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http://www.one-voice.fr/fr/article/sos-projet-devastateur-en-bolivie

SOS projet dévastateur en Bolivie !
Août 2010. One Voice relaie l’appel de l’association Inti Wara Yassi, association qui travaille depuis 1992 à la protection des animaux sauvages sauvés notamment des cirques et du trafic. Leur refuge et un écosystème tout entier sont aujourd’hui menacés par un projet de route, malgré l’opposition du président lui-même. Agissez dès aujourd’hui pour le stopper !


Un projet qui met en péril la faune locale
Les deux derniers kilomètres du projet de route couperont le refuge bolivien du parc Machia, géré par l’association Inti Wara Yassi depuis 15 ans. Ce refuge accueille de nombreux animaux sauvages : des singes, des aras et des perroquets ainsi que certains animaux qui ne peuvent être relâchés, tels que des pumas, des jaguars, des ocelots ou encore des singes ayant été maltraités. La route traverserait diverses zones du parc, spoliant tous les animaux de leur habitat.


Plusieurs tentatives
Ce projet de route qui doit relier les villes de Cochabamba et de Santa Cruz a déjà été proposé par le passé. Dès 1970 une première tentative de construction a été abandonnée suite à des glissements de terrain. Plus récemment, en 2008, et bien qu’aucun accord préalable n’ait été obtenu, une nouvelle tentative de construction avorta grâce à la pression des médias locaux. Malgré cela, en 2009, les travaux de construction reprirent, détruisant l’habitat des singes et d’autres espèces. Grâce à l’intervention du président Evo Morales, ces travaux cessèrent.


Une catastrophe écologique et humaine
Différentes études ont démontré que le terrain choisi pour la route ne pouvait supporter aucune construction. Les bas côtés de la portion de route déjà construite se sont d’ailleurs déjà désagrégés, suite aux divers glissements de terrain. Cela prouve que non seulement ce projet n’est pas viable mais que la forêt environnante est entièrement menacée par l’érosion des sols. La forêt et le refuge seraient détruits sans même que la population locale ait une route utilisable…


Une alternative existe
Face à cette catastrophe animale, humaine et environnementale une alternative existe. En effet, il est possible de construire une autre route, plus longue de quatre kilomètres, mais permettant la liaison entre les différentes communautés. Cette route permettrait d’éviter la destruction de l’habitat de milliers d’animaux et de conserver la dynamique locale, le parc étant l’une des rares zones touristiques de la région où se rendent aussi bien les visiteurs que les volontaires.


Agir
Malgré l’opposition du président Evo Morales conscient de la catastrophe qu’engendrerait la route, les travaux pourraient reprendre dès la fin de la semaine. Inti Wara Yassi dispose donc d’un temps très limité pour faire appel aux organisations locales et internationales pour stopper ce projet qui menace à la fois les animaux, les humains et un écosystème entier !
Nous vous invitons donc à écrire le plus vite possible un message d’objection à ce projet à Ivan Canelas, porte-parole du président à l’adresse suivante : ivancanel@gmail.com

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http://www.one-voice.fr/fr/article/la-commission-europeenne-accusee-de-porter-atteinte-la-directive-sur-les-cosmetiques

La Commission européenne accusée de porter atteinte à la directive sur les cosmétiques
Septembre 2010. La coalition européenne accuse la Commission européenne de tenter illégalement d’affaiblir l’interdiction de tests sur les animaux pour les produits cosmétiques.


Retour sur la directive
L’interdiction des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques a été prévue selon un calendrier précis de manière à ce qu’elle soit progressive et, par la-même, réalisable pour les différentes firmes. Ainsi, si l’interdiction d’expérimentation pour les produits finis est en vigueur depuis le 11 septembre 2004, il était prévu que l’interdiction d’expérimentation pour les ingrédients et les combinaisons d’ingrédients, ainsi que l’interdiction de commercialisation des produits et ingrédients ayant été testés, se fasse graduellement, en fonction des méthodes alternatives validées, et au plus tard le 11 mars 2009. L’interdiction vaut pour tous les effets sur la santé humaine, exception faite de 3 tests – la toxicité des doses répétées, la toxicité pour la reproduction et la toxico-cinétique – pour lesquels l’échéance a été fixée au 11 mars 2013, avec un recours possible dans le cas où aucune méthode alternative n’aurait été validée.

La Commission européenne en question
Durant les derniers mois, la CE a organisé une série de groupes de travail afin de préparer un rapport sur la disponibilité des méthodes alternatives, à la base d’une consultation publique lancée le 23 juillet dernier. Etonnamment, deux nouveaux tests ont été inexplicablement inclus, concernant la sensibilisation de la peau et la carcinogénicité. Or ces deux tests sont déjà interdits depuis mars 2009. En revenant là-dessus, la commission européenne semble clairement porter atteinte à la directive, puisque cela implique que leur interdiction soit finalement reportée, au même titre que les trois tests prévus initialement !

Des délais scandaleux
Le groupe de travail concerné a estimé qu’une méthode alternative ne serait pas disponible avant 2017/2019 pour la sensibilisation de la peau, et avant une date indéterminée pour la cancérogénicité ! Ces deux tests, pourtant interdits depuis plus d’un an, pourraient donc être à nouveau réalisés pour plusieurs longues années… Quant aux évaluations réalisées par les autres groupes de travail sur les 3 tests initialement concernés, elles indiquent, d’après l’ECEAE*, un positionnement scientifique ultraconservateur et peu compréhensif du potentiel des méthodes n’utilisant pas d’animaux…

Bien choisir
L’ECEAE*, dont One Voice est le représentant en France, va scrupuleusement examiner le rapport. Notre objectif est que les choses soient clairement et définitivement fixées pour que les tests cosmétiques sur les animaux fassent enfin réellement partie du passé. En attendant, vous pouvez consulter la liste des firmes et des produits, portant le label One Voice, le seul à ce jour à garantir l’absence de tests sur les animaux à chaque étape de la production.

*ECEAE : Coalition européenne contre l’expérimentation animale



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Le point sur les tests encore en cours (Source : ECEAE) :


- toxicité des doses répétées : Pratiqué sur des rats ou parfois des chiens pour déterminer les effets toxiques sur un organisme entier de l’administration répétée de doses non-létales d’une substance chimique.
Pendant 28 à 90 jours, l’animal reçoit une dose répétée de la substance testée. Elle lui est en général donnée de force par voie orale mais peut aussi être administrée par voie dermique ou respiratoire. Les animaux sont ensuite tués et leurs tissus sont examinés.
Symptômes: Modification de la tension sanguine, salivation excessive, anémie, agressivité, faiblesse musculaire, perte des poils, endommagement des organes internes, pilo-érection, vomissements (pour les chiens), tremblements, diarrhée, coma et parfois mort.

- toxicité pour la reproduction : Pratiqué sur des rats (dont des femelles pleines) afin d’identifier les effets d’une substance sur la capacité reproductive des mâles et des femelles.
Des doses progressives sont administrées en général par voie orale – lors d’un gavage quotidien par sonde stomacale – aux mâles et aux femelles au cours de leur cycle reproductif (pendant la spermatogénèse chez les mâles et pendant deux cycles ovariens chez les femelles). L’évaluation est faite ensuite sur la fertilité, la grossesse et la maternité (nourrissage et comportement de nidification). Les effets peuvent être mesurés au niveau des tissus reproductifs, du cerveau ou des structures sexuelles secondaires.
Symptômes: Faible prise de poids, perte d’appétit, écoulement nasal, pilo-érection, perte des poils, diarrhée, déshydratation, et parfois mort.

- toxico-cinétique : Pratiqué sur des rongeurs et parfois des chiens pour suivre le devenir d’une substance dans l’organisme.
Les doses administrées sont simples ou multiples. De jeunes animaux en bonne santé sont utilisés et acclimatés aux conditions du laboratoire pendant au moins 5 jours avant que le test commence. L’influence du sexe est vérifiée et c’est celui qui répond le plus à la substance qui est choisi. Les animaux sont isolés dans des cages et certains ont des tubes implantés dans les canaux biliaires. La substance est donnée par voir orale, dermique ou par inhalation. Les animaux sont tués à différents stades de l’expérimentation pour étudiés les organes où la substance testée a pu s’accumuler. L’excrétion et la métabolisation sont également étudiées.
Symptômes : perte d’appétit, léthargie, écoulement nasal, pilo-érection, perte des poils, diarrhea, déshydratation et vomissements.

- sensibilisation de la peau (allergénicité) : Réalisé sur des cochons d’Inde albinos pour déterminer la capacité d’une substance à provoquer une allergie cutanée.
La substance testée est appliquée sur la peau ou injectée. La zone concernée est épilée. Plusieurs doses peuvent être appliquées afin de provoquer une réponse locale.
Symptômes: Rougeurs, crevasses, peeling, gonflement, inflammation, ulcération.

- carcinogénicité : Réalisé sur de très jeunes rats ou sur des souris afin de détecter toute transformation cancéreuse consécutive à l’exposition à une substance.
Le test commence le plus tôt possible après le sevrage. Les doses sont administrées oralement le plus souvent, mais peuvent l’être aussi par voie dermique ou par inhalation, en fonction de la façon dont les humains sont susceptibles d’y être exposés. La dose toxique minimale est déterminée par suivi du poids de l’animal. La plus forte dose est celle qui montre une diminution de la prise de poids sans développement de tumeur. Le résultat est évalué par échantillonnage sanguin, apparence pathologique et examen des tissus et des organes pour détecté toute manifestation cancéreuse. Ce type de test dure 5 ans.
Symptômes: Tumeurs, léthargie, nausée et parfois mort.


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http://www.one-voice.fr/fr/article/horreur-dans-les-elevages-de-visons-suedois

Horreur dans les élevages de visons suédois
Septembre 2010. Une enquête de l’Animal Rights Alliance a révélé le cauchemar des visons élevés pour leur fourrure en Suède.



Vers la fin des élevages ?
Animal Right Alliance, coalition d’associations suédoises membres de la Fur Free Alliance dont One Voice est le représentant français, a enquêté en Suède dans les fermes d’élevages de visons pendant deux ans. Ce qu’elle y a découvert confine à l’horreur la plus totale… Or une commission gouvernementale organisée en 2003 leur avait donné jusqu’en 2010 pour se mettre aux normes de l’Animal Welfare Act, qui réglemente les conditions de détentions des animaux en Suède. Le cas échéant, la commission d’enquête avait conclu que les fermes seraient partiellement ou même complètement fermées… Au vu des résultats de l’enquête, la conclusion est sans appel.

Des cages non aménagées
Les cages où vivent les visons sont minuscules, de la taille d’un journal ouvert et comportent parfois un petit abri. Le sol est intégralement grillagé pour que les excréments tombent au sol. Aucun moyen pour les visons d’exercer leur comportement naturel, et en particulier de nager… ce qu’ils passent 80% de leur temps à faire à l’état sauvage. Rien non plus pour les stimuler à gratter, creuser, enfouir. Leur seule distraction consiste à se nourrir de la bouillie infâme de poisson et de viande, sommairement déposée sur le dessus de leurs cages.

Des animaux qui souffrent
Alors la plupart des individus expriment leur stress et leur frustration par des comportements stéréotypés. Quelques autres sont apathiques, ce qui ne signifie pas qu’ils soient moins stressés, juste qu’ils expriment leur trouble autrement. En hiver, la ration alimentaire est diminuée, ce qui induit un stress supplémentaire. Selon un rapport de la commission européenne, 20% des visons meurent de faim, de blessure ou de froid avant la saison du dépeçage en novembre…

De la blessure à la mort
Comble de l’horreur, le stress induit aussi des comportements agressifs, en particulier chez les jeunes qui n’ont aucun moyen de se défouler… De nombreux jeunes visons y perdent une oreille et un large morceau de peau quand ils ne s’entredévorent pas. Régulièrement, ils s’entretuent à force de morsures. Mais quelle que soit la blessure, aucun soin ne leur est prodigué. Les plaies s’infectent et de nombreux animaux meurent, sans que qui que ce soit ne s’en préoccupe, induisant encore des cas de cannibalisme… Les mères dévorent aussi souvent leurs petits.



Un danger sanitaire
Autre facette de cette dangereuse indifférence, les animaux morts sont parfois laissés à pourrir dans leur cage, dessus, ou bien dessous – dans 80% des fermes visitées – et pendant plusieurs mois, ou bien laissés à même le sol, ou encore jetés en tas dans un coin de la ferme, parfois aussi à l’extérieur… en dépit de toute considération sanitaire. Dans 67% des fermes, les cages n’étaient pas nettoyées mais remplies de fèces. Or les visons ne marchent pas dans leurs excréments donc la partie exploitable par eux était d’autant plus réduite ! Par ailleurs, dans 80% des cas, le fumier n’était pas stocké convenablement. Or les déjections des visons sont connues pour être particulièrement dangereuses pour l’environnement car très concentrées en azote et en phosphore. Elles doivent donc obligatoirement être mises à l’abri de la pluie pour éviter tout écoulement…

Un peu d’espoir
Les résultats de cette enquête devraient convaincre la commission d’enquête qu’aucun effort n’a été fait par l’industrie de la fourrure pour se mettre aux normes. En conséquence, espérons que la sanction soit celle tant attendue et que ces fermes cauchemardesques appartiennent enfin et définitivement au passé…

Agir
Une enquête réalisée par One Voice en France, révèle que le sort des visons n’y est guère plus enviable (voir la vidéo). Vous pouvez agir en refusant d’acheter de la fourrure (manteaux et accessoires) et en diffusant le tract « Vérité sur la fourrure » ainsi que la carte pétition destinée au couturier Jean-Paul Gaultier.

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http://www.one-voice.fr/fr/article/un-cercle-pour-samba-et-tous-les-elephants

Un cercle pour Samba et tous les éléphants
Nous avons un rêve : liberté pour Samba et les éléphants ! C’est à Paris le Samedi 28 Août, jour anniversaire du discours « I have a dream… » (« J’ai un rêve… ») de Martin Luther King, que One Voice a choisi de réaliser un nouveau cercle de silence en faveur de Samba et des éléphants détenus dans les cirques.


Samba ou le symbole de l’intolérable esclavagisme itinérant
Dressage sous la menace de coups ou par la privation de nourriture, entassement dans des cages exigües où aucun enrichissement n’est possible, humiliations en tous genres, tel est le sort de milliers d’animaux vivant dans les cirques et autres spectacles itinérants. Depuis Mai 2003, date où elle a été battue par son dresseur pour avoir refusé d’exécuter un numéro contre-nature, Samba est devenue le symbole des animaux esclaves des cirques. Symbole de notre combat pour ces êtres puissants mais fragiles à la fois, à qui l’on a retiré toute dignité au nom d’une société de profit.


Une mobilisation massive
Le cercle s’est mis en place sur le Parvis des Droits de l’Homme et du Citoyen un peu avant 15h. Les participants se tenaient la main formant ainsi une ronde autour d’une photo de Samba prisonnière dans son camion-cage. Autour de ce symbole et à l’écoute de leur conscience, le nombre de participants n’a cessé de croître allant jusqu’à une centaine de personnes. A la table d’information, un grand nombre de cartes pétitions ont été signées par les passants y compris par des personnes non-francophones mais qui comprenaient l’objet du rassemblement et du message.


Le rôle central de la jeune génération
Cette action pour Samba et les éléphants s’est conclue par la lecture d’une lettre rédigée par une classe de CM1-CM2 d’Obenheim. Dans cette lettre ouverte destinée aux cirques détenant des animaux, ces enfants ont souligné la souffrance endurée par les animaux dans les cirques ainsi que leur volonté de voir ces derniers évoluer vers un modèle sans animaux. Un autre élément remarquable était la présence de jeunes enfants notamment celle d’une petite fille de neuf ans, Dana, qui s’est recueillie en silence durant toute la durée du cercle pour Samba et les éléphants. L’implication de la jeune génération est primordiale pour faire évoluer les consciences vers le respect de toute vie qu’elle soit humaine ou animale.


