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pacemaker91

L'actualité de la planète

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Monde - Ils passent souvent des semaines, voire des mois, à traquer leur proie. Mais quand les photographes animaliers la capturent enfin, aidés seulement de leur objectif, le résultat est souvent époustouflant.



Pour le Français Eric Lefranc, c'est un jeune ours brun s'essayant à la pêche au saumon dans le parc national de Katmai, en Alaska, qui devient sujet d'un superbe cliché. Le Britannique Andrew Harrington a, lui, passé deux semaines dissimulé dans un abri afin d'immortaliser une panthère de l'Amour, l'un des félins les plus rares du monde avec à peine plus d'une trentaine d'individus encore en liberté. Parfois, c'est la chance qui donne naissance à LA photo : ainsi, c'est en sortant du lagon malaisien où il venait de se baigner que le Néerlandais Miles Kooren a vu un serpent étouffant un gecko tomber d'un arbre, juste devant lui.
Ces images font partie des clichés en compétition cette année dans le cadre du concours Veolia Environment Wildlife Photographer of the Year. Les résultats seront annoncés le 21 octobre prochain, deux jours avant l'ouverture d'une exposition qui leur sera consacrée au muséum d'histoire naturelle de Londres.Découvrir les images : http://www.maxisciences.com/nature/ces-photos-seront-peut-etre-sacrees-lors-du-concours-veolia-environment-wildlife-photographer-of-the-year_art3905.html

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Australie - Plus de 850 nouvelles espèces, du poisson aveugle aux scarabées plongeurs, ont été découvertes en Australie. Parmi celles-ci, les araignées souterraines du désert australien. Après quatre années de recherche, cette découverte a été annoncée lors d'une conférence de presse à Darwin pour célébrer le 200e anniversaire de Charles Darwin.



Les araignées souterraines ont vécu cachées en raison des nombreux changements climatiques et ont survécu depuis dans l'obscurité totale. Les scientifiques pensent d'ailleurs que cette découverte ne représente qu'un cinquième des milliers d'espèces qui pourraient vivre dans les grottes et les cavernes sous le désert.
Selon le professeur de biologie Andy Austin, de l'Université d'Adélaïde, insectes et araignées sont des rois de la survie depuis 20 à 30 millions d'années, lorsque la forêt tropicale humide a couvert la plupart de l'Australie : "L'Australie centrale et du sud étaient des zones beaucoup plus humides il y a 15 millions d'années" affirme-t-il, "Mais le continent est devenu plus sec, jusqu'à notre environnement aride actuel".
Le professeur Austin pense que les espèces se sont réfugiées dans les habitats isolés, comme les eaux souterraines et les micro-cavernes, où elles ont survécu et ont évolué dans l'isolement. Ces araignées sont toutes aveugles, d'une couleur très pâle et possèdent de longues pattes.
Seules 10% des régions susceptibles d'héberger des espèces souterraines ont été examinées par le professeur Austin et son équipe. Ces nouvelles espèces attestent de la diversité biologique en Australie mais sont maintenant sous la menace de l'exploitation minière et du "ranching".

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Londres, Angleterre - Les 100 meilleurs clichés du concours photo Veolia Environment Wildlife Photographer of the Year sont exposés depuis le 23 octobre au muséum d'histoire naturelle de Londres. Maxisciences vous propose de découvrir les images récompensées dans chaque catégorie.



Le gagnant du concours général est un Espagnol du nom de Jose Luis Rodriguez, qui a immortalisé un loup sautant une clôture pour se précipiter vers sa proie. Ravi de sa victoire, le photographe explique : "Je suis terriblement heureux. Cette photographie résume ma carrière. J'ai rêvé de prendre une image comme celle-ci des années durant, mais je n'ai pu voir se concrétiser ma vision qu'aujourd'hui, avec l'aide de l'électronique et de la technologie infrarouge". Dans la catégorie "Nature en noir et blanc", c'est le dénommé Danny Green qui l'emporte avec un impressionnant cliché montrant une gigantesque nuée d'environ 1,5 million d'étourneaux transformant le ciel en véritable "tempête vivante".
Autre gagnant, le jeune Écossais Fergus Gill, âgé de 16 ans, l'emporte dans la catégorie des 15-17 ans avec une superbe photo montrant des bruants jaunes se disputant leur pitance. Découvrez ces images et d'autres : http://www.maxisciences.com/photographie/les-photographies-gagnantes-du-veolia-environment-wildlife-photographer-of-the-year_art4173.html

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France - 4.500 hectares supplémentaires de zones humides en Camargue vont être protégés, a annoncé le ministère chargé de l'Écologie. Le conseil d'administration du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages a en effet approuvé l'acquisition de ces zones le 28 octobre dernier.



Ces 4.500 hectares se situent sur le territoire de la commune d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône, et un accord prévoyant leur rachat dans les six mois à venir vient d'être conclu avec le producteur de sel Salins du Midi, a précisé à l'AFP le délégué régional du Conservatoire du littoral Christian Desplats. Depuis 2 ans, l'entreprise salinière n'a en effet plus besoin de cette surface pour produire le sel de déneigement et sa vente ne devrait avoir aucun impact sur les emplois.
Suite à cette acquisition qui s'inscrit dans le cadre du Grenelle de l'Environnement, l'État sera propriétaire de quelque 21.000 hectares d'un seul tenant, souligne le ministère de l'Écologie. Et d'ajouter qu'à terme, il contrôlera un tiers du littoral français.
L'objectif de ce rachat dont le principe a été voté mercredi à l'unanimité par le conseil d'administration du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages, est de protéger une zone humide "d'importance majeure" qui accueille un site de reproduction des flamants roses, de nombreuses espèces d'oiseaux (hirondelle de mer, mouette rieuse, goéland railleur...), de reptiles, d'amphibiens et de mammifères.

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Quelque 17.291 espèces animales et végétales dans le monde sont menacées d'extinction. C'est le constat alarmant dressé par l'Union mondiale pour la nature (UICN) dans sa liste rouge 2009 des espèces menacées, rendue publique mardi.



Selon l'organisation dont le siège se trouve à Genève, le rapport 2009 montre que 21% de tous les mammifères connus, 30% de tous les amphibiens, 12% des oiseaux, 28% des reptiles, 37% des poissons d'eau douce, 70% des plantes, 35% des invertébrés répertoriés à ce jour sont menacés.
Et ces "résultats ne représentent que la partie émergée de l'iceberg", a déclaré Craig Hilton Taylor, de l'UICN. "Les preuves s'accumulent sur la sévérité de la crise" traversée, a de son côté noté Jane Smart, directrice du Groupe pour la conservation de la biodiversité de l'UICN.
Sur les 5.490 mammifères répertoriés dans le monde, 79 sont "éteints" ou "éteints à l'état sauvage" et 449 "en danger". Pour la première fois, le rongeur voalavo (Voalavo antsahabensis) apparaît sur la liste rouge dans cette catégorie. Ce rongeur de Madagascar est confiné dans les forêts tropicales de montagne et est menacé par la pratique de la culture sur brûlis.
Chez les reptiles, la liste des espèces en danger comprend le varan de Panay (Philippines). Ce varan extrêmement localisé est doublement menacé, par la perte de son habitat du fait de l'agriculture et de l'exploitation forestière, et par les humains qui le chassent pour sa chair.
L'hydrosaure des Philippines (Hydrosaurus pustulatus) fait son apparition dans la catégorie Vulnérable' et est également menacé par la perte de son habitat. Ses petits sont chassés intensivement pour le commerce d'animaux de compagnie et la consommation locale.
Une maladie due à un champignon, par ailleurs, a touché l'Ecnomiohyla rabborum, un batracien qui entre dans la liste rouge dans la catégorie "En danger critique d'extinction". On ne le trouve qu'au centre du Panama, en Amérique centrale.
Sur Internet
http://www.iucnredlist.org.

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Citation:
Les espèces menacées sont toujours de plus nombreuses selon le dernier bilan de l’UICN qui n'hésite plus à parler de crise d'extinction.

