Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Isasza

L'actualité de la faune sauvage

Messages recommandés



LIBREVILLE, 27 nov 2010 (AFP) - Quinze personnes soupçonnées de trafic d'ivoire étaient samedi en garde à vue à Libreville, au lendemain de leur arrestation lors d'une opération ayant permis la saisie de 105 kg d'ivoire, a appris l'AFP samedi auprès d'un projet mixte écologique au Gabon.


"Il y a trois Camerounais, tous les autres sont des Sénégalais", a expliqué un responsable au projet Appui à l'application de la loi sur la Faune (projet AALF) au Gabon, impliquant le ministère des Eaux et Forêts et deux ONG de défense de l'environnement et de la faune. Selon ce responsable ayant requis l'anonymat, au total 17 personnes ont été interpellées vendredi à Libreville lors d'une opération "coup de poing" contre des trafiquants d'ivoire par une équipe d'agents des Eaux et Forêts et des forces de l'ordre. Leur interpellation a eu lieu en différents endroits (dans un hôtel, un marché artisanal et un atelier de sculpture). Deux des personnes ont été entendues et relâchées samedi par la police, quinze demeuraient en garde à vue. "C'est une première au Gabon pour un cas lié à la faune", a affirmé le même responsable, indiquant que les trafiquants présumés devraient être présentés la semaine prochaine à la justice.Lors de l'opération, "105 kg d'ivoire travaillé ont été confisqués. Ca représente sur le marché international entre 50.000 et 100.000 euros. Au niveau local, il faut compter cinq à six fois moins", a poursuivi la même source, selon laquelle "la chasse de l'éléphant et le commerce d'ivoire de fait est interdit depuis 1981" au Gabon où "l'application de la loi fait un peu défaut". D'après elle, les "délinquants fauniques" encourent des peines de trois à six mois de prison et de 100.000 à 10 millions de FCFA (152 à 15.245 euros) d'amende dans le pays. Le projet AALF lutte contre les braconniers et "le commerce illégal d'ivoire, qui est lié au trafic international puisque la plupart de l'ivoire quitte l'Afrique pour aller vers l'Asie -en particulier la Chine et le Japon- en passant par l'Afrique de l'Ouest", a encore indiqué le responsable au projet AALF. "Chasser les braconniers en laissant les commerçants, les trafiquants, ça ne sert pas à grand-chose. (...) Les cerveaux de tous ces réseaux de trafic d'ivoire sont dans les villes, pas dans les villages" et forêts, a-t-il dit."Il y a beaucoup de trafic organisé en fait par des Camerounais" notamment dans la zone du Parc national de Minkébé (nord-est, vers la frontière camerounaise), où "il y a beaucoup d'éléphants et beaucoup de braconniers", a-t-il souligné. Des estimations datant de 2005 font état de quelque 22.000 éléphants de forêts vivant dans ce parc. Aucune estimation n'était disponible sur leur population globale au Gabon, couvert de forêt à 85%.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LILLE, 1 déc 2010 (AFP) - La région Nord/Pas-de-Calais a mis en place mercredi le premier conservatoire faunistique régional (CFR) en France, destiné notamment à sensibiliser la population et les acteurs publics à la conservation des espèces animales.> Né à l'inititiative du Groupe ornithologique et naturaliste du Nord/Pas-de-Calais et du Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais, le CFR regroupe tous les acteurs associatifs intervenant au niveau régional sur la thématique de la faune.

Il aura pour objectif l'étude de la faune sauvage, en vue de constituer des données naturalistes et de mutualiser les connaissances, et de mettre en oeuvre la conservation effective des espèces et des habitats, "notamment en réintroduisant des espèces et en réaménageant des milieux naturels", a expliqué M. Cau.

Le CFR s'attachera également à "recréer des liens hommes-nature" par des actions de sensibilisation et en diversifiant les accès à la connaissance du monde animal à tous les publics.

La première action concrète du CFR sera de constituer "un référentiel faunistique de toutes les espèces actuelles et passées de la région, afin d'avoir une base de référence pour mettre en oeuvre la conservation", a indiqué M. Cau. Il devrait être disponible au plus tard au début de l'année 2011.

Le Nord/Pas-de-Calais recèle actuellement un tiers de la flore française et des reptiles, 60% des espèces d'oiseaux nicheurs et plus de la moitié des mammifères. Mais les menaces sont plus grandes qu'ailleurs car les milieux naturels n'y représentent plus que 13% du territoire (contre 38% à l'échelle nationale) du fait des phénomènes d'urbanisation, industrialisation, densification routière et agriculture intensive.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
LIBREVILLE, 3 déc 2010 (AFP) - Trois Camerounais et dix Sénégalais interpellés la semaine dernière à Libreville ont été inculpés et incarcérés pour commerce d'ivoire, une activité interdite depuis 1981 au Gabon, a appris l'AFP vendredi auprès d'un responsable d'un projet écologique.> "Il n'y a plus de commerce d'ivoire possible ici, parce qu'il n'y a plus d'agrément spécial de vente. La chasse à l'éléphant est fermée depuis 1981, elle n'a jamais été rouverte", a expliqué ce responsable ayant requis l'anonymat, précisant qu'après leur inculpation, les 13 Africains "ont été emmenés à la maison d'arrêt" de Libreville.

Deux autres Sénégalais, arrêtés et placés en garde à vue en même temps que les 13 autres, ont été relâchés sans aucune charge, a-t-il dit.

Selon la même source, le procureur a ordonné l'incarcération des 13 accusés de peur "qu'ils s'échappent du pays ou, en tout cas, ne se présentent plus à la justice" et pour éviter "qu'ils donnent des informations aux autres membres de réseaux ayant des liens vers l'extérieur".

Les commerçants illégaux présumés avaient été arrêtés lors d'une opération menée en divers endroits de Libreville, qui a permis la saisie de 105 kg d'ivoire d'une valeur estimée sur le marché international à "50.000 à 100.000 euros" mais "cinq à six fois moins sur le marché local", d'après le responsable écologiste.

De même source, les "délinquants fauniques" encourent au Gabon des peines de trois à six mois de prison et de 100.000 à 10 millions de FCFA (152 à 15.245 euros) d'amende.

Le projet AALF lutte contre les braconniers et le commerce illégal d'ivoire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La région Nord-Pas-de-Calais a lancé mercredi 1er décembre le tout premier conservatoire faunistique régional (CFR) de France. Une initiative qui vise à recenser les espèces animales pour mieux les protéger et sensibiliser le public.

Ce CFR est né de l'initiative du Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais et du Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais. Comme le souligne Emmanuel Cau, vice-président du conseil régional, la région a vu de nombreux milieux naturels et espèces disparaître au cours des dernières décennies. Si ce déclin engendré par l'urbanisation, l'industrialisation, l'agriculture intensive comme par la pollution des eaux et des sols, n'a jusqu'alors jamais pu être endigué, "avec ce conservatoire faunistique, le premier du genre en France, nous avons désormais l'outil pour le faire".

Le conservatoire permettra d'étudier la faune sauvage afin de recueillir des données naturalistes, les mutualiser, et ce dans le but final de mettre en oeuvre des plans de conservation des espèces et de leurs habitats, "notamment en réintroduisant des espèces et en réaménageant des milieux naturels", explique Emmanuel Cau. Mais le CFR a également une vocation de sensibilisation du public quant à la menace qui pèse sur la faune de la région, en recréant "des liens hommes-nature".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
SIGEAN (Aude), 6 déc 2010 (AFP) - Quatre tigres blancs sont nés ce week-end au cirque Amar, à Narbonne, et trois lionceaux de la Réserve africaine de Sigean (Aude), nés en juin dernier, ont effectué leur première sortie au milieu de leurs congénères adultes, a-t-on appris lundi auprès des deux directions.> A la Réserve africaine, Jinka, Jason et Jafar, une femelle et deux mâles nés en juin, ont pu rejoindre les adultes de la Réserve qui possède maintenant 18 lions. "Il s'agit d'une étape capitale dans la vie de jeunes lions et ça se passe très bien", a précisé à l'AFP le responsable de la communication, Gabriel de Jésus.

Le premier contact entre des jeunes et les adultes est "une étape dangereuse car on ne sait pas comment ces derniers vont réagir" à l'arrivée de nouveaux individus dans leur groupe, a-t-il noté.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les scientifiques du Centre de recherche sur la reproduction du panda de Chengdu, en Chine, ont annoncé avoir atteint leur objectif d'accroissement de la population de pandas captifs jusqu'à 300 individus. Un chiffre qui permet enfin d'envisager de futures réintroductions dans le milieu naturel.


Reproduction de pandas en captivité : enfin un espoir pour l’espèce Agrandir la photo Articles liés Téléthon : nouvelle baisse des promesses de don Quand le voleur est trahi par ses pas dans la neige… Incendie : le Liban en proie aux flammes Plus d'articles sur : Météo Discussion: Météo Avec 300 animaux, la population de pandas géants du Centre d'élevage de Chengdu, en Chine, a atteint un niveau de stabilité qui devrait permettre de premières réintroductions dans les montagnes du Sichuan (sud-ouest de la Chine) d'ici 15 ans. Une percée essentiellement due aux patients efforts du personnel du Centre, qui a dû contourner bien des difficultés pour obtenir ces résultats. Les femelles pandas ne sont en chaleur que 72 heures par an, période durant laquelle elles ne peuvent devenir gestantes que sur une "fenêtre" de 12 à 24 heures. Des informations issues d'une observation assidue et de prélèvements d'urine quotidiens. Autre problème : le manque de motivation des mâles en captivité. Malgré les odeurs de femelles en chaleur répandues par les soignants sur des poteaux de bambou, les rencontres entre les deux sexes se soldent plus souvent par un comportement agressif que par un élan amoureux. Les mâles ont en outre un pénis de petite taille proportionnellement à leur corps, et doivent adopter une posture bien précise pour copuler, mais montrent souvent une certaine maladresse... Les scientifiques ont donc du recourir à l'insémination artificielle, qui se heurte elle aussi au cycle reproductif si particulier de ces dames, chez qui la grossesse, d'une durée extrêmement variable, n'est pratiquement détectable que juste avant la mise bas. Enfin, si plus d'une femelle parturiente sur deux donne naissance à une portée de deux nourrissons, elle n'en élève qu'un seul - manque de lait ou manque de force ? - et abandonne l'autre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/07/964536-Il-faut-sauver-notre-desman-des-Pyrenees.html





Il faut sauver notre desman des Pyrénées



Le desman, un animal qui n'existe que dans les Pyrénées et que l'on connaît très peu tant il est discret./photo Jacques Borrut, CREN.



Une boule de poils avec une drôle de trompette d'un côté et une queue de rat de l'autre ! Le desman est une étrange bestiole que presque personne ne connaît. Il pèse 50 grammes, mesure 25 centimètres, avec une bonne moitié pour la queue. Il possède des pattes arrières palmées. Et cet étrange appendice nasal inimitable en forme de tuyau d'aspirateur. Tellement bizarre et tellement rare qu'on douterait presque de son existence !
Où vit cet animal exotique ? En Patagonie, en Papouasie, en Mongolie ? Pas du tout ! Le desman est un animal qui ne vit que dans les Pyrénées ! C'est un phénomène, notre ornithorynque à nous, et c'est justement pour cette rareté qu'il faut le protéger. Hier, au Muséum de Toulouse a été lancée avec le Conservatoire régional des espaces naturels de Midi-Pyrénées (CREN) et la Direction régionale de l'environnement, un plan d'action national en faveur du desman des Pyrénées.
« C'est un animal très discret, on ne le connaît pas très bien, observe Mélanie Nemoz, biologiste au CREN. On sait qu'il est lié au milieu aquatique, qu'il a une activité nocturne, mais on ignore beaucoup d'éléments de base, comme le temps de gestation, le nombre de petits par portée…»
Au début, on ne connaissait le desman que par ses cadavres ! Les pêcheurs ne le remarquent quasiment jamais. En Espagne, on se rappelle vaguement que sa peau était utilisée comme antimite. Et qu'un jeune homme se devait d'en capturer un avant sa nuit de noces… Desman-licorne, mêmes combat légendaire…
« Le plan d'action va définir des grandes lignes, reprend Mélanie. Il s'agit de mieux le faire connaître, en le présentant, en sensibilisant tous ceux qui peuvent le rencontrer pour l'observer et le protéger, notamment les pêcheurs. Et puis, il faut vérifier que la modification du milieu naturel ne mette pas son existence en péril. Ce serait un comble de disparaître avant même d'avoir été vu !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des chercheurs ont eu recours à des déguisements de parents panda pour effectuer un examen clinique sur un bébé panda.








Dans la réserve naturelle de Wolong, dans le Sichuan, en Chine, des chercheurs ont dû se déguiser en panda pour examiner un bébé de l'espèce! Le petit panda, âgé de 4 mois, sera en effet le premier à être réintroduit à la vie sauvage, à l'initiative du centre de recherche et de protection Heatoping pour le grand panda. Pour réaliser ce défi, aucune interférence humaine avec l'environnement du bébé n'est donc permise. Pour effectuer un examen clinique, il faut alors ruser en se déguisant en panda. L'animal promis à la vie sauvage est pour l'instant sous vidéo-surveillance grâce à des caméras cachées dans son enclos. Mais cette fois-là, les chercheurs devaient s'enquérir de la température et du poids de la petite créature. Le petit panda pèse pour l'instant 8,2 kilos, et est en très bonne santé.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le cirque Amar, situé à Narbonne, a accueilli quatre nouveaux pensionnaires, des tigres blancs nés dans la nuit de vendredi à samedi. Un événement exceptionnel pour une espèce menacée qui compte à ce jour moins de 300 spécimens a travers le monde.







Comme l'assure Stéphan Gistau, du Cirque Amar, les quatre petits se portent à merveille. "C'est une heureuse surprise, car la maman s'en occupe bien", a-t-il déclaré avant de préciser que la mère des quadruplés était déjà celle d'un petit Oscar, âgé d'un an et demi. Quant au papa, il s'appelle Ritchy, et pèse quelque 300 kilos. Les petits tigres blancs n'ont pas encore été baptisés, car "la tradition veut que ce soient des personnalités qui parrainent les naissances de ce type", explique Stéphane Gistau qui n'a pas encore photographié les bébés, afin de ne pas déranger leur mère. Pendant ce temps, et toujours dans l'Aude, trois lionceaux de la Réserve africaine de Sigean, nés en juin dernier, ont réalisé leurs premiers pas au milieu de leurs congénères adultes. Jason, Jafar et Jinka ont ainsi retrouvé leurs parents, Marius et Carmen, et les treize autres lions qui vivent dans cette réserve. "Il s'agit d'une étape capitale dans la vie de jeunes lions et ça se passe très bien", a souligné Gabriel de Jésus, le responsable de la communication. Ce premier contact entre de jeunes lions et des adultes est en effet "une étape dangereuse car on ne sait pas comment ces derniers vont réagir", explique-t-il.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Coincée toute une nuit dans un arbre à cause de sangliers


Effrayée par des sangliers, une promeneuse s'est réfugiée dans un arbre. Un hélicoptère l'a sauvée plusieurs heures plus tard. Sa mère, qui était partie à sa recherche, a été blessée et sauvée elle aussi. À 21 heures, lundi soir, les CRS de Luchon ont été mis en alerte pour effectuer un secours dans le massif d'Arbas, célèbre pour avoir accueilli le lâcher de deux ours slovènes. Effrayée par une harde de sangliers, une promeneuse a dû se réfugier à toute allure en fin d'après-midi dans un arbre et n'a pas pu en redescendre. Son ami, prévenu par téléphone, a averti immédiatement les pompiers qui ont relayé l'information aux CRS.


Grâce au portable et aux jumelles infrarouge

Quatre secouristes sont aussitôt partis à la recherche de la jeune femme vers le lieu probable de son accident. Arrivés dans le col du Portet d'Aspet, la prospection s'est poursuivie à pied en direction de Labaderque. Entre-temps, la victime a pu être contactée sur son portable. Une chance dans cette « zone blanche » souvent non couverte par les antennes-relais. Grâce à son téléphone équipé d'un GPS, elle est parvenue à donner sa localisation exacte, sous le Cap des Pêches. Après un rapide bilan de son état de santé, les secouristes se sont aperçus que la victime souffrait du dos et du bassin et ne pouvait plus bouger. La jeune femme avait fait une chute de deux mètres dans l'arbre et s'était coincée dans les branches. Dès lors, le secours a pris une autre dimension. L'appui de l'hélicoptère de la Sécurité civile basé à Pau a été demandé, tandis que les CRS arrivaient sur les lieux. Ils ont croisé les parents de la jeune femme, qui avaient commencé seuls des recherches de leur côté. Avec ses chaussures pas vraiment adaptées (le couple était parti en catastrophe), la mère souffrait d'une entorse du genou et était en état d'hypothermie après avoir cheminé longuement dans la neige. Elle a été également évacuée par hélicoptère. Mère et fille ont été prises en charge aux environs d'une heure du matin, plus de huit heures après le début de la mésaventure, et transportées vers le centre hospitalier de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées. Le pilote de l'appareil, équipé de jumelles à vision nocturne, a pu rapidement localiser les lieux de l'accident. « Opérationnelles en secours en montagne depuis quelques mois à peine, les jumelles à vision nocturne ont fait progresser de façon notable le secours de nuit. Avant, selon la configuration des lieux, l'opération aurait dû être réalisée à dos d'homme et aurait duré beaucoup plus longtemps », a expliqué le brigadier-chef Nogué, responsable de l'intervention.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< BANDA ACEH (Indonésie), 9 déc 2010 (AFP) - Une harde d'éléphants sauvages de Sumatra, une espèce menacée, a dévasté un village dans l'ouest de l'Indonésie et trois des pachydermes ont été retrouvés morts, ont indiqué jeudi les autorités.> "Ces derniers jours, une harde de dizaines d'éléphants est venue dans le village, dévastant des maisons et des champs. Une cinquantaine d'habitants ont été contraints de fuir leurs habitations", a expliqué Bakhtiar, un responsable d'une association locale de protection de la nature, Yayasan Leuser International.

"Lorsque les villageois sont revenus hier, ils ont trouvé les trois éléphants morts. Ils ont dit qu'ils avaient probablement ingurgité du poison utilisé pour tuer les cochons sauvages".

Une enquête a été ouverte par l'agence de la faune d'Aceh.

"Les conflits entre éléphants et habitants sont de plus en plus fréquents dans cette zone et nous cherchons une solution pour que les éléphants la quittent", a souligné le chef de cette agence, Abubakar Chek.

Chaque année, plusieurs personnes sont tuées à Sumatra par des éléphants ou des tigres sauvages qui souffrent de la réduction importante de leur zone d'habitat, rongée par l'abattage illégal et les plantations de palmiers à huile ou d'acacias. Ils sont de ce fait de plus en plus en contact avec les humains, excédés de voir leurs cultures ou leurs habitations détruites par les animaux.

Le nombre d'éléphants de Sumatra ne cesse de baisser et ne dépasse par 3.350, selon le Fonds mondial pour la Nature (WWF).


str-aa/jri/ple

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< CALCUTTA, 9 déc 2010 (AFP) - Le tigre du Bengale, espèce en voie de disparition, est moins gros qu'auparavant, une perte de poids qui s'explique, selon une étude, par le stress subi par ces animaux vivant le long de la frontière entre l'Inde et le Bangladesh.> "Nous avons été surpris de constater que ces animaux, qui semblent en bonne santé, ne pèsent que 98 kilos", a déclaré jeudi à l'AFP Subrata Mukherjee, directeur de la réserve. "Le poids moyen d'un adulte est d'au moins 140 kilos", a-t-il ajouté.

Outre l'influence de l'homme sur l'habitat du tigre, les experts pointent la montée du niveau de la mer qui accroit la salinité des eaux des marais autour du delta du Gange, et des fleuves Brahmapoutre et Meghna dans la baie du Bengale. Ce facteur a réduit le nombre d'étangs d'eau douce où viennent se désaltérer les proies du tigre.

"Les cerfs tachetés sont devenus la principale alimentation des tigres mais leur nombre diminuent à cause de la montée du niveau de la mer, qui provoque de plus en plus d'inondations dans les forêts, a déclaré Pranabesh Sanyal, un expert de ces félins au sein de l'Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles.

"Les tigres sont stressés physiquement, et pas suffisamment nourris. C'est pourquoi ils s'aventurent dans les endroits où vivent les hommes, à la recherche de chèvres et de vaches", a ajouté M. Sanyal.

Le dernier recensement effectué dans les Sundarbans en 2001/02 avait compté 274 tigres dans la partie indienne du parc.


str/gh/fmp/dfg

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
OSLO, 9 déc 2010 (AFP) - Des centaines de rennes vont être parés de colliers rétro-réfléchissants dans le nord de la Norvège afin d'essayer de réduire le nombre d'accidents de la circulation dans cette région de l'Arctique plongée dans une obscurité totale l'hiver, a rapporté jeudi l'agence norvégienne NTB.> Ce genre de collisions sont monnaie courante en Norvège: selon les Ponts et Chaussées, environ 500 rennes sont tués chaque année dans des accidents de la route, également périlleux pour les automobilistes, dans le seul comté du Finnmark, la région la plus septentrionale du pays scandinave.

Dans la cadre d'un projet-pilote, quelque 2.000 rennes vont donc être parés d'un collier qui renvoie la lumière des phares ou voir leurs bois décorés de petits pendentifs en plastique biodégradable, selon NTB.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Braconnage de chevreuil pour les fêtes de fin d'année




Il s se comptent sur les doigts d'une main chaque année. Mais les cas de braconnage existent dans le département. Dernier exemple en date, à Damazan, ce week-end. L'information circulait depuis la Toussaint. Elle était tombée dans l'oreille les agents de l'ONCFS (*). Vers 22 h 30 samedi, une équipe de l'Office a épinglé deux braconniers, issus d'une même famille d'ailleurs, qui chassaient au phare et au fusil le gros gibier, le chevreuil.


Peines lourdes

Interpellation sur place de l'un des deux hommes par les agents, l'autre prenant la fuite pour finalement se présenter à la gendarmerie le lendemain (lire nos précédentes éditions). S'ils sont reconnus coupables, ils encourent, au maximum six mois de prison avec sursis, 9 000 € d'amendes et la saisie des armes et du matériel. L'ONCFS est intervenu à la suite de coups de feu entendu dans les environs de Damazan. « Mais parfois, les armes sont équipées de silencieux », explique Jérôme Auplat, le patron de l'Office national dans le département. En trois ans, trois affaires de braconnage nocturne en Lot-et-Garonne. C'est peu, c'est révélateur aussi « de l'absence, d'après ce que l'on peut savoir, d'une filière organisée dans ce genre de pratiques. Sur ce type d'affaires, on peut être contraints sur des périodes très longues, » le flagrant délit étant obligatoire.


Pas de tradition

Vu par les gardes-chasse, le département n'a pas une vraie « tradition de braconnage contrairement à d'autres régions de France où la densité de gros gibier est plus importante ». C'est pour cette raison que les agents de l'Office ne font pas une priorité de ces interventions à la nuit tombée. En revanche, ils affichent un surcroît de vigilance dans ces périodes précédant les fêtes de fin d'année pour le gros gibier. Rien de tel qu'un chevreuil dans l'assiette pour passer de bonnes fêtes, à défaut un lièvre. Car le petit gibier est aussi la cible de ces chasseurs hors des clous de la réglementation propre à la pratique de la chasse. En diurne, le jour donc, le flagrant délit de braconnage fait partie des missions quotidiennes des agents de l'ONCFS qui saisissent alors l'arsenal classique du braconnier. Magnétophone, engins prohibés, armes interdites ou munitions non autorisées comme la chevrotine.



(*) Office national de la chasse et de la faune sauvage

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Réalisée par des scientifiques et publiée prochainement dans un numéro spécial d'Integrative Zoology sur la protection du tigre, une carte à haute résolution de la distribution du grand félin à Sumatra suggère que cette île abriterait encore une importante population de ces animaux, nécessitant des mesures de protection accrues.



C'est notamment à partir d'un questionnaire distribué sur toute l'île de Sumatra que Hariyo T. Wibisono et Wulan Pusparini ont pu créer, pour l'ONG Wildlife Conservation Society, une carte détaillée évaluant la distribution du tigre de Sumatra (Panthera tigris sumatrae) dans cette partie de l'Indonésie. Elle révèle que sur les 144.160 kilomètres carrés d'habitat potentiel restant, les tigres sont effectivement présents sur 140.226 kilomètres carrés, soit plus de 97% de cette superficie, dont seuls 29% sont protégés. "Ces résultats impliquent que la population de tigres de Sumatra serait bien plus importante que ce que l'on pensait, et pourrait potentiellement être la seconde population de tigres du monde, après celle de l'Inde", a déclaré Hariyo T. Wibisono. Répartis des forêts côtières aux montagnes de 3.200 mètres d'altitude, les grands félins exploitent tous les types d'écosystèmes de l'île. Bien que faisant remarquer que d'autres évaluations scientifiques devront préciser cette première étude, les auteurs préconisent d'ores et déjà la création à Sumatra d'au moins 5 "TCL" (Tiger Conservation Landscapes), des surfaces d'habitat définies comme ayant suffisamment de ressources pour abriter au moins cinq tigres, et dans lesquelles ces félins ont été effectivement signalés ces dix dernières années. Un espoir de sauver cette espèce emblématique, qui ne compte plus que 3.200 à 3.600 individus sauvages dans le monde et dont les effectifs ont chuté de 50% depuis 1998.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les responsables de la réserve des Sundarbans, qui se situe entre l'Inde et le Bangladesh, tirent la sonnette d'alarme. Le tigre du Bengale serait stressé et perdrait du poids.





Au dernier recensement, en 2002, la partie indienne du parc naturel des Sundarbans comptait 274 tigres vivant en liberté. Adulte, leur poids normal est de 140 kilos en moyenne. Mais l'étude qui a été menée cette année montre que les tigres de la réserve pèsent en moyenne seulement 98 kilos. Cela alors même qu'ils paraissent en bonne santé. Cette perte de poids importante n'est pas due aux maladies ou à un handicap de certains individus, mais à un manque de nourriture et au stress. En effet, l'environnement naturel de ces félins est bouleversé chaque jour un peu plus, par l'influence de l'homme et par la montée du niveau de la mer. Ces deux facteurs modifiant l'habitat des tigres, influent sur leur moral. D'autre part, en réduisant la forêt et les points d'eau douce, le gibier fuit et manque cruellement pour les tigres du Bengale. En plus de leur maigreur, cela explique également leurs incursions hors de la forêt, dans les villages où ils cherchent à se nourrir d'animaux domestiques

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
VIENNE, 13 déc 2010 (AFP) - Le bébé panda, issu de conception naturelle et né en août au zoo de Vienne, a été officiellement baptisé Fu hu ("Tigre heureux") lundi en présence de son parrain, le ministre de l'Economie Reinhold Mitterlehner, et de l'ambassadeur de Chine en Autriche Shi Mingde.> Selon la tradition chinoise, on ne donne un nom au nouveau bébé panda qu'au terme de 100 jours de vie, car la probabilité de mortalité chez les grands pandas est de 40% au cours de la première année.

L'ambassadeur de Chine a appelé de ses voeux la naissance d'un panda femelle.

La Chine reste propriétaire de tous les pandas nés en captivité dans les zoos. Fu Long a rejoint en novembre 2009 ses congénères dans le centre spécialisé à Bifengxia, dans la province du Sichuan.


Ses parents, prêtés par Pékin, vont en principe eux aussi devoir quitter en 2013 le zoo de Vienne, le plus ancien du monde, installé dans le parc de l'ex-résidence impériale de Schönbrunn.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au Canada, Jim Sautner est connu pour avoir adopté un bison comme animal de compagnie ! Il a même fait modifier sa voiture pour accueillir la bête de 725 kilos.





Jim Sautner, un Canadien vivant à Spruce Grove, a choisi pour animal de compagnie... un bison ! L'animal, Bailey Junior, pèse environ 725 kilos. Bien que ce dernier soit imposant, son propriétaire a quand même fait son maximum pour intégrer son animal dans sa vie quotidienne. Pour pouvoir se déplacer facilement avec lui, il a ainsi fait aménager sa berline. En effet, en guise de rétroviseur, on trouve un seau qui permet de nourrir l'animal pendant le trajet. Cela permet également de le distraire et de faire en sorte qu'il reste calme. La femme de Jim Sautner, Linda, explique au journal Toronto Sun à quoi ressemble un trajet en voiture: "Ils attirent beaucoup l'attention, c'est rien de le dire, et si vous êtes du côté du buffle, vous ne voyez pas Jim conduire. C'est assez drôle." Jim a également une passion qu'il partage avec Bailey : l'alcool. Ils vont régulièrement au bar le plus proche pour assouvir leur soif. Linda Sautner précise même qu'avec "les talents d'apprivoisement de Jim, Bailey est devenu en un rien de temps un 'bison galant'."

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le Comité de massif des Pyrénées a annoncé vendredi 10 décembre à Toulouse, que le préfet des Pyrénées-Atlantiques allait lancer une consultation publique préalable au lâcher d'une nouvelle ourse slovène dans le Béarn. Les réactions sont diverses et variées.






