées pardes sociétés mandatées, il nous est proposé plusieurs pistes d'actionsà entreprendre d'abord avec nos élus. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 L’esprit des bêtes — Tous Animaux ! n° 1—Septembre 2009 Au travers de ces deux exemples, il est clair que le choix pour les élus et les citoyens ne se situe pas en premier lieu sur le terrain financier. L’écart entre coût de la vie et coût de la mort, entre respect de l’intégrité physique des animaux ou non, n’est pas si important qu’on pourrait le croire. Les choix sont le fait d’habitude et surtout d’un manque de connaissance dans des modes de gestion alternatifs. Heureusement, plusieurs villes sont novatrices et se tournent vers ces possibilités. Car, au delà des coûts directs, il existe une réelle valeur ajoutée à ces modes de gestion alternatifs, tel celui d’ACR. Il crée des conditions qui permettent une présence des chats dans la ville acceptée par tous, avec en tout premier lieu, une régulation éthique des populations de chats par la stérilisation des animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 j'aimerai beaucoup que Monsieur le Maire de ma ville suive cette initiative et merci Isaza pour ce texte Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 Il crée des conditions qui permettent une présence des chats dans la ville acceptée par tous, avec en tout premier lieu, une régulation éthique des populations de chats par la stérilisation des animaux. Avantages 1-Nous pouvons mettre en avant la prévention sanitaire, tant par le suivi qui permet d’avoir un bon état de santé de ces animaux, que par l’organisation établie qui permettrait, en cas d’épidémie, d’intervenir de manière exhaustive et toujours éthique, sur tous les animaux répertoriés. 2-Nous pouvons aussi voir dans le chat, le prédateur de rongeurs ou du moins, le détenteur d’un territoire dont il exclut certains animaux et ainsi lui redonner son rôle commensal de l’homme qu’il a historiquement tenu. 3-Nous pouvons valoriser aussi le rôle de celles et ceux qui s’en occupent régulièrement, les nourrisseurs. D’un côté, il s’agit d’une certaine façon de se sentir utile et d’établir un lien privilégié avec ces animaux, ainsi qu’un social avec son voisinage. Cette activité préserve d’une solitude trop fréquente en ville. Pour la société, il s’agit de percevoir ces personnes non plus en marginaux mais en veilleurs d’animaux sur la ville. 4-Nous pouvons arguer de la création d’emplois de proximité, exigeant une formation particulière, et venant enrichir la palette des métiers liés à l’environnement. 5-Nous observons aussi que ces chats qui habitent et habillent les lieux bitumés, donnent l’occasion d’entrer en contact avec un animal semi-sauvage, de s’exercer à « apprivoiser », activité profondément ancrée en l’homme. ---- Ainsi, au delà des histoires d’argent, nous nous apercevons que certains aspects de cette activité ne peuvent être financièrement évalués. Comment calculer le plaisir de voir des chats bien portants dont le nombre limité permet de les reconnaître et de leur donner un nom ? Quel est le prix de ce sentiment d’être utile à l’autre pour les nourrisseurs et d’être valorisés dans leur acte de générosité par les voisins ? Quel prix donner à ce mieux vivre en ville qui passe par l’attention portée aux animaux de nos rues ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 @Choupi91 a écrit:j'aimerai beaucoup que Monsieur le Maire de ma ville suive cette initiative et merci Isaza pour ce texteC'est bien dans cette optique que je relaie ce texte, et effectivement, à partir de ce manifeste il y aura un débat dans la ville le 8 octore prochain. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 Onnous rebat les oreilles des dépenses faites pour les nourrir ou les soigner(comme si c’était un comble qu’ils mangent et puissent tomber malades), on faitles comptes, on se scandalise ! Et les enfants qui meurent de faim ? On sedemande bien pourquoi ce sont par les croquettes et autres pâtées faites àpartir du « cinquième quartier », ces déchets d’abattoirs, que le scandalearrive et non par les gâteries que l’on s’offre à soi-même et qui bien souvent,représentent des sommes autrement plus conséquentes que les quelquesnourritures offertes aux animaux de la rue. Ces grands humanistes toujoursportés à faire la balance – ou l’homme ou l’animal – seraient bien avisés defaire leurs comptes et de se pencher sur la nature de toutes leurs dépenses. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 Pour finir, il est vrai que les freins à des modes de gestion raisonnée, durable et éthique, existent aussi au sein même de la protection animale, qui bien souvent refuse d’aborder la question sous cet aspect et d’expliquer « nous sommes des protecteurs pas des gestionnaires ». La boucle est alors bouclée : · aux gestionnaires : la gestion, le sérieux, les coûts les moins élevés, la faisabilité économique, · aux protecteurs : la sensibilité, le misérabilisme, l’anthropomorphisme Dans bien des cas, le résultat pour les animaux est la mort. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Isasza 0 Posté(e) le 30 septembre 2009 Alors ne rien faire et laisser faire ? Et croire que c’est gratuit est une hérésie! Cela entraîne un mauvais état sanitaire des animaux, des riverains agacés, des protecteurs désemparés qui, comble de tout, peuvent choisir de rentrer un nombre inimaginable de chats chez eux, au grand dam des voisins et à l’autel du martyre animal ! Avec néanmoins, le recours régulier à la capture pour la destruction des chats ! Pour nous, protection des êtres vivants rime avec gestion raisonnée et éthique. Nous ne craignons pas de calculer le prix de revient généré par l’activité économique liée à la protection des animaux. Si une vie n’a pas de prix, sa préservation a un coût. Catherine Dehay et Didier Lapostre Bulletin ACR et AERHO, 1 rue Malot, 93100 Montreuil—lespritdesbetes@numericable.com -6- Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites