pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 Dans les années 1980, 20.000 éléphants peuplaient le Liberia. Trente ans plus tard, 19.000 d'entre eux ont été tués par des braconniers. Un véritable massacre dénoncé par Patrick Omondi, directeur du Kenya Wildlife Service, lors d'une Conférence organisé à Monrovia, la capitale du pays. "Malgré la lutte du Liberia contre le commerce de l'ivoire, il est encore pratiqué illégalement dans le pays. Ce commerce a un impact négatif sur les ressources du pays, et c'est pourquoi nous devons tous allier nos efforts afin de protéger la richesse de la faune sauvage", a insisté Patrick Omondi lors d'une conférence rapportée par le Liberian Daily Observer. En l'espace de trente ans, 95% de la population d'éléphants du Liberia aurait été tués par des braconniers. 20.000 dans les années 1980, ils ne seraient aujourd'hui plus qu'un millier. La conférence de Monrovia avait pour visée de renforcer le rôle de la communauté scientifique libérienne au sein de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites). Rétablir l'autorité de cette communauté est primordial pour organiser une lutte efficace contre le massacre des éléphants, et plus globalement pour faire face au défi que représente la préservation de la faune et la flore du Liberia, estime Patrick Orandi. Et d'évoquer la menace du réchauffement climatique, l'augmentation de la population qui empiète de plus en plus sur les espaces naturels, ou encore la déforestation. Mais après quatorze ans de guerre civile, la restauration de l'autorité de la communauté scientifique libérienne semble trop prématurée. Selon Moses Wogbeh, directeur général de l'Autorité pour le développement de la sylviculture (FDA), le Liberia n'est à ce jour "pas capable de gérer seul la préservation de la biodiversité" qu'abrite le pays. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 Publiée dans la revue Molecular Ecology, une étude autrichienne sur la généalogie du guépard a confirmé le statut de sous-espèce particulière de la population iranienne de ce félin. Les efforts de protections devront être accrus pour sauver ce rarissime animal. Afin de résoudre l'énigme des origines des guépards actuels, des scientifiques de l'Université de médecine vétérinaire de Vienne (Autriche), collaborant avec le Département iranien de l'Environnement et l'ONG Panthera, ont analysé et comparé l'ADN de diverses populations de ces félins, et même celui issu de restes de guépard iranien datant du moyen-âge. "Avec nos données, nous prouvons que les guépards iraniens actuels représentent bien la sous-espèce asiatique historique Acinonyx jubatus venaticus, puisqu'ils partagent un profil génétique semblable à celui du spécimen originaire de l'Iran du Nord-Ouest daté de 800 à 900 après J.C. (...). C'est une base pour la gestion future en termes de conservation. Si le but est de conserver cette biodiversité, les sous-espèces ne devraient pas être mélangées", explique le Dr Pamela Burger. La population de cette sous-espèce, qui a divergé des variétés africaines il y a 30.000 ans, qui survit uniquement en Iran et dont les effectifs sont estimés entre 60 et 100 individus, dont une moitié d'immatures, est placée sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN). "Nous avons réussi à stabiliser leur nombre en Iran, mais nous avons toujours une longue route à faire avant que nous ne puissions considérer cette sous-espèce unique comme sauvée", conclut Alireza Jourabchian, directeur du Programme "Guépard asiatique" en Iran. Concurrence de l'homme, qui convoite les mêmes proies que lui, détérioration de l'habitat et braconnage direct sont les menaces qui pèsent encore aujourd'hui sur ce félidé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 Une étude publiée dans Conservation Letters par les scientifiques de plusieurs ONG montre que des corridors naturels reliant les réserves protégées pourraient permettre de tripler la population de tigres en Asie. Faire tripler la population de tigres sauvages d'ici 2022 : c'est possible, et c'est encore mieux que la doubler, comme s'étaient engagés à le faire, lors du sommet international de novembre 2010 sur ce sujet, les 13 pays d'Asie où subsiste encore le grand félin. C'est là une évaluation réalisée par divers scientifiques, notamment du WWF, travaillant sur la conservation de cette espèce. Faire passer l'effectif actuel de 3?200 individus à 10.500, dont environ 3.400 femelles reproductrices, serait possible en reliant les 20 principales zones d'habitat protégé actuelles par des corridors naturels, qui permettraient aux populations réduites et morcelées de tigres de circuler et de trouver des partenaires sexuels. L'étude s'appuie notamment sur des exemples historiques. Décimée lors d'un conflit entre 2002 et 2006, la population de tigres des plaines népalaises a pu se reconstituer grâce à l'arrivée d'individus venus de réserves contiguës situées en Inde. Même chose pour la Russie extrême-orientale, vidée de ses tigres dans les années 1940 et recolonisée par des félins venus de Chine. Au contraire, les populations des réserves de Sariska et de Panna (Inde), anéanties par le braconnage, n'ont pu se rétablir à cause de leur isolement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 En 2010, la douane française a saisi 638 espèces protégées par la Convention de Washington, soit une augmentation de 27% par rapport à l'année précédente. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (Cites) de Washington interdit le commerce de 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales. Réparties en trois annexes, chacune établit la gravité du risque d'extinction. Et les douanes françaises ne chôment pas. Pas plus que les trafiquants d'animaux et de végétaux. Avec une augmentation de 27% des trafics par rapport à 2009, l'année 2010 a vu 638 espèces protégées saisies par les autorités. Les douanes indiquent que l'intérêt pour les animaux protégés et notamment pour les reptiles en provenance d'Afrique augmentant, les saisies se font plus nombreuses. Beaucoup d'espèces circulent ainsi, notamment par voie aérienne et routière. Qu'il s'agisse des ocelots saisis en début d'année à Roissy ou des lionceaux repérés en fin d'année 2010 dans un camion, tous ces animaux sont protégés par l'Annexe I de la Convention de Washington, c'est-à-dire la plus sévère indiquent les autorités chargés de la lutte contre la fraude. 20 Minutes rapporte également que de la viande de brousse était vendue pour être mangée. Ainsi, du porc-épic ou encore du singe ont été interceptés dans des conditions sanitaires catastrophiques. Cette viande aurait pour destination finale la Suisse. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 MADRID, 29 jan 2011 (AFP) - Une étrange ménagerie sauvage composée d'un loup, d'un grand rapace, une buse de Harris, et d'un furet a été découverte dans une maison de campagne du sud-ouest de l'Espagne, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.> Le propriétaire des lieux n'a pu fournir aucun document justifiant la possession légale de ces animaux si bien qu'ils ont tous été saisis par la garde civile et placés dans des centres spécialisés, indique le ministère, sans préciser la raison pour laquelle la personne s'était entourée de ces animaux sauvages.La buse de Harris, un oiseau de proie d'Amérique centrale dont l'envergure dépasse le mètre, et le loup sont des animaux protégés, notamment par la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées d'extinction (CITES). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 février 2011 Quatre éléphantes de cirque sont bloquées à Casablanca, au Maroc, l'Union européenne interdisant leur retour sur le sol français. Depuis maintenant quatre mois, les pachydermes et leur dresseur attendent une autorisation qui n'arrive pas. Cela fait maintenant quatre mois que quatre éléphantes et leur dresseur de cirque, Josef Gartner, attendent, à Casablanca. Ce qu'ils attendent ? Une autorisation de l'Union européenne pour rejoindre le cirque Pinder, en France, où lui et ses animaux ont été engagés. Mais celle-ci refuse de permettre aux animaux de quitter le Maroc. Raison invoquée : les règles pour les animaux venant de pays tiers sont très strictes "surtout lorsque le pays est touché par la fièvre aphteuse, ce qui est le cas du Maroc", relaye Sciences et Avenir. Cependant, il faut noter qu'un cas de fièvre aphteuse ne s'est présenté dans le pays depuis 1999. Mais l'attente se fait longue pour ces quatre éléphantes, âgées de quarante ans et pesant chacune 3,5 tonnes. Consommant 200 kg de foin par jour, les pertes sont colossales et le dresseur, comme ses amis qui cherchent à le soutenir, n'ont plus suffisamment de fonds pour pouvoir les nourrir correctement. Seul espoir, faire transiter les pachydermes par la Croatie où il pourrait subir une quarantaine avant de finalement pouvoir passer en France. Toutefois, aucune autorisation n'est pour le moment donnée par ce pays. Le dresseur s'énerve : "Pourquoi m'a-t-on donné une autorisation pour sortir d'Europe si je ne peux pas y retourner ?" Pire, il a dû s'acquitter d'une amende de 6.000 euros au Maroc pour n'avoir pas réexporté ses animaux alors qu'il ne demande que ça. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 février 2011 Relatée fin janvier dans la revue PLoS One, la découverte, par des archéologues britanniques, dans le nord de la Jordanie, d'une tombe recélant les restes d'un homme et ceux d'un renard, suggère l'existence d'un lien particulier entre les deux. Dans une tombe, outre les restes d'une femme, quelques os ayant appartenu à un homme, ainsi que le crâne et l'humérus droit d'un renard. Dans une tombe adjacente, la dépouille du même homme, et le reste des os du renard : c'est le mystère sur lequel ont planché les chercheurs qui étudient, depuis 2005, cet ancien cimetière, datant d'il y a environ 16.500 ans, à Uyun-al-Hammam, en Jordanie. "Ce que nous semblons avoir trouvé, c'est un cas où un renard a été tué et enterré avec son propriétaire. Plus tard, la tombe a été rouverte pour quelque raison et le corps de l'homme a été déplacé. Mais, parce que le lien entre le renard et l'homme avait été significatif, le renard a été déplacé aussi, pour que la personne continue d'être accompagnée par l'animal dans l'au-delà", explique le Dr Lisa Maher, du Centre d'études sur l'évolution de l'homme à l'Université de Cambridge.Un cas unique, puisque, jusque là, la plus ancienne sépulture mêlant des restes humains et ceux d'un animal domestique, trouvée en Israël, était plus récente de 4.000 ans. Il s'agissait bien-sûr d'un chien, vite préféré par l'homme préhistorique au trop capricieux et trop farouche renard. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 février 2011 JOHANNESBURG, 31 jan 2011 (AFP) - Les braconniers ont déjà tué 21 rhinocéros en Afrique du Sud depuis le début de l'année malgré les mesures radicales entreprises pour lutter contre le fléau, a indiqué lundi l'agence des Parcs naturels sud-africains.> "La perte de 333 rhinocéros en 2010 (un record historique, ndlr) était terrible et nous sommes déterminés à ce qu'elle ne se reproduise pas en 2011", a déclaré le chef de l'agence David Mabunda, cité dans un communiqué."N'importe quelle personne impliquée dans le braconnage sera un cible de choix pour nos enquêteurs", a-t-il ajouté.Le gouvernement a créé en octobre une unité de police criminelle spécialisée dans la lutte contre le braconnage pour faire face à des criminels organisés en réseaux internationaux et souvent dotés d'armes ultramodernesLes parcs ont de leur côté testé une batterie de mesures préventives, allant de l'installation de puces GPS dans les cornes à leur ablation, en passant par l'utilisation de produits toxiques pour les rendre invendables."L'an dernier, nous avons perdu un rhinocéros toute les 26 heures", a souligné Pelham Jones de l'Association privée des rhinocéros. Malgré l'arsenal de lutte, "nous n'avons pas vu une baisse drastique en janvier. Je ne crois pas que la situation s'améliore", a-t-il ajouté. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 février 2011 PARIS, 1 fév 2011 (AFP) - L'éléphanteau erre seul dans la savane, sa mère a été tuée par des braconniers et des soigneurs le capturent ensuite pour le conduire dans un orphelinat pour bébés pachydermes: le documentaire "Les géants du Tsavo", présente un centre au Kenya où les animaux traumatisés reprennent goût à la vie.> La journaliste Olivia Mokiejewski participe au sauvetage de Kitirua, un éléphanteau femelle d'un an et demi orpheline, transportée en voiture puis en avion au centre "David Sheldrick Wildlife Trust" dédié aux derniers géants terrestres que dirige Daphné Sheldrick, depuis 30 ans."Sans nourriture, ni lait maternel, le bébé de 500 kg est condamné à une mort certaine d'autant que c'est une proie facile pour les lions", relate Olivia Mokiejewski.Pour l'éléphant, la famille est essentielle à son bon équilibre. Seul, il peut se laisser mourir. Au centre, les bêtes vivent donc en groupe. Elles sont bichonnées jusqu'à l'âge de deux ans par les vingt soigneurs qui font office de véritables nounous. Toutes les trois heures, les éléphanteaux reçoivent leur biberon d'un litre et demi qu'ils ingurgitent en quelques secondes."Il faut leur apprendre à couper le cordon car ils doivent retourner au monde de la nature auquel ils appartiennent et non au monde de l'homme", estime Joseph, soigneur en chef. Il s'occupe des animaux blessés ou traumatisés "comme de ses propres enfants". "Les éléphants sont des animaux humains", dit-il.Vingt ans après l'interdiction du commerce international de l'ivoire, les éléphants continuent d'être massacrés par les braconniers. Chaque jour en Afrique, une centaine d'éléphants sont tués pour ce commerce illégal destiné aux pays asiatiques où une défense d'éléphant s'achète quelque 70.000 euros. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 2 février 2011 En dépit de la lutte féroce menée contre le braconnage dans le pays, 21 rhinocéros ont déjà été abattus par des braconniers depuis le début de l'année en Afrique du Sud. Une nouvelle alarmante annoncée par l'agence des Parcs naturels sud-africains.L'intensification de la lutte contre le braconnage ne semble hélas pas porter ses fruits en Afrique du Sud, où les forces de l'ordre n'hésitent pourtant pas à tuer les braconniers lorsque ces derniers se montrent trop menaçants. Depuis le début de l'année, cinq braconniers ont ainsi été abattus, tandis que deux autres ont été blessés et 31 arrêtés par la police. Mais au cours de la même période, ce sont 21 rhinocéros qui ont été victimes d'un braconnage de plus en plus organisé et sophistiqué. Ces animaux menacés sont abattus pour leurs cornes, très prisées en Asie notamment, pour leurs prétendues vertus médicinales. En 2010, 333 rhinocéros ont ainsi été tués. Un record historique (voir notre article). Cette perte fut "terrible et nous sommes déterminés à ce qu'elle ne se reproduise pas en 2011", a assuré le directeur de l'agence des Parcs naturels sud-africains David Mabunda, dans un communiqué rapporté par Sciences et Avenir. Et d'ajouter : "N'importe quelle personne impliquée dans le braconnage sera un cible de choix pour nos enquêteurs". A l'automne dernier, une unité de police criminelle spécialisée dans la lutte contre le braconnage a été créée en Afrique du Sud, tandis que les parcs abritant des rhinocéros ont mis en place de nombreuses mesures de prévention pour lutter contre le trafic des cornes. Certaines ont ainsi été équipées de puces GPS, d'autres tout simplement coupées, ou imprégnées de produits toxiques les rendant invendables. Mais comme le déplore Pelham Jones, de l'Association privée des rhinocéros, cette intensification de la lutte n'a pas permis d'enrayer le massacre des rhinocéros, un animal ayant été tué toutes les 26 heures l'année dernière dans le pays. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 2 février 2011 Gondrin, dans le Gers. Lundi matin, vers 8h45, un beau sanglier pénètre dans la cour de l'école, raconte La Dépêche. Il a défoncé une clôture, avant de passer devant une employée, qui a eu peur. L'animal a cassé une vitre dans la cour. Il était tout affolé et est reparti par où il était venu. Mais il n'y a pas eu de blessé parce que les enfants étaient déjà en classe. On a quand même appelé les pompiers et alerté la société de chasse, toujours selon ce journal. Les habitants ont déjà remarqué la présence de sangliers près de la ville. Ils sont sans doute apeurés par les nombreuses battues qui ont lieu actuellement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 2 février 2011 Le renard du stade a été abattuImage DRLe terrier d’une profondeur de 30 à 40 cm qui devait abriter le renard du Letzigrund mais qui a finalement causé sa perte.Victor Fingal - le 01 février 2011, 22h11Le Matinhttp://www.lematin.ch/actu/suisse/renard-stade-abattu-381528Une très mauvaise idée. Goupil avait choisi de creuser son terrier à un mètre du cercle central du Letzigrund. Malgré les tentatives du garde-faune de le déloger, il revenait sans cesse sur le terrain de foot zurichois. Son obstination a eu raison de la patience des autorités: un piège a été placé sur le terrain et le renard s'est retrouvé derrière les barreaux. «Je l'ai abattu de nuit», confiait hier Stefan Dräyer, le garde-faune de la Ville. «Il n'y avait pas d'autre solution.»Tout a commencé mardi de la semaine passée quand un renard adulte choisit de s'établir sur le Letzigrund. C'est un goupil des villes, son chez-lui, le quartier autour du célèbre terrain de foot. Le dernier match s'est disputé le 12 décembre dernier, Goupil croyait avoir tout le terrain pour lui. Et puis le sol était si tendre... «Sous le gazon, il y a du sable, poursuit le garde-faune. Le renard a eu beaucoup de facilité à creuser. Son terrier atteignait les 30 à 40 cm de profondeur. Mais il n'aurait pas pu descendre plus bas, les canalisations du chauffage l'en empêchaient.»Un renard trop habitué à son quartierDans un premier temps, avec l'aide des employés du Service des travaux publics de la ville, le trou est rebouché, le gazon replacé. Un signal souvent suffisant pour faire comprendre à un renard qu'il n'est pas le bienvenu. Mais avec ce mâle adulte, le message n'a pas passé. «Nous ne pouvions pas simplement le déplacer en forêt. Un renard est habitué à son territoire. Il sait où trouver un refuge et de la nourriture», expliquait Lukas Handschin, porte-parole du Service des travaux publics. De plus, le quartier autour du Letzigrund avec ses zones de verdure est très attirant, sans parler d'un atout majeur, la présence des abattoirs de Zurich, où la table est servie en permanence.Reste que la dépouille du malheureux ne trônera pas sur une cheminée. Les explications du garde-faune: «Les renards de ville se frottent au béton, ces spécimens à la fourrure abîmée ne sont pas appropriés pour finir empaillés ou en fourrure.» Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 3 février 2011 Des scientifiques ont mis au jour l'existence d'une espèce de loup gris vivant en Ethiopie, un animal qu'ils considéraient jusqu'alors comme un chacal égyptien, une sous-espèce du chacal doré. Bien que soupçonnée, jamais la présence de loups n'avait encore été démontrée en Afrique.Chacals dorés et loups gris cohabitent dans les montagnes d'Ethiopie. Mais jusqu'alors, les scientifiques pensaient que ces deux espèces n'en formaient qu'une. Cette découverte, révélée par des chercheurs de l'Université d'Oxford en Angleterre et de l'Université éthiopienne d'Addis Abeba, a été publiée par la revue scientifique PLoS One, confirmant ce que le biologiste britannique Thomas Huxley avançait déjà dans les années 1880, sans avoir réussi à le prouver. C'est en analysant les selles des canidés, puis en les comparant avec des données de la Nucleotide, banque de gènes américaine recensant toutes les séquences ADN publiquement disponibles, que les scientifiques ont découvert que les chacals égyptiens étaient en réalité des loups gris, dont le loup Holartique, le loup indien et le loup Himalayen sont des sous-espèces. Ils entendent désormais poursuivre leurs recherches sur le terrain, afin d'approfondir cette découverte, et évaluer la population de l'espèce en Afrique. Déjà, ils craignent qu'elle soit menacée. De nombreux biologistes mènent des études dans cette région du monde, et comme le souligne Nils Stenseth, de l'Université d'Oslo, ils n'auraient pas manqué de la découvrir si elle comptait de nombreux individus. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 < JAKARTA, 4 fév 2011 (AFP) - Un tigre de l'espèce de Sumatra, en danger d'extinction, a tué un paysan dans une plantation sur l'île indonésienne de Sumatra, où les animaux sauvages souffrent d'une forte réduction de leur zone d'habitat, a annoncé vendredi un responsable local.> "Des habitants ont découvert sa dépouille, avec la tête et les bras déchirés", a-t-il précisé.De telles attaques restent rares mais leur nombre a augmenté ces dernières années dans plusieurs régions d'Indonésie, un archipel riche d'immenses forêts tropicales. Un fermier et deux travailleurs de plantations de palmiers à huile et de caoutchouc ont ainsi été tués ces derniers mois sur Sumatra.La principale raison de ces conflits hommes-animaux est la perte d'habitat pour les tigres et les éléphants surtout, chassés par le déboisement et le développement des plantations. Il reste moins de 400 tigres de Sumatra à l'état sauvage, selon le WWF.prm/jri/dfg Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 Une paire de défenses, puis deux, puis une encore : sur l'autoroute transafricaine qui relie le Cap au Caire, en cette fin de journée du 26 janvier, les automobilistes ont soudain ralenti aux abords du mont Kenya, en voyant en contrebas, comme sortis de terre, déambuler trois jeunes éléphants mâles. Depuis, l'association kényane de préservation de la nature Mont Kenya Trust ne cache plus sa joie. Le tunnel que ces trois pachydermes viennent d'inaugurer, et que l'association a contribué à construire, restaure un chemin historique pour les éléphants d'Afrique. Ses précurseurs espèrent qu'il permettra à des milliers d'entre eux de se mettre à l'abri du braconnage. Et aux cultivateurs de la région, lassés de subir des dégradations dans leurs plantations, de vivre en meilleur voisinage avec les grandes bêtes. 'En matière de protection des éléphants et de biodiversité, ce qui se passe ici est important pour le Kenya comme pour l'Afrique', commente le Britannique Iain Douglas-Hamilton. Fondateur en 1993 de l'ONG Save the Elephants, basée au Kenya, ce zoologiste de renom étudie depuis longtemps les déplacements de ces animaux, dont certains ont été équipés d'un collier émetteur. Après avoir minutieusement retracé leurs trajets favoris, son association a proposé aux services gouvernementaux et aux ONG locales une mesure de conservation pour les éléphants du mont Kenya : un corridor protégé de 14 km de long, joignant deux étendues sauvages autrefois reliées par des voies naturelles, mais que séparent aujourd'hui villages, cultures... et autoroute. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 Ce vendredi s'achève la consultation des populations locales sur la délicate question de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées. LEXPRESS.fr a interrogé un pour et un contre. Voici le contre. Votre conseil municipal a voté à l'unanimité une motion s'opposant à la réintroduction de l'ours. Pour quelles raisons? Je comprends que le grand public ait une bonne image de l'ours: vu de loin, l'animal paraît sympathique. Mais le grand public ne le connaît pas véritablement. Nous, habitants des hautes vallées béarnaises, nous vivons avec lui depuis des siècles. Or, notre conviction est simple: la cohabitation de l'ours avec l'homme n'est plus possible. Pourquoi? Elle l'est depuis des siècles. Oui, mais les temps ont changé. Peut-on comprendre que les bergers aspirent eux aussi à mener une vie moderne ? A ne pas passer des nuits blanches parce que leur troupeau est menacé par un prédateur ? Depuis des siècles, l'identité de nos vallées, ce n'est pas l'ours, c'est l'agropastoralisme. Et je rappele que ce sont les bergers qui, avec leurs troupeaux, entretiennent la montagne et préservent sa biodiversité. Lire la suite : http://fr.news.yahoo.com/78/20110204/tsc-la-cohabitation-de-l-ours-avec-l-hom-171aa27.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 http://fr.news.yahoo.com/78/20110204/tsc-l-ours-appartient-la-culture-pyrnenn-171aa27.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 < PAU, 4 fév 2011 (AFP) - Environ 150 à 200 personnes ont manifesté vendredi devant la préfecture des Pyrénées-Atlantiques à Pau pour protester contre un projet de lâcher d'une ourse au printemps prochain dans les Pyrénées béarnaises, a constaté un journaliste de l'AFP.> Une délégation menée par Philippe Lacube, président de l'Association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (ADDIP), qui fédère des organisations anti-ours des départements pyrénéens, a remis à la préfecture les copies de 6.300 courriers collectés dans le cadre de la "consultation" lancée le 27 décembre dernier.Les manifestants étaient réunis sous des banderoles proclamant la "colère des Pyrénéens", rappelant les pertes de brebis dévorées par les plantigrades et dénonçant une "pseudo-consultation" organisée alors que, selon les associations présentes, la "décision est déjà prise à Paris"."Nous sommes organisés, nous avons des relais et ce ne sont pas les écologistes parisiens qui décideront pour nous", a déclaré lors d'une prise de parole Hélène Huez, responsable de l'Association pour la sauvegarde du patrimoine d'Ariège-Pyrénées (ASPAP).Le résultat de la consultation de la population lancée dans les Pyrénées sera "pris en compte au moment d'arrêter la décision finale à l'issue du processus réglementaire qui prévoit également un avis consultatif du Conseil national de protection de la nature", a affirmé vendredi dans un entretien à La Dépêche du Midi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.dp/juf/jmg Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 février 2011 < TOULOUSE, 4 fév 2011 (AFP) - Des associations pro-ours ont annoncé avoir remis vendredi au préfet des Pyrénées-Atlantiques une pétition réunissant 16.000 signatures demandant la restauration d'une population d'ours viable dans les Pyrénées, "au-delà" d'un projet de lâcher d'une femelle.> Les signataires demandent "au-delà" de ce projet le lancement d'"un nouveau programme de restauration d'une population viable d'ours dans les Pyrénées" et l'amélioration de "la protection des ours et de (leur) habitat", explique Cap-Ours dans un communiqué."Nous répondons aux opposants à l'ours qui ont voulu aller sur le terrain des chiffres et de la pétition anti-ours", a déclaré à l'AFP Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'ours-Adet, une des quatre associations membres du collectif.Dans la matinée, des collectifs anti-ours avaient manifesté devant la préfecture. Une délégation menée par Philippe Lacube, président de l'Addip, une fédération d'organisations anti-ours des départements pyrénéens, a remis les copies de 6.300 courriers hostiles au lâcher collectés dans le cadre de la consultation lancée le 27 décembre."Outre le soutien de l'opinion, pyrénéenne comme nationale, la coordination Cap Ours rappelle l'obligation légale de la France de sauver l'ours dans les Pyrénées" au titre de la directive européenne Habitat, ajoute le communiqué"L'homme et l'ours ont toujours cohabité; ils sont les piliers indissociables du patrimoine montagnard pyrénéen. Toute stratégie basée sur la disparition de l'un ou de l'autre est une mauvaise réponse au défi du développement durable du massif pyrénéen", ajoute le texte.ev/emc Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 5 février 2011 < STRASBOURG, 5 fév 2011 (AFP) - Sept cent cinquante à 800 personnes, selon la préfecture, 2.000 selon les organisateurs, ont manifesté samedi à Strasbourg, pour défendre la biodiversité et en particulier le cerf des Vosges, à l'appel des fédérations de chasseurs mais aussi des écologistes d'Alsace nature.> "A ces facteurs s'ajoutent la perte de 1.000 hectares par an en Alsace qui sont soustraits à la faune", a-t-il dit devant les manifestants rassemblés place Kléber.Les chasseurs reprochent à l'Office national des forêts (ONF), l'établissement public chargé de la gestion des forêts, de favoriser la sylviculture aux dépens des ongulés, et de leur imposer un quota de destruction des cerfs trop élevé, sous prétexte des dégâts dont ils seraient responsables."L'espèce cerf est menacée par la gestion dangereuse de l'ONF. Cet établissement ne peut continuer à exploiter l'habitat sans tenir compte de la biodiversité", a fustigé la député européenne Véronique Mathieu (UMP).Le député mosellan Pierre Lang (UMP) et le conseiller général du Bas-Rhin Yves Letallec (UMP) ont aussi pris la parole.Les ministres de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, de l'Agriculture Bruno Le Maire et des Collectivités territoriales Philippe Richert, invités, ne se sont en revanche pas déplacés. Si NKM et M. Richert étaient "excusés", M. Le Maire "a oublié le rendez-vous" a dit Gérard Lang sous les huées des manifestants.La plupart d'entre eux étaient des chasseurs de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté, mais quelques militants d'Alsace Nature se trouvaient aussi dans l'assistance, ce qui constituait "une première en France", selon Gérard Lang."Ce n'est pas que nous épousions tous leurs points de vue, mais certains de nos combats convergent", a expliqué le président de l'association, Maurice Wintz, qui a précisé que la Fédération départementale des chasseurs du Bas-Rhin faisait partie d'Alsace nature depuis 1965.sl/df Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 5 février 2011 Interdite depuis des années, la chasse à l'ours brun vient d'être à nouveau ouverte par le gouvernement bulgare. Le 27 janvier, celui-ci a en effet décidé d'autoriser l'abattage de 17 plantigrades, dont l'espèce en danger est protégée. Cette décision a été permise par un amendement de la loi interdisant la chasse de l'ours brun en Bulgarie. Adopté en octobre dernier, après qu'un homme a été mutilé par un ours, il impose des autorisations exceptionnelles. Chaque année, le gouvernement devra ainsi décider d'un quota de chasse supérieur à 3% et inférieur à 8% de la population de plantigrades du pays, qui après les pays scandinaves et la Roumanie, est l'Etat européen abritant le plus d'ours bruns. Ainsi en 2011, 17 ours seront abattus en Bulgarie, dans les chaînes Rhodopes et les Balkans notamment, rapporte Romandie.com. Une décision très controversée face à la diminution de la population d'ours dans le pays. En 2010 en effet, 550 environ y ont été recensés, quand la population de plantigrades était auparavant estimée entre 600 et 800 individus. Le ministre de l'Environnement bulgare, Rouslan Serbezov, justifie uniquement cette décision par "la nécessité de respecter la loi", contre laquelle s'insurgent écologistes et défenseurs des animaux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 février 2011 < STOCKHOLM (Suède), 6 fév 2011 (AFP) - Un convoi symbolique de vingt cercueils peints en noir, suivi par plusieurs centaines de manifestants, a défilé samedi dans le centre de Stockholm, pour protester contre l'autorisation gouvernementale de chasser vingt loups en 2011.> "Tuer une espèce en voie d'extinction est une idiotie, une honte", a déclaré Hilda Bergström, 16 ans, vêtue de noir, en tête du cortège."C'est une chasse au trophée, comme pour pouvoir dire aux petits-enfants: +Grand-père a tué le loup!+", a-t-elle dit à l'AFP, en dénonçant cette chasse également condamnée par la Commission européenne."C'est une chasse pour le plaisir, rien d'autre", a renchéri Claes Malmqvist. "Les chasseurs tuent indifféremment n'importe quel loup, même non malade. Si le gouvernement voulait vraiment protéger les meutes, il devrait confier cette chasse aux services publics", a-t-il ajoutéL'Agence suédoise de protection de l'environnement a accordé un quota de 20 loups, tués entre le 15 janvier et le 15 février, pour que leur population ne dépasse pas les 210 individus et 20 familles en 2012.Selon l'Agence, cette "chasse préventive est extrêmement importante pour instaurer la confiance dans la gestion des prédateurs"L'an dernier, le quota de 27 individus avait été atteint en moins de quatre jours de chasseCette année, un loup restait encore à abattre samedi, à neuf jours de l'expiration du délai le 15 février Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 février 2011 TAIPEI, 7 fév 2011 (AFP) - Deux spécialistes chinois sont arrivés à Taipei pour aider un couple de pandas géants, donnés par la Chine à Taïwan, à s'accoupler ce printemps, a indiqué lundi un responsable du musée de Taipei où vivent les deux animaux.> "Ces spécialistes de la Chine continentale sont connus pour leur grande expérience dans la reproduction des pandas", très difficile en milieu naturel et encore plus en captivité, a indiqué à l'AFP le directeur du zoo Jason Yeh.Les deux hommes, Huang Yen et Zhou Ingming, ont été appelés car les deux pandas devraient être simultanément prêts à s'accoupler ce printemps, pendant quelques jours."Leur chance est de 50% cette année", a précisé le directeur du zoo. Si la reproduction naturelle échoue, l'insémination artificielle sera tentée.Tuan Tuan et Yuan Yuan ont attiré cinq millions de visiteurs depuis leur arrivée à Taïwan en 2008.Le don de ces deux pandas par la Chine était un geste symbolique qui soulignait l'amélioration des relations entre les deux pays. Taïwan est de fait indépendante depuis 1949, même si Pékin considère l'île rebelle comme son territoire, n'excluant pas la force pour la réintégrer dans la mère patrie.Et Taïwan, contrairement à d'autres pays auxquels la Chine a prêté ou donné des pandas, pourra conserver les petits imbécileçus par le couple. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 février 2011 Gondrin. Battues : une grosse peur et des réponseshttp://www.ladepeche.fr/article/2011/02/07/1008109-Gondrin-Battues-une-grosse-peur-et-des-reponses.htmlLundi dernier, un sanglier entrait dans l'école maternelle de Gondrin… une grande frayeur pour tous, mais l'espèce n'est pas agressive. Elle est bien représentée dans le département où elle se déplace.« Une porte vitrée qui explose, un sanglier qui entre dans le vestiaire des enfants de maternelle où se trouve une personne âgée… » Cette maman de Gondrin était présente le 31 janvier lorsqu'un sanglier, un énorme mâle, a forcé l'entrée de l'école. Heureusement, pas la moindre égratignure parmi les enfants déjà en classe et les adultes encore présents. « C'est un comportement très rare, le sanglier n'est pas un animal agressif… Il fuit. Mais pour cela va droit et bouscule tout ce qui se trouve sur son chemin », explique Serge Castéran, président de la fédération des chasseurs du Gers.L'école de Gondrin traverséeÀ Gondrin, depuis quelques jours, nombreux étaient ceux qui avaient aperçu ces animaux, venant à découvert vers les premières maisons de l'agglomération… De tout temps, en Armagnac, on a croisé des sangliers, en campagne, ou en civet autour d'une table d'amis. « Mais aujourd'hui, du territoire armagnacais naturel, les populations se déplacent et le sanglier est très présent en Lomagne… il est aussi habituel en Astarac. Désormais, tout le Gers est concerné. » Pour Serge Castéran, l'explication est simple. « Notre département est un véritable grenier ; avec le maïs, le colza et les céréales, cette population peut se nourrir tout au long de l'année… » Pour les spécialistes, la population se déplace plus qu'elle ne progresse. « Pour preuve, les indemnisations que nous versons aux agriculteurs sont stables, autour de 150 000 €», poursuit le président Castéran. Il n'en demeure pas moins que, chaque année, sans mettre l'espèce en danger, on prélève entre 3 500 et 4 000 individus. Aux battues réglementées s'ajoutent maintenant des chasses individuelles organisées. C'est la qualité de la nourriture agricole ou naturelle comme les glands qui favorise le développement de l'espèce. Il n'est pas rare, maintenant, de croiser des laies qui procréent dès huit mois. Pour la Fédération de chasse, la population de l'espèce n'est pas pléthorique et les prélèvements actuels suffisent. « Par contre, il s'agit pour notre fédération de contenir les troupes dans des secteurs bien précis. Pour cela, nous réalisons des épandages de céréales à l'orée des bois pour y maintenir les groupes d'animaux. » À part la laie accompagnée de ses marcassins, le sanglier n'est pas un animal dangereux. « Il n'agresse pas l'homme, mais pour fuir, il fonce droit, dès lors, mieux vaut s'écarter car rien ne lui résiste… Mais il faut rassurer les Gersois, il y a peut-être eu de grandes peurs, mais il n'y a pas eu un seul accident corporel depuis une vingtaine d'années. » Certes, on frissonne encore de peur, après l'incident de Gondrin. Mais il n'y a pas encore de présence catastrophique. Toutefois, les chasseurs ne doivent pas baisser le fusil si l'on veut continuer à vivre en bonne intelligence avec cette population. Mais attention, dans les régions boisées, il est conseillé aux conducteurs de lever le pied. Percuter un tel animal entraîne un choc aussi violent qu'avec un rocher.Un animal omnivoreLes difficultés posées par le sanglier sont d'autant plus réelles qu'il s'agit d'un animal omnivore. « Il est friand de vers de terre ; aussi, après les semis, quand le sol est meuble et humide, le sanglier se met à fouiller la terre, et s'ils sont une dizaine ils peuvent lever tout un champ. » Certains ne peuvent pas attendre et suivent le sillon fraîchement labouré à quelques mètres de la charrue. Un animal qui a conscience de sa force, mais tout de même paisible. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 8 février 2011 «La capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital.» Une directive européenne classant le loup comme espèce protégéeJurisprudence. En 2007, la Cour de justice européenne exige que la Finlande ne délivre plus «à titre préventif» de permis de chasse aux loups mais seulement en cas de preuves d'une nuisance ou d'un danger. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 8 février 2011 Après les fêtes, Olof Sjeldrup a rassemblé ses moutons, puis les a conduits à l'abattoir. Capitaine au long cours pendant trente ans, il possédait avec sa femme un troupeau d'une centaine de bêtes, à Orsa, en Dalécarlie (au centre de la Suède). «J'ai 65 ans. J'aurais voulu continuer. Mais je ne peux plus laisser les animaux pâturer en liberté.» En 2010, un loup a tué 6 de ses bêtes. En 2009, 13. Il a perçu des indemnités à chaque fois. «Mais ce n'est pas ainsi que je veux élever des moutons.» Il est amer : «Il faudrait tuer au moins 60 loups pour que les éleveurs de la région soient tranquilles.» Prédateurs. Depuis le 15 janvier, la chasse aux loups a repris en Suède. Une pratique jugée «illégale» par Bruxelles qui a confirmé il y a dix jours l'ouverture d'une procédure d'infraction aux règles de l'Union européenne contre la Suède. Selon les quotas de l'Agence nationale de protection de l'environnement, 20 prédateurs devront avoir été tués d'ici au 15 février. Lors des deux premières battues, les chasseurs en ont abattu 15. Et les défenseurs de l'environnement crient au scandale. Si la décision de limiter le nombre de loups a été votée par les députés en 2009, elle est loin de faire l'unanimité. Au ministère de l'Environnement, à Stockholm, on justifie la reprise de la chasse après un arrêt de quarante-cinq ans en rappelant qu'il s'agit d'une mesure provisoire. Limiter la croissance de la population à 210 individus et 20 meutes jusqu'en 2012, le temps que des experts déterminent comment régénérer l'espèce. Selon Ruona Burman, conseillère au ministère, «la chasse devrait accroître l'acceptation des loups et nous permettre d'introduire plus facilement des animaux prélevés à l'étranger.» Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 8 février 2011 Mardi dernier, les gardes du parc national de Kruger en Afrique du Sud ont tué trois individus suspectés de braconnage sur des rhinocéros. C'est la seconde fois en moins d'une semaine que les gardes du parc national de Kruger, la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud, tirent sur des braconniers de rhinocéros. Samedi dernier, deux individus suspectés de braconnage avaient déjà été tués près de la frontière avec le Mozambique. Mardi, la sécurité du parc s'est de nouveau retrouvée confrontée à une bande de cinq braconniers armés. Bilan : trois morts et un blessé. L'Afrique du Sud abrite plus de 90% des rhinocéros blancs et noirs du continent. Mais ces dernières années, le braconnage des animaux a pris une dimension inquiétante. En 2010, les autorités africaines ont enregistré plus de 300 affaires de ce type, soit une augmentation de près de 10% en comparaison à l'année précédente. Et malgré les menaces de poursuites, les récompenses promises aux braconniers alimentent de plus en plus le phénomène. L'explication vient du renforcement de la demande de cornes de rhinocéros. En Asie, celles-ci sont très prisées pour leurs propriétés médicinales et se vendent facilement sur le marché noir. Selon les derniers chiffres, le prix de la corne aurait désormais atteint 35.000 livres, soit près de 40.000 euros par kilogramme. Ainsi, plus d'une vingtaine de rhinocéros ont déjà été abattus en Afrique du Sud depuis le début de l'année, selon l'agence des Parcs naturels sud-africains. Les autorités africaines appellent à une réponse mondiale pour tenter d'enrayer la tendance et protéger les rhinocéros déjà menacés d'extinction. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 8 février 2011 FREETOWN, 8 fév 2011 (AFP) - La Sierra Leone souhaite établir de nouvelles lois pour protéger le lamantin d'Afrique de l'Ouest, menacé de disparition du fait de la chasse et de la destruction de son habitat, a déclaré mardi le ministre des Ressources maritimes.> "Le but de cette conférence est d'élaborer une loi qui permettra la protection et la conservation du lamantin ouest-africain en Sierra Leone", a-t-il précisé.Egalement présent sur les côtes nord et sud-américaines, le lamantin, un mammifère aquatique herbivore pouvant mesurer jusqu'à 4,5 mètres de long et peser près de 360 kilos, se trouve sur la liste des espèces menacées d'extinction."Plusieurs enquêtes ont montré que le taux de mortalité du lamantin est élevé, alors que son potentiel de reproduction potentiel est bas, avec une naissance tous les deux ans", a souligné Linnette John, de l'ONG Wetlands International.En Sierra Leone, cet animal, qui vit dans les estuaires et les rivières, est chassé pour être mangé ou bien est tué par les cultivateurs de riz et les pêcheurs, qui le considèrent comme un animal nuisible.Un négociant en viande de lamantin, Joseph Lahai, présent lors de la conférence, s'est ainsi interrogé sur l'intérêt de protéger de cet animal, mettant en avant les destructions provoquées par l'animal.Le biologiste marin Thomas Clarkson a reconnu que le lamantin posait un problème pour les zones de pêche et de culture de riz, suggérant la création de sanctuaires pour le protéger."Protéger les lamantins peut aider à transformer la Sierra Leone en une destination éco-touristique. Après tout, les lamantins sont sympathiques", a-t-il conclu. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 < STOCKHOLM, 9 fév 2011 (AFP) - Brigitte Bardot, star du cinéma français et militante des droits des animaux, juge "rétrograde" la chasse au loup autorisée pour le deuxième hiver de suite en Suède, et appelle Stockholm à mettre fin à une pratique qui l'expose à une sanction européenne.> "Monsieur le Ministre, je vous en conjure, épargnez ces pauvres créatures en stoppant la chasse et en laissant cette population déjà si fragile se consolider", écrit Mme Bardot, 76 ans, qui préconise l'emploi de "chiens spécialisés" pour protéger les troupeaux.La Commission européenne a confirmé fin janvier l'ouverture contre la Suède d'une procédure d'infraction aux règles de l'UE pour protester contre la chasse au loup, que Bruxelles juge contraire à la directive européenne "Habitat" sur la protection des espèces menacées.La chasse au loup a repris en Suède l'hiver dernier, pour la première fois depuis 1964. Un quota de 27 loups avait été atteint en moins de quatre jours de chasse. Cette année 20 bêtes sont autorisées avec une chasse ouverte du 15 janvier au 15 février. Un seul loup restait à abattre mercrediAprès avoir quasiment disparu, la population de loups n'a cessé d'augmenter depuis 30 ans dans le pays scandinave où les élevages de moutons et de rennes sont de plus en plus attaqués.Stockholm, qui veut plafonner à 210 le nombre de loups dans le pays, fait valoir que les loups de Suède descendent tous d'une poignée d'individus revenus dans les années 70 et que le patrimoine génétique des animaux nécessite des abattages et l'arrivée de bêtes venues de l'étranger.map/ig/dfg Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 En Afrique du Sud, un homme fait aujourd'hui figure de héros national après avoir survécu à une attaque de léopard, alors qu'il se rendait simplement au travail à vélo. Ce Sud-Africain a sans doute vécu l'expérience la plus traumatisante de sa vie. Alors qu'il se rendait tranquillement au travail à vélo, cet homme, âgé de 32 ans, a été victime d'une attaque d'une femelle léopard. L'accident a eu lieu au nord-ouest de Johannesburg cette semaine, explique The Star. L'animal qui l'a violemment attaqué, s'était échappé d'une réserve naturelle. L'homme est parvenu à repousser l'attaque de l'animal, mais a tout de même été sérieusement blessé au visage, et sur le le dessus du crâne. Aujourd'hui affublé de plusieurs larges cicatrices, il a toutefois quitté rapidement l'hôpital, mais il explique ne pas être sûr de reprendre le même chemin pour se rendre au travail à l'avenir. Relayée par les médias locaux, son histoire a fait de lui une véritable star. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 Vietnam - Un vétérinaire britannique a procédé à la première ablation de la vésicule biliaire par microchirurgie jamais pratiquée sur un ours. L'animal, rescapé de pratiques de médecine traditionnelle asiatique, a été opéré dans le sanctuaire vietnamien pour ours où une ONG recueille ces animaux. Sollicité par l'ONG Free the Bears, qui gère le sanctuaire pour ours du delta du Mékong, dans le sud-ouest de Vietnam, le Dr Romain Pizzi, vétérinaire au zoo d'Edimbourg (Ecosse), a opéré Map-Map, un ours à collier (Ursus thibetanus) à la vésicule biliaire endommagée. Une première, puisque c'est par micromanipulation et sans ouverture de l'abdomen que l'ablation a été effectuée. "Comme la cholécystectomie laparoscopique [ablation de la vésicule via un examen endoscopique de l'abdomen] n'avait jamais été réalisée sur un ours avant, j'espère que cette expérience contribuera à (...) encourager plus de chirurgiens vétérinaires à se pencher sur elle en tant que procédure chirurgicale standard", commente le Dr Pizzi. Les ours noirs d'Asie du sud sont fréquemment victimes d'une pratique consistant à les maintenir captifs pour "traire" régulièrement, par des ponctions répétées faites à l'aide d'une aiguille, la bile secrétée par leur vésicule, utilisée dans la pharmacopée traditionnelle. Une pratique qui entraînerait des cancers du foie ou de la vésicule chez 47% des plantigrades concernés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 A Galgon, en Gironde, la Fondation 30 Millions d’Amis a procédé à la récupération de deux animaux sauvages – appartenant à des espèces menacées – détenus illégalement par un cirque itinérant. Le puma et le babouin ont été acheminés vers une structure adaptée en Belgique.L’intervention s’est déroulée en présence de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et des gendarmes de Villegouge (33). Un fauve et un primate ont été saisis dans le cirque itinérant Star Circus. Une opération qui aura duré deux heures environ. A la suite d’un contrôle impromptu de l’ONCFS au sein de Star Circus, un défaut de certificat d’origine avait notamment été constaté pour un puma, âgé de 10 ans et un jeune babouin, à Saint-Paul-le-Château, dans la Drôme (8/6/10). Le propriétaire n’avait en effet pas été en mesure de présenter les documents relatifs à leur provenance. Ces espèces sont protégées par le règlement CITES. A ce titre - pour vérifier qu’ils n’ont pas été victimes de trafic illégal - leur commerce est étroitement contrôlé et une preuve de leur origine licite est indispensable. Le tribunal de grande instance de Valence (26), qui a accepté la proposition d’abandon volontaire de la part du propriétaire des animaux au profit de la Fondation 30 Millions d’Amis, statuera sur la sanction applicable en violation du code de l’environnement, le 10 juin 2011. Le fauve et le primate sont arrivés en bonne santé au Natuurhulpcentrum - Opglabbeek (Belgique) - une structure spécialisée dans l’accueil des animaux sauvages parmi les plus importantes d’Europe. Source : 30 Millions d'Amis Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 12 février 2011 < PARC NATIONAL DE TSAVO (Kenya), 12 fév 2011 (AFP) - Le Kenya a enregistré une hausse de la population d'éléphants dans le principal parc du pays où ils vivent, celui de Tsavo (sud), en dépit d'une recrudescence du braconnage et d'une récente sécheresse, ont annoncé samedi les autorités.> Cette hausse de près de 2% est cependant inférieure à celle de 4% relevée lors du précédent recensement."Cela survient avec en toile de fond une sécheresse particulièrement dure", a commenté devant la presse Julius Kipng'etich, directeur du Kenya Wildlife Service (KWS), l'autorité de gestion des parcs naturels."Les nouveaux chiffres peuvent également refléter une demande accrue d'ivoire et l'augmentation du braconnage qui en découle", a-t-il ajouté.L'immense parc national de Tsavo est le principal sanctuaire des éléphants kenyans, avec un tiers de l'ensemble de la population des pachydermes de ce pays, vivant dans cet espace de 46.437 km2, une superficie plus grande que celle du Danemark et deux fois plus grande que celle d'Israël.Tsavo offre ainsi une photographie idéale de l'état de préservation de l'éléphant au Kenya. Le parc hébergeait 35.000 éléphants en 1976. Mais 6.000 ont péri à la suite des sécheresses du début des années 70, et seulement 5.400 pachydermes subsistaient en 1988 après une recrudescence de cas de braconnage.La population a progressivement augmenté depuis le début des années 90 grâce à une meilleure protection. Cependant les autorités kenyanes ont procédé ces derniers mois à une série d'arrestations de trafiquants d'ivoire à destination d'Asie, indication apparente d'une recrudescence du braconnage.Le résultat du recensement mené à Tsavo "a une immense signification pour le Kenya, mais aussi pour toute l'Afrique", a estimé Iain Douglas-Hamilton, fondateur de l'organisation non gouvernementale Save the Elephantsoto-bb/nou Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 15 février 2011 Après un test de dépistage, le doute n'est plus permis : deux éléphants du zoo de la Tête d'Or à Lyon (qui compte trois pachydermes dans ses enclos) ont été diagnostiqués comme porteurs de la tuberculose. Le zoo de la tête d'Or à Lyon n'est actuellement pas à la fête. Alors que quatre singes lui ont été volés et qu'une de leur lionne est morte noyée dernièrement, voilà que des éléphants sont malades, rapporte 20minutes. En effet, deux des trois pachydermes que compte le parc animalier ont été dépistés comme porteurs de la tuberculose et la direction a décidé qu'ils ne pouvaient pas rester au zoo. Concernant cette décision de renvoyer les animaux, David Gomis, le directeur du zoo explique : "Pour l'instant, ce n'est qu'une mesure de précaution. Ils sont porteurs de la tuberculose. Mais la maladie ne s'est pas développée cliniquement". Autre décision : condamner les allées piétonnes qui mènent à l'enclos tandis que l'on apprend que le troisième pachyderme, répondant au nom de Java, s'est refusé au test de dépistage. Les autorités du zoo ont décidé de ne pas soigner les animaux, expliquant que "cela demanderait un dispositif quasi-hospitalier et des tonnes d'antibiotiques", laissant le choix de l'euthanasie ou du retour des animaux en Seine-et-Marne au Cirque Pinder, propriétaire de Java, Baby et Népal. Une situation qui énerve le PDG des cirques Pinder, Gilbert Eldestein, qui appelle le zoo à soigner les animaux ou à le payer (150.000 euros par éléphant) arguant que les pachydermes avaient été livrés aux soins du zoo de Lyon en bonne santé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 18 février 2011 < WASHINGTON, 17 fév 2011 (AFP) - Les ours noirs d'Alaska enregistrent une forte chute de leur métabolisme durant leur hibernation tandis que leur température corporelle ne baisse que modestement, un phénomène totalement inattendu pour les scientifiques, selon des travaux publiés jeudi.> De plus, la chute de l'activité métabolique, qui tombe à 25% de la normale, persiste des semaines après le réveil de l'animal au printemps, selon ces travaux.Ce phénomène est surprenant car il est généralement estimé que les activités métaboliques (les processus chimiques et biologiques) dans un organisme en hibernation diminuent d'environ 50% pour chaque baisse de 10 degrés de la température du corps, expliquent les auteurs de cette communication présentée à la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie du 17 au 21 février à WashingtonCette recherche paraît également dans la revue Science --publiée par l'AAAS--, datée du 18 février.Les ours noirs d'Alaska ne subissent qu'une baisse de température interne de cinq ou six degrés, mais leur métabolisme chute de 75%."Nous savions que ces ours abaissaient leur température de quelques degrés pendant l'hibernation mais dans cette observation, nous avons constaté que ces animaux régulaient leur température interne selon des cycles variant sur plusieurs jours", a expliqué à la presse Oivind Toien, un biologiste de l'Institut de biologie arctique de l'Université d'Alaska, principal auteur de cette recherche."Un tel phénomène n'existe pas chez les animaux de plus petite taille qui hibernent, et n'avait pas encore été observé chez les mammifères à notre connaissance", a-t-il ajouté.Lorsque la température interne de ces ours tombe à environ 30 degrés Celsius, ils ont des frissons jusqu'à ce qu'elle remonte à environ 36 degrés, ce qui prend souvent plusieurs jours. Puis les ours réduisent leurs frissons jusqu'à ce que leur température redescende de nouveau autour de 30 degrés, avant de recommencer le même cycle.Ces chercheurs ont pu aussi mesurer la quantité d'oxygène consommé par ces ours durant leur hibernation, ce qui leur a permis de calculer que leur métabolisme se réduisait de 75% par rapport à la saison estivaleLe rythme cardiaque se ralentissait aussi pour tomber de 55 à 14 battements à la minute.Cette observation sans précédent a été faite notamment sur cinq ours noirs, dont une femelle en gestation, capturés en Alaska par le ministère de la Pêche et des jeux de cet Etat parce qu'ils s'étaient approchés trop près d'habitations.Les biologistes ont équipé ces ours de micros, de transmetteurs et autres instruments de mesure à distance.Durant la présentation, les chercheurs ont montré une vidéo montrant un des ours en hibernation à l'intérieur d'une tanière artificielle dans la position du foetus et dont on pouvait entendre la respiration intermittente."Ils ont un rythme cardiaque presque normal lorsqu'ils inspirent, mais entre les respirations, ce rythme se ralentit très fortement et parfois, il s'écoule 20 secondes entre chaque battement", a précisé Oivind Toen."Chaque fois que l'ours inspire, son coeur s'accélère brièvement pour atteindre presque son activité de repos en été. Lorsque l'ours expire, son coeur se ralentit à nouveau et il peut s'écouler de 30 à 60 seconde entre deux respirations", a-t-il dit. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 21 février 2011 Les koalas laissent paraître une image d'eux très calmes, mâchouillant tranquillement leur feuille d'eucalyptus. En réalité, ces marsupiaux sont capables de produire de puissants "mugissements" destinés à plaire à leurs congénères. Une étude australienne a montré comment les koalas choisissaient leur partenaire en fonction du son de sa voix. Après dix ans d'observation, le docteur William Ellis est arrivé à cette conclusion. C'est dans le parc national de l'île St Bees, situé à 30 kilomètres des côtes australiennes que l'étude a été menée car cette région est idéale pour observer les koalas dans leur milieu naturel, indique la BBC. Les recherches ont été menées grâce à des colliers radio-émetteurs placés sur 12 koalas. Les récepteurs effectuaient des enregistrements toutes les demi-heures et c'est ainsi que les chercheurs ont découvert à quel point les cris des koalas étaient importants. Ils permettent aux koalas de faire entendre leur voix, de se mettre en avant. Ainsi, les plus grands mâles sont capables de bruits plus longs, ce qui en impose naturellement aux mâles plus petits. Partant de ce constat, les scientifiques ont poussé plus loin leur étude en faisant appel à un expert acoustique. Ce dernier a essayé de trouver les informations que fournissaient les koalas en se livrant à ces vocalises. Très complexe, le langage n'a pas pu être réellement décodé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 21 février 2011 10 000 euros pour soigner les animaux sauvagesLa Fondation 30 Millions d’Amis alloue une aide exceptionnelle au Centre de soins de la Faune Sauvage de la Dame Blanche (14), qui permet chaque année de réintroduire des animaux en détresse dans leur milieu naturel.Que faire si l’on découvre un bébé chevreuil solitaire tapi dans la forêt ? Quels gestes adopter face à un oiseau blessé ? Comment nourrir un bébé hérisson en plein hiver ? Autant de questions auxquelles le promeneur du dimanche ne peut généralement pas répondre. Le Centre de soins de la Faune Sauvage de la Dame Blanche, situé près de Lisieux (14), informe le public sur les bons réflexes à avoir vis-à-vis d’un animal sauvage en détresse, et intervient sur le terrain pour récupérer les animaux blessés. Près de 800 animaux transitent chaque année par cet « hôpital » pour faune sauvage, qui dispose d’une infirmerie, d’une salle de soins, d’une cuisine, de chambres et de volières de rééducation et d’envol. Trois employés et près de cinquante bénévoles se relaient pour dispenser les soins nécessaires, donner les biberons aux plus petits, nettoyer les infrastructures et entretenir le parc clos dédié aux mammifères. Blaireaux, faucons, éperviers, cygnes, renards, lapins, hérissons... Ils sont quelque 4 000 animaux à avoir été recueillis par cette structure depuis sa création, en 1986. « Beaucoup sont des bébés que les promeneurs trouvent dans la nature, précise Gérard Bertran, responsable du centre. Nous les nourrissons alors jusqu’au moment où ils peuvent être relâchés ». Si les animaux adultes sont toujours ramenés au plus près de l’endroit où ils ont été trouvés, c’est plus compliqué pour les jeunes. « Eloignés de leurs parents, ils n’ont pas appris à subsister par leurs propres moyens, indique Gérard Bertran. Ils sont donc relâchés près du centre de soins, où nous mettons à leur disposition des points d’alimentation. » Lorsqu’il s’agit d’espèces menacées, les animaux « sont amenés dans des centres qui mettent en place des programmes de reproduction », explique Gérard Bertran. Pour être ensuite réintroduits dans leur milieu naturel, avec leurs petits. Face aux nombreuses difficultés rencontrées par le centre du fait de conditions météorologiques difficiles – les chutes de neige ayant endommagé de nombreuses volières – la Fondation 30 Millions d’Amis a décidé de lui allouer une aide exceptionnelle de 10 000 euros. « Cette somme sera utilisée pour les travaux de réparation des volières d’envol, particulièrement importantes pour les jeunes oiseaux », conclut Gérard Bertran. Source : Fondation 30 millions d'amis19/02/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 25 février 2011 < LONDRES, 25 fév 2011 (AFP) - Un renard intrépide a réussi à se faufiler jusqu'au 72e étage du plus haut gratte-ciel de Londres, où il aurait passé deux semaines avant d'être découvert à bout de force, a indiqué vendredi le refuge qui l'a recueilli.> Il aurait survécu en mangeant les restes de nourriture laissés sur place par les ouvriers du chantier de la tour Shard, qui sera à terme le plus haut gratte-ciel d'Europe.Roméo, apeuré, a été recueilli par un refuge pour animaux qui l'a soigné et nourri copieusement."Nous lui avons expliqué que si les renards avaient été imbécileçus pour vivre au 72e étage, ils auraient été dotés d'ailes !", a raconté, avec malice, le fondateur du refuge, Ted Burden.Après avoir repris des forces, Roméo a été remis en liberté dans les rues de Londres une fois la nuit tombée. "Il a regardé le Shard, et il est parti dans une autre direction", a assuré Ted Burden.Les renards pullulent dans les villes britanniques. A Londres seulement, ils seraient environ 10.000, creusant leurs terriers dans les espaces verts et vivant de restes dénichés la nuit dans les poubelles. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 26 février 2011 Un renard a réussi à se faufiler et se cacher durant deux semaines dans la plus haute tour de Londres, actuellement en construction, avant d'être retrouvé à bout de force. Roméo n'est pas un animal comme les autres. Durant deux semaines, ce renard s'est réfugié dans le plus haut gratte-ciel de Londres. Selon les secouristes, il serait entré il y a deux semaines dans le hall du bâtiment en construction, aurait emprunté les escaliers et se serait retrouvé piégé à 288 mètres de hauteur. Durant deux semaines, il aurait survécu en mangeant la nourriture laissée par les ouvriers du chantier de la tour Shard, qui sera prochainement le plus haut gratte-ciel d'Europe. Découvert à bout de force, il a été recueilli par un refuge où il a été soigné et nourri. Peu de temps après, il a finalement été remis en liberté en pleine nuit dans les rues de Londres. "Il a regardé le Shard, et il est parti dans une autre direction", a assuré Ted Burden, le gérant du refuge. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 28 février 2011 JAKARTA, 28 fév 2011 (AFP) - Les images de deux femelles rhinocéros de Java, accompagnées de leur petit, ont été enregistrées par des caméras dans le parc national Ujung Kulon en Indonésie, redonnant espoir dans la survie d'une des espèces les plus menacées, a annoncé lundi le Fonds mondial pour la nature WWF.> "C'est une nouvelle formidable parce que jusqu'à présent nous n'avons eu que douze naissances de rhinocéros de Java enregistrées ces dix dernières années", a indiqué Adhi Hariyadi, le chef du programme WWF pour l'Ujung Kulon."La population (de ces rhinocéros) dans l'Ujung Kulon est le dernier espoir de survie pour une espèce qui est sur le point de disparaître", a-t-il ajouté.Le rhinocéros de Java (Rhinoceros sondaicus) se trouvait anciennement dans un vaste croissant allant du nord de l'Inde à l'actuelle Indonésie, en passant par la Birmanie, la Thaïlande et la péninsule malaise. L'espèce, très chassée, s'est raréfiée en même temps que disparaissait son habitat forestier.Le rhinocéros de Java, qui n'est pas poilu comme son cousin de Sumatra et possède une seule corne, est encore menacé pour les vertus présumées qu'on lui prête, notamment dans son appendice frontal. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 28 février 2011 KATMANDOU, 28 fév 2011 (AFP) - La police népalaise a arrêté un homme de 32 ans soupçonné d'avoir tué 16 rhinocéros, espèce en voie d'extinction, au cours des six dernières années, ont annoncé les autorités lundi à Katmandou.> "C'est notre braconnier le plus recherché et sa famille était impliquée dans le braconnage de rhinocéros dans le parc national de Chitwan", a déclaré à l'AFP Rajendra Singh Bhandari, le chef de la police.Au Népal, le braconnage de rhinocéros est passible de 15 ans de prison.Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la population du grand rhinocéros unicorne se chiffrait en 2007 à 378 au Népal et à 2.200 en Inde.Les experts estiment que de nombreux rhinocéros ont été la proie de braconniers pendant les dix ans de guerre civile entre l'Etat et la rébellion maoïste qui a pris fin en 2006.L'appendice frontal de cet animal est hautement recherché en Chine pour ses prétendues vertus aphrodisiaques. Une corne peut s'y négocier jusqu'à 14.000 dollars sur le marché noir. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 mars 2011 Alors que les rhinocéros de Java sont aujourd'hui une espèce extrêmement menacée, les images de quatre rhinocéros en Indonésie, dont deux petits, redonnent espoir au Fonds mondial pour la nature WWF. Les images datent de novembre et décembre 2010 et ont été prises par les caméras du parc indonésien Ujung Kulon. Elles montrent deux femelles rhinocéros de Java accompagnées de deux petits. Une très bonne nouvelle pour le Fonds mondial pour la nature WWF qui a diffusé l'information ce lundi 28 février. Le chef du programme WWF pour l'Ujung Kulon Adhi Hariyadi a expliqué à l'AFP : "C'est une nouvelle formidable parce que jusqu'à présent nous n'avons eu que douze naissance de rhinocéros de Java enregistrées ces dix dernières années. La population dans l'Ujung Kulon est le dernier espoir de survie pour une espèce qui est sur le point de disparaître". Auparavant, il était possible de trouver des rhinocéros de Java en Indonésie, en Birmanie ou encore en Thaïlande. Le nombre d'individus de l'espèce a progressivement diminué et cela notamment parce que les rhinocéros de Java ont été fortement victimes de la chasse et que la surface de son habitat forestier a diminué. L'animal est également menacé par les croyances populaires qui l'entourent et notamment la force accordée à son unique corne. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 3 mars 2011 Afin de sensibiliser les citoyens à la protection des ours, une association qui milite pour la défense de l'environnement a fait l'expérience d'un concept étonnant. Impliqué dans la défense de l'environnement et la protection des animaux, la société sud-coréenne "Green Korea" a eu l'idée d'une installation un peu étrange. Grâce à l'agence de communication "Supermormalvoice", elle a proposé un concept singulier mettant en scène une photo d'ours posée au sol et capable d'entrer en interactivité avec la foule. Cette image, placée sur un lieu très fréquenté, avait en effet la particularité de réagir aux traces de pas laissées par les passants marchant sur elle. Vierge de toute trace au départ, elle représentait un ours sur fond blanc, comme en liberté. Grâce à une colle qui retenait les impuretés, l'image a peu à peu laissé voir des barreaux se former finissant par enfermer complètement l'ours dans une cage. Un concept simple, mais d'une grande efficacité pour parler des conditions de vie de ces animaux. À noter que l'affiche est associée à un code renvoyant vers le site dédié à la campagne "We Love Bears". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 3 mars 2011 Oui, il existe des loups en Afrique03/02/2011 à 10h39 - mis à jour le 03/02/2011 à 12h12 | //Un loup africain ? | MAXPPP L'image du loup dans notre imaginaire collectif est étroitement associé au froid et à la neige, et bien désormais, il faudra également penser "Afrique" quand on parlera de ces animaux.Jusqu'alors, on connaissait en Ethiopie la présence d'un grand chacal, qui semblait être une sous espèce du chacal doré, ressemblant étrangement au loup gris. Dès 1880 un biologiste soupçonne que l'animal qu'il étudie n'est pas un chacal, mais il ne peut le prouver.C'est grâce aux prouesses de la technologie en matière d'ADN , que très récemment, une équipe anglaise parvient enfin à démontrer que le Chacal Egyptien, sous espèce du Chacal Doré n'est en fait rien d'autre qu'un loup gris.Fort de cette découverte, les scientifiques souhaitent poursuivre leurs études et notamment dénombrer la population exacte de ces loups en Afrique, qui, à peine découverts, pourraient déjà être menacés d''extinction. Les chiens descendent en ligne droite des loups gris qui peuplaient le Moyen-Orient il y a plus de 12 000 ans quand ils commencèrent à être domestiqués par les hommes. L'étude des marqueurs génétiques démontre de nombreuses similitudes entre les deux espèces. Encore plus étonnant, c'est dans cette même zone du croissant fertile que les chats furent également domestiqués.Eric FcdSource : Maxisciences, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 NEW YORK, 3 mars 2011 (AFP) - Deux hommes ont été arrêtés à l'aéroport JFK à New York et incarcérés pour contrebande d'ivoire, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.> Quatre autres membres de la même bande avaient été auparavant déjà condamnés à des peines similaires."L'ivoire importée transitait par l'aéroport John F. Kennedy dans le quartier de Queens (New York), camouflée en artisanat africain et instruments de musique", a précisé le parquet.Les éléphants sont une espèce protégée, mais les braconniers continuent à les tuer pour se procurer leurs défenses."En dépit des efforts internationaux pour contrôler le marché de l'ivoire et stopper le déclin de la population d'éléphants, les prix et la demande restent élevés, ce qui alimente le braconnage et la contrebande nationale et internationale", poursuit le document. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 PARIS, 4 mars 2011 (AFP) - En cas d'accident causé par l'irruption d'un sanglier sur la route, le conducteur n'est pas nécessairement coupable d'un "défaut de maîtrise", selon la Cour de cassation.> Le non-respect de ces obligations est de nature à réduire le droit d'indemnisation du conducteur en cas d'accident.Un automobiliste, heurté par une voiture qui venait d'être déstabilisée par un sanglier alors qu'il arrivait en face, soulignait que des panneaux réglementaires annonçaient la traversée possible d'animaux. D'après lui, l'embardée à gauche prouvait un "défaut de maîtrise" du premier conducteur qui n'avait pas pu éviter l'animal.Mais pour la Cour au contraire, l'accident n'est pas dû à une faute car le sanglier, "de couleur sombre, pouvait difficilement être vu de nuit" et avait surgi à la droite de la voiture. Selon les juges, l'accident était imprévisible.En juillet 2009, le Fonds de garantie des accidents de la route, qui indemnise les automobilistes victimes d'animaux sauvages, avait indiqué que près de 42.500 accidents avaient été provoqués en 2008 en France par des animaux sauvages.(Cass. Civ 2, 17.2.2011, N° 350). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 Publiée ce vendredi dans la revue PLoS ONE, une étude de terrain, faite par des universitaires canadiens dans les rocheuses, montre que, parmi les grands mammifères, les herbivores sont moins sensibles à la présence humaine que leurs prédateurs. Déployant, d'avril à novembre 2008, 43 pièges photographiques numériques à des endroits choisis aléatoirement dans les montagnes rocheuses de l'Alberta (Canada), des professeurs de l'Université de Calgary, dans cette même province, et leurs étudiants, ont observé comment les relations proies-prédateurs et la 'gestion' de l'espace par ces animaux sont influencées par les activités humaines. Sur les photos, loups, ours noirs, ours grizzly et couguars apparaissent beaucoup plus rarement que leurs proies - orignaux, wapitis, cerfs de Virginie et cerfs mulets - lorsque des gens sont présents dans les environs. En outre, prédateurs et proies semblent avoir beaucoup moins de chances de se rencontrer là où le trafic humain est important. Précisée quantitativement, l'étude suggère que limiter la fréquentation des routes et des pistes à moins de 18 personnes par jour, dans certaines zones de cet écosystème, limiterait sensiblement l'impact de la présence humaine sur la chaîne alimentaire de la grande faune mammalienne qui y vit. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 Publiée dans le Zoological Journal of the Linnean Society, une modélisation du fonctionnement de la mâchoire du smilodon, ce félin fossile aux canines démesurées, révèle un mode de chasse disparu chez les félidés actuels. Magnifiquement préservés, de nombreux squelettes de smilodon (ou tigre à dents de sabre) découverts ces dernières années aux États-Unis, ont fourni à Per Christiansen, de l'Université d'Aalborg, au Danemark, la principale matière première pour réaliser une modélisation de l'impressionnante mâchoire - avec des crocs atteignant 20 centimètres ! - de ces animaux, véritable "carte évolutive" de l'arsenal de ces félins. Choisissant le smilodon comme sujet principal d'étude car c'est l'espèce à crocs géants la plus récente à avoir vécu, et présentant la forme la plus "outrageusement spécialisée" dans ce domaine, le Dr Christiansen a également examiné des crânes d'espèces plus anciennes encore de ce type de prédateurs, au total des centaines de spécimens. Sa conclusion : l'animal n'utilisait pas ses crocs pour étrangler sa proie dans une étreinte mortelle, comme le font les félins d'aujourd'hui, mais pour "poignarder" littéralement, d'un coup rapide, puissant et profond à la gorge, de gros animaux préalablement terrassés grâce à ses pattes antérieures très musculeuses. Cette lignée de félins a donc évolué pour se spécialiser ainsi : les fibres musculaires de la mâchoire donnent paradoxalement une force de morsure inférieure à celle de leurs cousins modernes - ce que savaient déjà les spécialistes - mais sont alignées plus verticalement, pour permettre un angle d'ouverture suffisant pour saisir la nourriture malgré la présence des canines géantes. Et le cou est plus long et plus puissant, pour porter ces "coups de dague" mortels. Une spécialisation peut-être "excessive", qui a pu entraîner la disparition de ces animaux lourds et probablement assez lents. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 L'INRA vient de dévoiler une étude montrant le rôle des ongulés sauvages dans la dispersion des graines. Plusieurs chercheurs de l'INRA ont mené une enquête, intitulée Diplo, sur la dispersion des graines par les ongulés. En effet, de nombreuses plantes menacées de disparition ont réussi à recoloniser certaines forêts de France. Pour découvrir comment elles avaient pu se transporter dans ce nouvel environnement, les scientifiques ont voulu étudier la piste de l'épizoochorie, la dispersion des graines par les animaux, qui est déjà utilisée depuis de nombreuses années dans d'autres pays du monde. Dans l'hexagone, jusqu'à présent, les autorités étaient focalisées sur le rôle néfaste des chevreuils, cerfs et autres sangliers, qui font des dégâts considérables en dévastant les jeunes plantations d'arbres. Cependant, l'étude de l'INRA vient de révéler que ces mêmes ongulés transportent sur leur pelage les graines de nombreuses plantes, qui ne peuvent être déplacées par le vent en raison de leur taille importante. Elles se fixent donc sur le poil et dans les pattes dans animaux, et sont redéposées des kilomètres plus loin lorsqu'ils se secouent ou se frottent contre les arbres. Cette dispersion a déjà permis la réintroduction du cynoglosse officinal, quasiment éteint, dans une forêt d'Arc-en-Barrois. Les résultats de cette étude devraient permettre à l'avenir de mieux appréhender le rôle des cervidés et des sangliers dans la végétation française. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 mars 2011 Les scientifiques indiquent qu'à l'heure actuelle, la population effective des tigres de l'Amour comporte moins de quinze individus. Les tigres de l'Amour, également appelé tigres de Sibérie vivaient à l'origine dans les régions du nord de la Chine, de la péninsule coréenne et dans le sud-est de la Russie. Au cours du XXe siècle, gravement menacée par l'homme, leur population a chuté de 90%. On compte aujourd'hui 500 tigres de l'Amour vivant en liberté dans le monde. Les scientifiques viennent cependant de réaliser une étude qui détermine la population effective de cette espèce, c'est-à-dire une évaluation de la diversité génétique de l'espèce. Ainsi, plus la diversité est faible, plus l'espèce est sensible aux maladies et aux problèmes génétiques, susceptibles d'affecter les descendants. Or, comme le montrent les résultats publiés dans Mammalian Biology, la population effective des tigres de l'Amour, le plus grand félin du monde, a atteint une situation dramatique puisqu'elle ne se compose que de quinze individus. Les chances de survie de cet animal sont donc extrêmement réduites. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites