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Animaux de cirques

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http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/2946578,184/Manifestation-contre-les-animaux-dans-les-cirques.html

Une dizaine de militants de l'association Dignité animale ont manifesté hier soir à l'heure des représentations à proximité du cirque Pinder, installé quai Perrache. Ces défenseurs de la cause animale demandent l'interdiction des cirques utilisant des animaux comme cela a été fait en Autriche. « Les animaux sauvages sont la plupart du temps enfermés dans une cage exigue et victimes d'un dressage répressif », explique Anne D'Afflon, présidente de Dignité animale. L'association met aussi en avant la condamnation en janvier du cirque, par le tribunal de Valence, pour détention illégale de deux éléphants et d'un jaguar. Les militants avaient déposé, il y a une quinzaine de jours à la préfecture,une demande pour manifester devant le cirque comme ils l'avaient déjà fait par le passé, mais ils se sont vus notifier, la veille, l'interdiction de dépasser la rue Emile-Duployé, à 200 mètres de là. Après avoir essayé de se rapprocher de l'entrée du cirque, ils ont été reconduits par les CRS jusqu'à la rue Duployé. « Il n'y a qu'à Lyon que cela se passe comme ça », proteste Sébastien Lorca, militant de l'association.

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Bras de fer entre le cirque et la mairie

Installé illégalement à Argenteuil, le cirque a été sommé de partir par la justice. Les forains, qui invoquent le manque de carburant, continuent les représentations.

Chers amis spectateurs, nous souhaitions vous informer du mauvais accueil que nous a réservé la mairie d’Argenteuil. » Entre les facéties des clowns et le numéro de domptage de fauves, une curieuse annonce attend le public du cirque Muller à Argenteuil. Depuis que le chapiteau s’est installé sur la friche Henri-Barbusse il y a une semaine, la guerre semble déclarée entre cette entreprise familiale et la municipalité.

La justice, saisie en référé par le maire, a même sommé le cirque de plier bagages avant demain… Pourtant les représentations sont programmées jusqu’à mercredi soir! « Il faut bien que nous travaillions », explique le patron, Jacques Muller, qui estime qu’il n’a pas eu d’autre choix que celui de faire étape à Argenteuil.

Tout a commencé le dimanche 24 octobre. Ce jour-là, d’après son directeur, le cirque aurait été contraint de quitter le parking d’une zone commerciale du secteur de Sartrouville (Yvelines). Direction prévue : la ville de Meaux, en Seine-et-Marne, à une soixantaine de kilomètres de là. « Mais nous n’avions presque plus de carburant avec la pénurie, raconte Jacques Muller. Nous n’avons pas voulu nous aventurer sur les routes avec nos 30 camions. Impossible de risquer la panne avec les 80 animaux que nous transportons! » Le cirque plante donc ses tentes dans la friche Henri-Barbusse, sans autorisation.

La citerne de 10000 litres de carburant commandée par la société de spectacle devrait enfin arriver mardi. Mais le cirque ne compte pas quitter le Val-d’Oise avant jeudi matin. « Nous avons parlé à la municipalité, nous leur avons proposé de payer l’emplacement, mais rien n’y fait… » Dans l’entourage du maire on joue la prudence. « La ville d’Argenteuil accueille les forains et les cirques sans souci, mais les choses doivent être faites dans les règles, en respectant la sécurité et des habitants. Nous sommes inquiets pour des questions sanitaires. Rien ne nous a été fourni pour certifier que les animaux sont bien traités et que les installations sont sécurisées. » Il est vrai que le cirque Muller n’en est pas à son premier incident. En septembre dernier, l’entreprise avait dû quitter précipitamment la ville de Clamart (Hauts-de-Seine), sous le coup d’une procédure d’expulsion de l’Office national des forêts et d’un arrêté municipal de fermeture. Non seulement le cirque s’était installé sans autorisation mais plusieurs incidents avec des animaux avaient été répertoriés.

Source : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/bras-de-fer-entre-le-cirque-et-la-mairie-01-11-2010-1131174.php

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LA PAZ, 16 fév 2011 (AFP) - Vingt-cinq lions confisqués à des cirques, en vertu d'une loi interdisant l'utilisation d'animaux sauvages dans des spectacles en Bolivie, ont été transférés mercredi du pays sud-américain à un refuge aux Etats-Unis, a annoncé une ONG de défense des animaux.> Les fauves avaient été récupérés dans des cirques ambulants en fin d'année dernière et placés en quarantaine dans un refuge de Santa Cruz, dans l'est de la Bolivie.

Les volontaires d'AID avaient également confisqué à cette époque six singes, un cerf, un cheval et un coati (petit mammifère sud-américain ressemblant au raton-laveur).

La Bolivie a adopté en 2009 une loi interdisant l'utilisation d'animaux sauvages par des cirques ou d'autres spectacles publics, une "première au monde", selon Jean Creamer, président de la branche locale d'AID.

Quatre lions appartenant à un cirque en Bolivie avaient déjà été envoyés en mai 2010 dans une réserve en Californie, aux Etats-Unis (sud-ouest), en vertu de cette loi.

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