Topic contre les violences faites aux femmes

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http://www.ladepeche.fr/article/2009/11/24/722233-Violences-conjugales-briser-la-spirale-infernale.html

VIDÉO -- Encore une tragédie qui fait frémir d'horreur : vendredi soir, dans un quartier sensible de Meaux, un homme, passablement ivre, a aspergé son épouse Kavidah, 29 ans, avec de l'essence avant d'y mettre le feu. La jeune femme, brûlée à 70 % est entre la vie et la mort. Le mari a été interpellé.
L'association « Ni putes, ni soumises » a appelé à une marche, hier, et ce terrible fait-divers intervient au moment même où le gouvernement prépare un texte de loi pour lutter plus efficacement contre les violences faites aux femmes. Qui ne sont pas « une fatalité » selon la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. La Garde des Sceaux veut également lancer un numéro d'urgence sur portable, pour permettre de protéger les victimes. Un dispositif déjà testé en Espagne, un pays qui est lui aussi confronté à ce fléau : de l'autre côté des Pyrénées, tout le monde a en mémoire l'histoire d'Ana Orantes. Cette sexagénaire avait témoigné de sa condition de femmes battue au cours d'une émission de télévision en 1 997. Rentrée chez elle, elle a été ligotée par son mari sur une chaise, puis brûlée vive…
La Seine-Saint-Denis a lancé l'expérimentation du téléphone portable : en appuyant trois secondes sur une touche du téléphone, les femmes en danger pourront accéder aux secours par un circuit court plus rapide. Ce seront d'abord des conseillers de Mondial Assistance, spécialement formés aux situations de violence qui analyseront les situations et pourront déclencher l'intervention de la police.
Ernestine Ronai, responsable de l'observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, s'est félicitée de ces annonces. « Nous avons travaillé des mois sur le téléphone portable d'urgence. Si certaines femmes l'avaient eu, elles ne seraient certainement pas mortes, car la police aurait été plus réactive », a-t-elle assuré.
Michèle Alliot-Marie souhaite également faciliter les procédures d'éloignement du domicile des maris ou compagnons violents, et étendre la protection à toute la famille.
Un texte qui devrait être présenté au Parlement avant la fin de l'année. « Il y a urgence », dit la ministre. Pour les autres Kadivah, Ana, Chahrazad…

Vidéo : Conjoints battus: lancement du téléphone portable d'urgence



Une journée internationale


Le 25 novembre, donc demain, est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Et c'est à l'occasion du colloque « Femmes du monde en Seine-Saint-Denis » organisé hier à Bobigny que Michèle Alliot-Marie, Garde des Sceaux a présenté son plan contre les violences faites aux femmes. En 2008, 156 femmes sont décédées en France sous les coups de leur conjoint.
Selon l'Insee, 6 % des femmes ayant entre 18 et 59 ans ont été l'objet d'injures sexistes en 2005 ou 2006, 2,5 % ont été agressées physiquement et 1,5 % a déclaré avoir subi un viol ou une tentative de viol. Dans ce dernier cas, un sur cinq est perpétré par l'ex-conjoint et la moitié des victimes connaissaient leur agresseur.
Selon une étude européenne, la violence conjugale serait la première cause de mortalité des femmes des femmes de 16 à 44 ans, avant le cancer ou les accidents de la route.

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http://www.sosfemmes.com/violences/violences_menu.htm

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Si vous êtes victime de violences:
39 19 (Violences conjugales, femmes info service)
[url=http://www.solidaritefemmes.asso.fr]www.solidaritefemmes.asso.fr[/url]
(Fédération Nationale Solidarité Femmes)

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Liste des manifestations le 25 novembre 2009

http://www.solidaritefemmes.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-616.php

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C'est aujourd'hui la journée internationale contre la violence faite aux femmes. En France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon. À l'occasion de cette journée, le gouvernement français a annoncé qu'il fera de ce fléau une grande cause nationale en 2010. Selon l'enquête " Cadre de vie et sécurité ", menée par l'Observatoire national de la délinquance, 1,2 millions de femmes ont déclaré avoir subi au moins un acte de violence physique ou sexuelle en 2007-2008. Le silence de ces femmes battues reste encore extrêmement important. Seules 8% d'entre elles ont déposé plainte. Et cette violence envers les femmes n'épargne aucun milieu. " Le mari violent est aussi bien militaire de carrière qu'ouvrier d'entretien, oenologue, chef d'entreprise, agriculteur, sous-brigadier de police, routier, kinésithérapeute, gynécologue, plombier ou maçon ", a expliqué la sociologue Marylène Lieber lors d'une audition à l'Assemblée nationale. La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a déjà annoncé lundi certaines mesures prévues comme " l'éviction du domicile, une aide matérielle, des décisions sur l'autorité parentale qui pourront être ordonnées dans le cadre d'une protection temporaires ". Elle veut également mettre en place un accompagnement psychologique pour la famille et les enfants. " Un texte sera prêt dans une quinzaine de jours et je souhaite qu'il vienne devant le Parlement d'ici la fin de l'année ", a-t-elle ajouté.> Lire notre dossier consacré à l'élimination de la violence à l'égard des femmes> Voir le spot du gouvernement contre les violences faites aux femmesS.P.Le 25/11/2009

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