Conformément à "la volonté du ministère de l'Ecologie de réintroduire une ourse en remplacement de Franska" - une ourse slovène écrasée sur la route de Lourdes - et à la déclaration, en juillet dernier, de l'ancienne secrétaire d'État à l'Ecologie, Chantal Jouanno, une femelle pourrait être réintroduite dans les Pyrénées Atlantiques au printemps 2011. Une mauvaise nouvelle aux yeux des opposants à la présence de l'ours, notamment les 2.500 éleveurs représentés par la Fédération transpyrénéenne des éleveurs de montagne (FTEM), selon laquelle "les ours, (...) leur cohabitation avec le pastoralisme est scientifiquement reconnue impossible". L'association Pays de l'Ours-Adet, favorable au maintien de l'animal dans le massif, parle de son côté de 145 bêtes domestiques victimes d'attaques en 2010, contre 146 en 2009 : une constance, qui, selon elle, plaide en la faveur de l'ours, dont la population augmenterait mais pas les déprédations. Pour les "pro-ours", l'arrivée d'une femelle en Béarn, où ne vivent plus que deux mâles, pourrait fortifier la population de plantigrades, actuellement d'une vingtaine d'individus sur toute la chaîne montagneuse.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
GRENOBLE, 14 déc 2010 (AFP) - Un loup d'Europe, espèce protégée, a été retrouvé mardi flottant à la surface d'un étang en Isère après avoir été tué par balle, a-t-on appris de sources concordantes.> Mesurant 1 mètre 40 pour 35 kilos, le loup, un mâle de 3 ans environ, a été emporté par les gardes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCGFS) en vue d'une autopsie.

L'ONCFS recense 220 loups sur l'ensemble du territoire, essentiellement sur l'arc alpin, mais aussi dans le Massif central et les Pyrénées. Cette espèce protégée progresse de 15% à 20% par an et étend sa zone de présence vers la moyenne montagne, selon l'ONCFS.

En 2009, 992 attaques de loups ont fait 3.161 victimes animales en France, selon un bilan cité par la députée UMP des Hautes-Alpes Henriette Martinez.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Découvert près d'une autoroute en Australie, ce mignon bébé wombat a pu être sauvé par une équipe de vétérinaires très attentionnés.





Cette jolie histoire a été racontée dans la série animalière baptisée "Zoo Nursery", diffusée sur France 5. En Australie, Mirrhi, un bébé wombat, orphelin suite à la mort de sa mère, tragiquement renversée par une voiture à proximité d'une autoroute, a été recueilli par une équipe de vétérinaires de l'hôpital animalier de Taronga, près de Sydney. Amenée en soin, la petite femelle se porte désormais beaucoup mieux. Âgée de seulement quelques mois, Mirrhi a aujourd'hui intégré le zoo de la ville ou, elle reprend petit à petit des forces, après avoir erré durant plusieurs jours sans nourriture. Elle a même retrouvé les bras affectueux d'une maman en la personne d'Amy, une soignante de l'hôpital.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< TOULOUSE, 16 déc 2010 (AFP) - Le public pourra donner son avis du 27 décembre au 4 février sur le lâcher d'une ourse prévu au printemps 2011 dans le Béarn, où il n'y a plus de femelle, a-t-on appris jeudi auprès de la préfecture de la Haute-Garonne.> Elle touche tous les départements du massif pyrénéen, même si les déplacements de l'ourse relâchée se limiteront vraisemblablement aux Pyrénées-Atlantiques (où se trouve le Béarn) et aux Hautes-Pyrénées.

"Cette réintroduction est fondée sur le principe du remplacement des ours tués du fait de l'homme", rappelle la préfecture dans un communiqué. "Elle est nécessaire à la survie de l'ours dans les Pyrénées-Atlantiques où la population est exclusivement composée de mâles".

La procédure de consultation du public est une obligation du code de l'environnement.

Un dossier élaboré par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) est mis à la disposition du public et des collectivités sur le site internet de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

Chacun pourra adresser ses remarques au préfet des Pyrénées-Atlantiques qui centralise l'opération. Les observations recueillies seront ensuite transmises au ministre à qui revient la décision de donner le feu vert à l'introduction.

La nouvelle arrivante doit remplacer l'ourse Franska, tuée lors d'un accident de la circulation en 2007.

Le 26 juin, Mme Jouanno avait estimé la population entre 19 et 22 ours dans le massif pyrénéen. Face aux protestations d'éleveurs et montagnards opposés au programme de réintroduction d'ours, elle avait déclaré que la politique de lâchers allait être réduite à sa plus simple expression, seuls les ours morts devant être remplacés.

La dernière réintroduction, cinq ours en provenance de Slovénie, date de 2006.


ev/lal/cg

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< TOULOUSE, 16 déc 2010 (AFP) - L'ours a tué 167 bêtes, pour l'essentiel des brebis, en 2010 dans le massif pyrénéen, ce qui représente moins de 1% des pertes annuelles infligées aux troupeaux, selon des chiffres obtenus jeudi auprès des services de l'Etat.> "Ces chiffres, pas tout à fait définitifs, ne bougeront plus beaucoup", les estives (pâturages d'été en montagne) étant terminées et les ours étant entrés en hibernation, a-t-il souligné.

En 2009, l'ours avait tué 146 bêtes. Mais, selon M. Tavin, l'augmentation enregistrée cette année n'est pas significative. Elle pourrait être due à des facteurs multiples : deux doubles naissances en 2010 qui ont peut-être suscité plus de besoins; une éventuelle diminution du nombre de proies sauvages; ou "tout simplement des questions d'opportunité".

De son côté, Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'Ours, souligne que "dans les Pyrénées, il y a chaque année 600.000 brebis en estive" et que 20.000 à 30.000 d'entre elles meurent annuellement, tuées par des chiens, à la suite d'orages, de chutes ou de blessures et de maladies non soignées.

La Dreal, qui avait estimé en 2009 à 17 le nombre minimum d'ours présents dans le massif, attend le résultat d'analyses génétiques pour établir un chiffre pour 2010. Depuis cinq ans, la population d'ours augmente régulièrement d'un individu chaque année, a dit M. Tavin.

Le 26 juin, Chantal Jouanno, alors secrétaire d'Etat à l'Ecologie, avait estimé la population entre 19 et 22 ours dans le massif pyrénéen.


ev/lal/phc

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
http://www.lematin.ch/actu/suisse/tirs-bel-bien-lieu-362073





Des tirs ont bel et bien eu lieu





Image ©️ Jean-Guy Python

Le chevreuil a probablement été heurté par une voiture avant d’aller agoniser dans la forêt.



Les surveillants de la faune sont bien intervenus. Mais c’est une voiture qui aurait tué l’animal.

Sébastien Jost - le 15 décembre 2010, 22h23
Le Matin



Abattu, victime d’accident, mort naturelle? La découverte par une promeneuse d’une carcasse de chevreuil à Romanel-sur-Lausanne («Le Matin» du 13 décembre) avait créé pas mal d’interrogations. D’autant que des personnes armées de fusil et accompagnées de chiens avaient été aperçues dans les bois de Vernand-Dessous. «Il y a beaucoup de chevreuils dans cette zone, explique Sébastien Sachot, conservateur vaudois de la faune. A la demande de personnes dont les cultures ont subi des dégâts, nous avons récemment procédé à des tirs. Nous sommes intervenus deux fois, et à chaque fois, nous avons tiré deux chevreuils.» La carcasse retrouvée par la promeneuse pourrait-elle être celle d’un de ces animaux? Exclu selon le conservateur. «Les bêtes abattues ont été emmenées et la viande a été vendue au profit de l’Etat. De toute façon, au cas où un animal est blessé par un tir et non tué, nous employons des chiens dressés à la recherche au sang pour le retrouver.» Comment expliquer alors la présence de cette carcasse? «Lors des deux battues, nous avons trouvé au moins quatre corps de chevreuil. Les animaux avaient été heurtés par des voitures et étaient venus mourir dans cette forêt. A noter qu’il est rare d’en découvrir autant.»

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les mammifères des régions arctiques s'apprêtent-ils à connaître un vaste métissage ? Vont-ils mêler leurs populations et leurs gènes à mesure que fondent les glaces polaires ? C'est l'hypothèse que soutiennent trois biologistes américains, dans un commentaire publié dans la revue Nature du jeudi 16 décembre.







En 2006, un ours blanc portant des taches brunes est tué par un chasseur américain. Après analyse de son ADN, il s'avère qu'il s'agit d'un hybride entre l'ours polaire et le grizzly. Ce premier cas reste isolé jusqu'à ce que soit confirmé, au printemps 2010, qu'un nouvel ours bicolore venait d'être tué. Fourrure blanche et pattes brunes, l'animal est cette fois une chimère de seconde génération, né d'un grizzly mâle et d'une femelle hybride. En lui-même, le phénomène ne surprend pas les scientifiques. Ni chez les ursidés ni chez les mammifères marins. Si l'hybridation reste rare chez ces derniers, elle n'en a pas moins été observée à maintes reprises. A la fin des années 1980, une baleine soupçonnée d'être une chimère de narval et de bélouga fut découverte à l'ouest du Groenland. Les marsouins de Dall peuvent occasionnellement s'hybrider avec des marsouins communs. Plusieurs descendants de faux orque et de grand dauphin sont nés en captivité, et le rorqual bleu se croise naturellement avec le rorqual commun. 'Chez les animaux comme chez les plantes, on sait aujourd'hui qu'il existe beaucoup de cas d'hybridation spontanée', confirme Frank Cézilly, professeur d'écologie comportementale à l'université de Bourgogne (Dijon). La nouveauté, c'est que cet événement pourrait considérablement s'amplifier parmi les mammifères polaires sous l'effet du réchauffement climatique. Du fait, d'une part, de la remontée vers le nord de certaines espèces. Et d'autre part parce que les populations sur le déclin, au-delà d'un certain seuil, ne sont plus assez nombreuses pour que deux individus reproducteurs se rencontrent - ce qui augmente les chances d'hybridation lorsqu'ils entrent en contact avec des représentants d'espèces proches.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Publiée dans Nature, une modélisation des effets du réchauffement climatique sur la calotte glaciaire, réalisée par des chercheurs américains, montre qu'une limitation des émissions de gaz polluants pourrait permettre de sauver la banquise, habitat menacé de l'ours polaire.







"Dans cette étude, nous avons cherché ce qui se passerait si nous continuions à émettre des gaz à effet de serre jusqu'à ce qu'une disparition rapide des glaces commence à se produire, mais que nous arrêtions l'accroissement des émissions à ce moment-là. Nous avons découvert qu'alors, la banquise ne ferait pas que continuer à décliner : il y aurait un substantiel rétablissement, puis le maintien d'une calotte glaciaire durant tout le siècle. La bonne nouvelle pour les ours blancs est que nous n'avons pas détecté de "seuil limite" au-delà duquel leur habitat arctique ne peut pas se remettre", explique le Dr Amstrup, membre d'une équipe américaine de veille géologique, nuançant ainsi sa conclusion de 2007 selon laquelle les deux tiers des 22.000 ours blancs du monde disparaîtraient durant le prochain siècle si rien n'était fait. Pour contrebalancer les effets du réchauffement, "il y a un certain nombre de facteurs thermodynamiques, comme le gel rapide résultant de l'exposition de l'eau libre aux conditions froides qui réapparaissent en automne", ajoute-t-il. "L'idée suggérée, selon laquelle une hausse globale de température maintenue en dessous de 1,25 degré permettrait aux ours polaires de survivre, est encourageante. Mais les modélisations de tendances, ce n'est pas forcément la réalité. Donc, nous ne sommes en aucun cas tirés d'affaire", fait cependant remarquer le Dr Ted Maksym, du British Antarctic Survey. Moins connu, un autre phénomène également lié au réchauffement global menace les espèces arctiques rares : l'hybridation avec des espèces cousines, qui fréquentent désormais des zones devenues moins froides. C'est le cas notamment pour l'ours polaire, qui s'accouple avec le grizzly pour don... lire la suite de l'article sur Maxisciences

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Hiberner? Non merci!




Image ©️ Keystone

Les orphelins russes ne sont pas frère et sœur: leurs mères respectives ont été abattues par des chasseurs. «Mascha» et «Mischa» avaient 7 mois quand l’épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, les a offerts à la capitale, le 22 septembre 2009.





http://www.lematin.ch/actu/suisse/hiberner-merci-362506



Offerts par la présidence russe à Berne, les ours s’amuseront tout l’hiver. Un nouvel enclos leur est promis.

Vincent Donzé - le 16 décembre 2010, 21h56
Le Matin




Relégués dans l’ombre d’«Urs» et «Berna», les deux stars du Parc aux ours, «Mascha» et «Mischa» refont surface à Berne. Cadeaux de l’épouse du président russe, Svetlana Medvedeva, les deux orphelins n’hibernent pas: ils font les fous dans la neige en attendant leur nouvel enclos, dont la construction a débuté hier, au Zoo Dählhölzli. Le front froid ne pousse pas les ours captifs dans une tanière: «Mascha» et «Mischa» n’hibernent pas cet hiver, malgré le froid sibérien qui évoque leur origine. Explication du curateur du parc bernois, Marc Rosset: «L’hibernation répond à un manque de nourriture. Et nous leur donnons assez à manger.» Tant que la recherche de nourriture rapporte plus de calories qu’elle n’en demande, un ours n’entre pas en hibernation. Sans se gaver tout l’été pour passer l’hiver en léthargie, ces orphelins recueillis à 3 mois ont tout de même pris du poids: ils pèsent 100 et 130 kilos, contre 10 kilos à leur arrivée en Suisse, il y a quinze mois.



Ils auront plus de place
Le temps est venu de les mettre à l’aise: le nouvel enclos sera implanté dans la forêt qui entoure le parc animalier et verra sa superficie passer de 3500 m2 actuellement à 6000 m2. Cet espace sera composé de deux parties indépendantes, mais communicantes. L’engouement suscité par les ours bernois justifie le crédit de 2,95 millions alloués par le Conseil communal, d’autant que 1,5 million provient d’un financement privé. Par ailleurs, les placer dans le nouveau parc était impossible sans risquer des bagarres avec les ours scandinaves «Finn» et «Björk», qui ont donné naissance à «Urs» et à «Berna». Le 14 septembre 2009, «Mascha» et «Mischa» ont effectué le vol Moscou-Zurich sous la surveillance d’une vétérinaire du Zoo de Moscou. D’abord placés dans la fosse, «Mascha» et «Mischa» ont ensuite été transférés au Zoo Dählhölzli, situé plus en amont le long de l’Aar. C’est là que le public peut observer leurs cabrioles.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dans la revue Biology Letters de la Royal Society, des chercheurs canadiens donnent une réponse inattendue à une question qui intrigue les biologistes depuis des années, à savoir "quelle stratégie reproductive se cache derrière la "nymphomanie" de l'écureuil roux femelle ?" : "aucune, c'est comme ça", disent-ils en substance...

Aucune raison d'ordre génétique, aucun bénéfice : simplement une sorte d'erreur évolutive. C'est ainsi que se caractérise le comportement sexuel de l'écureuil roux femelle, selon l'étude menée sur 108 parades nuptiales concernant 85 femelles par Eryn McFarlane et Andrew McAdam, dans le cadre du Kluane Red Squirrel Project, pour lequel des chercheurs de diverses universités canadiennes ont observé 7.000 écureuils depuis 1987.

Si multiplier les accouplements est, chez le mâle, une stratégie normale, où le bénéfice - accroître les chances de transmettre ses gènes - surpasse les inconvénients - dépense d'énergie, exposition accrue aux attaques des prédateurs et risques de contracter une maladie contagieuse -, il n'en est pas de même pour les femelles, qui ne sont en chaleur qu'un seul jour par an, avec production de trois ou quatre ovules à féconder.

Ces moeurs débridées, qui poussent beaucoup de femelles à solliciter et à accepter tous les mâles qu'elle peut attirer, n'est pas héréditaire, les femelles 'torrides' pouvant donner naissance à des femelles plus modérées. Ce comportement n'est donc pas "génétiquement programmé".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dans une étude publiée par la revue Nature, des scientifiques alertent quant à l'impact que pourrait avoir sur la population d'ours polaires, l'hybridation encouragée par le recul des glaces en Arctique.

La fonte des glaces en Arctique favorise en effet les croisements entre les ours bruns grizzly et les ours polaires. C'est en 2006 qu'a été découvert le premier "pizzly", un ours blanc au pelage tacheté. Mais cette hybridation pourrait mener à la disparition de la seconde espèce, avertissent des biologistes. "La fonte rapide de la banquise arctique met en péril les espèces à cause des croisements et de la perte de leur habitat", assurent-ils en effet dans la revue Nature. "Lorsque de plus en plus de populations et d'espèces isolées entrent en contact, (les animaux) vont s'accoupler, des hybrides vont naître, et des espèces rares vont vraisemblablement s'éteindre" expliquent-ils.

En outre, les croisements entre ours bruns et polaires sont dangereux pour la survie du pizzly, qui s'il garde l'instinct de chasse de l'ours polaire, hérite de la difficulté à nager du grizzly. Et les ours polaires ne sont pas les seules victimes que pourrait faire ce phénomène d'hybridation. Les mammifères marins peuvent eux aussi s'accoupler entre espèces différentes face aux modifications environnementales engendrées par le réchauffement climatique. Ainsi, en 2009, une baleine probablement issue d'un croisement entre une baleine du Pacifique Nord et une baleine boréale avait été aperçue et photographiée dans le Détroit de Béring entre l'Alaska et la Russie. Alors qu'il n'existe pas plus de 200 baleines franches dans le Pacifique Nord, l'espèce pourrait disparaître si les croisements avec des baleines boréales venaient à se multiplier.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Publiée dans la revue Animal Conservation, une étude américano-kenyane montre que les éléphants faisant des raids dans les champs cultivés ont un taux élevé d'hormones de stress : cause ou conséquence ?

"Il est impossible de déterminer d'après nos échantillons si les taux élevés de glucocorticoïde associés aux raids sur les récoltes étaient dus au stress lié à ces razzias ou étaient un des facteurs conduisant à ce comportement" chez l'éléphant, déclare le docteur Marissa Ahlering, directrice de l'étude menée conjointement par l'Université de Columbia (Missouri) et l'African Conservation Centre de Nairobi.

Les chercheurs ont comparé le taux d'hormone du stress dans des échantillons d'excréments issus d'une part d'éléphants impliqués dans cinq raids sur des champs cultivés, et d'autre part de pachydermes vivant dans les deux secteurs protégés les plus proches : le Parc national d'Amboseli et la Réserve nationale du Massai Mara.

Résultats : les premiers ont un indice de stress équivalent à ceux du Massai Mara, très visité, fréquenté par de nombreux véhicules et bordé de zones agricoles - que les éléphants de la réserve sont d'ailleurs soupçonnés de piller à l'occasion. En revanche, les animaux d'Amboseli, plus isolés des implantations humaines, ont un indice de stress significativement plus bas.

Les scientifiques espèrent, en poursuivant ces recherches, diminuer les tensions entre les fermiers, qui peuvent recourir aux armes à feu ou au poison pour protéger leurs ressources - vitales - contre les pachydermes, et ces derniers, toujours menacés. Des solutions alternatives telles que clôtures électrifiées, gardes, alarmes ou... dissémination de piment sont explorées.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< =(PHOTO ARCHIVES)=> Les conducteurs, appelés "mahouts", sont employés par les hôteliers pour emmener les touristes sur la croupe des éléphants à travers le Parc national de Chitwan. Ils peuvent y voir le Tigre royal du Bengale, menacé d'extinction, les rares rhinocéros unicornes et quelques autres espèces rares d'oiseaux ou de mammifères.

Les conducteurs d'éléphants affirment qu'ils jouent un rôle essentiel dans l'industrie touristique du Népal et veulent que leur salaire passe en conséquence de 4.600 roupies (65 dollars) à 5.400 roupies.

Les 82 "mahouts" estiment que leur salaire actuel ne leur permet plus de vivre au Népal où l'inflation est de l'ordre de 10% par an. Ils se plaignent de ne pas avoir reçu les hausses de salaire qui leur avaient été promises il y a deux ans.

Shankar Saij, représentant les hôtels propriétaires des éléphants, a déclaré que les deux parties tentaient de parvenir à un accord.

Près de 200 touristes payent chaque jour 1.300 roupies chacun pour faire un tour sur le dos d'un éléphant, selon M. Saij. Le Parc national de Chitwan, véritable paradis de la vie sauvage, attire chaque année des milliers de touristes.


Près d'un demi-million de touristes se rendent tous les ans au Népal, venant principalement de l'Inde et de la Chine voisines. Les autorités ont annoncé leur ambition de doubler ce chiffre en 2011.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
INSOLITE - Il se serait échappé de chez son propriétaire...

Cet animal des latitudes australes, habitué des fortes chaleurs, n'a apparemment pas supporté le froid qui règne actuellement dans l'ouest de la France. Les gendarmes du Calvados ont découvert le corps d'un wallaby ce lundi après-midi, rapporte Ouest-France. Ils avaient été informés que le corps de cet animal avait été découvert en bordure de la départementale 113, entre La Cambe et Grandcamp-Maisy. D'après les premiers éléments, ce petit marsupial appartenait à un habitant de Grandcamp-Maisy -il n'était donc pas sauvage- et serait mort de froid après s'être échappé.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un loup et un lynx braconnés : double plainte de Férus






Deux grands prédateurs protégés tués ! Le premier, un loup d'Europe, a été retrouvé enfermé dans un sac plastique flottant à la surface de l'étang Malin sur la commune de Sainte Blandine (Isère). Le corps du second (Jura), un lynx, n'a pas encore été retrouvé, mais « des témoignages laissent peu de doutes sur l'action », explique l'association FERUS dans son communiqué du 16 décembre 2010.

FERUS est la première association de conservation de l'ours, du loup et du lynx en France, principalement dans les massifs frontaliers et en relation avec les pays européens voisins.
Elle a pour objectifs de :

  • Articuler et de coordonner toutes actions de recherche, de sensibilisation et d'éducation liées à la présence et à la réhabilitation du loup, de l'ours et du lynx
  • Favoriser la réussite du retour naturel du loup là où les conditions sont favorables
  • Favoriser le maintien et le renforcement des populations d'ours
  • Favoriser le retour et le maintien des populations de lynx

Le loup, retrouvé mort dans l'Isère, présentait une blessure par balle sur le flanc. C'est un individu mâle âgé d'environ 3 ans avec un poids de 35 kg. D'après le communiqué, « une autopsie est prévue ». FERUS a tout de suite porté plainte avec constitution de partie civile auprès du Procureur de la République de Bourgoin-Jallieu et une enquête a été ouverte.


Quant au lynx, il aurait été abattu par un chasseur lors d'une battue sur la commune des Molunes (Jura) selon des témoignages. Toujours d'après ces derniers, le cadavre de l'animal aurait été découpé et caché pour éviter qu'il ne soit retrouvé. L'association a porté plainte contre X auprès du Procureur de la République de Lons le Saunier. « Prévenue, la gendarmerie a mené l'enquête, mais le cadavre n'a pas été retrouvé à ce jour ».

« L'ONCFS recense 220 loups sur l'ensemble du territoire, essentiellement sur l'arc alpin, mais aussi dans le Massif Central et les Pyrénées. Cette espèce protégée (le loup d'Europe) progresse de 15% à 20% par an et étend sa zone de présence vers la moyenne montagne, selon l'ONCFS », propos recueillis sur la dépêche de l'AFP (14/12/2010).

Concernant le troisième animal que protège FERUS, le lâcher d'une ourse est prévu au printemps 2011 dans le Béarn. Un appel a ainsi été lancé pour connaître l'avis du public. « Cette réintroduction est fondée sur le principe du remplacement des ours tués du fait de l'homme », rappelle la préfecture dans un communiqué. Il faut savoir que cette consultation des particuliers est une obligation du Code de l'Environnement.

Source : SPA
20/12/2010

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS, 22 déc 2010 (AFP) - En jean, coiffé d'une casquette, une femme arme son fusil d'un anesthésiant 1.000 fois plus puissant que la morphine et tire sur un rhinocéros depuis un hélicoptère : "Charlotte, une véto dans la savane" présente une vétérinaire d'Afrique du Sud, protectrice de la vie sauvage.> Depuis six ans, cette jeune française de 32 ans, Charlotte Moueix, une des meilleures spécialistes de la faune sauvage et son compagnon John, pilote d'hélicoptère, survolent la zone de Kwaeleloop dans les réserves africaines pour soigner les animaux et aider les éleveurs.

Le rhinocéros, une espèce menacée de disparition, fait l'objet de toutes les attentions de la jeune femme. Après avoir endormi l'animal pesant plus de 1.000 kilos, elle lui implante une puce électronique dans une corne afin de l'identifier et de pouvoir suivre son évolution.

L'hélicoptère se pose au coeur de la savane près d'un autre rhinocéros

Mais celui-la n'a pas besoin d'être endormi, il a été tué par des braconniers

"Une scène malheureusement devenue banale", raconte Charlotte.

Des groupes criminels organisés lui ont coupé les cornes à la tronçonneuse, comme aux 300 animaux tués depuis le début de l'année.

Outre son métier de soigneuse, Charlotte mène bénévolement un combat avec la police contre le trafic de corne à destination des pays asiatiques et des Emirats arabes. Ce trafic d'animaux décime des troupeaux entiers de rhinocéros. Les cornes se vendent quelque 30.000 euros le kilo.

"On a envie d'essayer de les sauver parce que, si on ne fait rien probablement que dans dix ans, le rhinocéros aura disparu en Afrique", explique l'aventurière, vêtue de jean et coiffée d'une casquette.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bracieux, dans le Loir-et-Cher.





Dimanche vers 11 heures. La patronne d'un magasin Spar, place de la Vieille Halle, voit passer "une masse noire" qui se dirige vers la halle... Un sanglier! Qui fonce sur la marchande de fromage ! Elle sort de sa boutique et lui crie de faire attention, raconte La Nouvelle République. Mais l'animal, qui a bonne oreille, l'entend, se retourne, et fonce sur elle... Il entre en poussant la porte principale du magasin. Elle s'échappe donc par l'autre porte... Le sanglier fait le tour des allées, puis ressort, sans rien casser. Il est blessé, car il a semé des gouttes de sang partout. Après coup, la commerçante reconnaît qu'elle a eu vraiment peur lorsque la bête arrivait sur elle... Il y a douze ans, elle avait déjà vu passer un sanglier d'un peu près, lorsqu'il avait défoncé la vitrine de l'ancien bazar et qu'elle allait chercher le pain...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Mardi, 19 heures 30, le TER qui relie Caen à Rouen percute un sanglier qui traverse les voies. L'animal reste ensuite accroché sous le train sur plusieurs centaines de mètres et finit par bloquer les freins de la motrice, selon Paris Normandie.

L'arrêt de ce train s'avère plus important que d'habitude pour se genre d'incident. La SNCF envisage de faire venir un autre train depuis Caen pour pousser celui qui est immobilisé sur la voie, mais cela ne semble pas possible. Alors, vers 22 heures, gendarmes et pompiers procèdent à l'évacuation des 41 passagers du train bloqué, dans le froid et dans le calme, toujours d'après ce journal.

"Les naufragés du rail" sont hébergés ensuite dans la salle des fêtes de Montfort-sur-Risle, en attendant un car qui arrive à 1 heure 30 du matin. Une heure après, les passagers se retrouvent à Rouen avec 6 heures de retard. Certains sont rentrés chez eux, d'autres dorment dans des chambres d'Hôtel aux frais de la SNCF.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une jeune lionne âgée de deux ans s'est noyée lundi dans le bassin qui entourait son enclos dans le zoo de Lyon. Elle venait tout juste d'arriver au parc de la Tête d'Or où elle a été introduite dans le cadre d'un programme européen de reproduction.

Comme l'a expliqué David Gomis, directeur du parc zoologique, cet accident est le résultat d'un "enchaînement de mauvaises circonstances". Malgré le guidage électrique mis en place, la lionne serait sortie très vite de son enclos intérieur, tombant directement dans l'eau. Le personnel du zoo a tenté de l'aider en lui tendant une échelle et en essayant de la diriger vers les marches-pieds du bassin. Malheureusement l'animal ne s'en est pas sorti. "Elle avait déjà dû boire la tasse. Contrairement aux tigres, les lions ne sont pas des très bons nageurs", souligne David Gomis.

Venue du zoo La Boissière du Doré, en Loire-Atlantique, elle était arrivée à Lyon avec une autre lionne le 5 octobre dernier, dans le cadre du programme européen de réintroduction des lions d'Asie. Elle venait de rejoindre l'unique lion mâle de l'enclos.

Le parc zoologique a assuré qu'il mettrait en place dès le mois de janvier un système de grillage, afin d'éviter que de tels accidents de reproduisent.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< WASHINGTON, 23 déc 2010 (AFP) - Des groupes écologistes ont accusé jeudi le président américain Barack Obama d'avoir échoué à assurer la survie des ours polaires après que son administration eut refusé de déclarer le mammifère en voie d'extinction.> En réponse à une poursuite juridique dont elle faisait l'objet, l'agence américaine de la Pêche et de la vie sauvage a reconnu mercredi que les changements climatiques posent "des menaces graves" aux ursidés en faisant disparaître leur habitat arctique, via la fonte des glaces, en Alaska (nord).

L'agence a toutefois refusé de déclarer le plus grand carnivore terrestre "en danger d'extinction", ce qui aurait pu entraîner la création de réserves naturelles dans des zones riches en hydrocarbures.

"J'imagine que si un bulldozer est en train d'abattre votre maison, vous êtes seulement +menacés+", a ironisé Andrew Wetzler, du Conseil de défense des ressources naturelles.

Washington a annoncé il y a un mois la création en Alaska d'une zone de 484.000 kilomètres carrés (à peine moins que la superficie de la France) au sein de laquelle tout projet susceptible d'avoir un impact sur le mode de vie des ours polaires devra faire l'objet d'un examen minutieux.

La création de cet espace ne signifie pas la fin des forages et autres activités du genre. Mais elle permet d'identifier les "zones géographiques dont les caractéristiques sont essentielles pour la sauvegarde de l'ours et qui requièrent une gestion et une protection particulières", selon l'agence de la Pêche et de la vie sauvage.

L'Arctique abrite l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole et d'énormes réserves de gaz, en majorité en pleine mer, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).


sct/sab/sj

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En Afrique et en Asie, le marché noir pour les cornes de rhinocéros est en pleine recrudescence. La protection de ces mammifères s'annonce compliquée en raison des moyens sophistiqués dont les braconniers disposent à l'heure actuelle.








C'est en Afrique du sud que les rhinocéros sont très nombreux (70% de la population mondiale s'y trouve). Et c'est là-bas qu'en 2010 on compte 316 animaux braconnés. WWF alerte sur ce massacre en pleine expansion quand on sait que "seulement" 122 animaux avaient été abattus l'an passé et moins de 10 il y a de ça 20 ans. Joseph Okori, coordinateur chargé des rhinocéros africains à WWF annonce que "cette année a été désastreuse pour la protection des rhinos'. Ce qui rend extrêmement compliquée la protection de ces animaux ce sont les méthodes employées par ces braconniers d'un nouveau genre. Equipés d'hélicoptères, d'armes silencieuses et de lunettes à infrarouge le braconnage n'a plus rien à voir avec ce qui se faisait avant. A tel point que les parcs nationaux sud-africains ont dû mettre en place des "unités de combat contre le braconnage des rhinocéros". Si en Afrique, les rhinocéros avaient pu être soustraits au braconnage grâce à la création de réserves naturelles et de parc nationaux, en Asie il n'en est rien. En effet une corne de rhinocéros se monnaye 70.000 dollars voire plus et le braconnage s'est accru ces dernières années. C'est le Vietnam qui est le pays le plus consommateur de corne de rhinocéros puisqu'elles permettent prétendument de soigner le cancer, selon les croyances locales. Ainsi, il ne reste plus que 25.000 rhinocéros dans le monde et quatre des cinq espèces restantes sont aujourd'hui menacées d'extinction. En Asie, chasse et déforestation ont amené les rhinocéros de Java et de Sumatra à être classés parmi les espèces en danger critique d'extinction et celui d'Inde est passé dans la catégorie "vulnérable".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Publiée dans Public Library of Science Biology, une étude génétique réalisée par une équipe américano-germano-britannique suggère qu'il existerait deux espèces d'éléphants en Afrique, l'une de savane, l'autre de forêt. Une situation qui pourrait amener à revoir les modalités de protection de ces pachydermes.








C'est en comparant l'ADN nucléaire de proboscidiens actuels - éléphant d'Afrique et éléphant d'Asie - et fossiles - mammouth laineux et mastodonte américain - que des généticiens pensent avoir établi une différence aussi marquée et aussi ancienne - au moins 3 millions d'années - entre l'éléphant africain de savane et l'éléphant africain de forêt, qu'entre l'éléphant d'Asie et le mammouth laineux, aujourd'hui disparu. Il y a donc bien, selon eux, deux espèces d'éléphants distinctes en Afrique. Si cette conclusion - déjà formulée par des scientifiques dès 2001 - est confirmée par d'autres équipes de recherche, elle clôturera un débat de plusieurs années reposant sur les différences entre les deux formes, celle de savane atteignant un poids de 6 tonnes, le double de celui de la forme forestière. De plus, l'éléphant de forêt, vivant essentiellement au centre et à l'ouest de l'Afrique, est beaucoup plus victime du braconnage et du trafic que celui de savane, vivant au sud du continent, où il prospère. "Nous devrions (...) voir si nous devons répartir l'éléphant d'Afrique en deux entrées dans la liste rouge des espèce menacées. Cela pourrait nous aider à mettre en lumière le problème [de l'éléphant] en Afrique centrale", explique Simon Stuart, responsable à l'Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN).

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
FOIX, 25 déc 2010 (AFP) - Les chasseurs et éleveurs ariégeois, déjà mobilisés contre l'ours, dénoncent samedi le retour du loup en Ariège, mais l'association Ferus pour la conservation des ours, loups et lynx relativise la menace des quelques loups recensés depuis dix ans dans les Pyrénées.> "Avec l'analyse génétique des déjections retrouvées sur place, on sait que ce n'est pas un animal venu d'Espagne, mais bien d'Italie", a-t-il indiqué à un correspondant de l'AFP. "Nous avons du mal à nous imaginer que des loups puissent venir aussi facilement qu'on nous le dit depuis les Alpes", ajoute-t-il samedi dans La Dépêche du Midi, demandant "des éclaircissements sur les parcs à loups" de la région.

A la préfecture de l'Ariège, on confirme "un cas litigieux de dégâts sur troupeau", évoqué le 2 décembre lors d'une commission d'indemnisation des dégâts causés par les ours. "Il est possible qu'un loup ait été à l'origine de l'attaque", ajoute-t-on.

Ferus souligne sur son site que la présence du loup est relevée depuis 2002 dans le massif du Carlit (Pyrénées-orientales), mais qu'on n'a jamais identifié plus de deux individus en même temps sur ce massif, seule zone de présence permanente du loup dans les Pyrénées françaises.

Selon l'association, la présence de loups d'origine alpine dans les Pyrénées n'est pas étonnante, les jeunes loups étant "capables de déplacement sur de très grandes distances".

Sur six individus (dont deux femelles) identifiés dans les Pyrénées-Orientales depuis 10 ans, trois avaient déjà été identifiés dans les Alpes, selon l'association. Les dégâts causés par le loup en dix ans dans les Pyrénées sont inférieurs à une dizaine de cas, ajoute Ferus.

Selon les services de l'Etat, la vingtaine d'ours présents dans le massif pyrénéen ont tué 167 bêtes en 2010.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
NAIROBI, 26 déc 2010 (AFP) - La police kényane a arrêté une Thaïlandaise à l'aéroport de Nairobi qui tentait de gagner Bangkok avec 20 kg d'ivoire, a rapporté dimanche le service de protection de la faune.> Des Singapouriens qui voulaient également gagner Bangkok avaient été arrêtés il y a deux semaines à l'aéroport de Nairobi en possession de 92 kg d'ivoire.

La Thailande est un point de passage pour l'ivoire destiné principalement à la Chine où il est utilisé dans la médecine traditionnelle et la bijouterie.

Le Kenya est le théatre d'un important trafic d'ivoire et d'une résurgence du braconnage après avoir réussi au cours des années passées à reconstituer ses troupeaux d'éléphants.

Le récent déploiement de chiens spécialisés à l'aéroport de Nairobi facilite les arrestations.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Lâcher d'un ours dans les Pyrénées : le débat est ouvert


http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/27/978264-Lacher-d-un-ours-dans-les-Pyrenees-le-debat-est-ouvert.html
Franska est morte en 2007. Pour remplacer cette ourse slovène tuée sur la route par un automobiliste et tenir compagnie aux deux mâles esseulés de l'ouest des Pyrénées, il est prévu qu'une ourse soit lâchée au printemps dans le Béarn (Pyrénées Atlantique). Mais préalablement à ce nouveau lâcher, une consultation de la population débute aujourd'hui dans les Pyrénées. Jusqu'au 4 février, les citoyens et les collectivités territoriales des Pyrénées vont ainsi pouvoir adresser leurs remarques, suggestions et réactions au préfet des Pyrénées-Atlantiques et télécharger sur le site de la préfecture un dossier sur l'incidence qu'aura cette arrivée, tant sur la conservation de l'espèce que sur les milieux naturels ou l'activité humaine. Pour François Arcangeli, responsable de l'association pour le développement économique et touristique des Pyrénées centrales (ADET, pro-ours), cette consultation n'est pas de nature à remettre en cause le lâcher. Il explique : « Si les gens ont des propositions, ils pourront les exprimer. Il s'agit de savoir comment on fait, plutôt que de savoir si on fait ou si on ne fait pas ». Aux yeux des anti-ours, pour qui la vingtaine de plantigrades présents dans les Pyrénées représente un danger pour l'homme, le bétail et l'agriculture de montagne, cette initiative n'est autre qu'une « mascarade ».

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
< PHNOM PENH, 27 déc 2010 (AFP) - Un éléphant enragé qui a tué son propriétaire avant de saccager pendant dix jours la campagne cambodgienne a finalement été capturé et installé dans un centre d'accueil de la faune sauvage.> Il avait d'abord dû être confiné dans une rizière pendant plus d'une semaine pendant la construction d'une cage spéciale nécessaire à son transport vers le centre animalier de Phnom Tamao, dans la banlieue de Phnom Penh.

Sambo avait déjà fait preuve d'un comportement violent et pourrait avoir tué quatre personnes au total au cours des années.

Il est arrivé au centre samedi soir et "a été placé dans un enclos temporaire", a indiqué John Maloy, responsable de la communication de l'ONG Wildlife Alliance, précisant que Sambo était séparé des cinq autres éléphants d'Asie du zoo.

"Il est probablement trop dangereux pour être mélangé avec eux".

L'ONG estime que Sambo était en "musth", période caractéristique des éléphants mâles souvent accompagnée de comportements très agressifs.

Elle espère qu'une fois calmé, il pourra trouver une femelle au sein du zoo.

Quelque 120 éléphants domestiques vivent au Cambodge, selon Jack Highwood, responsable de l'organisation locale Elephants Livelihood Initiative Environment, qui a aidé au transfert de l'animal.

Malgré l'absence de statistiques, Highwood estime que six personnes ont été tuées par des éléphants ces trois dernières années, en comptant les victimes de Sambo. Dans la plupart des cas, les animaux étaient en "musth".

