pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2011 Outre-mer : sauver la biodiversitéhttp://www.charliehebdo.fr/infospuce.html Cinq ans pour contribuer à stopper le déclin de la biodiversité ultramarine, tel est l’objectif du programme européen «LIFE+ CAP DOM: conservation de l’avifaune prioritaire des départements d’outre-mer». Coordonné au niveau national par la LPO, et au niveau local par trois associations et un Parc national, ce projet s’inscrit à la fois dans « l’Année des outre-mer français » et dans «l’Année internationale des forêts», célébrées en 2011. Près de 98 % des espèces de faune vertébrée française se concentrent sur 22% de notre territoire, en outre-mer. Or cette richesse inestimable est aujourd’hui en danger. La France figure ainsi au 8e rang mondial pour la faune et la flore menacées et au 7e rang pour l’avifaune. En proposant des actions pionnières, concrètes et adaptées au contexte ultramarin, le LIFE+ CAP DOM entend inverser cette tendance.Ligue pour la protection des oiseaux[size=9]• www.lpo.fr [/size] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2011 La fourrure n’est pas écologiqueMis en ligne le mardi 05 avril 2011 http://www.charliehebdo.fr/infospuce.htmlL'Association européenne des éleveurs d'animaux à fourrure (EFBA) s’est rendue coupable de publicité mensongère pour de la fourrure écologique. C’est le jugement qu’a prononcé le jury d'éthique publicitaire (JEP) suite à une plainte déposée par l’organisation de défense des animaux GAIA (Groupe d’action dans l’intérêt des animaux). L’EFBA avait diffusé la publicité mise en cause dans le Parliament Magazine, un périodique consacré aux nouvelles des institutions européennes. Le JEP a prié l’annonceur de modifier sa publicité, ou à défaut d’en arrêter la diffusion. GAIA a déposé plainte auprès du JEP suite à la diffusion de la publicité de l’EFBA dans le Parliament Magazine le 7 mars 2011. Celle-ci présentait la fourrure comme un produit respectueux de l’environnement, qui réduirait entre autres choses les émissions de CO2. Le JEP a estimé que cette publicité induit le consommateur en erreur, dans la mesure où la fourrure a en réalité un impact nocif sur l’environnement. Ainsi, tenter de lui attribuer une étiquette «verte» est contraire aux articles 1,3 et 7 du Code de la publicité écologique, et à l’article E1 du Code de la Chambre internationale de commerce. «Le JEP a étudié notre plainte et l’a considérée comme fondée», se réjouit Ann De Greef, la directrice de GAIA. «L’industrie de la fourrure, dont les éleveurs d’animaux font partie, a pour stratégie d’induire le consommateur en erreur. En statuant sur la publicité en question, le jugement du JEP le souligne encore davantage. La fourrure n’a rien d’un produit vert. Un rapport récent, conduit par le bureau d’étude indépendant CE Delft, a démontré que la production de fourrure est bien plus nocive pour l’environnement que le textile (le coton, l’acrylique, la laine et le polyester).»• www.gaia.be Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2011 Les chasseurs à l’assaut de l’école de Jules Ferry: un an déjàMis en ligne le mardi 05 avril 2011 http://www.charliehebdo.fr/chasse.htmlAucune forme de prosélytisme n’est autorisée dans les établissements scolaires — circulaire du 15 mai 1937, émise par Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale du Front populaire. Et pourtant. Soixante-treize ans plus tard, régression : «La chasse, un atout pour l’éducation». Dans l’Oise, il y a un an, les élèves du collège d’Agnetz ont vu apparaître des affiches placées à quelques centaines de mètres de leur établissement, dont l’inscription délivrait un message pas vraiment subliminal — et surtout mensonger. Que dire de la «complaisance» de l’Éducation nationale envers le prosélytisme exercé par les fédérations de chasse dans le milieu scolaire? C’est plus exactement de complicité que l’on pourrait parler. Déjà, fin 2009, plusieurs tentatives d’infiltration avaient déjà eu lieu, avec