pacemaker91 0 Posté(e) le 4 août 2010 AFP, Mise a jour : vendredi 30 juillet 2010 10:19La chauve-souris, plus batman que jokerLa chauve-souris est plus batman que joker, amie de l'homme plutôt que grand criminel ou suceuse de sang : si ce petit mammifère tourne au-dessus de votre tête par une belle nuit d'été, ce n'est pas pour vous crêper le chignon mais pour vous débarrasser des moucherons.http://news.fr.msn.com/m6-actualite/insolite/article.aspx?cp-documentid=154258757DDP/AFP/Archives"On n'a rien à craindre des chauves-souris car en Europe elles sont toutes insectivores et bien sûr ne mordent pas l'homme", explique Thomas Hermant, chargé d'étude sur la faune sauvage de l'association Picardie nature."La chauve-souris ne vient jamais mordre pour le plaisir de mordre", poursuit-il. "Et si quelqu'un se fait mordre, ce sera un spécialiste chargé de sa capture pour un marquage ou celui qui voudrait l'attraper en la blessant", raconte le spécialiste qui confirme que toutes les légendes sanguinolentes ou vampiresques "circulant sur cet animal sont infondées".Les aficionados de la saga "twilight" resteront sur leur faim. Les chauves-souris ne sont pas des vampires transformés pour mieux voyager et se cacher du soleil.Très présents en Europe, les grands rhinolophes -reconnaissables à leur tête en forme de fer à cheval- chassent uniquement les coléoptères et les criquets. La barbastelle, dont la tête ressemble étrangement au bouledogue avec son museau épaté, n'aime que les papillons.Toutefois, comme beaucoup de mammifères, la chauve-souris peut contracter la rage, maladie virale entraînant une paralysie progressive puis la mort, et donc la transmettre à l'homme. C'est pourquoi même s'il est acquis que la chauve-souris est une bonne fille, sans rapport avec Dracula, on évitera de la cajoler au nom de la défense des minorités injustement décriées.Selon une note d'information du ministère de l'Agriculture, au cours des vingt dernières années, une quarantaine de cas de rage ont été recensés en France chez les chauves-souris.En cas de morsure, de léchage ou de griffure par une chauve-souris, il faut nettoyer immédiatement la plaie avec du savon de Marseille ou la rincer abondamment avant d'appliquer un désinfectant et de prendre un avis auprès d'un centre de traitement antirabique.En cas de découverte d'une chauve-souris morte, blessée, affaiblie ou qui présente des difficultés à voler, il est recommandé de ne pas la toucher, de ne pas la ramasser et de prévenir un vétérinaire ou un chiroptérologue, c'est-à-dire un spécialiste de cet animal.La chauve-souris, grande consommatrice d'insectes, aime se nicher dans les greniers, sous les charpentes des maisons et dans les grottes.Elle joue un rôle écologique essentiel. Chaque été, les chauve-souris dévorent des tonnes d'insectes nocturnes néfastes pour les cultures comme les noctuelles et les pyrales, prenant le relais des oiseaux, comme les hirondelles. De cette façon, elles contribuent à réduire l'utilisation de pesticides.Dans certains pays, elles ont un rôle économique important. Leur guano, réputé riche en cendres et en azote, comme les fientes de poulet, est utilisé comme engrais naturel dans les jardins et l'agriculture.Avec près d'un millier d'espèces dans le monde, la chauve-souris est le deuxième "ordre" de mammifères le plus nombreux, n'étant devancé que par les rongeurs, auquel elle est parfois associé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 23 septembre 2010 L'initiative vise à "mobiliser la communauté internationale et le grand public", indique le PNUE dans un communiqué.Sur 1.100 espèces de chauves-souris, la moitié environ sont en danger d'extinction, à cause de la déforestation, des activités humaines proches des sites d'hibernation, ou de maladies comme le "syndrome du nez blanc", qui a tué plus d'un demi-million de chauves-souris aux Etats-Unis depuis 2006, précise le document.L'organisation déplore que "par rapport à des animaux comme les tigres et les éléphants, les chauves-souris reçoivent peu d'attention positive".Pourtant, "des chauves-souris insectivores qui participent à l'éradication des parasites sur les semences aux chauves-souris des tropiques qui aident à maintenir les forêts tropicales, ces mammifères sont des composantes essentielles et vitales des écosystèmes", poursuit le communiqué.Elles permettent ainsi à "l'industrie de l'élevage d'économiser des millions de dollars, aident à maintenir l'équilibre des forêts, et dans certains pays, sont même une attraction touristique majeure", conclut le PNUE. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 22 novembre 2010 Des chercheurs allemands ont publié dans la revue Proceedings of the Royal Society B les résultats de leur étude sur l'impact négatif des bruits de la circulation sur les capacités prédatrices des chauves-souris. Une "chambre de vol" comportant 64 plateaux sonores, disposés en rangées, susceptibles chacun d'émettre le son ténu d'un insecte effleurant le sol : c'est le dispositif imaginé par les chercheurs du laboratoire d'ornithologie de l'Institut Max Planck, à Seewiesen (Allemagne), pour tester les capacités auditives de chauves-souris.Lâché dans cette salle, où un seul des plateaux émet un bruissement d'insecte, le chiroptère met en moyenne 5 secondes pour le localiser (et récupérer la friandise posée sur la source sonore). Mais en diffusant simultanément, dans la salle, l'enregistrement du bruit d'une autoroute, la performance tombe à 25 secondes, et avec un taux de réussite de seulement 50 % ! À 50 mètres, le vacarme autoroutier perturbe encore ces mammifères, qui, dans la nature, chassent les araignées et les scarabées "à l'oreille", en détectant le bruissement de leurs déplacements sur le sol. Une zone d'au moins 50 mètres de part et d'autre de chaque autoroute est donc ainsi dégradée, relèvent les chercheurs."Cela n'a l'air de rien, mais quand on songe aux milliers de kilomètres d'autoroutes dans un pays comme l'Allemagne, cela commence à chiffrer !", s'alarme l'un d'entre eux. L'étude a pour but d'évaluer l'impact potentiel de la construction de toute nouvelle autoroute sur ces prédateurs, protégés dans le cadre de la directive européenne "Habitats". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 22 novembre 2010 Des scientifiques brésiliens et américains viennent de publier la description d'une chauve-souris d'à peine quelques grammes, découverte dans les forêts pluviales de l'Équateur. 3,5 grammes : c'est le poids de cette minuscule chauve-souris brune, Myotis diminutus, découverte en 1979 dans une forêt de l'Équateur, mais dont les biologistes viennent seulement de confirmer le rang de nouvelle espèce à part entière. Elle rejoint donc les cinq autres chauves-souris équatoriennes du genre Myotis, qui compte une centaine d'espèces, et dont elle est le plus petit représentant en Amérique du sud.Les chercheurs ne savent encore rien du comportement de ce mammifère, et semblent pessimistes quant aux opportunités d'en apprendre d'avantage : si l'animal a été découvert dans une réserve privée, le Río Palenque Scientific Center (RPSC), son habitat, sur les pentes andines du nord-ouest de l'équateur, est menacé par la déforestation. Une région pourtant prometteuse, où cinq nouvelles espèces de mammifères au moins ont été découvertes ces dernières décennies. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 3 décembre 2010 PARIS, 1 déc 2010 (AFP) - Les pales des éoliennes constituent un danger mortel pour les chauves-souris. En étudiant le comportement des animaux, un bureau d'étude a élaboré un système permettant l'arrêt des machines au moment où ils sont le plus actifs sans perturber outre mesure la production électrique.