L'éléphant d'Asie est sur la liste des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature.


mfp/abd/jh

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une nouvelle ourse bientôt dans les Pyrénées

La consultation en vue de la réintroduction d'une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques a débuté hier et doit se poursuivre jusqu'au 4 février. Mais s'agit-il de dire oui ou non à la réintroduction de l'animal ? Pas sûr... C'est le moment de s'exprimer ! Depuis hier et jusqu'au 4 février, le public et les collectivités locales sont invitées à se prononcer sur la demande de l'Office National de la Chasse et de la Faune sauvage, pour la réintroduction d'une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. éintroduction prévue pour le printemps de cette année : la ministre de l'Écologie Chantal Jouanno avait indiqué lors de son passage à Toulouse qu'il convenait de pallier la mort de Franska. 940 communes d'un bout à l'autre du Massif vont être sollicitées… Mais avant même que ce sondage géant ne commence, et indépendamment des avis des uns et des autres, une question se pose : cette consultation aura-t-elle ou non un impact sur la décision de réintroduction ?
Pour Alain Reynes, directeur de Pays de l'Ours-Adet, il ne faut justement pas (re)- introduire de confusion : « La consultation ne porte pas sur le principe : l'État a d'ores et déjà décidé de lâcher une ourse. On ne demande pas l'avis des gens sur cette introduction, mais sur les modalités de l'introduction. Tout le monde a le droit d'avoir une opinion sur la question et de l'exprimer. Mais en l'occurrence, il s'agit simplement pour les habitants des régions consultées d'exprimer les contraintes qu'entraînera cette présence. » « Soit on consulte les gens et on tient compte de leur avis, soit c'est une consultation imposée par la loi, et donc, on consulte et on fait ce qu'on veut… Si c'est juste une concertation pour entériner une décision déjà prise, estime Philippe Lacube, président de l'Aspap, c'est moins intéressant… » Et Philippe Lacube de plaider pour une vision « d'aménagement du territoire, où il existe des routes, des autoroutes, des stations de ski, de l'élevage, une activité économique, par opposition à un territoire ensauvagé. En Slovénie, il y a 500 ours oui, mais aucune vie, aucune activité humaine à proximité ». Une vision défendue également par Marie-Lise Broueilh, président de l'association de protection du patrimoine pyrénéen : « Nous sommes contre la sanctuarisation des territoires. Des territoires qui ont un avenir ». À Larrau, commune des Pyrénées-Atlantiques, le maire Sébastien Uthurriague s'inquiète. « Notre commune fait 12 000 hectares, avec des ravins, des précipices, et l'été, on a 30 000 ovins, 5 000 bovins, mille chevaux… Si un prédateur déboule là-dedans, ce sera un carnage ! » Alain Reynes veut rappeler que le conseil d'État s'est lui-même prononcé pour une population d'ours viable « au nom de l'intérêt général ». Il serait peut-être du rôle des préfets de lever cette équivoque et d'indiquer si la consultation qui va se dérouler est de nature à infléchir la décision de l'État. Où s'il s'agit juste de préparer une arrivée déjà programmée. Histoire de ne mettre personne de mauvais poil.






Une femelle pour doper l'espèce


Coincée entre les plaintes des pro-ours, qui ont saisi l'Europe pour que la France respecte ses engagements, et les anti-ours, pour qui les réintroductions sont comme un chiffon rouge, Chantal Jouanno a choisi la prudence : remplacer Franska, un point c'est tout. Les techniciens ont déjà pas mal planché sur cette réintroduction, qui devrait avoir lieu au printemps. D'abord, ils ont ciblé le territoire le plus fragile, le noyau béarnais, où il ne reste que deux mâles. C'est là qu'il faut réintroduire une femelle, pour espérer y voir naître de s petits. Une solution aurait pu être de ponctionner une ourse du noyau central et de la réintroduire dans le Béarn. Mais d'une part, elle aurait pu être tentée de « rentrer chez elle » en abandonnant le Béarn. Ensuite, cela ferait beaucoup de consanguinité. On va donc hercher cette ourse en Slovénie : les ourses suédoises n'ont pas le même environnement, les Espagnoles sont trop peu nombreuses, et les Slovènes sont pile poil idéales. La femelle capturée en Slovénie sera âgée de 3 à 6 ans. Et l'on veillera avant de la faire venir à ce que son carnet de vaccination soit à jour ! Elle voyagera en voiture pendant 48 heures, immédiatement après sa capture. Il y aura le moins d'humain possible dans le secteur lors du lâcher, pour éviter les problèmes. Le lieu exact n'est pas encore déterminé. Une vingtaine de sites sont étudiés. Et dès qu'elle sera relâchée, l'ourse sera suivie par l'équipe technique dans tous ses déplacements. Il ne restera plus à l'ourse qu'à apprendre le béarnais. « Nous ne voulons pas être réduits au rôle d'opposants primaires. Nous avons une vision de développement durable du monde rural, à travers l'économique, le social et l'écologie »
Marie-Lise Broueilh, présidente de l'association de protection du patrimoine pyrénéen.







Le chiffre : 940


communes > sont concernées. 240 communes dans les Hautes-Pyrénées, à peu près autant en Ariège et dans les Pyrénées Orientales, 150 en Haute-Garonne, et une centaine dans les Pyrénées-Atlantiques.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le WWF Suisse vient de publier son bilan quant à l'état de la faune dans le pays. Une étude dans laquelle nous apprenons que si le castor prospère, le loup est dangereusement menacé, à l'instar du lièvre.









En 2010, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a recensé quelque 18.351 espèces menacées, soit un tiers de l'inventaire qui été étudié. Alors que ce chiffre impressionnant représente une augmentation de 8% par rapport au bilan réalisé en 2008, en Suisse, la faune n'échappe pas à cette inquiétante menace. Le WWF helvétique vient en effet de dévoiler son bilan, et indique que le loup a vu sa population sensiblement diminuer, et ce malgré la protection internationale sous laquelle il est placé. Quinze ans après sa réapparition en Suisse, sa population est estimée à seulement quinze spécimens. Une situation qui est appelée à s'aggraver, le Conseil national ayant décidé de modifier l'ordonnance sur la chasse dans le but de permettre un abattage plus facile des spécimens de l'espèce lorsque l'un d'entre eux menace le gibier des chasseurs. L'association de protection de l'environnement s'inquiète également de la menace qui pèse sur le lièvre en Suisse. Sur le sol helvétique, leurs effectifs s'élèvent en moyenne à 2,7 lièvres par kilomètre carré. Un taux qui dans certaines régions, ne dépasse pas 1,5. Ce phénomène est considéré comme dramatique par le WWF, les experts estimant une densité comprise entre deux et six lièvres par kilomètre carré comme critique pour l'espèce. L'urbanisation, le développement de routes et de zones industrielles, mais aussi l'agriculture intensive, sont à l'origine de cette situation, fragilisant de plus en plus l'habitat de ces petits mammifères. Pour conclure ce bilan sur une note plus positive, l'association évoque le retour en force du castor dans le pays dont il a été éradiqué à la fin du XIXe siècle.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'association de protection de la nature Center for Biological Diversity ne manque pas d'imagination pour sensibiliser les Américains aux menaces qui pèsent sur de nombreuses espèces animales en raison de la surpopulation humaine. Ours polaire, jaguar ou chouette tachetée : à l'occasion du jour de l'An, des milliers de préservatifs à l'effigie d'animaux en danger seront distribués aux Etats-Unis !



Insolite mais peut-être efficace selon le Center for Biological Diversity, cette opération sera lancée le 31 décembre. Quelque 50.000 préservatifs imprimés de dessins représentant des animaux menacés de disparition seront distribués aux Américains, afin de les sensibiliser aux "effets dévastateurs de la surpopulation humaine" sur l'environnement. Comme le souligne l'association, la nuit de jour de l'An est l'une des plus propices aux ébats sexuels. L'utilisation de préservatifs est donc très intense le 31 décembre. Mais cette nuit peut également engendrer de nombreuses naissances, lorsque les relations sexuelles ne sont pas accompagnées de moyens de contraception. Dans un communiqué, l'association rappelle que la population mondiale a presque doublé depuis 1970. La planète comptera bientôt sept milliards d'êtres humains. Or "cet accroissement stupéfiant et la consommation massive qui l'accompagne épuisent les ressources limitées de la planète, poussant de plus en plus les plantes et animaux menacés vers l'extinction", alertent les écologistes. Des préservatifs à l'effigie d'animaux menacés sont alors pour l'association, un excellent moyen de mobiliser les Américains contre cette menace, en plus, rappelons-le, d'être la seule protection efficace contre les maladies sexuellement transmissibles.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Maubourguet. Des daims empoisonnés dans leur enclos


http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/31/980280-Maubourguet-Des-daims-empoisonnes-dans-leur-enclos.html
Marc Domec est bouleversé. Il vient de perdre quatre daims dans d'horribles conditions, des animaux qu'il élève depuis 1986 dans un enclos, rue du Placis. Les trois femelles et le mâle ont été empoisonnés dans la nuit du 27 décembre. D'après le vétérinaire, ils l'ont été par un produit agricole, du raticide. Les conséquences de l'ingestion du poison sont assez rapides. Leproduit est destiné à tuer l'animal et habituellement utilisé pour les rats. Des daims qui vivaient calmement dans leur enclos et faisaient la joie des enfants et promeneurs qui leur portaient très souvent des morceaux de pain. Un petit parc d'attraction bien sympathique. Dans l'enclos, les daims avaient pour compagnie des petites poules de race, toutes « craquantes ». Marc Domec a d'abord trouvé deux femelles vacillantes, qui avaient des difficultés pour marcher. Elles sont mortes rapidement et la troisième quelques heures après. Seul le mâle, titubant et soigné, semblait pouvoir être sauvé mais il a aussi succombé hier matin. Des animaux innocents de tout, superbes, dont un ressemblait à « Bambi » et « qui n'avait rien fait à personne ». Marc Domec et son épouse Denise sont persuadés d'être la cible d'une personne malintentionnée... « de la bêtise humaine ! » Ils ont déposé plainte à la gendarmerie et l'enquête est en cours.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×
×
  • Créer...