La crise de l’extinction gagne du terrain selon les derniers chiffres de l’UICN. Ainsi, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des ses ressources (UICN), 17.291 espèces sur les 47.677 espèces répertoriées sont menacées d’extinction. Des chiffres alarmants à la veille de l'année de la biodiversité.
La dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN révèlent que 21% tous les mammifères connus, 30% de tous les amphibiens connus, 12% de tous les oiseaux, 28% des reptiles, 37% des poissons d’eau douce, 70% des plantes, 35% des invertébrés répertoriés à ce jour sont menacés.
Pour Jane Smart, directrice du Groupe pour la conservation de la biodiversité de Union Internationale pour la Conservation de la Nature et des ses ressources (UICN), « les preuves s’accumulent sur la sévérité de la crise d’extinction que nous traversons. En janvier 2010 commencera l’Année internationale de la biodiversité. Selon les dernières analyses de la Liste rouge de l’UICN, il sera impossible d’enrayer la perte de la biodiversité en 2010, comme le prévoyait notre objectif. Il est temps que les gouvernements commencent sérieusement à oeuvrer à la protection des espèces et que ce sujet brûlant figure parmi leurs priorités l’année prochaine, car le temps presse. »

Sur les 5 490 mammifères répertoriés dans le monde, 79 sont ‘Éteints’ ou ‘Éteints à l’état sauvage’, 188 sont ‘En danger critique d’extinction’, 449 sont ‘En danger’ et 505 ‘Vulnérables’. Pour la première fois, le rongeur voalavo (Voalavo antsahabensis) apparaît sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées, dans la catégorie ‘En danger’. Ce rongeur endémique à Madagascar est confiné dans les forêts tropicales de montagne et est menacé par la pratique de la culture sur brûlis.

On dénombre maintenant 1 677 reptiles sur la Liste rouge de l’UICN, dont 293 ont été ajoutés cette année. Au total, 469 sont menacés d’extinction et 22 sont déjà ‘Éteints’ ou ‘Éteints à l’état sauvage’. Les 165 espèces endémiques aux Philippines qui viennent d’apparaître sur la Liste rouge de l’UICN incluent le varan de Panay (Varanus mabitang), considéré comme ‘En danger’.

Ce varan extrêmement localisé est doublement menacé, par la perte de son habitat du fait de l’agriculture et de l’exploitation forestière, et par les humains qui le chassent pour sa chair. L’hydrosaure des Philippines (Hydrosaurus pustulatus) fait son apparition dans la catégorie ‘Vulnérable’ et est également menacé par la perte de son habitat. Ses petits sont chassés intensivement pour le commerce d’animaux de compagnie et la consommation locale.

« Les reptiles de la planète sont sans aucun doute en mauvaise posture, mais il est possible que la situation actuelle soit bien pire qu’elle n’y paraisse » affirme Simon Stuart, Président de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN. « Nous avons besoin d’une évaluation portant sur tous les reptiles pour saisir la sévérité de la situation, mais il nous manque les 2 ou 3 millions de dollars nécessaires ».

La Liste rouge de l’UICN révèle que parmi les 6 285 amphibiens que compte la planète, 1 895 sont en danger d’extinction, ce qui en fait le groupe le plus menacé à ce jour. Parmi eux, 39 sont déjà ‘Éteints’ ou ‘Éteints à l’état sauvage’, 484 sont ’En danger critique d’extinction’, 754 sont ‘En danger’ et 657 sont ‘Vulnérables’.

Le crapaud de jet de Kihansi (Nectophrynoides asperginis) est passé du statut de ‘En danger critique d’extinction’ à ‘Éteint à l’état sauvage’. Cette espèce, localisée uniquement dans les chutes du Kihansi en Tanzanie, était autrefois nombreuse, avec une population d’au moins 17 000 membres. Son déclin est dû à la construction d’un barrage en amont des chutes du Kihansi, qui a dévié 90 pour cent du débit original d’eau de la gorge. Enfin, la chytridiomycose, une maladie fongique, est probablement responsable de l’achèvement définitif de la population de crapauds dans la région.

C’est également une maladie fongique qui a touché l’Ecnomiohyla rabborum qui entre dans la Liste rouge dans la catégorie ‘En danger critique d’extinction’. On ne la trouve qu’au centre du Panama. En 2006, on a signalé la présence du chytride, une maladie fongique (Batrachochytrium dendrobatidis) dans son habitat, et depuis, seul un unique mâle semble donner des signes de vie. Ces espèces ont été recueillies pour être élevées en captivité mais pour l’instant, tous les efforts ont échoué.

Sur les 12 151 plantes dénombrées dans la Liste rouge de l’UICN, 8 500 sont menacées d’extinction, parmi lesquelles 114 sont déjà ‘Éteintes’ ou ‘Éteintes à l’état sauvage’. La classification de la Reine des Andes (Puya raimondii) a été réévaluée et elle demeure dans la catégorie ‘En danger’. Présent dans les Andes au Pérou et en Bolivie, cette plante ne produit des semences qu’une fois en 80 ans, avant de mourir. Le changement climatique empêche déjà probablement sa capacité à fleurir ; en outre le bétail qui se déplace librement piétine ou mange les jeunes plantes.

On dénombre cette année 7 615 invertébrés sur la Liste rouge de l’UICN, parmi lesquels 2 639 sont menacés d’extinction. Les scientifiques ont ajouté 1 360 espèces de libellules et demoiselles, ce qui porte donc leur nombre à 1 989, dont 261 sont menacés. La libellule géante (Chlorocypha centripunctata), que l’on trouve dans le sud-est du Nigeria et le sud-ouest du Cameroun, est considérée comme ‘Vulnérable’ et est menacée par la destruction des forêts.

Les scientifiques ont également ajouté 94 mollusques, ce qui porte le total des mollusques évalués à 2 306, parmi lesquels 1 036 sont menacés. Les sept escargots d’eau douce du lac Dianchi, dans la province de Yunnan en Chine, viennent d’intégrer la Liste rouge de l’UICN et sont tous menacés. Ils rejoignent les 13 poissons d’eau douce de la même région, parmi lesquels 12 sont menacés. Les principales causes en sont la pollution, l’introduction de nouvelles espèces de poissons et la pêche excessive.

La Liste rouge de l’UICN dénombre maintenant 3 120 poissons d’eau douce, 510 de plus que l’année dernière. Il reste encore beaucoup à faire pour connaître le statut de tous les poissons d’eau douce du monde, néanmoins 1 147 parmi ceux évalués jusqu’à présent sont menacés d’extinction. Le poisson garde-boue (Neochanna apoda), visible uniquement en Nouvelle Zélande, est passé de la catégorie ‘Quasi menacé’ à ‘Vulnérable’ car il a disparu de nombreux endroits où on pouvait le trouver. Environ 85-90 pour cent des zones humides de Nouvelle Zélande ont été perdues ou dégradées du fait des plans d’assèchement, du développement de l’irrigation et des terres cultivables.


« Les espèces vivant en eau douce ont pendant longtemps été négligées. Cette année, nous en avons de nouveau ajouté un grand nombre à la Liste Rouge de l’UICN, et confirmons la menace élevée qui pèse sur de nombreux animaux et plantes d’eau douce. Cela reflète bien l’état de nos ressources en eau, dont la valeur est pourtant immense. Il nous faut donc maintenant poursuivre nos efforts de toute urgence, mais le plus important est de se servir de cette information disponible pour utiliser plus raisonnablement les ressources en eau » a déclaré Jean-Christophe Vié, Directeur adjoint du Programme espèces de l’UICN.


« Cette année, la Liste rouge de l’UICN impose le respect » affirme Craig Hilton-Taylor, Directeur du Bureau de l’UICN pour la Liste rouge. « Ces résultats ne représentent que le sommet de l’iceberg. Nous n’avons évalué pour l’instant que 47 663 espèces, alors qu’il en existe encore des millions qui sont peut-être sérieusement menacées. Cependant, nous savons par expérience que l’action en faveur de la conservation porte ses fruits, aussi il est important de ne pas attendre qu’il soit trop tard et de commencer à préserver nos espèces maintenant. »

Le statut de l’ombre d’Australie (Prototroctes maraena), un poisson d’eau douce, s’est amélioré grâce aux efforts faits en faveur de sa conservation. Il est maintenant considéré comme ‘Presque menacé’, alors qu’il était auparavant ‘Vulnérable’, et sa population a augmenté grâce aux échelles à poissons construites sur les barrages pour permettre la migration, au retour de la végétation sur les berges des rivières, et à la sensibilisation des pêcheurs, qui reçoivent maintenant une grosse amende s’ils sont appréhendés avec cette espèce.


Toutes les espèces répertoriées sur la Liste rouge de l’UICN ne sont pas menacées. Il y a maintenant plus d’espèces sur la Liste rouge de l’UICN, en conséquence, le pourcentage global d’espèces menacées a diminué de 2 pour cent. Cela ne signifie pas que le statut de la biodiversité mondiale s’améliore : c’est que plus d’espèces ont été évaluées.


Par le passé, les évaluations de la Liste rouge se concentraient la plupart du temps sur des espèces déjà connues pour être menacées, mais avec le développement de la Liste rouge de l’IUCN et l’inclusion d’évaluations plus complètes sur des groupes entiers, on dispose désormais d’une meilleure idée de la part relative que représentent les espèces menacées par rapport aux espèces non menacées.

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L'interdiction de la chasse a permis de protéger la girafe du Niger, menacée d'extinction il y a dix ans. Le gouvernement de Niamey a mis en place un programme de conservation de l'espèce - réserves, balises pour suivre les girafons - qui démarre avec succès. Le troupeau compte aujourd'hui plus de 200 animaux...



La question de la biodiversité mondiale est l'un des thèmes analysés dans le Bilan Planète 2009, une nouveauté éditoriale du Monde publiée l'année du sommet de Copenhague, rendez-vous crucial qui dira si les pays sont prêts à s'engager pour sauver la planète.
L'urgence écologique et ses enjeux (réchauffement, sécurité alimentaire, réfugiés climatiques, etc.) sont au coeur de ce hors-série qui présente également les 50 personnalités de l'année et les initiatives de terrain visant à un futur durable. Un CD-Rom offert avec le magazine et réalisé en partenariat avec les éditions Autrement propose une sélection de 50 cartes animées consacrées au développement durable, utile pour accompagner les professeurs du secondaire dans l'enseignement désormais obligatoire de cette problématique.
En vente pour deux mois à partir du mardi 10 novembre, 162 pages, 9,95 .

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L'Union mondiale pour la nature (UICN) a mis à jour la liste rouge 2009 des espèces menacées dans le monde. C'est un rapport alarmant qu'elle a publié, révélant que 17.291 espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont 778 hébergées sur le territoire français.



La France se situe parmi les 10 pays les plus concernés par ce phénomène avec l'Equateur, les USA, la Malaisie, l'Indonésie, le Mexique, la Chine, l'Australie, le Brésil et l'Inde, souligne l'UICN.Dans son rapport, l'organisation révèle que 21% de tous les mammifères connus, 30% de tous les amphibiens, 12% des oiseaux, 28% des reptiles, 37% des poissons d'eau douce, 70% des plantes et 35% des invertébrés sont aujourd'hui menacés.Des chiffres alarmants qui ne représentent pourtant que "la partie émergée de l'iceberg" déplore Craig Hilton Taylor, l'un des auteurs du rapport.Alors que la dégradation des milieux naturels, la surexploitation, l'introduction d'espèces envahissantes, la pollution et le réchauffement climatique sont les principales menaces qui pèsent sur les espèces, l'UICN révèle que sur les 5.490 espèces de mammifères répertoriées dans le monde, 79 se sont "éteintes" ou "éteintes à l'état sauvage" tandis que 449 sont "en danger".La France se situe au huitième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces animales et végétales menacées au niveau mondial. Ce sont les collectivités françaises d'outre-mer telles que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française qui placent le pays dans cette position puisqu'elles sont quasiment toutes situées dans des points chauds de la biodiversité mondiale, c'est-à-dire des régions très riches en espèces mais également très menacées."Il est temps que les gouvernements commencent sérieusement à oeuvrer pour la protection des espèces et que ce sujet brûlant figure parmi leurs priorités l'année prochaine, car le temps presse" avertit Jane Smart, directrice du groupe pour la conservation de la biodiversité de l'UICN.Alors que la communauté int... lire la suite de l'article sur Maxisciences

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Le retour du requin, l'ours en danger d'extinction, le Groenland voit la fonte de ses glaciers s'accélérer: l'actu verte en trois brèves.





Les Dents de la mer
Les requins fréquentent bien les côtes américaines de la Californie à la baie de San Fransisico. Telle est la conclusion de dix ans de recherches effectuées sur 179 de ces spécimens par des scientifiques utilisant des enregistreurs GPS pour suivre leur position. Les chercheurs ont même repéré ce qu'ils ont baptisé le "White Shark Café", un endroit fréquenté par les requins qui aiment s'y retrouver pour manger et s'y reproduire. Pour le Washington Post, cette information est plutôt une bonne nouvelle pour les Américains qui se baignent le long des côtes. En effet, si le grand requin blanc était un prédateur pour l'homme, on aurait sans doute entendu parler de nombreux cas d'attaques de squales. Il n'en est rien... ou pas encore.
Plus d'infos sur Effetsdeterre.
Qui veut la peau de l'ours?
Cinq ans après la mort de l'ours Cannelle dans les Pyrénées, quatre associations françaises (Adet, Ferus, FIEP et WWF France) se rendront à Bruxelles le 17 novembre afin d'alerter l'organisation européenne sur la faible présence de ces plantigrades dans l'Hexagone. Le collectif accuse l'Etat français de ne pas respecter une directive européenne lui imposant de maintenir une population viable d'ours dans les Pyrénées. Les défenseurs du plantigrade veulent donc que soient lâchés un ou deux ours par an. 2010 sera l'année de la biodiversité, pourquoi ne pas commencer par sauver les ours?
Plus d'infos sur Ecolopresse.
Ça fond...
Selon une étude publiée ce jeudi par le magazine scientifique Science, le Groenland ressent déjà les effets du réchauffement climatique. Avec des hivers plus courts et des étés plus longs, la fonte glaciaire s'accélère depuis deux ans. La terre est plus malléable, la neige moins épaisse, et même la faune aquatique diminue. La fonte d'icebergs a déjà provoqué depuis 2000 une élév... Lire la suite sur LEXPRESS.fr

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Australie - L'Ady Gil, ce trimaran aux faux airs de Batmobile, est en réalité une nouvelle arme pour lutter contre les baleiniers japonais.



Ce bateau a récemment battu le record de vitesse autour du monde, traversant le globe en moins de 61 jours. Fonctionnant au biocarburant, le trimaran est annoncé comme étant l'un des bateaux les plus écologiques au monde.Le bateau, qui peut descendre jusqu'à 7 mètres sous l'eau, est devenu pour la Sea Shepherd Conservation Society le moyen de contrer les baleiniers et autres criminels des mers. Rendu résistant aux glaces de l'Antarctique par une coque recouverte d'une tonne de kevlar, l'Ady Gil devrait être en mesure de contrer les baleiniers japonais. La Sea Sheperd Conservation Society, espère grâce à cette technologie protéger la faune et la flore aquatiques. L'Ady Gil partira en décembre pour une mission de six mois. Pour voir les images : http://www.zigonet.com/bateau/une-batmobile-des-mers-pour-contrer-les-baleiniers_art8858.html

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Roger Moore a été nommé "Personnalité de l'année 2009" par la branche britannique de l'association de protection des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) pour sa campagne anti-foie gras.



L'ex-James Bond, qui s'est déclaré honoré par cette marque de reconnaissance, a rejoint le groupe de pression il y a trois ans, comme narrateur d'un documentaire sur le traitement des animaux dans le processus de fabrication du foie gras.
Le produit emblématique des fêtes de fin d'année a été banni de Grande-Bretagne, sans pour autant que sa commercialisation y soit interdite, clame PETA.
La vidéo à laquelle l'acteur, aujourd'hui âgé de 82 ans, a prêté sa voix a été visionnée plus de 300.000 fois sur les sites web de PETA.
Roger Moore a également écrit à des parlementaires pour gagner leur soutien, publié des tribunes dans des journaux nationaux et des magazines et lancé l'expression de "torture en boîte" ("torture in a tin").
Mike Collett-White, version française Patrice Mancino

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Sans les oiseaux de l'archipel des Galapagos, Charles Darwin n'aurait peut-être jamais formulé sa théorie de l'évolution. Le naturaliste anglais a en effet été mis sur la piste de la sélection naturelle par la diversité dans la forme du bec des pinsons qu'il a pu observer sur différents îlots en 1835 - liée à la nourriture disponible.



Il s'était aussi intéressé à une autre espèce, le moqueur de Floreana (Mimus trifasciatus), qui, avec les tortues locales, semble avoir été décisif dans son intuition que l'isolement géographique pouvait être un moteur du mécanisme de spéciation. Alors que les pinsons récoltés avaient été mélangés, il connaissait parfaitement l'origine géographique des moqueurs.
Aujourd'hui, il ne reste que quelques centaines de ces Mimus trifasciatus, sur deux îlots. Les autres populations ont été éliminées, après l'introduction de rats par l'homme, si bien que l'espèce est considérée comme 'en danger critique d'extinction' par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Quelle serait la meilleure combinaison génétique pour tenter de la réintroduire sur l'île principale ? En comparant l'ADN de spécimens actuels à ceux d'oiseaux collectés en 1835, une équipe internationale a constaté que la différentiation entre les deux populations modernes était récente. La meilleure stratégie pour assurer leur survie sur Floreana serait de les croiser.
(Hoek et al., in Biology Letters du 18 novembre)

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