Le combat pour Samba et les autres continue !
Nous continuerons à nous battre pour briser les chaînes de Samba et de tous les autres animaux prisonniers. Plus nous serons nombreux à agir pour leur libération, plus vite nous parviendrons à libérer ces êtres sentients de leurs chaînes. C’est pourquoi nous vous invitons à signer et à faire signer en masse les cartes pétitions « J’écoute ma conscience pour Samba et tous les éléphants esclaves dans les cirques » et « J’ai un rêve…laissons-les être, laissons-les vivre ! ».

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http://www.one-voice.fr/fr/article/suspension-temporaire-de-l-interdiction-du-commerce-des-produits-derives-du-phoque

Suspension temporaire de l’interdiction du commerce des produits dérivés du phoque
Août 2010. La Cour européenne de justice a temporairement et partiellement suspendu l’interdiction du commerce des produits dérivés du phoque suite à la requête formulée par certains Inuits et groupes industriels.

Des exceptions
Vendredi 20 août, l’embargo décidé par l’Union européenne sur les produits dérivés du phoque en 2009 n’est que partiellement entré en vigueur. Il ne s’applique pas à 16 plaignants – dont des organisations Inuits et des groupes industriels – qui ont déposé une requête auprès de la Cour européenne.

Une suspension temporaire
La Cour européenne de justice veut entendre tous les plaignants avant de prendre une décision. Les parties ont jusqu’au 7 septembre pour lui soumettre leurs témoignages. Elle décidera ensuite d’autoriser ou non la poursuite de l’embargo qui, en attendant, ne s’applique pas aux plaignants.

L’interdiction va être défendue
Il est peu probable que ce nouvel évènement porte préjudice à l’interdiction si durement acquise. Les plaignants ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été pleinement entendus mais les problèmes posés par la chasse industrielle du phoque demeurent et un revirement est donc peu vraisemblable. L’association HSI, représentante de la Fur Free Alliance (FFA) au Canada, prend néanmoins des dispositions juridiques afin de s’assurer que tout est fait pour que l’interdiction soit correctement défendue.

L’activité des Inuits en question
Il est important de préciser que la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits n’est pas concernée par l’interdiction. Il est donc particulièrement surprenant qu’ils soient représentés parmi les plaignants car l’embargo n’a aucune raison d’avoir un impact sur leur pratique. Cela semble malheureusement indiquer que, de traditionnelle et de subsistance, cette chasse est susceptible d’être elle-aussi devenue commerciale pour certains Inuits…



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Déjà 44 points de vente mobilisés en France contre la chasse aux phoques !

Dans le cadre de la campagne Internationale de la FFA contre la chasse aux phoques, menée en France par One Voice, 44 points de vente se sont jusqu’à présent engagés à ne pas commercialiser de produits de la pêche canadienne.

En voici la liste (hors ceux ayant choisi de rester anonymes) :


ALÈS
Le Riche
Crêperie Le Carnot
Bellini
Central Café
Pub Le Galway

AVIGNON
Le Gilgamesh
Au tout petit

NICE
Mayana Restaurant Bioos
A Bute Ghinn’a

NÎMES
Le Darling
Le Chapon fin
La Datcha
Brasserie pub Marco Polo

MARSEILLE
Le Chemin de la Taïga
Green Bear Coffee

MONTPELLIER
Tripti-Kulai
Café-restaurant Le Méridien
Le Symposia
Shyam & Cow Bollywood Boulevard
Voodle Bar

STRASBOURG
Au crocodile
Kitsch’Bar

PARIS
Chez Thibault
Nabulione
Racine
Restaurant Vivienne
Vert Midi
Zuzu’s petals
Le Grand Appétit
Aquarius

Et aussi :
Planbio Soup & Smoothie (Lyon)
La Gaîté (Toulouse)
L'Acoustic Resto Bio (Sélestat)
Le Barbare (Anduze)
Le Tisonnier (La Garde-Adhémar)
Nature et des courgettes (Bègles)
Restaurant Alexandre (Garons)
Tounatur (Rumilly)

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Horreur dans les élevages de visons suédois

Une enquête de l’Animal Rights Alliance a révélé le cauchemar des visons élevés pour leur fourrure en Suède.

Animal Right Alliance, coalition d’associations suédoises membres de la Fur Free Alliance dont One Voice est le représentant français, a enquêté en Suède dans les fermes d’élevages de visons pendant deux ans. Ce qu’elle y a découvert confine à l’horreur la plus totale… Or une commission gouvernementale organisée en 2003 leur avait donné jusqu’en 2010 pour se mettre aux normes de l’Animal Welfare Act, qui réglemente les conditions de détentions des animaux en Suède. Le cas échéant, la commission d’enquête avait conclu que les fermes seraient partiellement ou même complètement fermées… Au vu des résultats de l’enquête, la conclusion est sans appel.

Les cages où vivent les visons sont minuscules, de la taille d’un journal ouvert et comportent parfois un petit abri. Le sol est intégralement grillagé pour que les excréments tombent au sol. Aucun moyen pour les visons d’exercer leur comportement naturel, et en particulier de nager… ce qu’ils passent 80% de leur temps à faire à l’état sauvage. Rien non plus pour les stimuler à gratter, creuser, enfouir. Leur seule distraction consiste à se nourrir de la bouillie infâme de poisson et de viande, sommairement déposée sur le dessus de leurs cages.

Alors la plupart des individus expriment leur stress et leur frustration par des comportements stéréotypés. Quelques autres sont apathiques, ce qui ne signifie pas qu’ils soient moins stressés, juste qu’ils expriment leur trouble autrement. En hiver, la ration alimentaire est diminuée, ce qui induit un stress supplémentaire. Selon un rapport de la commission européenne, 20% des visons meurent de faim, de blessure ou de froid avant la saison du dépeçage en novembre…

Comble de l’horreur, le stress induit aussi des comportements agressifs, en particulier chez les jeunes qui n’ont aucun moyen de se défouler… De nombreux jeunes visons y perdent une oreille et un large morceau de peau quand ils ne s’entredévorent pas. Régulièrement, ils s’entretuent à force de morsures. Mais quelle que soit la blessure, aucun soin ne leur est prodigué. Les plaies s’infectent et de nombreux animaux meurent, sans que qui que ce soit ne s’en préoccupe, induisant encore des cas de cannibalisme… Les mères dévorent aussi souvent leurs petits.

Autre facette de cette dangereuse indifférence, les animaux morts sont parfois laissés à pourrir dans leur cage, dessus, ou bien dessous – dans 80% des fermes visitées – et pendant plusieurs mois, ou bien laissés à même le sol, ou encore jetés en tas dans un coin de la ferme, parfois aussi à l’extérieur… en dépit de toute considération sanitaire. Dans 67% des fermes, les cages n’étaient pas nettoyées mais remplies de fèces. Or les visons ne marchent pas dans leurs excréments donc la partie exploitable par eux était d’autant plus réduite ! Par ailleurs, dans 80% des cas, le fumier n’était pas stocké convenablement. Or les déjections des visons sont connues pour être particulièrement dangereuses pour l’environnement car très concentrées en azote et en phosphore. Elles doivent donc obligatoirement être mises à l’abri de la pluie pour éviter tout écoulement…

Les résultats de cette enquête devraient convaincre la commission d’enquête qu’aucun effort n’a été fait par l’industrie de la fourrure pour se mettre aux normes. En conséquence, espérons que la sanction soit celle tant attendue et que ces fermes cauchemardesques appartiennent enfin et définitivement au passé…

Une enquête réalisée par One Voice en France, révèle que le sort des visons n’y est guère plus enviable (voir la vidéo). Vous pouvez agir en refusant d’acheter de la fourrure (manteaux et accessoires) et en diffusant le tract « Vérité sur la fourrure » ainsi que la carte pétition destinée au couturier Jean-Paul Gaultier.

Source : Onevoice

13/09/2010

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Devenez gardiens du fil !
Dans le cadre de sa campagne OWOC, le 2 octobre 2010, One Voice organise à Paris une action intitulée : Le fil de Pacha Mama, pour la planète, les peuples premiers et les peuples animaux chassés, spoliés de leurs territoires.








Pour les deux ans de OWOC
Le 2 octobre prochain, le mouvement One World One Conscience fêtera ses deux années d’existence. A cette occasion, One Voice organise un grand cercle de silence dédié à notre Terre Mère et intitulé le fil de Pacha Mama, d’après le nom donné à la Terre Mère par les amérindiens.

Le fil de Pacha Mama
Le fil de Pacha Mama est celui qui relie la grande famille du vivant. Il doit absolument être sauvegardé pour le bien de tous les êtres. Mais ce fil se déchire, attaqué par Homo œconomicus, cette caricature de l’homme, qui finira par se dévorer lui-même en poursuivant son rêve de bonheur à travers, exclusivement, les biens matériels. Il est urgent de comprendre et d’accepter que chaque être a son mode de vie propre qui contribue à l’équilibre de la nature. L’interdépendance de toutes les vies est la clef de l’harmonie planétaire.


« Nous devons écouter les voix de la nature. Si l’on n’écoute pas, chacun va de son côté et sans direction, cela ne peut pas aller. Pour nous, la nature est comme vos livres, tout y est écrit. Essayez de comprendre que la mère Terre, c’est la justice, l’équilibre. » Paroles de Kogi


Des peuples humains et animaux menacés
La solidarité doit en particulier se développer envers les êtres les plus vulnérables qui sont les premières victimes de la logique marchande.
Les peuples premiers veulent garder leur culture, leur spiritualité, leur langue et leur territoire. Mais leurs terres sont convoitées pour des projets agro-industriels et d’exploitation minière. Contraints à des déplacements forcés, ils s’éteignent.
Quant aux peuples animaux, ils sont victimes eux aussi de la perte de leur territoire, qui est envahi, pollué, détruit par les activités humaines… Dans les forêts, sur les terres ou en mer, privés de ce qui est vital pour eux, ils souffrent, ils meurent, ils disparaissent.

Menace sur les Kogis
Les Kogis sont les derniers représentants d’une civilisation précolombienne. Ce peuple amérindien pacifique est dépossédé de ses terres ancestrales, l’obligeant à se réfugier toujours plus haut dans les hautes vallées de la Sierra Nevada en Colombie. Ils considèrent la montagne comme leur mère Terre, et vivent une existence empreinte de spiritualité où l’éthique a une grande importance. Leur seul espoir réside aujourd’hui dans le rachat de leurs terres, amorcé avec le soutien de l’association française Tchendukua.

Les derniers grands hamsters d’Alsace disparaissent
A l’Est de la France, en Alsace, une population animale cette fois, est elle-aussi en train de disparaître. Les grands hamsters seraient moins de 450 à y survivre (source : APELE), menacés par la monoculture extensive du maïs, l’utilisation massive de produits phytosanitaires et l’urbanisation intense qui morcelle et réduit son habitat toujours un peu plus. Un plan de sauvegarde est actuellement mené par le groupe APELE, qui implique notamment la restauration de son habitat.

Un cercle pour engendrer la solidarité
Le cercle de silence du 2 octobre appellera chaque citoyen, par ses choix éthiques de consommation, à devenir gardien de ce fil, en signe de refus de la marchandisation du vivant et de solidarité envers toutes les vies. Salomon fera résonner sa harpe ce jour-là, pour mettre en harmonie notre cœur conscience avec la planète et toutes les vies qu’elle abrite. Des images retransmettant la parole éclairée du peuple Kogi seront diffusées sur un écran, simultanément au cercle de silence.




Rendez-vous le 2 octobre de 16 h à 18 h, sur le parvis des Droits de l’Homme, place du Trocadéro à Paris (16e).



Pour leur venir en aide
Pour venir en aides aux peuples humains et animaux menacés par la disparition de leur territoire, One Voice met en vente un bracelet au nom de Pacha Mama, au profit des peuples premiers, comme les Kogis, et des peuples animaux, comme les grands hamsters. Vous pourrez commander ce bracelet à partir du 5 octobre.

http://www.one-voice.fr/fr/article/devenez-gardiens-du-fil

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La Commission européenne accusée de porter atteinte à la directive sur les cosmétiques






La coalition européenne accuse la Commission européenne de tenter illégalement d’affaiblir l’interdiction de tests sur les animaux pour les produits cosmétiques.

L’interdiction des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques a été prévue selon un calendrier précis de manière à ce qu’elle soit progressive et, par la-même, réalisable pour les différentes firmes. Ainsi, si l’interdiction d’expérimentation pour les produits finis est en vigueur depuis le 11 septembre 2004, il était prévu que l’interdiction d’expérimentation pour les ingrédients et les combinaisons d’ingrédients, ainsi que l’interdiction de commercialisation des produits et ingrédients ayant été testés, se fasse graduellement, en fonction des méthodes alternatives validées, et au plus tard le 11 mars 2009. L’interdiction vaut pour tous les effets sur la santé humaine, exception faite de 3 tests – la toxicité des doses répétées, la toxicité pour la reproduction et la toxico-cinétique – pour lesquels l’échéance a été fixée au 11 mars 2013, avec un recours possible dans le cas où aucune méthode alternative n’aurait été validée.

Durant les derniers mois, la CE a organisé une série de groupes de travail afin de préparer un rapport sur la disponibilité des méthodes alternatives, à la base d’une consultation publique lancée le 23 juillet dernier. Etonnamment, deux nouveaux tests ont été inexplicablement inclus, concernant la sensibilisation de la peau et la carcinogénicité. Or ces deux tests sont déjà interdits depuis mars 2009. En revenant là-dessus, la commission européenne semble clairement porter atteinte à la directive, puisque cela implique que leur interdiction soit finalement reportée, au même titre que les trois tests prévus initialement !

Le groupe de travail concerné a estimé qu’une méthode alternative ne serait pas disponible avant 2017/2019 pour la sensibilisation de la peau, et avant une date indéterminée pour la cancérogénicité ! Ces deux tests, pourtant interdits depuis plus d’un an, pourraient donc être à nouveau réalisés pour plusieurs longues années… Quant aux évaluations réalisées par les autres groupes de travail sur les 3 tests initialement concernés, elles indiquent, d’après l’ECEAE*, un positionnement scientifique ultraconservateur et peu compréhensif du potentiel des méthodes n’utilisant pas d’animaux...

L’ECEAE*, dont One Voice est le représentant en France, va scrupuleusement examiner le rapport. Notre objectif est que les choses soient clairement et définitivement fixées pour que les tests cosmétiques sur les animaux fassent enfin réellement partie du passé. En attendant, vous pouvez consulter la liste des firmes et des produits, portant le label One Voice, le seul à ce jour à garantir l’absence de tests sur les animaux à chaque étape de la production.

Source : One Voice

03/09/2010

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Une nouvelle méthode alternative sur le point de révolutionner les pratiques






Petite révolution cet été avec l’annonce de la mise au point aux Etats-Unis d’un programme offrant une alternative aux tests sur animaux. L’industrie pharmaceutique, et notamment son leader Pfizer, a contribué à sa mise au point. Une première.

La nouvelle est tombée presque sans faire de bruit. Pourtant, pour One Voice et tous ceux qui se battent pour la fin de l’expérimentation animale, elle a sonné comme un éclair d’espoir au coeur de l’été. Dans un article publié par le très sérieux site économique Bloomberg.com, on a apprit que le leader mondial de l’industrie pharmaceutique, Pfizer, devrait très prochainement utiliser une nouvelle méthode pour la mise au point de ses médicaments, ne faisant pas appel aux tests sur animaux. Cette méthode alternative, d’ores et déjà plébiscitée par les associations, devrait désormais mettre un terme à des tests violents, entrainant, dans la majorité des cas, la mort des animaux.

Baptisée Tox21 cette méthode est un programme informatique fruit de la collaboration de trois organismes d’Etat américains : la Food and Drug Administration (FDA), L’Environmental Protection Agency (EPA) et le National Institute of Health (NIH). Le Tox21, présenté comme révolutionnaire, s’appuie sur les dernières avancées technologiques et informatiques ainsi que sur le récent séquençage du génome humain. Il s’agit d’une base de données incluant 3 000 substances chimiques utilisées en pharmacie et 7 000 entrant dans la composition de produits ménagers et pesticides. Le programme permet d’analyser automatiquement les formules chimiques en prenant en compte les données biologiques enregistrées au cours des dernières années.

En utilisant ce programme, les organismes de régulation comme les chercheurs peuvent évaluer en un temps record, de 1 à 5 jours, la toxicité d’une substance alors « que les tests sur animaux nécessitent souvent plus d’un mois et l’utilisation de 80 animaux » a reconnu Bob Chapin, chercheur à Pfizer New York. Dans le cas des recherches au long cours, comme pour le cancer, on parle d’années et de centaines d’animaux sacrifiés.

L’autre révolution qui caractérise le Tox21, c’est la contribution de l’industrie pharmaceutique au programme. Une avancée non négligeable lorsque l’on connaît le secret qui entoure la fabrication et la composition des médicaments. Pfizer, le leader mondial, a transmis les données de 90 des substances utilisées dans sa mise au point de médicaments qui n’ont pas abouti. Le FDA a confirmé que plusieurs autres laboratoires pharmaceutiques ont collaboré en mettant à disposition leurs données mais il n’a pas souhaité en révéler les noms. Ces informations sont d’une grande valeur car c’est « l’assemblage » d’une grande quantité de données qui permet véritablement de « faire surgir le sens de ce qui se passe dans une cellule au contact d’un composé chimique » a encore précisé le chercheur de Pfizer. Ce qui n’est pas possible à l’échelle d’un laboratoire dont le nombre de substances pouvant être analysées in vitro est limité.

Aux côtés des performances et de la fiabilité, tous les protagonistes relèvent bien sûr l’intérêt économique d’une telle méthode. Près d’un tiers des médicaments qui arrivent en phase finale de validation échoue à ce stade (étude publiée dans le Journal Health Economics en 2003). Le coût des échecs pour les laboratoires pharmaceutiques est très élevé. Toujours selon la même étude, 86 millions de dollars sont dépensés au cours de la phase finale de test sur les êtres humains. Comme le souligne le directeur exécutif de la FPA dans l’article « Plus vite vous éliminez une substance dangereuse, plus rentable est votre produit ». Et le Tox21 devrait en effet permettre d’éliminer une bonne partie des substances impropres qui arrivent aujourd’hui jusque dans les phases finales.

Alors que les tests sur animaux ont été rendus obligatoires depuis plus de sept décennies, l’utilisation de méthodes alternatives devraient être reconnues par les autorités de régulation « dès que les données fournies seront aussi bonnes, voire meilleures que celles récoltées par les tests sur animaux » a indiqué, en mai dernier, la FDA. Il a également été précisé que la FDA allait encore ajouter au programme beaucoup d’autres données humaines que les autres agences ne possèdent pas ce qui devrait permettre aux chercheurs de mieux « prévoir les effets sur les humains » a renchéri David Dix, directeur adjoint de l’EPA. La validation d’une telle méthode serait une avancée majeure dans le domaine de la santé. David Dix a reconnu que la recherche jouait au « grand écart » en utilisant les données issues des tests sur animaux en raison des grandes différences qui existent entre les espèces. Ce serait aussi un grand pas pour la fin de l’expérimentation animale.

Plus efficace, plus fiable, plus rapide, plus économique… cette méthode, comme toutes les alternatives aux tests sur animaux, est aussi plus éthique. Non seulement parce que la vie des animaux est préservée, mais également parce qu’en fabriquant des médicaments moins chers et à l’efficacité avérée on peut espérer que, demain, des millions d’humains auront accès à des soins dont ils sont aujourd’hui privés faute de moyens. C’est aussi le combat de One Voice.

Source : One Voice

24/09/2010

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http://www.one-voice.fr/fr/article/la-chasse-courre-en-france-une-pratique-hypocrite-qui-met-les-francais-d-accord

La chasse à courre en France : une pratique hypocrite qui met les français d’accord
Une nouvelle enquête de One Voice révèle la face cachée de la chasse à courre. Cette pratique, cruelle et dangereuse à plus d’un titre, n’a rien de noble. Selon une majorité de français, elle devrait même être interdite...


Cerné par les chiens sur une propriété privée, ce cerf finit par s'écrouler.

Une enquête d’envergure
Une fois de plus, les enquêteurs de One Voice ont prouvé leur efficacité en infiltrant le milieu très fermé de la chasse à courre. Pendant plus de trois ans, ils ont assisté à plus d’une centaine d’actions de chasse au cerf, au chevreuil et au sanglier. Ce qu’ils ont découvert dépasse l’imagination. Rien de l’apparat qui entoure ce type de chasse ne suffit à masquer la cruauté des faits. Depuis les faons dévorés vivants par les chiens, aux cerfs noyés, jusqu’aux chevaux envoyés à l’abattoir et aux chiens maltraités, l’horreur s’avère omniprésente, au point qu’au sein même de la communauté des chasseurs, certains s’avouent écœurés...

Réglementation et dérives
La chasse à courre est strictement réglementée et codifiée. Il est notamment interdit de chasser de nuit et en dehors de la saison de chasse. Malgré cela, nos enquêteurs ont constaté à plusieurs reprises des chasses qui finissaient bien tard, malgré d’ailleurs l’opposition de certains des participants. Il faut savoir qu’un animal chassé et toujours vivant à la tombée de la nuit doit être – en théorie ! – gracié ce qui est souvent difficile à accepter pour le maître d’équipage… En outre, pour pouvoir chasser en dehors de la saison, les chasseurs profitent des chasses « d’entraînement » qu’ils peuvent faire dans des parcs privés. Véritable chasses en boîtes, elles sont encore plus cruelles pour les animaux poursuivis qui cherchent, en vain, une issue… Plusieurs autres pratiques ont été relevées par nos enquêteurs. Elles ont été détaillées dans le rapport.

Chiens et chevaux malmenés
La chasse à courre peut passer pour une activité ludique pour les chevaux et les chiens. Ce pourrait être une belle balade en forêt… Loin de là, et pour reprendre les termes des chasseurs, les chiens et les chevaux en sortent « usés ». Obligés de parcourir des dizaines de kilomètres à un rythme effréné, pendant plusieurs heures, sans jamais pouvoir se reposer ou se désaltérer les épuisent au point même parfois de les tuer… Ils n’ont même pas droit à un peu d’égard de la part de leurs propriétaires (ou souvent locataires pour les chevaux !) qui les malmènent. Coups de fouets et de pied sont à l’ordre du jour pour les chiens qui demeurent longtemps entassés dans les camions en dehors de l’action de chasse. Pour les chevaux, moins de brutalité mais aucune gestion du rythme en cours de chasse. Certains finissent littéralement « cassés », et presque tous, quoiqu’il en soit, partiront tôt ou tard à l’abattoir…

La barbarie de la chasse au chevreuil
Quel autre terme que barbarie pour décrire les chasses à courre au chevreuil, auxquelles nos enquêteurs ont participé ? Pour ces animaux, au mieux à peine plus grands qu’un chien, la terreur est au rendez-vous. Poursuivis par la meute hurlante, ils finissent souvent dévorés par les chiens avant même que le coup de grâce leur soit donné… Comble de l’horreur, les faons d’à peine 4 mois ne sont pas épargnés et leur mère est bien souvent chassée le même jour. Certains participants, écœurés pourtant d’assister à ces mises à morts insensées, continuent de suivre les chasses...

Pas de pitié pour les sangliers
La chasse au sanglier ne souffre aucune distinction. Les chasseurs s’attachent particulièrement à lever les individus les plus imposants, preuve s’il en manquait, que leur sélection n’a rien à voir avec une prédation naturelle… En outre, du fait de la saison de chasse, des laies gestantes ou en période d’allaitement sont également chassées. Quant aux marcassins, le doute n’est pas permis quant à ce qu’il advient d’eux sur le chemin de la meute…

Les cerfs finissent noyés
La chasse au cerf finit la plupart du temps en bat l’eau. C'est-à-dire que l’animal se réfugie dans un plan d’eau où les chiens le suivent et souvent lui montent dessus ou bien le mordent. Il arrive aussi fréquemment que des suiveurs l’empêchent de regagner la berge, surtout si un domaine privé où il pourrait se refugier se trouve à proximité… Le coup de grâce, qui lui est alors donné depuis une barque, s’avère rarement efficace. Nos enquêteurs ont ainsi observé à plusieurs reprises des cerfs finir sciemment noyés, tirer encore vivants par les bois...

Les français clairement opposés à cette pratique
One Voice a commandé en juillet 2010 un sondage à l’institut ISPSOS pour connaître la position des français à l’égard de la chasse à courre. Les résultats sont sans équivoque : près de 4 Français sur 5 (79%) y sont opposés et trois sur quatre (75%) sont favorables à son interdiction ! Et ils sont encore plus nombreux à juger cette chasse cruelle (85%)... Pour une majorité d’entre eux, c’est aussi une pratique dangereuse (72 %), obsolète (76 %) et perturbatrice de l’équilibre des écosystèmes (62 %)… En outre, c’est parmi les classes sociales les plus favorisées que l’on retrouve le plus grand nombre de ses partisans : 47 % des catégories socioprofessionnelles dites supérieures (contre 33% de l’ensemble), avec des revenus élevés (44 % des partisans appartiennent à un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur ou égal à 3 000€, contre 27 % de l’échantillon global). Ce qui n’a rien de surprenant quand on sait que cette activité est extrêmement couteuse : sans même évoquer le budget de l’équipement, le seul abonnement annuel est compris entre 1 300 et 2 600 euros.
Dans ce contexte, espérons que la campagne que nous allons mettre en œuvre suite à cette investigation mettra enfin un point final à la barbarie qui envahit nos forêts pendant plusieurs mois de l’année !

Agir
Pour soutenir notre campagne et obtenir l’interdiction de la chasse à courre en France, vous pouvez commander le Memento « Sur la piste abolitionniste de la chasse à courre » pour le faire circuler largement avec la carte pétition. Il est temps que les Français soient entendus !

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C'est horrible mais il faut regarder cette vidéo

http://www.one-voice.fr/fr/article/des-plaintes-dechirantes

Ce cerf sera poursuivi longtemps à travers un étang, au point que certains espéraient qu’il sorte au niveau d’un grillage pour y être coincé… Finalement attrapé par la queue avant d’être mis à mort, au son joyeux du cor de chasse, il poussera plusieurs plaintes déchirantes qui résonneront encore longtemps aux oreilles des enquêteurs...

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Les français opposés à la chasse à courre !

Les résultats d’un récent sondage sont sans ambiguïté. Une majorité de Français souhaite la fin de la chasse à courre en France.

Dans le cadre de sa campagne pour l’interdiction de la chasse à courre en France, One Voice a commandé un sondage à l’Institut IPSOS, qui a été réalisé en juillet 2010. Ses résultats sont sans appel et démontrent une forte opposition des Français à la chasse à courre, ainsi qu’une bonne compréhension des problèmes qu’elle pose.

D’après ce sondage, près de 4 Français sur 5 (79%) sont opposés à la pratique de la chasse à courre en France. La majorité d’entre eux (51%) se dit même « tout à fait opposée » à cette activité. A contrario, les défenseurs de la chasse à courre sont très minoritaires: seuls 3% s’y disent «tout à fait favorables » et 14% « plutôt favorables ».

Encore plus important, et au-delà de leur opposition à la chasse à courre, les Français se disent favorables à une interdiction de cette pratique sur le sol national. La mise en place d’une interdiction de la chasse à courre en France, comme c’est déjà le cas en Angleterre ou en Belgique, est une option qui recueille les faveurs de 3 Français sur 4 (75%). La majorité des Français s’y dit même « tout à fait favorable » (52%).

Si les Français sont clairement opposés à la chasse à courre, c’est certainement qu’ils sont pleinement conscients des différents problèmes que pose cette activité. Ils sont en effet une grande majorité à considérer que la chasse à courre est une pratique cruelle, d’un autre âge, dangereuse et qui perturbe l’équilibre des milieux naturels.

Dans le cadre de l’enquête, 4 arguments contre la chasse à courre ont été soumis au jugement des répondants qui en évaluaient la pertinence. Il en ressort que :

85 % des Français considèrent que c’est une pratique cruelle, car elle fait souffrir l’animal chassé en le faisant poursuivre par des chiens (Enquête sur la chasse à courre (2/3): chiens et chevaux en souffrance) jusqu’à l’épuisement (dont 65 % qui considèrent que c’est « tout à fait » le cas). Il s’agit de l’argument auquel souscrivent le plus les Français.
76 % des Français pensent qu’il s’agit d’une pratique d’un autre âge, qui utilise des méthodes de chasse qui ne devraient plus exister au XXIème siècle. Parmi eux, 58 % le pensent « tout à fait ».
72 % des Français jugent cette pratique dangereuse, car elle pousse les animaux sauvages à traverser des routes et à se réfugier dans les zones habitées.
Enfin, 62 % des Français considèrent que la chasse à courre perturbe l’équilibre des milieux naturels dans lesquels vivent les animaux en les poussant notamment à rester à proximité des habitations et cultures. Si cet argument peine davantage à convaincre, c’est vraisemblablement parce que le lien de cause à effet entre la chasse à courre et l’équilibre des milieux naturels est moins évident à saisir.

La majorité des Français souscrivent à l’ensemble des arguments contre cette pratique (53 %). Ils sont également plus d’un tiers (37 %) à approuver entre 1 et 3 des arguments contre la chasse à courre. Les partisans de cette forme de chasse, qui ne souscrivent à aucun de ces arguments, sont donc largement minoritaires : seulement 10 % de la population ! Leur profil est plutôt celui d’une population relativement privilégiée, appartenant aux catégories socioprofessionnelles dites supérieures (47 % contre 33 % de l’ensemble) et aux revenus élevés (44 % des partisans de la chasse à courre appartiennent à un foyer dont le revenu mensuel net est supérieur ou égal à 3 000€, contre 27 % de l’échantillon global).

Les Français sont donc en majorité non seulement clairement opposés à la chasse à courre, mais également favorables à l’interdiction de cette pratique qu’ils jugent cruelle, dangereuse, obsolète et perturbatrice de l’équilibre des écosystèmes… On ne peut donc que s’interroger sur sa survivance, d’autant plus si l’on relève que c’est parmi les classes sociales les plus favorisées que l’on retrouve le plus grand nombre de ses partisans !

Source : One Voice

04/10/2010

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http://www.one-voice.fr/fr/article/proteines-animales-attention-danger

Protéines animales : attention danger
Octobre 2010 - Un régime alimentaire basé sur les protéines animales est dangereux pour la santé. C’est la mise en garde d’une toute récente étude publiée par Harvard. One Voice en détaille les points principaux.

Manger de la viande tue. En matière de santé publique, tel pourrait être l’avertissement à destination de tous les gros mangeurs de viande. Une nouvelle étude est en effet venue appuyer cette annonce en forme d’alerte sur la dangerosité, pour la santé, des régimes alimentaires à base de protéines animales. Cette fois, ce sont les chercheurs de la prestigieuse institution de Harvard qui en font la démonstration.


Risque aggravé
Réalisée sur un échantillon de 85 168 femmes et 44 548 hommes, sur une période de plus de 20 ans, l’étude montre que le risque de mourir d’une maladie cardiaque ou d’un cancer croit fortement chez les patients suivant un régime à base de protéines animales. D’après les résultats de l’étude publiés dans les Annals of Internal Medicine, le risque d’avoir une crise cardiaque augmente de 14 %, et de 28 % pour un cancer. A contrario, ce taux diminue chez les personnes qui privilégient les protéines végétales. Dans une interview à Bloomberg Businessweek, le professeur Hu, chercheur et professeur de nutrition au département de santé publique de Harvard a précisé « Nous regardons ces deux versions de régimes pauvres en glucides et avons constaté que l’impact de l’un et de l’autre était totalement différent. »


Régime végétal
Chiffres à l’appui, l’étude décrédibilise donc nombre de régimes amaigrissants, type Atkins, basés sur les protéines animales présentées comme bonnes pour la santé. Si ces régimes permettent de réduire la part des glucides responsables notamment des problèmes d’obésité, l’étude démontre que la meilleure façon de conserver les sucres sous contrôle et les maladies à distance, c’est de consommer des protéines végétales. Teresa Fung, l’une des principales auteures de l’étude, a confié dans une interview au journal USA Today « Les haricots et les cacahuètes sont de puissantes sources de protéines. »


Respecter la vie
Les auteurs de l’étude ne cherchent pas à décourager ceux qui suivent des régimes pauvres en glucides. Les Américains, notamment, ingurgitent trop de sucres raffinés, comme le sucre blanc ou la farine blanche. Et en France aussi l’obésité devient un problème de santé publique. Leurs conclusions prouvent seulement que les personnes qui échangent leur alimentation riche en glucides contre une alimentation à base de végétaux ont moins de risques de mourir d’un cancer ou d’une maladie cardiaque. One Voice encourage chacun à privilégier les végétaux, non seulement pour sa santé mais aussi par respect pour la vie des animaux, êtres vivants et sensibles.

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http://www.one-voice.fr/fr/article/porto-rico-s-oppose-l-exploitation-des-macaques-sur-son-ile

Porto Rico s’oppose à l’exploitation des macaques sur son île
Avec sa « résolution 1514 », le Sénat portoricain vient de bannir de l’île toute activité pouvant nuire à l’intégrité des primates. One Voice salue cette décision pour le moins courageuse.

Il n’y aura pas d’élevage de macaques à longue queue à Porto Rico ! Le Sénat portoricain vient en effet d’adopter une résolution interdisant l’exploitation des primates sur toute l’île. Alors que la ville de Guayama était au centre d’une polémique opposant les organisations de défense des animaux et la société mauricienne Bioculture, sur le point d’implanter un centre d’élevage de macaques à longue queue destinés à l’expérimentation animale internationale, les sénateurs ont tranché en faveur de la protection de leurs primates. A Guayama, comme ailleurs sur le territoire portoricain, aucun élevage de macaques n’a droit de cité. Cette décision prive définitivement la société Bioculture de tout recours en justice.

L’exploitation animale contraire aux valeurs portoricaines
En dépit des arguments économiques avancés par quelques sénateurs, la majorité du Sénat a refusé de voir se développer sur l’île des activités qui « créent des emplois qui vont à l’encontre de nos valeurs. » Les sénateurs sont même allés plus loin. Ils ont ouvertement critiqué la société Bioculture non seulement pour sa tentative d’introduction d’une telle industrie sur l’île mais également pour « avoir sciemment menti lors de l’enquête. (…) Ils ont été malhonnêtes de bout en bout et ce point doit être porté à la connaissance de tous. » Le Sénat va d’ailleurs adresser un courrier au département de l’agriculture des Etats-Unis ainsi qu’à celui de la pêche et de la vie sauvage pour leur demander d’annuler les autorisations données à cette société qui est l’un des plus importants fournisseurs de macaques pour l’expérimentation aux USA.

Merci !
One Voice, qui avait soutenu l’action des ONG locales, se réjouit d’une telle prise de décision. L’association remercie tous ses sympathisants et les internautes qui se sont largement mobilisés pour que l’éthique et la préservation de la vie animale l’emportent sur des intérêts purement mercantiles.

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2010, année de la biodiversité ?






Les grands engagements pris en 2002 à Johannesburg lors du sommet mondial pour le développement durable n’ont pas été respectés. La planète connaît un taux d’extinction des espèces sans précédent. One Voice attendait le bilan du sommet mondial de Nagoya pour voir renaître l’espoir.

Du 18 au 29 octobre 2010, à Nagoya au Japon, s’est tenu la 10e Conférence des parties de la Convention sur la diversité biologique. Durant ces 2 semaines, 193 Etats ont décidé d’une stratégie pour enrayer la perte de biodiversité et surtout adopter un protocole pour l’accès et le partage aux ressources génétiques. Après l’échec de 2002, les objectifs fixés pour 2020 se devaient d’être ambitieux pour être efficaces. Le résultat est sans précédent : les états membres ont adopté un plan stratégique qui fixe 20 objectifs pour protéger la nature et enrailler la perte de la biodiversité.

Un des objectifs voté est l’augmentation sensible des aires protégées. Elles représentent aujourd’hui 13% de la surface terrestre et moins d’1% de la surface des océans. D’ici 10 ans, ces aires devront en couvrir respectivement 17 % et 10 %.
Quelques bémols sont à noter à l’issue de cette rencontre internationale : l’absence de certains leaders mondiaux comme les Etats-Unis qui n’ont jamais ratifié la convention sur la diversité biologique (CDB) et l’absence d’un cadre légalement contraignant.

Près de la moitié de la faune européenne est menacée, une goutte d’eau si l’on considère qu’à l’échelle de la planète, un tiers des espèces vivantes l’est aussi.
Les océans se vident : 88 % des stocks de poissons sont en surpêche, 99% des baleines bleues ont été décimées et il ne reste plus que 300 baleines franches dans l’Atlantique Nord ! Quant aux forêts, elles disparaissent au rythme de 6 millions d’hectares chaque année.

Aujourd’hui, plus d’un million d’espèces ont été décrites mais les scientifiques estiment qu’il y en aurait 10 fois plus à découvrir avant qu’elles ne disparaissent ! Si cela est fréquent pour les arthropodes comme les insectes, chaque découverte d’une nouvelle espèce de mammifère est un véritable événement ! C’est le cas pour le Rhinopithecus strykeri, un singe observé début 2010 par une équipe de primatologues dans les forêts du Myanmar (Birmanie).

Ce singe est connu des populations locales pour son nez particulièrement retroussé qui lui vaut son nom de « singe à la figure à l'envers ». Il trahit sa présence par les éternuements que lui provoquerait la pluie sur son nez… Sa découverte tardive s’explique sûrement par l’isolement géographique des 270 km² de son territoire, situés entre le Mékong et d’autres rivières.

Paradoxalement, les découvertes d’espèces sont intimement liées à la disparition de nombreuses autres, puisque que ce sont souvent la création de routes forestières favorisant l’exploitation du bois qui permettent à l’homme d’atteindre des zones jusque-là préservées. Le Rhinopithecus strykeri en est le parfait exemple. Sa population, évaluée entre 260 et 330 individus, en fait une espèce déjà considérée en danger critique d’extinction...

Pourquoi attendre 10 ans avant d’observer les effets de décisions politiques ?
Ne pas contribuer à la déforestation, c’est choisir des produits alimentaires sans huile de palme, acheter des matériaux en bois certifiés.
Lutter contre le braconnage, le trafic et les invasions d’espèces exotiques, c’est ne pas rapporter d’animaux ni de végétaux des pays visités ni de bijoux ou d’objets en matière animale. En tant que consommateurs et citoyens de la planète, nous avons tous un rôle à jouer !

Source : One Voice

03/11/2010

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Marchés à bestiaux : le commerce de la souffrance et de la cruauté






Cris de douleur, gestes de peur, coups, violences cruelles, injonctions, blessures mortelles… l’enquête de One Voice réalisée au cœur des marchés à « bestiaux » français révèle la somme de souffrances et de cruauté qui remplissent nos assiettes.

Insupportable. Révoltant. Bouleversant. Ce qui se passe dans les marchés à « bestiaux » de la France du XXIème siècle est à peine croyable. Pourtant les images et le témoignage de nos enquêteurs qui ont mené l’investigation dans plusieurs marchés à « bestiaux » est sans appel. Ces lieux sont avant tout ceux du commerce de la souffrance et de la cruauté. Même s’ils ont tendance à disparaître et que le nombre des transactions ne cesse de diminuer, 2 millions d’ovins et de bovins y vivent chaque année l’enfer avant de rejoindre l’abattoir et finir sur nos tables.


De leur arrivée sur les lieux jusqu’à leur départ vers les abattoirs de France, d’Italie, de Hollande ou d’ailleurs, les animaux ne sont plus que des objets sans intérêt ni attention. Ces êtres vivants passent d’un lieu à l’autre, de mains en mains tels des colis difficiles à manipuler : ils sont tirés, poussés, molestés, déplacés avec force, cris et coups quand l’animal se fait retors. En réponse à la peur et au stress des animaux, la violence anime chaque geste. Et elle commence dès le débarquement.

Rares sont les véhicules qui répondent aux obligations en vigueur pour le transport des animaux. Entassés dans des véhicules utilitaires, des remorques, voire même un break, dépourvus de ventilation mécanique, de pont d’aérations, de litières, les animaux arrivent sur les lieux dans un état déplorable de stress et de blessures. Sur dix véhicules, les enquêteurs de One Voice ont noté qu’un seul répondait aux normes. Dans ces conditions, le déchargement des animaux ne répond pas non plus aux règles. L’absence de pont de débarquement contraint les animaux à sauter, ou à tomber lorsqu’ils sont poussés violemment dehors, et à se blesser.

Commotionnés ou pas, veaux, moutons, taureaux doivent suivre le mouvement les conduisant vers les enclos ou les chariots, qui sur ses pattes, sur ses genoux ou traînés par la queue ou la tête pour ceux qui ne peuvent se déplacer. À l’intérieur des marchés, les conditions minimales d’accueil des animaux sont rarement respectées. Absence de litière et eau non disponible sont légion. Les animaux sont souvent attachés aux barrières avec une simple ficelle ou corde passée autour du cou. Des veaux d’à peine 8 jours, affamés, tirent sur leur corde attachée court à la limite de l’étranglement. Certains s’étranglent véritablement dans l’indifférence générale. Les moutons connaissent le même triste sort lorsqu’ils sont traînés de force à l’aide d’une ficelle alors même, comme le dit violemment l’un des protagonistes de ce funèbre commerce, « on n’attache pas un mouton avec une ficelle ». Dans les enclos, les animaux sont en surnombre tout comme dans les chariots où ils sont entassés à plusieurs alors que l’espace est assez grand pour contenir un animal. Pattes en l’air, têtes prises dans les barrières, ils arrivent à la pesée dans un triste état.

Le calvaire ne s’arrête pas là. Pour quitter cet enfer, la même brutalité accompagne les derniers pas. Veaux tirés par la queue et les oreilles, poussés violemment, le tout accompagné de cris, de grands gestes menaçants, de coups de pieds, de mains frappées bruyamment, de sacs plastique agités au-dessus d’eux. Les taureaux sont matraqués à coups de bâton, de canne électrique sur tout le corps, voire l’anus et les testicules. Ainsi maltraités, ils prennent le chemin de l’abattoir où, comme nos enquêtes l’ont également démontré, un sort similaire leur sera, la plupart du temps, réservé.

Ce traitement est indigne de ces êtres vivants et sensibles. Chaque jour, la sentience révèle la conscience de la vie et de la mort, les liens de fraternité, d’affection qui unissent les animaux entre eux. Aujourd’hui plus qu’hier, ce traitement est indigne aussi des humains. One Voice appelle chacun à refuser de se faire les complices de ce déchainement de violence en limitant sa consommation de viande et de produits laitiers. Et si les mots ne sont pas assez forts pour prendre conscience, restent les images des trois vidéos composant un témoignage sans équivoque. Des images qui heurtent pour que la souffrance et la cruauté qui finissent dans nos assiettes ne soient plus ignorées.

Source : One Voice
15/11/2010

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MEDIATOR : l’expérimentation animale en question






Un an après son interdiction, le Mediator fait scandale : il serait à l’origine de la mort de 500, voire 1 000 patients. Une fois encore, One Voice déplore l’utilisation de l’expérimentation animale pour la mise au point de médicaments destinés à l’humain.

Après l’Isoméride, le TGN 1412, le Cérebrex, le Vioxx… le Mediator vient agrandir la longue liste des médicaments entraînant la mort de ceux qu’ils sont censés soigner. Destiné aux diabétiques et très largement prescrit à des patients en surpoids pour ses facultés amaigrissantes, le Mediator est aujourd’hui mis en cause dans une étude menée par le docteur Irène Frachon depuis 2006. Le médicament serait à l’origine de graves effets secondaires favorisant les maladies des valves cardiaques et de l’hypertension pulmonaire pouvant entraîner la mort. Les résultats de l’étude sont à ce point sérieux qu’ils ont conduit les autorités et l’Afssaps, par la voix de Xavier Bertrand, à lancer mardi dernier un message d’alerte appelant tous les utilisateurs à consulter sans tarder leur médecin. Pourtant, dès 1997 la sonnette d’alarme avait été tirée. Le Mediator est interdit en Espagne depuis 2005.


A l’instar de nombre de médicaments, le Mediator est encore un triste exemple des conséquences liées à l’utilisation de l’espèce animale pour mesurer la dangerosité des molécules et autres composants des produits pharmaceutiques. Le désormais célèbre Vioxx, retiré de la vente en 2004, a entraîné des problèmes cardiaques et cérébrovasculaires chez les utilisateurs du médicament alors qu’il était « cardioprotecteur » chez les souris ! Un exemple parmi beaucoup d’autres qui démontre, si besoin était, que le modèle animal n’est pas à même de fournir des données fiables pour la santé humaine. En plus d’être condamnables moralement et sur un plan éthique, les tests sur animaux ne sont pas pertinents pour l’homme.

André Ménache, médecin vétérinaire et directeur scientifique d’Antidote Europe, est d’ailleurs convaincu qu’il « faut toujours préférer les données humaines aux données animales. Nous sommes confrontés au choix entre des données humaines incomplètes (= pertinentes pour l’homme) et des données animales complètes (= majoritairement sans pertinence pour l’homme). Si l’on se fonde sur ce qui précède, il devrait être clair que les données humaines sont toujours préférables aux données animales. Une stratégie de tests par étapes effectués sur du matériel humain sera toujours plus prédictive pour l’homme que des données animales. » Le problème c’est qu’aujourd’hui la soumission de données issues de tests sur animaux est obligatoire alors que celles obtenues sur des cellules humaines est facultative. Il est donc grand temps de mettre de l’ordre dans la réglementation de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de médicaments destinés aux humains.

Il existe désormais des méthodes modernes pouvant avantageusement remplacer les méthodes obsolètes de l’expérimentation animale. « La mise en œuvre d’une stratégie de tests par étapes sur du matériel humain et la compilation de données humaines aura toujours plus de valeur que les tests sur animaux. » rappelle André Ménache. « Une approche basée sur le poids des preuves peut permettre d’accélérer la validation de méthodes basées sur des données humaines. » La science a fait les progrès nécessaires pour aller dans ce sens. Encore faut-il qu’une réelle volonté politique soit mise en œuvre pour en faciliter le développement.

Pour sa part, One Voice continue à se battre pour mettre fin à l’expérimentation animale et pour l’avènement de méthodes substitutives aux résultats plus fiables, plus éthiques et plus économiques. Chaque fois que nécessaire, l’association s’oppose par tous les moyens légaux et dans le cadre d’opérations non violentes à la mise en place ou au développement d’élevages destinés à l’expérimentation des laboratoires pharmaceutiques. C’est notamment ce que One Voice a fait en 2006 pour tenter d’empêcher l’agrandissement de l’animalerie de chiens du laboratoire mis en cause dans l’affaire du Mediator.

Source : One Voice
23/11/2010

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http://www.one-voice.fr/fr/article/mettre-fin-aux-carnages-au-nepal?utm_source=onevoice&utm_medium=Mod%C3%A8le+newsletter+principal&utm_content=link_subtitle&utm_campaign=%C3%A9dition+sp%C3%A9ciale+sacrifices+d%E2%80%99animaux+au+N%C3%A9pal





Mettre fin aux carnages au Népal



Au nom de la tradition et de la religion, des centaines de milliers d’animaux sont cruellement sacrifiés chaque année au Népal. One Voice s’engage aux côtés d’Animal Welfare Network Nepal pour mettre fin à ces rites indignes d’une société aspirant à plus de « démocratie et d’égalité ».






Du Népal, on connaît les hippies Occidentaux partis vivre, ou se retirer, dans un pays loin de la société industrielle et consumériste dans laquelle ils vivaient dans les années 70. Le touriste, lui, est captivé par l’intensité des couleurs, la richesse des odeurs, la hauteur des montagnes, ou par la spiritualité qui cohabite avec le quotidien. Le Népal est, entre autres, le pays de Bouddha. A côté de ces réalités qui font le charme et l’attrait de ce petit pays d’Asie, il en existe une autre, moins connue, alors qu’elle place le Népal en tête des pays pratiquant les sacrifices d’animaux de par le nombre des sacrifiés. Pour la fête de Gadhimai, par exemple, pas moins de 250 000 animaux sont égorgés, mutilés et décapités en l’espace de 48 heures.

Rites barbares
Au-delà du rite sacrificiel, la dévotion à la déesse de la puissance donne lieu à un véritable carnage. Des animaux de cinq espèces sont d’abord égorgés au couteau. Puis 20 000 bovidés, enfermés depuis des jours dans un enclos, sont massacrés à coups de sabre par 200 apprentis bouchers. Les animaux, qui n’ont pas péri de faim et de soif et qui ne tombent pas sous la première lame, sont mutilés de leurs deux pattes arrière avant d’être laminés à coups de sabre jusqu’à ce que leur tête soit tranchée. Parfois, 25 entailles sont nécessaires pour les plus grands bovins. Cette fête d’une cruauté inouïe réunit jusqu’à deux millions de personnes, adultes comme enfants, et est retransmise à la télévision.

Divertissement à grande échelle
Si Gadhimai n’est fêtée que tous les cinq ans, tout au long de l’année des rituels similaires ont lieu dans les temples et certaines places publiques. Tous les clans, toutes les ethnies y participent avec parfois la contribution de l’Etat et de l’armée. Une fois par an la célébration de Dashain entraîne, à travers le pays, la mort de centaines de milliers de chèvres, bœufs, canards, poulets… dont une partie est tuée par les militaires. Certains rites imposent de boire le sang directement de la jugulaire de l’animal égorgé (danses de Navadurga). D’autres demandent à neuf adolescents de dépecer une chèvre vivante avec leurs dents (fête de Khokana)… La barbarie envers les animaux ne s’arrête pas aux seuls rites religieux. Dans le divertissement aussi les animaux sont maltraités qu’il s’agisse du polo à dos d’éléphant, des charmeurs de serpents, des montreurs d’ours, etc. Pour parvenir à leurs fins, les hommes usent et abusent de la cruauté et de la peur.

L’avenir de la société hypothéqué par les intérêts financiers
En plus des risques pandémiques que fait courir la mise à mort massive non réglementée, la cruauté est néfaste à la société. Toutes les études montrent qu’elle généralise l’insensibilité face à la souffrance des êtres vivants, notamment chez les enfants, et qu’elle banalise la violence y compris envers ses semblables. Les textes sacrés hindous ne prescrivent pas les sacrifices. Pas plus que le bouddhisme qui enseigne la compassion envers les animaux. Seuls les intérêts financiers de ceux qui exploitent les croyances et superstitions ancestrales permettent de perpétuer de telles traditions. Des traditions qui bien souvent ruinent les plus nécessiteux. L’absence de loi de protection des animaux au Népal contribue également à la persistance d’une brutalité d’un autre temps dans une société qui, pourtant, vise à devenir plus démocratique, égalitaire et moderne.

Mobilisation internationale
Parce que chaque être vivant de la planète a le même droit au respect, une coalition internationale s’organise pour mettre fin aux sacrifices et jeux cruels au Népal. One Voice en est le partenaire pour la France. Initiée et coordonnée par l’ONG népalaise AWNN, cette coalition a vocation, entre autres, à mettre en place des campagnes d’éducation et de sensibilisation de la population, des autorités et des médias ; à faire pression sur les politiques pour l’adoption d’une loi de protection des animaux ; à rassembler une base de données statistiques sur les mises à mort au Népal.

Agir en citoyen de la planète
Les récentes actions menées par l’AWNN, notamment au cours d’une fête commémorative en l’honneur des animaux sacrifiés à la date anniversaire du dernier « hommage » à Gadhimai, laissent entrevoir une lueur d’espoir. Les autorités religieuses et politiques présentes se sont engagées à soutenir la campagne « Arrêtons le massacre » et à faire leur possible pour éradiquer ces pratiques archaïques. Si la résistance des clans est grande, il faut aussi savoir qu’une vaste majorité de la population hindoue urbaine désapprouve les sacrifices. Engagée pour quatre ans aux côtés de l’AWNN, One Voice invite chacun à agir en diffusant largement le tract édité pour l’occasion et en adressant, en qualité de citoyen de la planète, une lettre à l’ambassade du Népal demandant l’interdiction des sacrifices.

Ambassade du Népal
45 bis rue des Acacias
75017 Paris

Vous pouvez commander les tracts (avec la lettre) à info@one-voice.fr

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Dans un élevage de dindes, les enquêteurs ont observé la façon dont d’innombrables volatiles étaient attrapés, transportés et littéralement jetés dans des caisses sur un camion porte-conteneur.



Entassés dans les caisses, les oiseaux se débattent et souffrent tout au long de leur voyage vers la mort.
Arrivées à l’abattoir, les dindes sont retirées des caisses, de façon plus ou moins brutale selon l’humeur et la compétence des personnes chargées d’accomplir cette tâche. Elles sont ensuite pendues par les pattes, la tête en bas, et commence alors leur voyage vers le bain d’eau électrifiée et vers le couperet.
En France, ce sont 900 millions d’oiseaux (poulets, poules, dindes, etc) qui subissent cela chaque année.
Après avoir vu ces images, le vétérinaire Bill Swann a expliqué : ‘A mon avis, les employés que l’on voit dans ce film se soucient bien peu des volatiles qui passent entre leurs mains. Il semble que le plus important soit de charger et de décharger les oiseaux aussi vite que possible. Non seulement ces oiseaux sont effrayés et stressés, mais la force avec laquelle ils sont jetés dans les caisses au moment de leur chargement est telle que cela peut leur occasionner d’importantes contusions et éventuellement des fractures des os aux ailes et aux pattes.’
‘En 15 ans d’enquêtes sous couverture, j’ai rarement vu autant de cruauté envers les animaux.’
Un enquêteur de One Voice.

Pour visionner les vidéos cliquez sur le lien suivant : http://www.one-voice.fr/fr/article/comment-les-dindes-sont-chargees-dans-les-camions-video-1

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@Choupi91 a écrit:
Marchés à bestiaux : le commerce de la souffrance et de la cruauté






Cris de douleur, gestes de peur, coups, violences cruelles, injonctions, blessures mortelles… l’enquête de One Voice réalisée au cœur des marchés à « bestiaux » français révèle la somme de souffrances et de cruauté qui remplissent nos assiettes.

Insupportable. Révoltant. Bouleversant. Ce qui se passe dans les marchés à « bestiaux » de la France du XXIème siècle est à peine croyable. Pourtant les images et le témoignage de nos enquêteurs qui ont mené l’investigation dans plusieurs marchés à « bestiaux » est sans appel. Ces lieux sont avant tout ceux du commerce de la souffrance et de la cruauté. Même s’ils ont tendance à disparaître et que le nombre des transactions ne cesse de diminuer, 2 millions d’ovins et de bovins y vivent chaque année l’enfer avant de rejoindre l’abattoir et finir sur nos tables.


De leur arrivée sur les lieux jusqu’à leur départ vers les abattoirs de France, d’Italie, de Hollande ou d’ailleurs, les animaux ne sont plus que des objets sans intérêt ni attention. Ces êtres vivants passent d’un lieu à l’autre, de mains en mains tels des colis difficiles à manipuler : ils sont tirés, poussés, molestés, déplacés avec force, cris et coups quand l’animal se fait retors. En réponse à la peur et au stress des animaux, la violence anime chaque geste. Et elle commence dès le débarquement.

Rares sont les véhicules qui répondent aux obligations en vigueur pour le transport des animaux. Entassés dans des véhicules utilitaires, des remorques, voire même un break, dépourvus de ventilation mécanique, de pont d’aérations, de litières, les animaux arrivent sur les lieux dans un état déplorable de stress et de blessures. Sur dix véhicules, les enquêteurs de One Voice ont noté qu’un seul répondait aux normes. Dans ces conditions, le déchargement des animaux ne répond pas non plus aux règles. L’absence de pont de débarquement contraint les animaux à sauter, ou à tomber lorsqu’ils sont poussés violemment dehors, et à se blesser.

Commotionnés ou pas, veaux, moutons, taureaux doivent suivre le mouvement les conduisant vers les enclos ou les chariots, qui sur ses pattes, sur ses genoux ou traînés par la queue ou la tête pour ceux qui ne peuvent se déplacer. À l’intérieur des marchés, les conditions minimales d’accueil des animaux sont rarement respectées. Absence de litière et eau non disponible sont légion. Les animaux sont souvent attachés aux barrières avec une simple ficelle ou corde passée autour du cou. Des veaux d’à peine 8 jours, affamés, tirent sur leur corde attachée court à la limite de l’étranglement. Certains s’étranglent véritablement dans l’indifférence générale. Les moutons connaissent le même triste sort lorsqu’ils sont traînés de force à l’aide d’une ficelle alors même, comme le dit violemment l’un des protagonistes de ce funèbre commerce, « on n’attache pas un mouton avec une ficelle ». Dans les enclos, les animaux sont en surnombre tout comme dans les chariots où ils sont entassés à plusieurs alors que l’espace est assez grand pour contenir un animal. Pattes en l’air, têtes prises dans les barrières, ils arrivent à la pesée dans un triste état.

Le calvaire ne s’arrête pas là. Pour quitter cet enfer, la même brutalité accompagne les derniers pas. Veaux tirés par la queue et les oreilles, poussés violemment, le tout accompagné de cris, de grands gestes menaçants, de coups de pieds, de mains frappées bruyamment, de sacs plastique agités au-dessus d’eux. Les taureaux sont matraqués à coups de bâton, de canne électrique sur tout le corps, voire l’anus et les testicules. Ainsi maltraités, ils prennent le chemin de l’abattoir où, comme nos enquêtes l’ont également démontré, un sort similaire leur sera, la plupart du temps, réservé.

Ce traitement est indigne de ces êtres vivants et sensibles. Chaque jour, la sentience révèle la conscience de la vie et de la mort, les liens de fraternité, d’affection qui unissent les animaux entre eux. Aujourd’hui plus qu’hier, ce traitement est indigne aussi des humains. One Voice appelle chacun à refuser de se faire les complices de ce déchainement de violence en limitant sa consommation de viande et de produits laitiers. Et si les mots ne sont pas assez forts pour prendre conscience, restent les images des trois vidéos composant un témoignage sans équivoque. Des images qui heurtent pour que la souffrance et la cruauté qui finissent dans nos assiettes ne soient plus ignorées.

Source : One Voice
15/11/2010


http://www.one-voice.fr/fr/article/marches-bestiaux-le-commerce-de-la-souffrance-et-de-la-cruaute

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http://www.one-voice.fr/fr/article/le-grand-hamster-d-alsace-en-sursis

Le grand Hamster d’Alsace en sursis !



Parmi les mammifères d’Europe les plus menacés d’extinction, le grand Hamster d’Alsace fait partie intégrante d’un édifice naturel aujourd’hui malmené. La fragmentation et la destruction de son territoire, compromettent sa survie. Aux côtés de l’association A.P.E.L.E., One Voice se bat pour sa sauvegarde.






Longtemps pourchassé
Jugé nuisible par les agriculteurs du fait des dégâts causés aux cultures, le grand hamster abondant dans les années 1960, fut victime de campagnes d’éradication. Espèce protégée depuis 1993, son extermination a été évitée de justesse mais seuls quelques 450 hamsters subsistent. Or, pour assurer la viabilité de l’espèce, un effectif de 1 500 individus est estimé nécessaire…

Le grand Hamster, très largement menacé
Le développement intensif de la monoculture du maïs qui a envahi en quelques décennies, près de 80 % de la plaine d’Alsace, a rendu très vulnérable l’animal. Privé de sa nourriture (la luzerne et les céréales à paille), il dépérit d’autant plus vite que son territoire se réduit comme peau de chagrin. L’extension de l’urbanisme et la création de nouveaux réseaux routiers morcellent et dégradent inexorablement son cadre de vie.
Mesures d’urgence
La reproduction naturelle n’est à ce jour, pas susceptible de garantir la pérennité de l’espèce. Pour renforcer les noyaux de population existant et favoriser un brassage génétique indispensable, l’élevage de hamsters devrait permettre une multiplication des lâchers. Toutefois, cette démarche ne suffira pas à enrayer sa disparition. Des dispositions facilitant la colonisation des effectifs les plus dynamiques vers des zones de reconquête, devront l’accompagner.

Agissons ensemble !
Actuellement, de fortes pressions foncières s’exercent sur les derniers terrains propices aux hamsters. Plusieurs projets dont celui du Grand Contournement Ouest de Strasbourg, le menacent dangereusement. Ensemble, défendons le droit à la vie de ce petit rongeur. Une large mobilisation peut encore stopper les processus de détérioration des territoires qui mettent en péril cet être fragile.

Pour agir, vous pouvez aller à la rencontre des agriculteurs. Encouragez-les à laisser quelques-unes de leurs parcelles en jachère. L’acceptation de l’animal par les exploitants étant essentielle, la prise en compte financière des dommages aux cultures, pourrait faciliter la cohabitation. Ainsi, vous pouvez adresser un courrier aux maires des communes bas-rhinoises afin de les inciter à soutenir davantage les agriculteurs. Vous pouvez également rappeler aux pouvoirs publics leur devoir de protéger le hamster. Leur arbitrage peut contraindre les porteurs de projets à prendre des mesures compensatoires correctes pour le grand hamster.

Sauvons l’emblème de la petite faune sauvage des champs
La présence du hamster, joli rongeur au pelage tricolore, est un indicateur de la qualité du milieu. Partout où il vit, d’autres animaux réapparaissent (des renards - son prédateur naturel - mais aussi des lièvres, perdrix, cailles, faisans, etc.). Sa disparition s’inscrit dans un contexte général de perte de biodiversité domestique inadmissible. Nous ne devons pas autoriser qu’il s’éteigne dans l’indifférence générale. Mobilisons-nous contre les conséquences dévastatrices de la fragilisation de ses habitats. En décidant de consommer bio, vous vous engagez par exemple, dans une démarche favorable à un modèle d’agriculture plus respectueux de l’humain, des animaux et de leur environnement. Par vos choix de consommation, vous avez le pouvoir d’exprimer votre refus du système productiviste qui a saccagé l’aire de vie du grand hamster. Ne l’abandonnons pas !

Soutenez ce combat !
Le 2 octobre 2010, Journée internationale de la non violence, Once Voice organisa place du Trocadéro à Paris, un cercle du silence. Cette manifestation fut l’occasion pour One Voice et l’A.P.E.L.E. (Association pour la Protection de l’Environnement de Lingolsheim et Environs) d’alerter le grand public sur la situation extrêmement critique du grand hamster. Le coup d’envoi de la vente de bracelets au profit de cette cause, a été donné. Procurez-vous en un !

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L’arch en haiti : notre action un an après






Une crise « animalitaire » évitée et surtout des milliers d’animaux soignés et vaccinés, des vétérinaires formés, des laboratoires construits ou reconstruits, des unités de soin et de conservation des médicaments installées… Près d’un an après la mise en place de la coalition internationale de secours aux animaux d’Haïti (ARCH), dont fait partie One Voice, le bilan est plus que positif. Retour sur douze mois d’actions.

Un an après le séisme qui a ravagé Haïti, et notamment Port-au-Prince, l’île est loin d’être sortie d’affaire. Une épidémie de choléra et l’absence d’instances gouvernementales suite à des élections controversées sont venues compliquer un peu plus la situation. Dans ce contexte difficile, l’Arch a toutefois réussi à développer ses actions et à atteindre un certain nombre des objectifs qu’elle s’était fixés. Rappelons que dès le début de son action, le 23 janvier 2010, le projet de l’Arch avait été déployé en accord avec les protocoles gouvernementaux et en liaison avec le ministère de l’Agriculture, ce dernier se révélant un allié précieux pour le développement de l’activité de la coalition.


A fin décembre 2010, 49 506 animaux ont été soignés et vaccinés - essentiellement des chiens, des porcs et des chèvres - grâce aux unités de soin installées dans la capitale mais aussi à la clinique mobile présente dès le début des opérations. Globalement, les animaux examinés présentent un bon état sanitaire et semblent bien traités. La majorité d’entre eux n’avaient jamais été vus par un vétérinaire. Après la vaccination contre la rage et l’anthrax, les équipes ont commencé à vacciner contre la grippe porcine. Ces derniers mois, la coalition a rencontré quelques difficultés à s’approvisionner en vaccins antirabiques.

Le laboratoire national vétérinaire d’Haïti avait été fortement endommagé. L’Arch a mené à bien sa reconstruction. Le mur d’enceinte assure désormais la sécurité de l’établissement. L’équipement en bois a été fabriqué par des équipes locales et est prêt à être installé. Cette reconstruction a conduit également à une restructuration de l’établissement avec l’implantation des laboratoires parasites et zoonoses sur des lieux différents. Le laboratoire parasite est lui aussi opérationnel. Celui des zoonoses n’est pas complètement abouti mais devrait l’être dans les semaines qui viennent.

L’Arch s’était engagée à faire construire des unités frigorifiques pour la conservation des médicaments et des vaccins. Sur les 11 prévues, 9 sont déjà installées. Les troubles politiques des dernières semaines ont reporté l’installation des trois dernières unités. Réparties sur l’ensemble du territoire, ces unités de froid sont montées sous des châssis, conformes aux règles et aux pratiques de construction haïtienne, recevant les panneaux solaires nécessaires à leur fonctionnement.

Les vétérinaires de l’Arch présents en Haïti assurent la formation des équipes de soin. Plusieurs équipes peuvent ainsi être déployées et pourront assurées le suivi des animaux de l’île même après le départ de l’Arch. Les jours hors du terrain, rendus obligatoires en raison des conditions climatiques défavorables ainsi que des problèmes de sécurité dus à l’instabilité politique, sont consacrés au perfectionnement des équipes.

Prendre soin des animaux, c’est aussi prendre soin de la santé humaine. L’Arch a mis en place une vaste campagne d’information, tant locale que nationale, pour sensibiliser la population à la prise en compte des animaux. Messages à la radio, distributions de flyers et d’affiches lors des déplacements de la clinique mobile contribuent non seulement à faire connaître l’action de l’Arch mais surtout à faire prendre conscience de l’importance de vacciner, soigner et respecter son animal. L’acquisition récente d’un bus permettra d’intensifier ces actions d’information, y compris dans les lieux les plus reculés.

L’Arch a diligenté une première étude sur la population féline et canine de l’île afin de mieux appréhender ses besoins. Formation des sondeurs, établissement d’un questionnaire type ont permis de recueillir 1 264 documents exploitables. L’analyse de ceux-ci devrait être réalisée courant janvier et permettre de déterminer les actions à mettre en place pour mieux venir en aide aux chiens et aux chats.

Pour positives et encourageantes qu’elles soient, toutes ces actions, qui par ailleurs sont en ligne avec le budget alloué, sont loin d’être suffisantes. L’action de l’Arch a été pensée dans la durée. Les interventions doivent maintenant se déployer sur la totalité de l’île. Certaines zones ne disposent d’aucun moyen vétérinaire. Tout y est à faire et à créer. Le projet éducatif visant à inclure dans le programme scolaire un volet consacré aux infections transmises par les animaux, aux soins et au respect qui leurs sont dûs, n’a pas encore vu le jour. Il est toujours en discussion avec les différents ministères concernés (Agriculture, Éducation et Environnement). Certaines actions ont été différées en raison de l’état des routes, l’épidémie de choléra, les conditions climatiques et politiques, et restent donc à réaliser. La motivation et l’enthousiasme des équipes ont permis à notre coalition internationale de remplir pleinement sa mission. En prolongeant notre soutien, gageons que les Haïtiens et leurs animaux retrouveront bientôt le bonheur d’une vie normale.

Source : One Voice
15/01/2011

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http://www.one-voice.fr/fr/article/parcs-animaliers-et-zoos-en-chine-eveil-la-sagesse
Parcs animaliers et zoos en chine : éveil a la sagesse



Sept parcs animaliers fermés, cinquante-trois sommés de mettre un terme à leurs pratiques abusives, tel est le bilan de la tournée d’inspection menée en Chine à la demande du gouvernement d’octobre à décembre 2010. One Voice qui, depuis longtemps, dénonce la barbarie dont sont victimes les animaux en ces lieux et se bat pour y mettre un terme, voit là un signe porteur d’espoir et en attend d’autres.





Comme One Voice l’a hélas constaté au cours de ses missions sur le terrain, les conditions de vie faites aux animaux dans les parcs animaliers et les zoos en Chine relèvent souvent d’une indicible violence, que la cause en soit la cruauté, le manque de moyens ou l’indifférence. Alors dans l’inspection de 500 de ces établissements demandée par le gouvernement chinois, One Voice a vu une action positive qu’elle met en perspective avec la loi sur la protection animale dont les autorités chinoises sont en passe de se doter et sur laquelle leurs juristes ont sollicité le regard de l’association. D’octobre à décembre 2010, six équipes ont donc sillonné la Chine. A leur retour, sept établissements se sont vu retirer leur permis d’exploitation, cinquante-trois sommés de se mettre en règle avec la loi au regard de leur mauvaise gestion et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs animaux. La tâche va être immense : elle concerne bien entendu les soins, l’alimentation, le cadre de vie, l’entretien, mais elle suppose aussi un changement dans la relation aux animaux. Faut-il rappeler qu’à travers les souffrances qui leur sont infligées, si l’animal est, bien entendu, bafoué, la dignité humaine l’est aussi. Et de cela, une large majorité de Chinois est parfaitement consciente.

Animaux de foire
Dans les zoos et les parcs animaliers chinois, l’animal n’est pas seulement hébergé, il est souvent exploité. One Voice a mémorisé ce triste spectacle dans des vidéos notamment. Ours, singes, tigres, lions, éléphants, mais aussi dauphins ou oiseaux peuvent faire le show. Des acrobaties aux tours en bicyclette, ces numéros coûtent cher en souffrances : demander ce type d’exercice est déjà contre nature, mais pour y contraindre les animaux, les techniques d’entraînement sont cruelles. Les sujets ainsi exhibés sont humiliés au prétexte d’amuser le public. Celui-ci, à travers des mises en scènes triviales, est comme mis en condition pour se railler d’eux, la conscience endormie. Dans un autre cadre de « divertissement », les visiteurs peuvent être invités à donner des animaux vivants (poulets par exemple) en pâture aux grands félins. Ailleurs, certains n’hésitent pas à arracher les dents des bébés tigres pour que les enfants puissent les prendre dans leurs bras en toute sécurité. Si les enfants savaient, ils en seraient tout chamboulés. Ils le seraient aussi, comme nombre de leurs parents, s’ils savaient que le trafic va bon train et que la rapacité n’a que faire de la vie animale, que l’espèce soit rare ou pas.
Une autre raison que le public aurait de s’émouvoir, c’est que lui aussi n’est pas vraiment considéré : dans certains cas, les conditions de sécurité le concernant sont plus que défaillantes…

Les mal logés
Qu’ils soient ou non soumis au travail obligatoire, les animaux ne mangent pas toujours à leur faim. Les cas de malnutrition sont très fréquents. Quant à la surveillance vétérinaire, il est rare qu’elle existe. Les animaux, malades ou blessés, peuvent être ainsi abandonnés à leur triste sort et à leur triste logement. Car les cages, dans de piètres conditions, pas mieux entretenues que leurs hôtes, peu adaptées à leurs besoins, ne sont jamais des havres de paix. Elles sont dépourvues de zones refuge et quand celles-ci existent, on en prive parfois l’accès aux animaux pour qu’ils restent visibles aux yeux du public. Dans ces conditions, évoquer l’hygiène pourrait paraître extravagant. Sûrement pas pour One Voice qui agit au quotidien en France et par le biais des associations sur place dont elle soutient les actions pour la défense et le respect des animaux sans réserve. Pour l’association, la Chine fera « un bond en avant » dans ce domaine quand la loi sur la protection animale en préparation sera promulguée.

Au nom de la loi
Il faut dire qu’en matière de protection animale, la Chine, parmi les plus grandes puissances mondiales, est restée jusqu’il y a peu silencieuse. Si elle a pris des dispositions concernant les animaux sauvages menacés d’extinction, les projets de loi de protection des animaux n’avaient pu jusqu’alors aboutir. Les choses sont en train de changer. Une loi, que One Voice soutient aux côtés d’autres associations, est sur le point d’être promulguée. Elle est rédigée par des universitaires et juristes chinois, qui se sont montrés attentifs au regard que les organisations de défense des animaux internationales portaient sur leur projet et One Voice, sollicitée, a répondu de manière très détaillée. Pour l’association, cette loi est essentielle et elle l’a encore répété en juillet 2010, en adressant des pétitions au gouvernement chinois et au président Sarkozy pour appeler à la fin de la cruauté animale en Chine. Elle devrait être le cadre d’une véritable « révolution » pour les droits de l’animal en Chine. Comme le disait Song Wei, avocat et professeur de droit à l’Université chinoise des sciences et des technologies, la Chine ne peut pas « …échapper à ce courant en faveur d’un amour universel ni y rester étranger. »





Partage
Pour accompagner l’éveil à la cause des animaux en chine, One Voice s’est associée à l’ONG ACTAsia qui forme sur place les militants des groupes de protection animale. Initiée en 2009, la formation est cofinancée par One Voice. Le but est de permettre aux ONG chinoises de défense des animaux, encore balbutiantes, de disposer des moyens pour peser sur les décisions prises en la matière.

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http://www.one-voice.fr/fr/article/bhola-accueilli-dans-notre-sanctuaire-indien





Bhola accueilli dans notre sanctuaire indien



Février 2011. Après un terrible accident, Bhola, un éléphant aveugle, a rejoint notre sanctuaire indien. Il y a retrouvé Champa, libérée en juillet 2010.







Bhola, l’Innocent
Comme de nombreux éléphants captifs en Inde, Bhola (“innocent” en hindi) était obligé de marcher durant de longues heures sur les routes brûlantes pour transporter des touristes, ou de servir d’attraction dans les mariages. Agé de 35 ans seulement – 20 ans de moins que Champa – il a souvent changé de propriétaire ces dix dernières années. Tous l’ont surexploité. Son état était particulièrement préoccupant : totalement aveugle de l’œil droit et partiellement de l’œil gauche, il souffrait également de malnutrition sévère lorsque nous l’avons trouvé. Son cornac ne le nourrissait pas mais l’obligeait à travailler comme un forçat !
Heurté par un camion
Le 23 septembre dernier, en pleine nuit, Bhola a été renversé par un camion. Il a été gravement blessé à la trompe, aux pieds et sur le dos. Appelés en urgence, les vétérinaires du sanctuaire ont travaillé en collaboration étroite avec la Police de Delhi pour sécuriser le périmètre. Ils ont été obligés de faire venir une grue pour le relever tant la force lui manquait ! Leur crainte était que Bhola soit paralysé et ne puisse plus jamais remarcher. Heureusement, après plusieurs heures d’efforts, il a fini par tenir à nouveau sur ses pattes. Bhola est doté d’une volonté de vivre sans borne...


Inconscients ou cruels ?
Durant les jours qui ont suivi, Bhola a continué à recevoir les soins vétérinaires dont il avait besoin et a commencé à guérir. Mais cet éléphant innocent avait les pires propriétaires qui soient : ils refusaient de le nourrir tant qu’il ne leur rapporterait pas à nouveau de l’argent ! Son cornac avait visiblement en tête de le faire retravailler immédiatement… Pourtant, ses blessures étaient infectées et sa souffrance terrible : il avait du mal à tenir sur ses pattes. Déjà maigre lorsque nous l’avions rencontré, Bhola était dévenu squelettique, une ombre de lui-même, émacié et faible, en d’autres termes : mourant...
Pas d’alternative
Il était impossible pour l’équipe de regarder Bhola mourir ainsi, dans l’indifférence de ses propriétaires et dans de telles souffrances. Il fallait le sauver. Au terme de trois jours de négociations et de procédures, et après de multiples démarches légales, Bhola était confié au sanctuaire... Enfin, il allait pouvoir guérir, manger à sa faim, et goûter au bonheur d’être éléphant.


Sous l’attention bienveillante de Champa
Bhola a été accueillie avec beaucoup de joie et d’émotion par l’équipe du sanctuaire, mais c’est sans nul doute Champa qui s’est révélée la plus heureuse ! Elle l’a reçu comme on retrouve un vieil ami, après une longue séparation. Elle l’a immédiatement pris sous son aile, l’entourant de mille attentions, peut-être même un peu trop au goût de Bhola pour un premier contact ! Depuis, ils sont devenus inséparables, Bhola ayant rapidement appris à apprécier les multiples démonstrations d’affection de Champa...
Au Bonheur des éléphants
Dans notre sanctuaire indien, l’innocence retrouve ses droits. Bhola, comme Champa, va maintenant pouvoir guérir et se reconstruire, et enfin renouer avec une vie d’éléphant, libre de savourer chaque journée, sans être obligé de travailler et en mangeant à sa faim. Comme pour Champa, pour que cette vie soit possible, nous avons besoin de votre soutien. L’état de Bhola nécessite de nombreux soins et bien sûr, une nourriture suffisante pour les longues années de bonheur qui l’attendent désormais. Votre aide nous est indispensable pour offrir à Bhola et à Champa la retraite qu’ils ont largement méritée, pour que le sanctuaire qui les accueille puisse fonctionner aussi longtemps que nécessaire… Nous comptons sur vous.

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Parcs animaliers et zoos en chine : éveil a la sagesse






Sept parcs animaliers fermés, cinquante-trois sommés de mettre un terme à leurs pratiques abusives, tel est le bilan de la tournée d’inspection menée en Chine à la demande du gouvernement d’octobre à décembre 2010. One Voice qui, depuis longtemps, dénonce la barbarie dont sont victimes les animaux en ces lieux et se bat pour y mettre un terme, voit là un signe porteur d’espoir et en attend d’autres.

Comme One Voice l’a hélas constaté au cours de ses missions sur le terrain, les conditions de vie faites aux animaux dans les parcs animaliers et les zoos en Chine relèvent souvent d’une indicible violence, que la cause en soit la cruauté, le manque de moyens ou l’indifférence. Alors dans l’inspection de 500 de ces établissements demandée par le gouvernement chinois, One Voice a vu une action positive qu’elle met en perspective avec la loi sur la protection animale dont les autorités chinoises sont en passe de se doter et sur laquelle leurs juristes ont sollicité le regard de l’association. D’octobre à décembre 2010, six équipes ont donc sillonné la Chine. A leur retour, sept établissements se sont vu retirer leur permis d’exploitation, cinquante-trois sommés de se mettre en règle avec la loi au regard de leur mauvaise gestion et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs animaux. La tâche va être immense : elle concerne bien entendu les soins, l’alimentation, le cadre de vie, l’entretien, mais elle suppose aussi un changement dans la relation aux animaux. Faut-il rappeler qu’à travers les souffrances qui leur sont infligées, si l’animal est, bien entendu, bafoué, la dignité humaine l’est aussi. Et de cela, une large majorité de Chinois est parfaitement consciente.


Dans les zoos et les parcs animaliers chinois, l’animal n’est pas seulement hébergé, il est souvent exploité. One Voice a mémorisé ce triste spectacle dans des vidéos notamment. Ours, singes, tigres, lions, éléphants, mais aussi dauphins ou oiseaux peuvent faire le show. Des acrobaties aux tours en bicyclette, ces numéros coûtent cher en souffrances : demander ce type d’exercice est déjà contre nature, mais pour y contraindre les animaux, les techniques d’entraînement sont cruelles. Les sujets ainsi exhibés sont humiliés au prétexte d’amuser le public. Celui-ci, à travers des mises en scènes triviales, est comme mis en condition pour se railler d’eux, la conscience endormie. Dans un autre cadre de « divertissement », les visiteurs peuvent être invités à donner des animaux vivants (poulets par exemple) en pâture aux grands félins. Ailleurs, certains n’hésitent pas à arracher les dents des bébés tigres pour que les enfants puissent les prendre dans leurs bras en toute sécurité. Si les enfants savaient, ils en seraient tout chamboulés. Ils le seraient aussi, comme nombre de leurs parents, s’ils savaient que le trafic va bon train et que la rapacité n’a que faire de la vie animale, que l’espèce soit rare ou pas. Une autre raison que le public aurait de s’émouvoir, c’est que lui aussi n’est pas vraiment considéré : dans certains cas, les conditions de sécurité le concernant sont plus que défaillantes…

Qu’ils soient ou non soumis au travail obligatoire, les animaux ne mangent pas toujours à leur faim. Les cas de malnutrition sont très fréquents. Quant à la surveillance vétérinaire, il est rare qu’elle existe. Les animaux, malades ou blessés, peuvent être ainsi abandonnés à leur triste sort et à leur triste logement. Car les cages, dans de piètres conditions, pas mieux entretenues que leurs hôtes, peu adaptées à leurs besoins, ne sont jamais des havres de paix. Elles sont dépourvues de zones refuge et quand celles-ci existent, on en prive parfois l’accès aux animaux pour qu’ils restent visibles aux yeux du public. Dans ces conditions, évoquer l’hygiène pourrait paraître extravagant. Sûrement pas pour One Voice qui agit au quotidien en France et par le biais des associations sur place dont elle soutient les actions pour la défense et le respect des animaux sans réserve. Pour l’association, la Chine fera « un bond en avant » dans ce domaine quand la loi sur la protection animale en préparation sera promulguée.

Il faut dire qu’en matière de protection animale, la Chine, parmi les plus grandes puissances mondiales, est restée jusqu’il y a peu silencieuse. Si elle a pris des dispositions concernant les animaux sauvages menacés d’extinction, les projets de loi de protection des animaux n’avaient pu jusqu’alors aboutir. Les choses sont en train de changer. Une loi, que One Voice soutient aux côtés d’autres associations, est sur le point d’être promulguée. Elle est rédigée par des universitaires et juristes chinois, qui se sont montrés attentifs au regard que les organisations de défense des animaux internationales portaient sur leur projet et One Voice, sollicitée, a répondu de manière très détaillée. Pour l’association, cette loi est essentielle et elle l’a encore répété en juillet 2010, en adressant des pétitions au gouvernement chinois et au président Sarkozy pour appeler à la fin de la cruauté animale en Chine. Elle devrait être le cadre d’une véritable « révolution » pour les droits de l’animal en Chine. Comme le disait Song Wei, avocat et professeur de droit à l’Université chinoise des sciences et des technologies, la Chine ne peut pas « …échapper à ce courant en faveur d’un amour universel ni y rester étranger. »

Pour accompagner l’éveil à la cause des animaux en chine, One Voice s’est associée à l’ONG ACTAsia qui forme sur place les militants des groupes de protection animale. Initiée en 2009, la formation est cofinancée par One Voice. Le but est de permettre aux ONG chinoises de défense des animaux, encore balbutiantes, de disposer des moyens pour peser sur les décisions prises en la matière.

Source : OneVoice
07/02/2011

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Campagne contre la présence des chasseurs dans nos écoles !






Désapprouvant la ‘‘Convention de partenariat pour l’éducation au développement durable’’ signée le 4 mars 2010 entre la Fédération nationale des Chasseurs et les ministres de l’Education et de l’Ecologie, One Voice rejoint le collectif monté par l’ASPAS qui s’insurge contre le prosélytisme du lobby cynégétique dans les établissements scolaires.

Ce texte officialise les actions de ‘‘sensibilisation environnementale’’ que multiplient depuis 2009, les fédérations de chasse auprès des écoles. Or, sous le couvert de missions pédagogiques censées éduquer les élèves au respect de la nature, ces rencontres s’avèrent de véritables opérations de propagande pro-chasse comme en attestent les articles de presse et les comptes rendus des chasseurs publiés dans leurs revues. Confrontés au déclin de leurs effectifs, ils tentent d’attirer de nouvelles recrues. Ainsi, cet accord leur offre le champ libre pour promouvoir leur activité, soigner leur image et convaincre un jeune public, de l’utilité d’une « gestion » de la faune sauvage.


La grande mission de l’école laïque étant de garantir la liberté de penser, les interventions entachées de prosélytisme du lobby chasse, sont illégales. Le principe de neutralité de l’instruction publique n’est de fait, pas respecté. Comment accepter au regard de ce manquement, le partenariat exclusif entre les ministères et les chasseurs, par ailleurs représentés par des groupes de pression influents et fortunés et par le parti politique CPNT ? Le soutien gouvernemental aux adeptes de ce « loisir » est de surcroît, totalement déloyal puisqu’il met les nombreuses associations naturalistes, soucieuses du seul intérêt général, à l’écart.

Entre autres composés d’enseignants, de parents d’élèves, de psychologues et d’une cinquantaine d’associations de défense des animaux et de l’environnement, le collectif créé pour interpeller les médias et les pouvoirs publics, réprouve comme 62 % des Français (sondage IFOP-ASPAS) les immixtions des chasseurs en milieu scolaire. Appréhender la biodiversité par la chasse, une distraction tirant plaisir à tuer des animaux, contraire à l’éthique du respect de la vie, est absurde. Ennemis déclarés des écologistes, les passionnés de chasse, amateurs d’armes, sont mal placés pour donner en toute objectivité des leçons de développement durable. Loin d’être à court d’arguments convaincants, l’ASPAS, One Voice et leurs partenaires mettent à votre disposition un dépliant d’information qu’il vous suffit de commander.

Tout d’abord, le collectif requiert auprès des ministères concernés, l’abrogation immédiate de la convention et la stricte application du principe de laïcité. Puis, il demande des garanties afin que la réglementation interdisant le prosélytisme soit exécutée avec rigueur sur le terrain. Puisqu’ils persisteront à s’introduire dans les classes sous prétexte ‘‘d’initiation à la nature’’, notre mouvement réclame, pour éviter toute dérive, que les ‘‘animateurs cynégétiques’’ soient obligatoirement accompagnés de naturalistes non chasseurs. Enfin, pourquoi les défenseurs avérés de l’environnement diplômés, compétents et expérimentés ne seraient-ils pas encouragés par des subventions ou associés aux organismes d’Etat ?

Faites-vous l’écho de cette campagne ! Signez la pétition « NON, aux chasseurs dans les écoles » et diffusez le dépliant (à commander ici). Par ailleurs, si vous découvrez des articles de presse au sujet telles opérations, n’hésitez pas à nous envoyer les coupures (en n’oubliant pas de mentionner la date et le nom du journal). Nous comptons sur vous pour renforcer le mouvement !

Source : One Voice
16/02/2011

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Océans : le poumon bleu



http://www.one-voice.fr/



Les océans et les mers donnent son surnom à la Terre dont ils recouvrent 70% de la surface. Sur notre petite planète bleue, ils sont tel un bouillon de vie, un poumon à l’égal des forêts. Mais leur équilibre et les vies qu’ils abritent sont menacés, non sans conséquences directes pour les humains...






Océans : trésors de vie
La biodiversité des océans est exceptionnelle. On y distingue plusieurs écosystèmes marins, chacun doté d’une faune et d’une flore relativement spécifique. Les poissons des grands fonds par exemple, ne pourraient vivre ailleurs que dans ces conditions bien particulières de pression et d’obscurité. Depuis le microplancton jusqu’aux baleines bleues, la vie y est présente sous de multiples formes, qui dépendent les unes des autres et participent à un équilibre à la fois local et global des plus fragiles… De nombreuses espèces restent à y découvrir et certaines ne le seront peut-être même jamais.
Un rôle crucial dans l’équilibre de la planète
Les océans occupent une place cruciale dans la régulation du climat, notamment par leur place dans le cycle de l’eau et par leur fonction de puits de carbone. Les eaux océaniques dissolvent le CO2 atmosphérique qui est ensuite absorbé par le phytoplancton. Le carbone se retrouve ainsi finalement stocké sous forme de matière organique sédimentaire. Les trajets des courants d’eau chaude et froide sont également déterminants pour le climat, comme le Gulf Stream par exemple - courant continu d’eau chaude qui remonte de la Floride au Groenland - ou El Niño - courant chaud saisonnier dans le pacifique.
L’acidification des océans : un problème majeur
Une conséquence importante des activités humaines est l’augmentation du CO2 atmosphérique, mis en cause dans le réchauffement climatique. Or les océans, on l’a vu, absorbent et transforment ce carbone. Depuis 1800, on estime qu’un tiers des nos émissions ont été ainsi absorbées. Loin d’être salvateur, ce phénomène a pour conséquence l’acidification de l’eau de mer. Son pH diminue, ce qui a des conséquences désastreuses pour tous les êtres vivants qui y vivent… notamment ceux dont la coquille est composée de calcaire, tels que les moules et les huîtres. Or ces dernières (comme d’autres espèces) jouent un rôle écologique important au sein de leur écosystème. Leur disparition en entraînerait donc de nombreuses autres par effet de cascade.
Surpêche : la mer vidée de ses vies
La disparition des espèces marines n’est malheureusement pas seulement une conséquence indirecte de l’activité humaine. La pêche industrielle, qui ratisse les fonds marins sans distinction, est aujourd’hui montrée du doigt comme à l’origine de la chute libre des populations de poissons. Elle tue sans distinction à la fois des animaux d’espèces commerciales et de nombreux autres qui sont directement rejetés à l’eau (estimés à 20 millions de tonnes par an). Le thon rouge, qui a récemment occupé le haut de l’affiche est un bon exemple de ce que la seule gourmandise d’une population peut occasionner comme dégâts. Mais l’espadon, la raie, le requin en sont d’autres exemples...
Les océans considérés comme des poubelles
Pour les organismes qui peuplent les océans, la pêche n’est pourtant pas la seule menace. Ils doivent aussi faire face à des pollutions en tout genre. La mer est bien souvent prise pour un dépotoir et source de mille dangers pour ceux qui y habitent. Sacs plastiques et ballons dégonflés sont confondus avec des méduses par les cétacés qui meurent étouffés après les avoir ingérés. On a aussi retrouvé des plaques d’immatriculation dans l’estomac de requins tigres. Et quand ça n’est pas une plateforme pétrolière qui explose, ou un dégazage en pleine mer qui répand son pétrole sur des kilomètres en asphyxiant la vie, ce sont directement les eaux usées et les effluents des élevages intensifs qui viennent se déverser directement dans les eaux côtières. La conséquence de cette dernière pollution est bien connue en France : l’eutrophisation des eaux (c'est-à-dire l’excès d’éléments nutritifs) est entre autre responsable de l’envahissement des côtes bretonnes par les algues vertes.
Du bleu au rouge
Autre menace directe pour les animaux des océans : des pratiques plus ou moins traditionnelles aux conséquences désastreuses. Les massacres des baleines pour de pseudo recherches scientifiques, ou celui des dauphins au Japon ou encore des globicéphales dans les îles Féroé sont des exemples marquants de pratiques cruelles prenant l’océan pour théâtre. Pour ces animaux d’une sensibilité exceptionnelle, comme pour ceux qui leur survivent, le traumatisme est véritable. Tandis que leurs populations déclinent et que les chercheurs multiplient les découvertes montrant leurs capacités cognitives hors du commun, d’autres s’acharnent à les mettre à mort, ou en prison...
Il est temps d’agir pour que notre planète reste bleue !
Non, les océans ne sont pas un puits sans fond où l’on peut dissimuler en toute impunité des déchets radioactifs, ou d’où l’on peut extraire sans limite pétrole, sable, ou minerais. Non ce ne sont pas des réservoirs de nourriture qui permettraient d’alimenter une population humaine à la croissance exponentielle. Non, ce ne sont pas des aquariums géants où élever à grand renfort de farines à base de poissons sauvages et d’antibiotiques, des poissons d’élevage aux avantages très discutables… Non, ce ne sont évidemment pas ni des égouts, ni des décharges discrètes pour les poubelles débordantes des centres urbains… Et non, ce ne sont pas non plus des autoroutes où l’on peut circuler intensivement sans conséquences ! Le peuple des océans a non seulement le droit d’exister, mais nous avons besoin de lui. Nous avons besoin de préserver – ou plutôt de rétablir – l’équilibre océanique et nous avons la responsabilité éthique, d’y protéger la vie, quelle qu’en soit la forme.
Agir
Pour que notre planète reste bleue, adoptez une attitude Owoc ! Vous pouvez notamment limiter votre consommation de poissons et de crustacés et choisir des espèces non menacées, mais aussi limiter votre consommation de viande dont la production contribue fortement à l’eutrophisation des eaux côtières. Pensez également à trier vos déchets et à privilégier des produits bio et locaux… Et bien sûr ne cautionnez pas les spectacles de dauphins !

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À la rencontre du peuple dauphin




http://www.one-voice.fr/fr/article/la-rencontre-du-peuple-dauphin
Les dauphins sont parmi les animaux dont les capacités cognitives sont les plus développées. Leurs comportements témoignent d’une sensibilité et d’une intelligence exceptionnelle...







Conscients d’eux-mêmes……et des autres
Les dauphins comptent parmi les animaux ayant scientifiquement prouvé qu’ils avaient conscience d’eux-mêmes. Après avoir été habitués à un miroir, si on leur fait une marque ils chercheront à l’explorer. Mais plus étonnant encore, ils ont prouvé à de multiples reprises qu’ils étaient capables d’un comportement altruiste à travers le sauvetage d’humains attaqués par des requins, ou bien par l’adoption de bébés dauphins orphelins ou même le sauvetage par un grand dauphin de deux cachalots pygmées échoués sur une plage néozélandaise...
Des êtres communicants
Plusieurs études sur le langage des dauphins ont été réalisées sur des populations libres. Depuis le début des années 70, une population de dauphins sauvages est ainsi étudiée dans la baie de Sarasota en Floride. C’est chez eux qu’a été montrée l’existence d’une signature individuelle sonore, un peu à l’image de nos noms et prénoms, dans laquelle on retrouve le code de la mère, celui du groupe d’appartenance et un code individuel. Mais la gamme des cliquetis et autres sons émis par les dauphins est bien plus étendue et les scientifiques s’accordent à parler de véritable langage, avec des dialectes propres aux différents groupes !
Utilisation d’outils et… d’humains
Une étude réalisée auprès des dauphins sauvages de Shark Bay en Australie, a montré que certains dauphins, principalement femelles utilisaient une éponge pour se protéger le rostre avant de fouiller le sol. Mieux encore, en Mauritanie, ce sont les humains qui sont utilisés par les dauphins pour attraper les poissons. Lors de la migration des mulets, les poissons forment des bancs compacts difficilement chassables par les dauphins car lorsque l’un d’entre eux est isolé, il se réfugie sur les hauts fonds. Or c’est là que les pêcheurs locaux pratiquent la pêche à pied. Dauphins et pêcheurs ont donc pris l’habitude de pêcher ensemble, de telle sorte que les poissons se retrouvent coincés entre les uns et les autres, pour un bénéfice réciproque. D’autres cas de pêches collaboratives existent à travers le monde, notamment au Brésil.
Tout sauf l’ennui
Les dauphins aiment jouer. Quel que soit leur âge, ils font des anneaux de bulles avec leur évent. Ils les poussent, les font tourner, les suivent à plusieurs ou passent au travers... En captivité, ils s’ennuient et s’occupent comme ils peuvent. Ils jouent par exemple avec les objets que les visiteurs laissent tomber dans le bassin. Un dauphin a même été vu dissimulant sa collection d’objets aux plongeurs venus nettoyer le bassin ! Pour nombre d’entres eux, l’ennui et la captivité confine au désespoir. Pour ces animaux si sensibles, le suicide est parfois la conclusion…
Agir
Pour le respect du peuple dauphin, ne cautionnez pas les spectacles de dauphins.
Commandez et diffusez notre carte pétition et le tract dauphin captifs.
Vous pouvez aussi vous informer et contribuer à la sauvegarde des océans en faisant évoluer vos habitudes de consommation.