succès, on le déplore, de la part des fédérations de chasse (voir «Les chasseurs à l’école de la République», mis en ligne 22 octobre 2009).C’est quasiment passé inaperçu, et ça n’a même pas fait scandale. Jeudi 4 mars 2010, Luc Chatel, Jean-Louis Borloo et la FNC (Fédération nationale de la chasse) ont conclu un accord permettant aux chasseurs de délivrer la bonne parole dans les écoles: celle des fusils. La pression des chasseurs ne date pas d’hier. Marc Giraud, vice-président de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages): «La propagande du lobby des chasseurs dans les écoles s’est officialisée avec les états généraux de la chasse en 1990, puis en 1993 avec le colloque “Animations en milieu scolaire”. Ça fait vingt ans qu’on se bat contre ça! Les chasseurs, ça les démangeait que ça devienne officiel. À l’époque où ils étaient ministres de l’Écologie, j’ai interpellé Ségolène Royal et Michel Barnier. Gênés, ils ont botté en touche, dans le genre, tout le monde peut rentrer à l’école, l’ASPAS aussi, ce qui n’est pas un argument. Nous n’avons pas les mêmes objectifs que les chasseurs, qui ne sont pas sans arrière-pensée. Ce n’est pas la nature qu’ils montrent, pour eux, les animaux, c’est de la viande sur pattes : ou ça se mange, ou c’est nuisible. Moi, ça me dérange.» Entre deux séances de prosélytisme, dégustation de pâté de chevreuil offert aux gamins de CM1 et CM2, histoire de les mettre dans l’ambiance… de la chasse à courre. À cette même époque, une laie, prête à mettre bas, réfugiée au pied d’une église et acculée par deux chiens, a été tuée à coups de pied et de merlin. dans la Creuse le 7 mars 2010, sur le parvis de l’église de La Nouaille.Tout est désormais non seulement admis, mais même permis: le 3 mars dernier, les gouvernants ont délivré «un agrément ministériel à la Fédération nationale des chasseurs, au titre de “la protection de l’environnement”», rappelle Gérard Charollois, président de CVN (Convention Vie et Nature pour une écologie radicale). Et, plus que jamais, ils affirment leur progression dans l’école de la République: Le Petit Journal (18-24 mars 2011, édition Ariège) relate ce qu’il considère comme un grand projet d’«éducation», le partenariat de l’école du Pradelet de Tarascon avec la Fédération des chasseurs de l’Ariège, concernant des classes de CE1 et CE2. On y apprend aux gamins à capturer des «gentils lapins sauvages». Prochain partenariat dans les maternités ? • Pour dire «Non aux chasseurs dans les écoles!»:www.aspas-nature.org , www.ecologie-radicale.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2011 Chats et chiens : la fourrure interdite en vente sur le Net http://www.charliehebdo.fr/fourrures.htmlMis en ligne le mardi 06 avril 2010 Le commerce de manteaux en fourrure de chats et de chiens est illégal en France depuis un arrêté ministériel de janvier 2006 et en Europe depuis le 31 décembre 2008. Alors, logiquement, on n’en trouve plus ? Pas si évident de faire simplement respecter la loi… Malgré cette nouvelle législation, Fourrure Torture a constaté que leboncoin.fr, un des sites Internet leaders en France dans les petites annonces entre particuliers, proposait des manteaux en peaux de chats ou de chiens, dont certaines datant du mois de février. Au 2 avril 2010, ce sont sept manteaux de fourrure en « chat de Chine », « chat sauvage », « chat roux » ou « dog » qui sont en vente sur ce site. Pour Olivier Rafin, directeur de Fourrure Torture, « leboncoin.fr porte bien mal son nom ! ». Il conviendrait donc de faire enlever ces annonces du site, mais cela ne serait pas une garantie suffisante : « Retirer les annonces ne sert à rien si les vendeurs peuvent les proposer de nouveau à la vente quelques jours plus tard sur ce même site, sous la même appellation ou une appellation trompeuse. Fourrure Torture demande au site Internet leboncoin.fr d’interdire les petites annonces de vêtements contenant de la fourrure », explique Olivier, car « derrière chaque col ou chaque