> Les éoliennes ont un "impact avéré" sur les chauves-souris, rappelle le bureau d'étude, qui indique que "les suivis de mortalité au pied des éoliennes laissent penser que certaines machines peuvent tuer jusqu'à une centaine d'animaux par an."Les animaux sont victimes de leurs collisions avec les pales en mouvement ou d'hémorragies internes provoquées par les "variations des pressions à proximité des machines", précise le bureau d'étude.Biotope, qui a lancé ce programme innovant en 2006, a constaté une concordance entre les périodes de plus faibles rendements des machines et les périodes de plus forte activité des chiroptères."Les chauves-souris ne volent pas tout le temps", note le bureau d'étude: les animaux évitent par exemple "les vents qui correspondent aux pics de production d'électricité éolienne" et ne sont actifs que "quelques heures après le coucher du soleil et quelques heures avant l'aube"A partir de l'expérimentation menée depuis 2009 dans un parc éolien à Bouin (Vendée), le bureau d'étude a établi qu'un arrêt ciblé des éoliennes permettait une "réduction de la mortalité des chauves-souris de 54 à 74%" avec "un impact sur la production d'électricité inférieur à 1%".Généraliser un tel système de pilotage à distance pourrait permettre le développement de l'éolien en France sans pour autant accroître les nuisances pour les chauves-souris: "Jusqu'ici, rappelle Biotope, la solution pour limiter l'impact de l'éolien restait la limitation du développement de l'activité." Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 16 décembre 2010 Aérogénérateurs et chiroptères ne font pas bon ménage. Les pales des éoliennes constituent, pour les chauves-souris, de redoutables sabres qui les fauchent en plein vol. Plus grave encore, le choc causé par la variation brutale de la pression de l'air près des hélices provoque des hémorragies internes chez les petits mammifères, victimes d'un phénomène redouté des plongeurs : le barotraumatisme. 'En France, les suivis de mortalité au pied des éoliennes laissent penser que certaines machines peuvent tuer jusqu'à une centaine d'animaux par an', note le bureau d'études sur l'environnement et les milieux naturels Biotope. Ce dernier a imaginé une solution qui pourrait assurer une cohabitation aérienne sans heurts. Le système, baptisé Chirotech, a reçu le Prix idée pour la biodiversité du concours Entreprises et Environnement, au Salon Pollutec de Lyon. 'Les chauves-souris ne volent pas tout le temps, explique Hubert Lagrange, directeur de recherche à Biotope. La plupart évitent les vents supérieurs à 6 m par seconde.' Une vitesse en dessous de laquelle, au contraire, les éoliennes n'ont qu'un faible rendement : elles ne tournent à pleine puissance qu'à des vitesses de vent bien supérieures, jusqu'à 25 m par seconde, seuil au-delà duquel elles s'arrêtent pour des raisons de sécurité. 'Les chauves- souris ne sont en outre actives que durant quelques heures après le coucher du soleil et pendant une courte période avant l'aube, ajoute le chercheur. Enfin, en dehors de la belle saison - de mai à octobre -, elles hibernent.' Hémorragies fatales : Moduler l'activité des aérogénérateurs en fonction de ces rythmes de vie réduirait donc le risque de collisions ou d'hémorragies fatales. Le procédé mis au point par Biotope, à partir de plusieurs centaines de milliers d'observations, intègre ces données dans un logiciel informatique qui permet le pilotage à distance - et l'arrêt temporaire - des rotors.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 23 décembre 2010 Faune sauvage - Quand les éoliennes s’adaptent... aux chauves-souris !Mortelles pour les chiroptères, les éoliennes sont progressivement dotées d’une technologie pour les protéger. La Fondation 30 Millions d’Amis félicite l’entreprise Biotope, initiatrice de ce projet respectueux de ces petits mammifères.Si elles garantissent la production d’une énergie dite « propre », les éoliennes peuvent aussi se révéler dangereuses pour les chauves-souris, qui entrent en collision avec les pales ou meurent à la suite d’un barotraumatisme (choc provoqué par la baisse brutale de la pression de l'air au voisinage des pales et qui provoque une hémorragie interne, NDLR). Si les données relatives à cette mortalité sont difficiles à évaluer, l’éolienne demeure selon les chiroptérologues l’une des principales causes de la diminution de certaines espèces de chauve-souris. Une des solutions pour endiguer ce phénomène serait d’arrêter les éoliennes pendant les périodes de vol afin de diminuer ces accidents. De ce constat simple est né le projet Chirotech, initié par Hubert Lagrange : « Nous devions baisser cette mortalité tout en limitant les pertes de production d’électricité », précise ce directeur de recherche chez Biotope, société dédiée à la protection de l’environnement. Après quatre ans passés à collecter les données relatives au vol des chauves-souris en altitude, une équipe scientifique met au point un système, qui, selon les données météorologiques, interrompt le fonctionnement des éoliennes. « L’activité des chauves-souris se concentre la nuit, quand la vitesse du vent est inférieure à 6 mètres/seconde, et lorsque la température est supérieure à 10°C. Notre dispositif entraîne l’arrêt des éoliennes lorsque ces facteurs sont réunis », explique Hubert Lagrange. Et les résultats sont là. Dans le parc éolien de Bouin (85), la mortalité a diminué de 54 à 75 %, pour une diminution de la production d’électricité de seulement 0,1 %. S’il s’agit pour l’instant du seul site équipé du système Chirotech, d’autres parcs à éoliennes vont être prochainement concernés, notamment dans la vallée du Rhône. Aujourd’hui, toutes les espèces de chauve-souris que l’on peut observer en France sont protégées (loi du 10 juillet 1976, NDLR). Du fait de cette législation, les industriels qui souhaitent implanter des parcs à éoliennes renoncent à développer ce mode de production d’énergie. Le système Chirotech permet donc d’encourager son implantation tout en protégeant les mammifères qui vivent sur les sites concernés. Arthur Laurent, conservateur adjoint du Muséum d’histoire naturelle de Bourges (18) et spécialiste des chauves-souris, se réjouit de cette avancée : « Il s’agit aujourd’hui de la seule solution qui permet de réduire concrètement la mortalité de certaines espèces, comme les noctules qui volent en altitude, indique-t-il. Mais les parcs à éoliennes, tuent non seulement les chauves-souris, mais aussi d’autres animaux ». Une opinion partagée par Hubert Lagrange : « Nous n’avons pas encore trouvé un système qui puisse s’adapter aux grues cendrées par exemple, qui volent dans des conditions différentes. » La Fondation 30 Millions d’Amis se réjouit de l’initiative de Biotope, lauréate du Prix Entreprise & Environnement lors du dernier Salon Pollutec, dans la catégorie « biodiversité et entreprise » (3/12/10). Pour rappel, les Nations Unies ont récemment proclamé 2011 « Année de la chauve-souris », devenue le symbole de la raréfaction des espèces sauvages. Source : Fondation 30 Millions d'amis22/12/2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 17 janvier 2011 Mis en ligne récemment sur le bulletin de l'ambassade de France en Allemagne, les résultats d'une étude menée par un institut zoologique allemand montrent l'adaptation quasi-exclusive des chauves-souris à la vie nocturne. Les différences adaptatives essentielles entre les oiseaux et les chauves-souris ? Les premiers ont des plumes thermiquement isolantes, et n'ont une bonne vision que le jour. Les secondes ont des ailes noires membraneuses - véritables capteurs de chaleur - et une bonne vision nocturne, complétée par leur perception sonore exceptionnelle (écholocalisation). Résultat : les oiseaux sont diurnes, et les chauves-souris actives de nuit. Ces dernières, constituant l'ordre des chiroptères, qui compte quelque 970 espèces - des microchiroptères aux grandes roussettes -, ont acquis une anatomie et un métabolisme adaptés à la vie nocturne. Si de courts déplacements sont possibles de jour, ils occasionnent rapidement une véritable "surchauffe" de l'animal, dont les ailes emmagasinent les rayons solaires, ainsi qu'un coût énergétique excessif. Ces données ont été obtenues par les chercheurs de l'Institut de recherche sur les animaux sauvages et en captivité (IZW), à Berlin, qui ont mesuré la température corporelle et les dépenses énergétiques de certains de ces animaux à diverses heures de la journée. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 janvier 2011 Publiée dans Biology Letters, une étude faite par des chercheurs de l'Etat du Brunéi (sud-est asiatique) décrit la façon dont une espèce de chauve-souris squatte une plante carnivore de Bornéo, au grand bénéfice de chacune. Nepenthes rafflesiana elongata et Kerivoula hardwickii font bon ménage dans la jungle de Bornéo : la première, une plante carnivore, capture sept fois moins d'insectes que ses cousines de la région, mais satisfait pourtant ses besoins en nitrogènes grâce aux excréments de la seconde, une chauve-souris qui a coutume de se tenir à l'intérieur du végétal, là où ses parasites suceurs de sang hésitent évidemment à la suivre. Une première puisque, si l'on avait déjà observé des musaraignes utilisant ces plantes comme "toilettes", on ne connaissait aucun cas où un mammifère squatte une plante carnivore. "C'était totalement inattendu de trouver des chauves-souris se perchant sur des plantes carnivores de façon régulière. C'est une des nombreuses associations plantes-animaux, qui met en évidence le fait que l'extinction ou le déplacement d'une seule espèce, dans un écosystème, peut avoir un impact sur beaucoup d'autres espèces", commente le Dr Grafe, qui a dirigé l'étude. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 7 février 2011 http://www.refugespourleschauves-souris.com/ Taulé (29) devient le 48ème Refuge pour les chauves-souris de BretagnePublié le 2/02/11 17:26TAULé — Jeudi 3 février, à 14H30 en mairie de Taulé, sera signée la convention pour l'établissement d'un Refuge pour les chauves-souris dans la commune. Conclue entre le Groupe Mammalogique Breton (GMB), association d'étude et de protection des mammifères sauvages de Bretagne, et la municipalité de Taulé, cette convention garantira la tranquillité et la disponibilité d'espaces favorables pour les chauves-souris dans trois édifices de la commune. L'opération des refuges pour les chauves-souris conduite par le GMB depuis 2006, soutenue par Morlaix Communauté, les conseils généraux et la DREAL de Bretagne, consiste à sensibiliser les propriétaires de bâtiments à la fragilité des chauves-souris qui peuvent être protégés dans ces édifices afin de concourir à leur conservation à l'échelle régionale. Taulé devient la quatorzième commune Refuge pour les chauves-souris (34 refuges ont été conclus avec des particuliers, associations et le Conseil Général du Morbihan), protégeant en cela notamment l'église de Taulé et de la Penzé qui sont fréquentées par des chauves-souris en été. Les refuges pour les chauves-souris s'adressent à tout propriétaire de bâtiment, public ou privé, qui souhaite contribuer à sauvegarder les chauves-souris de Bretagne. Des solutions simples permettent de concilier la pérennité des édifices, la tranquillité des habitants, et la conservation de ce patrimoine naturel de grande valeur que constituent les chauves-souris. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 14 février 2011 Le syndrome du museau blanc, causé par un champignon qui se propage en Amérique du Nord, inquiète les biologistes canadiens. Celui-ci s'attaque aux chauves-souris en hibernation dans leur habitat naturel. Déjà éprouvées par la destruction de leur habitat en raison de la déforestation ou encore de l'urbanisation, les chauves-souris qui vivent en Amérique du Nord doivent faire face à un champignon virulent, détecté pour la première fois en 2006 à New York, aux Etats-Unis. A l'origine du syndrome du museau blanc (caractérisé par l'apparition d'un anneau blanc autour du museau), ce champignon est mortel pour ces animaux outre-Atlantique. Ainsi, plus de 9 chauves-souris sur 10 touchées par le syndrome en meurent, indique Radio Canada. Au départ, ces décès avaient été observés aux Etats-Unis, mais ils s'étendent aujourd'hui au Canada. Julien Mainguy, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, explique à la radio que le syndrome du museau blanc "va continuer à se propager à un rythme assez effarant". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 avril 2011 < WASHINGTON, 31 mars 2011 (AFP) - Des milliers de chauves-souris sont décimées par un champignon dans le Nord des Etats-Unis, une perte qui ampute l'écosytème d'un insecticide naturel et qui pourrait coûter des milliards de dollars à l'agriculture américaine, selon une étude publiée jeudi dans Science.> Cette maladie mortelle est provoquée par un champignon que ces petits mammifères contractent dans les grottes du Nord des Etats-Unis lors de l'hibernationCette décimation prive l'agriculture d'un puissant pesticide naturel, les chauves-souris étant de grandes consommatrices de parasitesLes auteurs de l'étude --Justin Boyles de l'université de Pretoria (Afrique du Sud), Paul Cryan de l'Institut géologique américain et Thomas Kunz de l'université de Boston-- estiment que les agriculteurs américains économisent chaque année, grâce à elles, entre 3 à 53 milliards de dollars en insecticides.En plus de cette maladie, les chercheurs rappellent que les éoliennes forment également des pièges mortels pour les chauves-souris. Ils ont calculé que d'ici 2020 les turbines tueront entre 33.000 et 111.000 individus par an rien que dans l'Est des Etats-Unis.ksh/rap/gde Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 4 avril 2011 États-Unis - Publiée en avril dans Science, une étude américano-sud-africaine évalue entre 3 et 53 milliards de dollars l'économie en pesticides agricoles due aux chauves-souris insectivores, rien qu'aux États-Unis. Or ces mammifères sont gravement menacés par une épizootie, ainsi que par les turbines éoliennes.Collaborant avec d'autres universitaires, sud-africains et américains, Gary McCracken, du Département d'écologie et de biologie évolutionnaire à l'Université du Tennessee à Knoxville, a évalué l'impact économique, pour l'agriculture américaine, de la prédation des chauves-souris sur les insectes parasites. Résultat : un chiffre annuel compris entre 3,7 et 53 milliards de dollars. "Ces estimations incluent les coûts des applications de pesticides qui ne sont pas nécessaires pour supprimer les insectes consommés par les chauves-souris. Cependant, elles ne comprennent pas les répercussions des pesticides, en aval, sur les humains, les animaux domestiques et sauvages, et notre environnement. Même des estimations basses montrent clairement comment les chauves-souris ont un potentiel énorme pour influencer l'économie agricole et forestière", explique McCracken.Une population menacéeDepuis 2006, plus d'un million de chauves-souris sont mortes à cause d'une maladie fongique (due à un champignon) appelée le syndrome du nez blanc (WNS), qui affecte la peau des chiroptères en hibernation, et s'est rapidement répandue depuis le Canada jusqu'au Tennessee, au Missouri et à l'Oklahoma, sans que l'on arrive à la combattre. D'autre part, on ignore combien de chauves-souris exactement sont victimes des éoliennes, mais les scientifiques estiment que d'ici 2020, ces installations risquent de tuer de 33.000 à 111.000 de ces animaux par an, rien que sur la côte atlantique (Mid-Atlantic Highlands), sans que l'on sache pourquoi les espèces migratrices arboricoles sont attirées par les éoliennes. "Ne pas agir n'est pas une solution, car la biologie de ces mammifères volants et no... lire la suite de l'article sur Maxisciences Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites