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pacemaker91

L'actualité des primates

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Décrit dans l'American Journal of Primatology et filmé dans la nature par une équipe internationale de primatologues, le comportement étonnant d'une mère chimpanzé prenant conscience de la mort de son bébé éclaire un peu plus les spécialistes sur la psychologie de ces primates.



"Après avoir transporté le cadavre de l'enfant durant plus d'une journée, la mère l'a disposé sur le sol d'une clairière et s'est approchée de lui à plusieurs reprises, passant ses doigts sur le visage et le cou du bébé pendant de longues secondes. Elle est restée près du corps durant presque une heure, l'a ensuite apporté à un groupe d'autres chimpanzés et les a regardés examiner le cadavre. Le jour suivant, la mère avait cessé de transporter le corps avec elle", explique le Dr Katherine Cronin, du Max Planck Institute, qui, avec ses collègues, a observé et filmé ce comportement chez des chimpanzés sauvages à Chimfunshi, en Zambie.

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Vendredi dernier, au zoo de Lyon, quatre singes de grandes valeurs ont été enlevés. Dès samedi, un des animaux a été retrouvé, mais les trois autres sont toujours recherchés.





Au zoo de la Tête-d'Or à Lyon, dans la nuit de vendredi à samedi, quatre singes ont été dérobés. Les voleurs ont choisi des singes très rares, puisqu'il s'agit d'un couple tamarins, singes originaires d'Amazonie, ainsi qu'un couple cercopithèque de l'Hoest, qui sont eux originaires d'Afrique du sud. La femelle tamarin qui a été enlevée était enceinte et devrait mettre bas dans quelques jours. Une situation d'autant plus inquiétante pour le directeur du zoo, David Gomis, même si la femelle cercopithèque a été retrouvée devant une caserne de pompier, samedi dernier. Les spécialistes estiment la valeurs des trois singes toujours dans la nature à environ 17 500 euros. Les cercopithèques valent entre 5 000 et 10 000 euros alors que les tamarins ont une valeur comprise entre 2 000 euros et 3 000 euros. Les enquêteurs ne savent pas encore pourquoi ces singes ont été la cible de kidnappeurs, mais David Gomis explique que "deux pistes sont possibles : soit des irresponsables qui s'imaginent les revendre comme animaux de compagnie, soit un trafic organisé qui agirait sur commande".

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Une maman gorille a donné naissance à des jumeaux au Rwanda, selon plusieurs sources basées à Kigali.











La naissance de petits gorilles est un fait très rare chez ces primates, menacés d'extinction. Le Rwanda peut donc être fier, puisque ce sont des jumeaux qui ont vu le jour en ce début d'année. Selon l'Office rwandais de développement (RDB), cité par Sciences et Avenir, "les jumeaux, de sexe masculin, sont nés jeudi d'une maman gorille nommée Kabatwa et se portent bien". En quarante ans, seules cinq naissances de gorilles jumeaux ont été recensées au Rwanda. Les derniers petits, baptisés Impano (Don) et Byishimo (Joie) par la femme du président Paul Kagame, étaient nés en 2004. La chaîne des volcans, qui se trouve à la frontière entre le Rwanda, l'Ouganda et la République démocratique du Congo, abrite à ce jour la moitié des 700 gorilles de montagne encore vivants dans le monde. Malheureusement, ceux-ci sont menacés d'extinction.

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JAKARTA, 17 fév 2011 (AFP) - Plus de 1.000 orangs-outans vivant en captivité vont être relâchés par l'Indonésie dans une région de l'île de Bornéo où ils risquent d'être victimes de la déforestation et du braconnage, a averti jeudi une organisation de protection des grands singes.> Mais le Centre pour la Protection des Orangs-outans (COP) a estimé que les singes allaient courir de grands risques car le braconnage et le déboisement sont pratiqués à une grande échelle dans cette région forestière de Muara Wahau.

"Si la loi n'est pas respectée et la sécurité assurée, les relâcher dans la forêt revient à les envoyer vers les +champs de la mort+", s'est alarmé Hardi Baktiantoro, directeur de cette ONG active à Bornéo et Sumatra, les deux îles où vivent encore les grands singes au pelage brun roux.

Ce sont principalement les communautés locales qui sont responsables des dommages causés à l'environnement dans cette zone, selon lui.

Le COP a récemment recueilli quatre orangs-outans capturés par des villageois avant d'être proposés à la vente pour environ 2,5 millions de roupies (220 euros).

Les experts évaluent à 50.000/60.000 le nombre d'orangs-outans vivant encore à l'état sauvage, dont 80% en Indonésie et le reste en Malaisie, qui contrôle une partie de Bornéo.

La remise en liberté d'un orang-outan est difficile, l'animal ayant souvent perdu l'habitude de se débrouiller seul. Les experts estiment qu'il faut environ 100 ha pour trois orang-outans.

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1.200 orangs-outans, recueillis au fil des années vont être remis en liberté en Indonésie. Ils risquent fort de se trouver très rapidement en danger de mort, victimes du braconnage et de la déforestation de l'île.



Les autorités indonésiennes ont choisi une région de l'île de Bornéo pour que soient remis en liberté 1.200 orangs-outans dans les quatre prochaines années. Mais une organisation de protection des grands singes (le Centre pour la Protection des Orangs-outans, COP) s'inquiète de cette remise en liberté qui pourrait mettre en péril les primates. Ces derniers risquent de se retrouver victimes de la déforestation et du braconnage qui sévissent à Bornéo.

Selon le COP, ce sont les habitants locaux qui sont les plus à craindre. L'organisation a recueilli quatre singes qui avaient été capturés et proposés à vendre pour 220 euros.

"Si la loi n'est pas respectée et la sécurité assurée, les relâcher dans la forêt revient à les envoyer vers les "champs de la mort", a indiqué le responsable de l'ONG, cité par 20minutes.fr. Car la remise en liberté d'un orang-outan, habitué à l'homme, est pleine de risques. L'animal a, entre autres, perdu l'habitude de se débrouiller pour se nourrir. Par ailleurs, les experts estiment qu'il faut compter environ 100 hectares d'espace par trinôme.

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Le mystère a été percé par une équipe de chercheurs américains. Ils ont découvert que cette curieuse pratique avait pour but d'attirer sexuellement les femelles.







Un certain nombre de singes, dont les capucins, ont l'habitude d'uriner dans la paume de leurs mains puis de se frotter vigoureusement les pieds et l'arrière train. Un étrange rituel auquel les scientifiques n'avaient jusqu'ici pas trouver d'explication unanime, avançant que l'urine pouvait servir à maintenir leur chaleur corporelle ou à identifier les individus par leur odeur. L'équipe de chercheurs de l'Université de San Antonio, dirigée par la primatologue Kimberley Phillips, a donc tranché la question en explorant l'hypothèse sexuelle déjà abordée par une précédente étude. "Etant donné que les femelles capucins sollicitent activement les mâles quand elles sont en période de fertilité, nous avons émis l'hypothèse que la toilette à l'urine des mâles fournissait une information chimique aux femelles sur leur statut sexuel ou social", explique le Dr Kimberley Phillips à la BBC. Cette théorie a pu être confirmée en passant le cerveau de femelles à l'IRM (images à résonance magnétique) alors qu'elles étaient soumises à l'odeur d'urines provenant de mâles adultes ou plus jeunes. Il en résulte que les femelles capucins sont plus attirés par l'urine des mâles adultes ou ayant un statut élevé, qui secrètent plus de testostérone dans leurs urines. Se laver à l'urine serait donc un mode de communication sexuel pour les capucins. Leur manière à eux d'acheter un bouquet de fleurs ou d'inviter madame au restaurant, en quelque sorte.



VIA : BBC News

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Une étude anglaise montre que les chimpanzés peuvent également rire de façon non spontanée pour un usage social.





Les chimpanzés sont décidément bien nos proches cousins. Car à l'instar de l'Homme, ils peuvent se forcer à rire dans certaines situations, afin d'instaurer un lien social social ou affectif. C'est le résultat d'une étude de biologistes comportementaux de l'université anglaise de Portsmouth, publiée dans la revue Emotion. "Je ne m'attendais pas à trouver de telles différences entre le rire spontané et le rire forcé chez les chimpanzés. Cela prouve que les grands singes ont un usage social des expressions plus complexe qu'on ne le pensait", explique la responsable de l'étude, le Docteur Marina Davila-Ross. D'étranges similitudes avec le comportement humain ont été constatées chez 59 chimpanzés vivant dans quatre groupes dans le sanctuaire Chimfunshi, en Zambie. A l'aide de 500 scènes enregistrées en vidéo puis examinées par les chercheurs, ces derniers ont donc vu les chimpanzés réagir de façon très humaine. "Les humains utilisent clairement le rire comme une réponse importante à un large éventail de situations sociales, mais il est particulièrement intéressant de constater que les chimpanzés semblent également utiliser le rire pour répondre à ces situations distinctes", explique le Dr. Davila-Ross. "Nous avons trouvé que leur rire forcé est similaire aux rires dans la conversation humaine. Les deux sont plus courts que le rire spontané et les deux semblent avoir été imbécileçus pour promouvoir l'interaction sociale", a-t-elle conclu.

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Une association de défense des animaux bataille contre les laboratoires américains qui réutilisent des chimpanzés "retraités".





Les Etats-Unis restent le seul pays riche dans lequel la recherche médicale est autorisée sur les chimpanzés. Les études qu'ils subissent étant jugées cruelles et inutiles par les associations de défense des animaux, sur le sol américain cette utilisation est contrôlée : la reproduction ainsi que l'importation sont interdites, visant à un arrêt progressif de l'utilisation des chimpanzés. Après avoir été utilisés, les vieux singes, malades suite aux traitements expérimentaux, sont conduits dans un centre pour "retraités". Cette semaine, l'institut national américain de la santé (NIH) a déclenché les foudres des défenseurs des animaux en allant rechercher 14 de ces chimpanzés afin de les remettre "au travail" dans un laboratoire de San Antonio, connu pour ses méthodes controversées. Une procédure pénale a été engagée afin de faire libérer les singes, et l'association PCRM a débuté une étude afin de prouver l'inutilité de leur utilisation, et ainsi en obtenir l'interdiction par la justice américaine

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Animaux et territoires : l’orang-outan




http://www.one-voice.fr/fr/article/animaux-et-territoires-l-orang-outan

L’orang-outan est le plus grand animal arboricole au monde. Appelé depuis toujours l’homme de la forêt, sa force et sa stature imposante cachent des comportements pacifistes. C’est le seul des grands singes à vivre en Asie mais pour combien de temps encore ? One Voice, qui se bat depuis des années pour sa survie, tient à faire un rappel sur sa situation en ce début d’année 2011.





Qui est l’orang-outan ?
L’orang-outan est un grand singe, au même titre que les gorilles, les chimpanzés et les bonobos, qui eux vivent sur le continent africain. Les 4 espèces d’orang-outan se partagent les îles indonésiennes de Bornéo et Sumatra.
Perché entre 15 et 30 mètres dans les arbres, le géant roux accorde la plupart de son temps à la cueillette de fruits. C’est aussi dans les arbres qu’il va faire son nid de feuilles chaque soir pour y passer la nuit.

Déclin alarmant
L’orang-outan est sous la menace imminente de disparition. Il était autrefois présent à travers toute l’Asie, de la Chine à la Thaïlande. Aujourd’hui on ne dénombre plus que 7000 individus sur Sumatra et 54000 sur Bornéo. Chaque année, 5000 orangs-outans disparaissent. Les scientifiques estiment que les 3 espèces de Bornéo pourraient être rayées de la carte d’ici 2020 seulement !

Les causes du déclin
La cause principale de disparition de l’orang-outan est la destruction de son habitat. Près de 90% des forêts qu’il occupait ont déjà disparu. Les forêts d’Indonésie représentent à elles seules 80 % des dernières forêts tropicales primaires d’Asie du Sud-Est et elles se réduisent à une allure alarmante. Chaque année, ce sont près de 2 millions d’hectares qui sont rasés pour fournir le monde occidental en bois exotique, en papier mais surtout pour faire la place nette aux plantations d’huile de palme. La déforestation illégale représente une partie colossale de cette surexploitation
La production de papier se développe aussi en flèche et des usines s’implantent régulièrement; impliquant le massacre immédiat des forêts alentours.
Au palmarès de cette consommation, la France est le 1er pays européen importateur de bois exotique !

Forêts contre palmiers
L’Indonésie est avec la Malaisie, l’un des plus gros producteurs d’huile de palme au monde. Une fois les forêts rasées et brûlées, des palmiers à huile, appréciés pour leur rendement, sont plantés en quantité phénoménale. L’huile obtenue va servir à l’élaboration d’agrocarburants ou entrer dans la composition de nombreux produits alimentaires de notre quotidien.
La voracité de ces monocultures réduit chaque jour le territoire des orangs-outans lorsqu’ils ne périssent pas directement dans les incendies.
Les sociétés qui s’implantent se font en plus des extras en capturant les jeunes et en tuant les mères. Les adultes seront revendus pour la viande et les jeunes comme animaux de compagnie qui finiront la plupart du temps dans les cirques ou autres industries du loisir à sensation.

Un lien indéfectible
L’orang-outan est lié à la forêt. Il vit accroché aux arbres et son corps est totalement adapté à cette vie arboricole. Il parcourt son territoire à la recherche de nourriture parmi les 200 espèces de plantes et de fruits qu’il affectionne et dont il se sert pour se soigner. Lorsque la forêt primaire disparaît, il tente de s’éloigner toujours un peu plus des hommes et de leurs tronçonneuses pour survivre. Lorsqu’il le peut, il se réfugie dans des forêts secondaires moins riches où il doit s’adapter à des arbres plus jeunes, une alimentation moins variée et doit modifier ses habitudes comportementales pour faire son nid ou simplement se déplacer. De mœurs solitaires, il est obligé de partager son territoire avec ses congénères et il n’est pas rare d’observer aujourd’hui des groupes sociaux ; ce qui implique une compétition de plus en plus sévère pour l’accès à la nourriture.

Un drame programmé
Le taux de reproduction très lent des orangs-outans ne joue pas en leur faveur. Les femelles élèvent leur petit pendant près de 6 ans ; temps nécessaire à la transmission des savoirs sur l’environnement et les plantes ressources. Durant toute cette période, la femelle n’aura pas d’autre petit…
Ces animaux sont emblématiques à plusieurs titres. Avec eux, ce sont des milliers d’espèces qui vont disparaître. Un simple regard avec ce grand singe confirme le fait que nous partageons 96% de notre ADN et nous renvoie toute l’humanité de ces animaux…que nous semblons perdre au nom du profit économique.

Quoi faire pour sa survie ?
L’orang-outan est un animal fondamental des forêts tropicales. La seule façon de l’aider est de préserver son habitat.
Pour ceci, n’achetez pas de meubles ou de parquets en bois exotiques ! Privilégiez les essences locales comme le chêne ou le hêtre. Le cas échéant, assurez-vous que le bois exotique provienne de filières certifiées et labellisées comme le FSC (Conseil de bonne gestion des forêts).
Nous consommons trop de papier ! Réduisez votre consommation (180 kg par an et par français) et utilisez du papier recyclé.
Vous pouvez décider de boycotter les nombreux produits alimentaires ou cosmétiques contenant de l’huile palme mais écrivez surtout aux fabricants pour leur demander de ne plus en utiliser.
Agissons auprès des autorités indonésiennes pour permettre la création d’un label équitable et durable.

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Publiés dans la revue Animal Cognition, les résultats d'une expérience improvisée par des primatologues allemands sur les macaques, montrent chez ces singes un grand intérêt pour des photos de leurs congénères, particulièrement quand l'individu photographié ne fait pas partie de leur groupe.








Tout commence au parc animalier de Rocamadour (Lot) où le Pr Julia Fischer, du Centre sur les primates de l'Université de Gottingen (Allemagne), et ses étudiants observent les macaques berbères (ou magots) à l'aide de catalogues de photos de chaque individu. "Un des singes a saisi un album-photos et commencé à regarder les clichés. Un étudiant m'a demandé : pensez-vous qu'ils se reconnaissent ? J'ai dit : je ne sais pas, nous allons voir", raconte le Pr Fischer. Elle et ses collègues ont alors imbécileçu un test simple : montrer à ces macaques des photos de membres de leur propre groupe, d'une part, et de singes totalement inconnus d'eux, d'autre part. Les résultats sont frappants. Confrontés à la photo d'un visage familier, les singes adultes se sont rapidement désintéressés de l'image, regardant au loin. "Ils ont en revanche passé plus de temps à regarder les clichés de macaques inconnus, ce qui suggère qu'ils ont reconnu les membres de leur groupe à partir des photos. Les jeunes individus, eux, n'ont pas montré de différence de comportement : ils étaient très intéressés par toutes les photos", explique encore le Pr Fischer, qui espère tirer parti de ces facultés pour étudier, plus avant encore, l'intelligence de ces primates décidément étonnants.

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Une nouvelle étude américaine, publiée dans l'International Journal of Primatology, examine la situation des centres d'accueil et de réhabilitation des chimpanzés sauvages orphelins à travers l'Afrique, et tente d'établir des orientations pour maintenir et développer leur activité.







Ce sont 11 installations membres de la Pan African Sanctuary Alliance (PASA), des sanctuaires accueillant un total de 760 chimpanzés rescapés du braconnage, qu'ont étudiés Lisa Faust, biologiste, et Steve Ross, comportementaliste, tous deux du Zoo de Chicago, analysant les tendances démographiques et faisant des projections dans le but d'établir une « feuille de route » pour ces refuges. "(...) la plupart de ces institutions déclarent tourner déjà à pleine capacité ou presque, or l'ensemble de ces sanctuaires doit collectivement accueillir en moyenne 56 nouveaux arrivants chaque année, la plupart d'entre eux âgés de moins de deux à trois ans. (...) Cela signifie que la plupart des sanctuaires auront besoin de s'agrandir", explique Lisa Faust. Vivant jusqu'à 50 ou 60 ans, les chimpanzés arrivent généralement dans ces centres d'accueil très jeunes, y passant une longue période pour se remettre du stress de la capture, d'où cette quasi-saturation.



La réintroduction en milieu naturel est très compliquée, à cause de la dégradation et de l'occupation croissante des habitats par les populations humaines, mais aussi de la nature sociale complexe de la vie de groupe des chimpanzés. 50 de ces réintroductions sont en cours au sein de la PASA au Congo et en Guinée, et autant sont prévues au Cameroun dans les prochaines années. Mais le coût, qui peut facilement doubler le budget d'un sanctuaire, est un des obstacles majeurs à des opérations à plus grande échelle.

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Publiée en mars dans le Journal of Personality and Social Psychology, une étude faite par des psycho-sociologues américains montre, chez le macaque, une capacité à reconnaître, sur des photos, les congénères de son propre groupe social, mais aussi une méfiance envers ceux d'autres groupes. Les Humains ne seraient donc pas les seuls à avoir ce genre de préjugés.





Laurie Santos, psychologue à l'Université de Yale (États-Unis), a dirigé une étude sur des macaques Rhésus, répartis en différents groupes sociaux vivant sur une île au large de Porto-Rico, étude reposant sur deux phases successives. Première étape : soumettre à chaque individu testé des photos de macaques, appartenant soit à son groupe, soit à un autre groupe. Les sujets ont réagi en passant très peu de temps à examiner les premières - signe bien connu d'un sentiment de familiarité - et beaucoup plus de temps à scruter les secondes - signe de curiosité, de doute, voire de méfiance. Autrement dit, chaque singe reconnaît ses "proches". Plus surprenant encore, ces animaux, qui ont coutume de passer d'un groupe à l'autre, quittant l'un pour s'intégrer à un autre, semblent pourtant savoir exactement où ils en sont, considérant comme "extérieurs" à leur groupe des congénères qu'ils auraient considérés comme "parents" peu de temps auparavant. "Autrement dit, ces singes divisent le monde en 'nous' et 'eux', mais ils le font d'une manière flexible, et mise à jour en temps réel", note Neha Mahajan, membre de l'équipe. Deuxième étape : présenter au sujet des assortiments de photos pouvant montrer : des membres du groupe, des singes d'autres groupes, mais aussi des choses "positives" (fruits...) ou "négatives" (araignées...). Une version pour macaques du "test d'attitudes implicites" (IAT). Des résultats "remarquables"

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< LE CAP, 25 mars 2011 (AFP) - Fred, un babouin connu pour chaparder dans les voitures et agresser les touristes sur un site panoramique du Cap, sera euthanasié, a indiqué la municipalité sud-africaine.> Fred, un insolent babouin mâle alpha, s'est rendu tristement célèbre en chapardant de la nourriture et des sacs dans les voitures. Mais c'est surtout son talent à ouvrir les portes closes des véhicules qui surprend les badauds fréquentant la route panoramique menant au Cap.

"Le niveau d'agressivité du babouin s'était accru au point que la sécurité des touristes, automobilistes et autres visiteurs le long de cette route après Smitswinkel Bay était menacée", a ajouté la municipalité du Cap.

Les autorités locales recommandent régulièrement aux touristes de ne pas nourrir les babouins pour ne pas provoquer des comportements agressifs des singes.

En 2010, Fred a attaqué et blessé trois personnes dont deux ont été placées sous observation médicale.

"Le recours à des agents de surveillance pour prévenir ces attaques ont été couronnés de succès au tout début, mais l'été dernier il (Fred) a fini par s'en prendre aux personnels qui tentaient de le tenir à l'écart des voitures garées", ajoute le communiqué.


tt/gs/nal/jlb

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Publiée dans la revue Emerging Infectious Diseases, une étude américano-rwandaise montre que deux gorilles de montagne sauvages sont morts en 2009, contaminés par des humains porteurs d'une maladie respiratoire, ce qui confirme une transmission inter-espèces.







"Parce qu'il y a moins de 800 gorilles de montagne vivants, chaque individu est d'une importance cruciale pour la survie de l'espèce. Mais ces gorilles vivent entourés d'humains, et la présente découverte montre clairement que vivre dans des parcs nationaux protégés n'est pas un obstacle aux maladies humaines", affirme Mike Cranfield, de l'Université de Californie à Davis, directeur exécutif du Projet vétérinaire pour le gorille de montagne, un organisme sans buts lucratifs associant les scientifiques de plusieurs universités américaines et les services de développement rwandais. L'équipe a découvert que, au sein d'un groupe de gorilles de montagne du Rwanda ayant connu en 2008 et 2009 des épidémies de maladies respiratoires, 11 animaux sur 12 ont été atteints, et 2 ont succombé - une femelle adulte et un nouveau-né. L'analyse des tissus a montré la signature biochimique d'un virus appelé métapneumovirus humain (hMPV). Humains et gorilles partagent environ 98% de leur ADN, une proximité génétique préoccupante à cause des risques de transmission de maladies infectieuses humaines à ces animaux. Au cours des 100 dernières années, les contacts entre les deux espèces se sont multipliés. En fait, les parcs nationaux où les gorilles sont protégés (au Rwanda, en Ouganda et en République démocratique du Congo) sont entourés par les populations humaines les plus denses d'Afrique continentale. De plus, le tourisme amène de plus en plus de monde sur l'habitat des grands singes.

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Des chercheurs malaisiens ont alerté qu'une espèce de parasite responsable du paludisme et qui touche habituellement davantage les singes était susceptible de passer durablement chez l'Homme.











Alors que le paludisme tue encore chaque année plus d'un million de personnes dans le monde, des chercheurs ont fait part d'une nouvelle inquiétante. En Asie du sud-est, le parasite du paludisme qui touche habituellement des singes serait capable de passer durablement chez l'Homme. Plusieurs cas ont déjà été observés mais l'augmentation de la population et la déforestation pourraient aggraver le phénomène. Il existe cinq espèces différentes du parasite responsable du paludisme. La plus répandue se nomme Plasmodium falciparum et cause une forme grave de la maladie. Mais en Asie du sud-est, c'est le Plasmodium knowlesi qui contamine les macaques. Au cours de leurs recherches décrites dans PLoS Pathogens, les scientifiques ont réalisé des tests sanguins sur 108 macaques qui ont révélé que trois quarts des animaux étaient infectés par le parasite. "Ils sont un réservoir énorme de Plasmodium knowlesi", a précisé à la BBC le Pr Balbir Singh du Centre de recherche sur la malaria à l'Université de Sarawak en Malaisie. C'est en effet dans cette région que des cas d'infections humaines à ce parasite ont été observés. Une contamination qui se serait exclusivement faite entre le "réservoir" et l'Homme, selon les scientifiques. Une exposition plus importante aux pathogènes ? Ainsi, ces résultats ont conduit les chercheurs à s'interroger sur l'avenir de la situation. "Nous ne savons pas comment le comportement des moustiques va changer. Avec des populations humaines croissantes et la déforestation, nous pouvons avoir un déplacement vers l'Homme", a expliqué le Pr Balbir Singh. Une perturbation de l'écosystème pourrait par exemple conduire à une exposition plus importante des populations aux piqûres de moustiques. Davantage contaminé, l'Homme deviendrait alors la cible principale du Plasmodi... lire la suite de l'article sur Maxisciences

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Une étude mise en ligne le 6 avril sur PLoS ONE par des chercheurs américains montre que, comme chez les humains, le bâillement peut être "contagieux" chez les chimpanzés, surtout parmi des individus d'un même groupe. Une manifestation d'empathie commune aux deux espèces, dont les différences sociales doivent cependant être prises en compte pour toute interprétation.


Les scientifiques du Centre national de recherche sur les primates de l'Université Emory (Géorgie, États-Unis), ont filmé 23 chimpanzés adultes, appartenant à 2 groupes distincts, dans diverses postures, notamment en train de bâiller. Ils leur ont ensuite diffusé ces vidéos. Il s'avère que les primates se mettaient à bâiller eux-mêmes à une fréquence 50% plus élevée en réponse au bâillement d'individus de leur propre groupe qu'en réponse à celui d'individus de l'autre groupe. "L'idée, c'est que les bâillements sont contagieux pour la même raison que le sont le sourire, le froncement des sourcils, et d'autres expressions du visage. Nos résultats appuient l'idée que le bâillement contagieux peut être utilisé comme une mesure de l'empathie, car les préjugés que nous avons observées ici étaient semblables à des aspects de l'empathie vu précédemment chez l'homme", expliquent les chercheurs Matthew Campbell et Frans de Waal. "L'empathie est difficile à mesurer directement, car c'est un phénomène essentiellement interne : imiter l'état émotionnel d'un autre. Le bâillement contagieux donne une mesure purement comportementale de cette réponse empathique, ce qui peut donc être appliqué plus largement. Celui qui veut accroître l'empathie humaine envers l'extérieur doit considérer que les techniques à cet effet pourraient être testées sur les chimpanzés et d'autres animaux", ajoute Campbell. Les auteurs émettent cependant une réserve : les chimpanzés vivent en petites communautés et sont connus pour être extrêmement hostiles aux individus étrangers. En revanche, les humains ne perçoivent pas nécessairement les gens... lire la suite de l'article sur Maxisciences

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En suivant des femelles chimpanzés enceintes, des scientifiques japonais se sont aperçus que leur accouchement se déroulait exactement de la même manière que chez les Humains. C'est d'abord la tête puis les épaules du petit qui sortent en premier et face à la mère.



La découverte révolutionne toutes les théories établies jusqu'ici. Au Japon, des chercheurs du Hayashibara Great Ape Research Institute de Okayama sont partis observer en captivité des femelles chimpanzés sur le point d'accoucher. Suivant les primates jour après jour, ils ont alors pu assister à trois naissances. Des observations qui les ont grandement étonnés. En effet, les chercheurs ont découvert que les femelles accouchaient exactement comme les Humains. Autrement dit, le bébé sortait face à sa mère d'abord par la tête, puis par les épaules pour finir par le reste du corps. Une technique que les scientifiques pensaient unique à notre espèce.

Détaillée dans la revue Biology Letters, la découverte a donc révélé un aspect totalement inconnu de ces grands singes. Jusqu'ici, les théories suggéraient plutôt que cette "position de naissance" était une évolution de l'Homme moderne par rapport à son ancêtre primate. "Les anthropologistes argumentaient que le fait que les bébés humains naissent en faisant face à leur mère avait conduit à un besoin "obstétrique". Mais nos recherches nous indiquent que ce n'est pas vrai", a déclaré le Dr Satoshi Hirata, principal auteur de l'étude. Pour deux des trois naissances, les chercheurs se sont en effet aperçus qu'une fois la tête sortie, la mère n'aidait pas le bébé à émerger complètement.

Chez les singes, cette position permettrait en fait à la femelle "de soulever en toute sécurité le nourrisson et de dégager ces voies respiratoires tout de suite après la naissance", ont expliqué les chercheurs dans leur publication. Néanmoins, ces observations sont inédites et n'ont porté que sur 3 naissances. Ainsi, le Dr Hirata et ses collègues n'ont pas exclu que ces cas soient des... lire la suite de l'article sur Maxisciences

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Depuis vingt ans, le rhinopithèque, un petit singe reconnaissable grâce à son nez qui semble avoir été coupé, avait disparu de la région du Sichuan. Mais les primates auraient bénéficié des mesures de protection mises en place pour sauver le panda géant de l'extinction. De nombreux rhinopithèques ont en effet été aperçus dans la réserve de Jiuzhaigou, créée pour les pandas.



Les autorités chinoises ont réalisé beaucoup d'efforts pour assurer la protection du panda géant, et ce plan de sauvegarde de l'espèce menacée aurait aussi été profitable aux rhinopithèques, dont toute la population vit en Asie du sud-est. La réserve de Jiuzhaigou, a été créée en 1978, et certaines parties du site sont accessibles au public. C'est dans l'une de ces zones que près de 200 singes auraient été aperçus récemment par un habitant de la région, rapporte le site Green et Vert.

L'homme a averti les responsables de la réserve de cette découverte, et ces derniers ont retrouvé après plusieurs jours de recherche, de nombreux rhinopithèques. Hélas, aucune photo des primates n'a été prise. Il n'existe donc aucune preuve de leur réapparition dans le Sichuan, où ils n'avaient plus été vus depuis vingt ans. Certains remettent alors en doute la découverte des gardiens de la réserve, mais l'on imagine qu'ils vont à nouveau partir à la recherche des singes, et cette fois, prendre avec eux un appareil photo.

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Une étude montre que les bonobos communiquent aux autres membres de leur espèce où se trouve leur nourriture préférée par des aboiements et des regards. Cette étude montre donc une intelligence très développée chez ces animaux.



Les scientifiques de l'université de St Andrews en Ecosse ont voulu vérifier si la communication des bonobos était un indicateur fiable pour indiquer la qualité des aliments.

«Nous avons toujours soupçonné que les bonobos peuvent être en mesure de comprendre quelque chose à la vocalisation prononcée par les autres, mais jusqu'ici personne n'avait fait d'expérience pour le tester», explique de Docteur Zanna Clay, expert en primate.

Les chercheurs ont alors enregistré les sons prononcés par les bonobos lorsqu'ils découvraient leur nourriture préférée, les kiwis. Les aboiements étaient alors plus longs et les regards furtifs. Lorsque les bonobos trouvent des aliments qu'ils aiment moins, comme les pommes, ils glapissent et se regardent longuement.

Les chercheurs ont aussi observé que les autres membres de l'espèce se dirigeaient plus directement à l'endroit précis après avoir écouté les appels. Leurs efforts de recherche sont plus poussés.

«Ces animaux sont très intelligents et ce genre d'étude met en évidence leur capacité à extraire le sens des vocalisations des autres», explique le Docteur Clay.

Les bonobos sont passés de 100.000 à 10.000 en 30ans dans la zone où ils vivent principalement, en République Démocratique du Congo. Ils sont menacés par la disparition de leurs habitats et par la chasse. En mars 2011, sortait au cinéma Bonobo, un docu-fiction sur ces primates. Cette étude vient s'ajouter au film et rappelle à quel point les bonobos (et les chimpanzés) sont proches de l'homme puisqu'ils partagent 98,7% de nos gènes et beaucoup de nos habitudes.

D'autres études avaient déjà rendu célèbres les bonobos. En 2004, une étude montrait que les bonobos utilisent le sexe comme moyen de pacification sociale. Le sexe se substit... Lire la suite sur Slate.fr

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source : télé animaux

< TOKYO, 30 avr 2011 (AFP) - L'orang-outan, le plus vieux en captivité au monde, est mort samedi dans un zoo de Tokyo, a annoncé l'agence de presse Kyodo.> L'animal, qui venait d'Indonésie, était arrivé dans un autre zoo de la capitale japonaise en 1955. Il avait acquis ces dernières années une réputation d'artiste en dessinant avec des crayons.

L'état de santé de Molly avait commencé à se détériorer en mars, a précisé le zoo. Kyodo n'a pas précisé la nature de sa maladie.


Une autre femelle orang-outan, baptisée Gypsy, est devenue le plus vieux membre captif de cette espèce avec un âge estimé à 57 ans et quatre mois, selon Kyodo.

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source : yahoo actualités



Des scientifiques américains ont découvert que les singes étaient capables de se souvenir d'éléments qu'ils avaient vu, exactement comme les humains.







L'Homme n'est pas le seul primate doué de mémoire. C'est ce que viennent tout juste de révéler des chercheurs de l'Université d'Emory aux Etats-Unis. Pour la toute première fois, ceux-ci sont en effet parvenus à fournir la preuve que les singes sont également capables d'emmagasiner des informations et de s'en souvenir. Une découverte qui ouvre de nombreuses voies quant aux capacités de nos lointains cousins. Dans cette nouvelle étude publiée dans la revue Current Biology, les scientifiques ont entrainé 5 singes rhésus à un nouveau test de mémoire. Celui-ci consistait à reproduire sur un écran une simple figure formée de deux carrés rouges et d'un bleu. Pour cela, les singes étaient placés pendant deux minutes devant la forme initiale. Puis le carré bleu apparaissait à un endroit différent que sa place initiale. L'animal devait alors toucher du doigt sur l'écran, l'endroit où il pensait que les deux carrés rouges devaient aller. Les singes se sont alors révélés être tout à fait capables de redessiner la forme initiale. "La capacité des singes à se souvenir de ces formes avec souplesse suggère qu'ils sont peut être capables de se remémorer d'autres types d'informations qui leur seraient utiles dans la nature [...], l'apparence de singes qu'ils connaissent, ce à quoi ressemble leur nourriture préférée ou le chemin qu'ils doivent emprunter pour arriver à une source d'eau", a expliqué Benjamin Basile, cité par le Daily Mail. Il semblerait ainsi que la mémoire des humains et celle des singes soient bien plus semblables que ce que l'on pensait au départ. Par ailleurs, les scientifiques ont observé que les capacités à se souvenir de ces animaux étaient exactement comme chez nous inférieures aux facultés de reconnaissance. Néanmoins, des études antérieures ont montré que ces deux processus appelaient à des types de mémoire di... lire la suite de l'article sur Maxisciences


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Selon l'agence de presse Kyodo, l'orang-outan le plus vieux en



captivité au monde est mort samedi dans un zoo de Tokyo au Japon.



Molly avait 59 ans et quatre mois et résidait au parc zoologique de Tama, au Japon, où elle est morte le week-end dernier. Mais la femelle orang-outan était née en Indonésie. C'est en 1955 qu'elle a rejoint l'archipel nippon, pour un autre zoo de la capitale : le jardin zoologique d'Ueno.

Le primate était devenu célèbre ces dernières années car il avait un talent caché : Molly savait dessiner avec des crayons. Une prouesse pas tellement surprenante car depuis les années 1960, les experts démontrent que ces animaux utilisent des outils dans la nature, ainsi qu'un langage des signes.

L'état de santé de l'orang-outan avait commencé à se détériorer en mars selon le zoo de Tama, mais la nature de sa maladie reste pour l'heure inconnue.



A présent, le plus vieil orang-outan captif est une autre femelle du zoo, Gypsy, avec un âge estimé à 57 ans et quatre mois, précise Kyodo.

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