vêtement en fourrure se cachent des animaux qui ont été gazés, électrocutés ou même dépecés vivants ». Fourrure Torture espère que l’éditeur du site susnommé (les éditions aixoises multimédia) cessera de contribuer à la vente de toute fourrure animale afin de ne pas participer à l'exploitation des animaux à fourrure. Ils sont plus de 65 millions à être chaque année sacrifiés pour cette industrie, fourrure d'occasion comprise. À noter cependant que de nombreuses enseignes de prêt-à-porter ont cessé la vente de tout type de fourrure : H&M, C&A, la Redoute, Promod, Camaieu, Caroll… mais aussi des sites Internet proposant des articles d’occasion comme 2xMoinsCher.com, ce qui est malgré tout encourageant et plein d’espoir pour l’avenir. Fourrure Torture est un collectif francophone ayant pour but d'informer le public sur les dessous de l'industrie de la fourrure. L'association sensibilise le public en relayant notamment des investigations menées dans les élevages d’animaux à fourrure à travers le monde, tout récemment en Finlande, principal pays producteur mondial de fourrure de renards.• www.fourrure-torture.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 avril 2011 Empoisonné, le milan royal se meurthttp://www.charliehebdo.fr/divers.htmlMis en ligne le mardi 29 mars 2011 Depuis le début de l’année 2011, 9 cadavres de milans royaux ont été découverts en France, probablement victimes d’empoisonnements. Or ce rapace, encore commun il y a 30 ans dans l’hexagone, s’avère être aujourd’hui gravement menacé. La LPO et l’ensemble du réseau «Milan royal» déplorent ces actes illégaux et réclament une application immédiate de la loi.Même si les analyses toxicologiques pratiquées sur les 9 cadavres ne sont pas encore disponibles, les autopsies réalisées sur 7 d’entre eux ont, d’ores et déjà, révélé un tableau lésionnel compatible avec une intoxication par convulsivants et notamment des inhibiteurs de cholinestérases (produits utilisés comme insecticides ou molluscicides). En 2010, Année internationale de la biodiversité, rappelons-le, ce ne sont pas moins de 28 cadavres de milans royaux qui ont été décomptés sur le territoire national, la majorité victimes d’empoisonnements. Plus inquiétant encore, la principale substance identifiée s’avérait être le carbofuran, produit pourtant interdit à la vente en France depuis décembre 2008!Il est donc certain que ces empoisonnements correspondent à des actes volontaires dirigés contre la faune sauvage, et particulièrement contre ceux dénommés à tort comme «nuisibles» (renards, fouines, rapaces…). Ces pratiques d’un autre âge sont inadmissibles et menacent une espèce déjà en péril. Ainsi, entre 2002 et 2008, la population nicheuse du milan royal a diminué de 20 % en France, alors même que l’espèce avait déjà connu une chute drastique de ces effectifs par le passé. En cause, entre autres: le changement des pratiques agricoles et l’emploi massif de la bromadiolone dans la lutte contre les campagnols terrestres. Pourtant, l’usage de cette substance vient à nouveau d’être autorisé dans des secteurs abritant le milan royal (Auvergne, Champagne-Ardenne). De nouveaux cas d’empoisonnements involontaires sont donc à craindre! Rappelons qu’avec 2 650 couples nicheurs la France abrite désormais la deuxième population mondiale de milans royaux après l’Allemagne. Notre pays assume donc une lourde responsabilité dans la conservation de ce rapace nécrophage, présent uniquement en Europe.La LPO et l’ensemble du réseau «Milan royal» déplorent ces actes illégaux qui anéantissent leurs efforts pour tenter de sauver cette espèce. Les moyens humains et financiers, déployés dans le cadre du plan national de restauration piloté par le ministère en charge de l’Écologie, sont ainsi réduits à néant. Cette situation n’est malheureusement pas spécifique à la France. L’empoisonnement volontaire a été identifié comme principale menace dans le Plan d’action européen pour le milan royal, commandé par la Commission européenne. Dans ce contexte très sombre où la survie de l’espèce est menacée, la LPO réclame que la loi sur la protection de la nature soit appliquée et respectée. Faut-il, en effet, rappeler que le milan royal, comme tous les rapaces de France, est protégé depuis 1972?Concrètement, la LPO exige que les produits chimiques dangereux pour la faune sauvage soient bannis, que ceux interdits en France ne circulent plus librement sur notre territoire et que des sanctions soient prises à l’encontre des auteurs de ces faits délictueux.Il est donc indispensable et urgent de prendre des mesures pour garantir la survie de ce joyau du patrimoine européen.Allain Bougrain DubourgPrésidentLigue pour la protection des oiseauxwww.lpo.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 26 avril 2011 2 000 dauphins sauvés aux îles Salomonhttp://www.charliehebdo.fr/infospuce.html «Pour la première fois depuis 450 ans, aucun dauphin n’a été tué aux îles Salomon l’année passée !»Ci-dessous, la traduction de l’article de Ric O’Barry sur le blog de Save Japan Dolphins:«Sur l’île de Malaita, trois villages ont pratiqué la chasse au dauphin durant des décennies. La viande était mangée, et les dents étaient utilisées comme une forme de monnaie. Mais les villageois nous ont dit que les dauphins étaient de plus en plus durs à trouver, et qu’ils devaient pagayer de plus en plus loin pour les trouver et les ramener jusque sur l’île. En avril dernier, nos membres aux îles Salomon, Lawrence Makili et Mark Berman, et moi-même avons voyagé jusque deux de ces villages et avons conclu un accord important. Les villageois se sont engagés à stopper les massacres de dauphins, et le Earth Island s’est engagé à lever des fonds pour soutenir des projets de pêche durable, d’énergie alternative et d’assainissement des eaux. A ce jour, le Earth Island a récolté 21000 dollars à chacun des deux villages. Un troisième village, qui exprime sa volonté d’un accord similaire, a reçu 3 000 dollars. Mark Berman est récemment revenu dans les îles avec Lawrence pour voir comment les choses avançaient. Mark et Lawrence rapportent que les villageois ont respecté leur engagement et qu’aucun dauphin n’a été tué. Lawrence a fait un excellent travail en coordonnant la communication avec ces villages. […]Traditionnellement, les villages tuaient environ 2000 dauphins chaque année. Désormais, ces dauphins sont libres et saufs.»• www.blog-les-dauphins.com InfosPuce du 16 avril 2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 26 avril 2011 Forfaiture et imposturehttp://www.charliehebdo.fr/infospuce.html […] Le 13 avril, les deux assemblées légiférantes ont examiné de nouvelles propositions de lois prochasses, étant acquis que tous les dix-huit mois Sa Majesté cynégétique exige un nouveau cadeau du législateur. Dans ces nouvelles propositions de loi, deux mesures méritent l'attention:— Un cadeau fiscal avec exonération d'impôts pour les parcelles foncières comportant des installations de chasse. C'est sans doute que les locations de huttes ne rapportent pas assez d'argent! En un temps de «chasse aux niches fiscales», la Bastille cynégétique exige la création de paradis fiscaux pour ses spéculateurs.— Les propriétaires fonciers, hostiles à la chasse, ayant placé leurs fonds en réserves naturelles, pourraient se voir imposer des battues de destructions d'animaux et seraient menacés de répondre des dégâts générés par les sangliers du secteur.La mesure traduit l'intolérance de la féodalité cynégétique pour la liberté de conscience des opposants à la chasse. […] Les démocrates de ce pays devraient se lever contre une féodalité arrogante, intolérante, régnant par la pression sur les élus. Les démocrates devraient sanctionner électoralement ces élus soumis qui font de la France la lanterne rouge de la protection animale et de la nature d’Europe.Convention Vie et Nature pour une écologie radicale• www.ecologie-radicale.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 26 avril 2011 http://www.charliehebdo.fr/chasse.html Lettre ouverte aux parlementaires françaisMis en ligne le mardi 19 avril 2011 Votre Parlement légifère tous les dix-huit mois sur la chasse, à l’initiative de relais, dans vos assemblées, d’un lobby insatiable exigeant sans cesse avantages et privilèges.Or le loisir chasse est désormais récusé par une majorité de nos concitoyens, ce que prouvent toutes les enquêtes d’opinion et notamment un sondage TNS Sofres, réalisé le 11 février dernier, révélant que 87% des Français souhaitent que «l’animal sauvage soit protégé par la loi contre les mauvais traitements» contre 7% d’un avis contraire.Moins de 2% de la population s’adonnent au loisir de mort et l’emprise de cette minorité sur vos assemblées ne tient qu’à l’artificialisation du lobby. Je rappelle, pour mémoire, qu’une ordonnance Pétain, du 28 juin 1941, publiée au JO de l’État français du 30 juillet 1941, créait les «sociétés départementales des chasseurs», devenues à la Libération, par arrêté du 15 novembre 1945, les fédérations départementales des chasseurs. Le système corporatiste impose une seule structure par département avec adhésion obligatoire de tout chasseur. Le poids écrasant du lobby chasse réside dans ces structures. Ce lobby et ses relais dans vos Assemblées imposent des mesures contraires à la volonté démocratique du pays, contraires aux droits fondamentaux de l’homme et incompatibles avec le maintien des équilibres écologiques. Si les citoyens pouvaient légiférer sur la chasse, l’abolition totale et immédiate de ce loisir contre nature serait à l’ordre du jour.En imposant la chasse aux propriétaires fonciers hostiles à cette activité récréationnelle, notamment par la loi dite Verdeille, texte féodal, le lobby faisait violer des dispositions essentielles de la Convention européenne des droits de l’homme, ce que jugea la Cour européenne des droits de l’homme en son arrêt du 29 avril 1999, à l’issue d’une procédure que j’eus l’honneur de conduire.Avec ses lâchers massifs d’animaux de tirs, ces «gestions» de cervidés et ongulés en milieu ouvert, la chasse crée des déséquilibres préjudiciables, à tous points de vues. Ainsi, mentionnons que de 1940 à 1945 la chasse fut interdite en ce pays. Il n’y eut aucune prolifération de sangliers durant ces cinq années sans prélèvements. Plus le sanglier (croisé avec des porcs domestiques) est chassé, plus l’espèce abonde. La chasse ne gère pas la nature, contrairement à ce que radote une lourde propagande, mais compromet la pérennité de trop d’espèces et amène des surabondances de deux ou trois espèces « intéressantes » pour les tireurs. De nouvelles dispositions vont vous être soumises par le lobby et ses relais: il s’agit d’exonérer d’impôts fonciers les propriétaires d’installations cynégétiques. Lorsqu’on sait le prix de location des huttes de chasse, cette nouvelle «niche fiscale» s’avère grotesque et totalement injustifiée. Par ailleurs, soucieux de chercher querelle aux opposants à la chasse, le lobby voudrait soumettre les propriétaires fonciers plaçant leurs fonds en réserves naturelles volontaires à des battues administratives. Mesure agressive, source de conflits, d’affrontements sur le terrain, parfaitement injustifiée en pratique. En effet, les seuls animaux susceptibles de poser des problèmes sont les sangliers des chasseurs. Or ces animaux parcourent de vastes territoires et ne sauraient proliférer dans une propriété privée, fût-elle de quelques dizaines d’hectares.Notre mouvement, qui, avec une majorité de contemporains, considère l’animal comme un être sensible et qui souhaite instaurer avec la nature un autre lien que celui de la destruction frénétique, vous appelle à faire échec à ces délires réitérés discréditant le législateur français.Recevez, Madame, Monsieur, l’assurance de nos meilleures salutations.Gérard CharolloisPrésident de la CVNConvention Vie et Nature pour une écologie radicale16 avril 2011• www.ecologie-radicale.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites