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Isasza

L'esprit des bêtes...

Messages recommandés

"L'Esprit des bêtes" bulletin des associations de chats des associations des chats des rues.

La
proximité des animaux dans notre environnement urbain est fort agréable
pour les uns et pose problème pour les autres. Il existe des solutions
pour un partage harmonieux de l’espace avec la nature et les animaux
qui la composent. Je vous propose d’aborder ce sujet avec l’exemple des
chats.

Ce bulletin, le premier de cette union d'association de
protection des chats errants ou de la rue, nous introduit fort
clairement un débat ou plus précisément la poursuite de ces débats.

Face
aux opérations de captures et d'exterminations de chats perpétrées par
des sociétés mandatées, il nous est proposé plusieurs pistes d'actions
à entreprendre d'abord avec nos élus.

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L’esprit des bêtes





Tous Animaux !


n° 1—Septembre 2009



Au travers de ces deux
exemples, il est clair que le choix pour les élus et les citoyens ne se situe
pas en premier


lieu sur le terrain
financier. L’écart entre coût de la vie et coût de la mort, entre respect de
l’intégrité physique des animaux ou non, n’est pas si important qu’on pourrait
le croire. Les choix sont le fait d’habitude et surtout d’un manque de
connaissance dans des modes de gestion alternatifs.







Heureusement, plusieurs
villes sont novatrices et se tournent vers ces possibilités. Car, au delà des
coûts


directs, il existe une
réelle valeur ajoutée à ces modes de gestion alternatifs, tel celui d’ACR.









Il crée des conditions qui
permettent une présence des chats dans la ville acceptée par tous, avec en tout



premier lieu, une
régulation éthique des populations de chats par la stérilisation des animaux.

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j'aimerai beaucoup que Monsieur le Maire de ma ville suive cette initiative

et merci Isaza pour ce texte

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Il crée des conditions qui
permettent une présence des chats dans la ville acceptée par tous, avec en tout
premier lieu, une
régulation éthique des populations de chats par la stérilisation des animaux.












Avantages








1-Nous pouvons mettre en
avant la prévention sanitaire, tant par le suivi qui permet d’avoir un bon état
de santé de ces animaux, que par l’organisation établie qui permettrait, en cas
d’épidémie, d’intervenir de manière exhaustive et toujours éthique, sur tous
les animaux répertoriés.











2-Nous pouvons aussi voir
dans le chat, le prédateur de rongeurs ou du moins, le détenteur d’un
territoire dont il exclut certains
animaux et ainsi lui redonner son rôle commensal de l’homme qu’il a
historiquement tenu.








3-Nous pouvons valoriser
aussi le rôle de celles et ceux qui s’en occupent régulièrement, les
nourrisseurs.


D’un côté, il s’agit d’une
certaine façon de se sentir utile et d’établir un lien privilégié avec ces
animaux, ainsi qu’un social avec son voisinage. Cette activité préserve d’une
solitude trop fréquente en ville. Pour la société, il s’agit de percevoir ces
personnes non plus en marginaux mais en veilleurs d’animaux sur la ville.




4-Nous
pouvons arguer de la création d’emplois de proximité, exigeant une formation
particulière, et venant enrichir la palette des métiers liés à l’environnement.







5-Nous observons aussi que
ces chats qui habitent et habillent les lieux bitumés, donnent l’occasion
d’entrer en contact avec un animal semi-sauvage, de s’exercer à « apprivoiser
», activité profondément ancrée en l’homme.



----




Ainsi, au delà des
histoires d’argent, nous nous apercevons que certains aspects de cette activité
ne peuvent être financièrement
évalués.


Comment calculer le plaisir de voir des chats bien portants dont le
nombre limité permet de les reconnaître et de leur donner un nom ? Quel est le
prix de ce sentiment d’être utile à l’autre pour les nourrisseurs et d’être
valorisés dans leur acte de générosité par les voisins ? Quel prix donner à ce
mieux vivre en ville qui passe par l’attention portée aux animaux de nos rues ?

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@Choupi91 a écrit:
j'aimerai beaucoup que Monsieur le Maire de ma ville suive cette initiative

et merci Isaza pour ce texte


C'est bien dans cette optique que je relaie ce texte, et effectivement, à partir de ce manifeste il y aura un débat dans la ville le 8 octore prochain.

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On
nous rebat les oreilles des dépenses faites pour les nourrir ou les soigner
(comme si c’était un comble qu’ils mangent et puissent tomber malades), on fait
les comptes, on se scandalise ! Et les enfants qui meurent de faim ? On se
demande bien pourquoi ce sont par les croquettes et autres pâtées faites à
partir du « cinquième quartier », ces déchets d’abattoirs, que le scandale
arrive et non par les gâteries que l’on s’offre à soi-même et qui bien souvent,
représentent des sommes autrement plus conséquentes que les quelques
nourritures offertes aux animaux de la rue. Ces grands humanistes toujours
portés à faire la balance – ou l’homme ou l’animal – seraient bien avisés de
faire leurs comptes et de se pencher sur la nature de toutes leurs dépenses.

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Pour finir, il est vrai que
les freins à des modes de gestion raisonnée, durable et éthique, existent aussi
au sein même de la protection
animale, qui bien souvent refuse d’aborder la question sous cet aspect et
d’expliquer






« nous sommes des
protecteurs pas des gestionnaires ». La boucle est alors bouclée :








· aux gestionnaires :


la gestion, le sérieux, les
coûts les moins élevés, la faisabilité économique,


· aux protecteurs :


la sensibilité, le
misérabilisme, l’anthropomorphisme





Dans bien des cas, le
résultat pour les animaux est la mort.

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Alors ne rien faire et
laisser faire ? Et croire que c’est gratuit est une hérésie! Cela entraîne un
mauvais état


sanitaire des animaux, des
riverains agacés, des protecteurs désemparés qui, comble de tout, peuvent
choisir de


rentrer un nombre
inimaginable de chats chez eux, au grand dam des voisins et à l’autel du
martyre animal !


Avec néanmoins, le recours
régulier à la capture pour la destruction des chats !





Pour nous, protection des
êtres vivants rime avec gestion raisonnée et éthique. Nous ne craignons pas de


calculer le prix de revient
généré par l’activité économique liée à la protection des animaux.





Si une vie n’a pas de prix,
sa préservation a un coût.





Catherine Dehay


et Didier Lapostre





Bulletin ACR et AERHO, 1
rue Malot, 93100 Montreuil—lespritdesbetes@numericable.com -6-

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