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Les français favorables à une loi pour les animaux sauvages




http://www.one-voice.fr/fr/article/les-francais-favorables-une-loi-pour-les-animaux-sauvages

Les résultats d’un récent sondage Sofres sont sans appel : les français veulent une loi pour que les animaux sauvages aussi soient protégés !








Contexte
En France, seuls les animaux domestiques bénéficient d’une loi les protégeant, tout comme les humains, des violences, mauvais traitements et actes de cruautés. Cette loi n’est malheureusement pas applicable à la faune sauvage. Pourtant, tous les animaux sont sentients : conscients et sensibles à la souffrance. Tous ont le droit de vivre dans la paix et la dignité. La Convention Vie et Nature a donc commandé un sondage à la Sofres, afin de connaître l’opinion des français sur la création d’une loi qui permettait de les protéger.

Le sondage

Réalisé en février 2011 sur un panel de 1000 français âgés de 18 ans et plus, le sondage consistait à savoir si les personnes interrogées étaient favorables, plutôt favorables, plutôt défavorables ou très défavorables à ce que la loi protège les animaux sauvages contre les mauvais traitements.

Une large approbation
Les résultats de ce sondage révèlent que 87 % du panel ; soit plus de 8 français sur 10, se disent favorables à la mise en place d’une loi pour assurer la protection des animaux sauvages contre 7% d’un avis contraire et 6% sans opinion.
Les résultats font ressortir que les plus jeunes, entre 18 et 34 ans, ainsi que les catégories socioprofessionnelles modestes sont plus fortement favorables à la mise en place d’une législation.

Eloignement de la nature
La disparité des réponses entre les différentes régions est assez faible. Cependant on constate que les pourcentages les plus faibles de personnes très favorables sont obtenus pour Paris et la région Centre avec respectivement 50 et 48 %.
Ces chiffres démontrent certainement le détachement de citadins déconnectés d’une nature qu’ils ne connaissent pas ou très peu et soulève l’importance d’informer et de sensibiliser.

Légiférer
Qu’ils vivent à nos côtés ou non, les êtres vivants devraient tous bénéficier d’une législation oeuvrant pour leur protection. Ce sondage ne fait que confirmer le fait que les citoyens doivent être écoutés ! One Voice, déjà impliquée dans la mise en œuvre de lois européennes tient à rappeler que c’est en se mobilisant que les lois peuvent évoluer. Si la majorité des Français y sont favorables, l’abolition de la souffrance animale quelle qu’elle soit est possible.

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Euro 2012 : l’Ukraine extermine les animaux sans-abri






En prévision de l’Euro 2012 qu’elle organise, l’Ukraine élimine chiens et chats sans-abri par des méthodes cruelles. Nous devons stopper ça !

Pour préparer l’Euro 2012, les autorités ukrainiennes ont décidé d’exterminer les chiens et les chats sans-abri des grandes villes du pays. Elles souhaitent ainsi améliorer l’image du pays que garderont les amateurs de football étrangers qui viendront assister aux matchs.
Dès 2009, les animaux errants ont donc été empoisonnés, brûlés ou tués par balles... C’est à dire abattus selon des méthodes illégales dans de nombreux pays européens ! Une vidéo montre un chien vivant jeté dans la benne d'un camion-poubelle. Des fours crématoires ambulants ont circulé dans les villes ukrainiennes.


Plus de 50 000 chiens et chats auraient déjà été tués à Kiev et dans ses environs.
Devant l’absence de réponse des autorités à leur demande de faire cesser ces massacres, des associations locales de défense animale ont alerté les responsables de l’UEFA (Union européenne de football association), organisatrice de l’Euro 2012. Elles lui ont adressé une pétition de 5 200 signatures en lui demandant de les aider à mettre un terme à la tuerie.

L'UEFA a écrit au vice-premier ministre ukrainien, Ivan Vasiunyk, en lui demandant de prendre des mesures adéquates, en vain.
Grâce au travail des associations, des campagnes de stérilisation des chiens et des chats ont été entreprises. Elles ont été interrompues en janvier 2011 car les vétérinaires ukrainiens ne disposaient plus de médicament anesthésique. Le gouvernement ukrainien a en effet interdit l’usage de la kétamine, seul produit disponible dans ce pays, en raison de son utilisation déviante par des toxicomanes.

Les stérilisations pourraient reprendre prochainement mais elles sont très insuffisantes. Le nombre d’animaux errants ne cesse d’augmenter en raison de l’absence de volonté du gouvernement de prendre en charge ce problème au niveau national. La corruption aggrave encore la situation. Dans certaines villes, les fonds destinés aux programmes de stérilisation ont été détournés.

L’Ukraine ne doit pas seulement vouloir ressembler à un pays civilisé mais le devenir réellement en protégeant ses animaux et en organisant leur stérilisation, comme beaucoup d’autres pays l’ont fait avant elle.
Le poids de l’UEFA peut vraiment jouer en faveur des animaux. Ses dirigeants, en particulier Michel Platini, son président, peuvent encore demander au gouvernement ukrainien de s’attaquer au problème.

Ecrivez poliment à l’UEFA en lui demandant d’intervenir auprès des autorités ukrainiennes pour qu’elles prennent en charge éthiquement le problème des animaux errants :
UEFA 

Route de Genève 46
Case postale
CH-1260 Nyon 2
Suisse

Source : One Voice
26/03/2011

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Le loup, une espèce protégée ?




http://www.one-voice.fr/fr/article/le-loup-une-espece-protegee

Un projet d’arrêté ministériel est actuellement à l’étude pour fixer les conditions d’autorisation de destruction du loup. One Voice se mobilise pour inciter chacun à participer à la consultation du public qui prend fin le 11 avril prochain!






A terme, cet arrêté devrait permettre aux préfets d’autoriser des tirs sur les loups « lorsque toute autre méthode de prévention se révèle inadaptée ou insuffisante ».
Les discussions autour de ce texte concernent donc les conditions générales fixant ces autorisations exceptionnelles de destruction d’une espèce pourtant protégée par la loi, ainsi que les quotas maximum d’individus « abattables » chaque année.

Condamner le loup
Si un tel arrêté est voté, les conséquences sur ce carnivore peuvent être désastreuses alors qu’on n’en compte moins d’une centaine seulement sur notre territoire.
Le principe même d’éliminer des loups n’a pas de sens. On leur impute des dommages importants sur les troupeaux alors qu’une seule attaque a été recensée en une année !
De plus, il est stipulé que les tirs de prélèvement toucheront des individus au hasard or cette pratique, sans suivi scientifique des populations, pourrait complètement déstructurer des meutes formées et, dans ce cas, créer de vrais problèmes.

Tout ce qu’il faut savoir sur le loup
Réapparu naturellement en France depuis 1992 après 60 ans d’absence, le loup n’est pas le bienvenu. Ses principaux ennemis sont la peur et l’ignorance humaines.
One Voice rappelle que le loup est un animal qui a tendance à éviter l’homme. Il a un rôle majeur sur la régulation des populations d’ongulés sauvages et sur leur état sanitaire.
Et sa structure sociale complexe lui permet de maîtriser sa démographie. Enfin, la présence du loup a un impact positif direct sur l’écotourisme. L’évolution morale et scientifique de notre société justifie pleinement une cohabitation intelligente.

Agir
Vous avez jusqu’au 11 avril 2011 seulement pour contester la mise en place de cet arrêté. Donnez votre opinion à l’adresse créée par le ministère :
protocole.Loup@developpement-durable.gouv.fr
Pour que le ministère de l’Ecologie et du Développement Durable soit le garant du respect et de la dignité des loups en France, merci pour votre mobilisation !

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61 chiens et 3 ânesses sauvés de l’enfer



http://www.one-voice.fr/fr/article/61-chiens-et-3-anesses-sauves-de-l-enfer



Sans nourriture, sans eau, attachés, enfermés, souillés… Ainsi subsistaient les dogues du Tibet et ânesses d’un « élevage » savoyard où bien des leurs ont péri dans les pires souffrances. Le 28 janvier 2011, grâce à la mobilisation des gendarmes, pompiers, vétérinaires et à l’intervention de One Voice, appuyée par plusieurs associations, ils revenaient à la vie.






Un véritable calvaire
Quand, le 20 janvier, l’enquêteur de One Voice pénètre dans ce domaine avec les différentes autorités de contrôle, c’est la stupeur. Ce n’est pas un élevage qu’ils découvrent en effet, mais l’enfer. Les chiens sont attachés, parqués là dans un hangar, ici une grange ou encore dans une cave, dont une avec des chiots. Ils ne sortent jamais, condamnés à survivre parmi des détritus et leurs déjections. Une chienne et ses petits sont même enfermés dans la carcasse d’une voiture. Les ânesses sont logées à la même enseigne. Tous sont abattus, terrorisés, désespérés.

En dessous de tout

Dans ce cadre, évoquer l’absence de conformité devient presque dérisoire. Car il n’y a là pour les animaux ni nourriture ni eau et certains ont usé leurs dents à gratter terre et cailloux pour s’alimenter. La plupart sont à bout de forces et certains dans un état cachectique avancé. Le vétérinaire constate de nombreuses pathologies, certains sont affligés de blessures, deux des chiens sont aveugles.

Opération sauvetage

Il faut évidemment agir vite. Entre la visite de contrôle du 20 janvier et la saisie des animaux, il se passera huit jours. C’est peu, hélas plusieurs chiens n’auront pas pu attendre… Le feu vert est donné le 26 janvier. L’opération One Voice lancée le 28.
L’Association prend en charge l’intégralité de la saisie et finance tous les frais de transport et de soins vétérinaires.
Le capitaine de gendarmerie Maurice Broche dira : « Malgré toute la souffrance endurée par ces chiens pendant toutes ces années, leurs yeux étaient encore pleins d’amour et semblaient comprendre que leur calvaire était terminé ».

« L’union fait la force »

Plusieurs structures prêtent main-forte à l’opération en accueillant des chiens : Animaux Secours à Arthaz (74), l’APAHD d’Embrun (05) et les SPA de Marlioz (74), de Chambéry (74), d’Aix-les-Bains (73), de Bellegarde-sur-Valserine (01), de Veynes (05), ainsi que les représentants du Club du dogue du Tibet. Enfin, l’Arche de Noé d’Ernolsheim-sur-Bruche (67) prend en charge les 3 ânesses. Qu’ils soient tous ici chaleureusement remerciés.

Macabres découvertes

Le jour de la saisie, de terribles découvertes seront faites. Une centaine de cadavres, et aussi des fœtus, des têtes de chien, sont recensés. Certains dans des sacs-poubelles traînant à même le sol, d’autres entassés dans un vieux congélateur hors service. L’éleveuse dira qu’elle donne les cadavres de chiens en pâture aux chiens. Une plainte va être déposée par One Voice pour actes de cruauté.
Mais One Voice ne peut s’arrêter là. L’Association a imaginé une structure, la « Cellule Zoé », laquelle interviendra en situation d’urgence, et aussi en amont pour que cessent ces actes monstrueux.

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http://www.one-voice.fr/fr/article/cellule-zoe-l-antidote-la-cruaute-0





« cellule zoé » : l’antidote à la cruauté



La cruauté n’a pas de limites. Et si, ensemble, nous relevions le défi de lui en mettre, et, bien au-delà, de l’éradiquer ? C’est ce défi que le regard de la petite chienne Zoé, victime de barbarie dans un élevage savoyard, nous a amenés à relever à travers la « Cellule Zoé ». Pour One Voice, cette structure est une « réponse immunitaire » à la violence que subissent les animaux.










L’appel de Zoé

Le regard de Zoé, petite chienne recroquevillée au fond de son tonneau lors de son sauvetage le 28 janvier 2011, en a marqué plus d’un. Le sien et celui de ses nombreux compagnons d’effroyable infortune, survivant attachés sur un site que l’on n’ose nommer « élevage ». Une décharge plutôt. Après cette intervention, pour One Voice, il n’était pas question d’en rester là. Zoé – aujourd’hui, choyée, sereine - pointait tous les autres animaux, souffrant en des lieux qu’il faut débusquer comme ce le fut pour son chenil. C’est ainsi que la « Cellule Zoé » s’est imposée à l’Association, pour aller porter secours à tous les animaux martyrisés, même les plus cachés.

Faire obstacle à la violence
« Zoé » signifie « la vie » en grec, et c’est bien la vie qu’il s’agit de faire triompher des pulsions mortifères dont sont victimes les animaux. La violence n’est pas une fatalité. Il faut lui opposer des systèmes de défense efficaces et cela passe simplement par la vigilance de tous, que la Cellule entend favoriser. Comme toutes les actions de l’Association, elle est animée par la volonté d’œuvrer pour une société paisible, qui place l’humanisme, et donc tous les êtres vivants, au cœur de ses préoccupations.

Une présence tout-terrain
Structure polyvalente, la Cellule intervient tant au niveau de la sensibilisation des citoyens que sur le terrain.
Il est fondamental d’informer le public. Mettre au grand jour des actes de cruauté et tirer de l’ombre leurs auteurs devraient tempérer les ardeurs cruelles de ces derniers, une forme de prévention.
Dans l’urgence, selon les situations, la Cellule assure la logistique, les liens avec les refuges, la coordination avec d’autres associations, l’appel à bénévoles, la gestion des frais engagés…
Au quotidien, elle se consacre aux dossiers de cruautés sur les animaux suspectées ou avérées. Elle suit les actions en justice en cours.

La plateforme
Elle se compose de quatre réseaux, dont une cellule de veille assure la coordination, les échanges, voire l’activation si nécessaire :
- Un réseau d’informateurs, à la source de tout sauvetage, couvre tout le pays ;
- Un réseau d’enquêteurs prend ensuite le relais pour les investigations et surveillances ;
- Un réseau de représentants des autorités compétentes, services vétérinaires, gendarmerie, voire services sociaux avec lesquels la responsable de la Cellule est en contact permanent;
- Un réseau de refuges partenaires se tient prêt à accueillir les animaux sauvés. Déjà, plusieurs dossiers sont en cours, celui notamment d’un piégeur de chats, massacrant littéralement les félins dans l’Aisne, et, celui, sidérant, d’éleveurs ayant laissé périr leurs vaches en Côte-d’Or.

Devenir partenaire
La Cellule Zoé a été imaginée comme une véritable synergie entre One Voice et ses partenaires. L’association met toutes ses forces à la disposition de la Cellule et en tant que partenaire vous en garantissez la pérennité et le développement. Ce partenariat se décline en trois actes : vos dons, pour aider aux investissements qu’implique le soin apporté aux actions menées pour sauver les animaux ; votre collaboration au réseau d’informateurs ; et votre participation aux opérations de sauvetage.
Faire barrage à l’escalade de la cruauté, c’est le défi que nous pouvons relever ensemble.

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Animaux et territoires : le hérisson



http://www.one-voice.fr/fr/article/animaux-et-territoires-le-herisson



Le hérisson d’Europe est un petit mammifère de la famille des insectivores. Il est présent en Europe depuis 45 millions d’années et il est aujourd’hui menacé de disparition. One Voice tient à mettre en lumière l’importance de protéger cet animal aux mœurs peu connues.






Le hérisson mal aimé
Le hérisson a longtemps été considéré comme un animal nuisible. La simple présence de ses piquants inspirait une révulsion et on le massacrait au nom d’étranges croyances comme le fait de venir téter le lait des vaches la nuit…
Il ne faut pourtant pas longtemps à qui croise son chemin pour se rendre compte de son inoffensivité, et succomber à son allure pataude et attendrissante.
Protégé par la loi depuis 1981, il profite enfin d’un capital sympathie important. Le triste constat des victimes de la route a malheureusement joué en sa faveur.
Aujourd’hui, malgré l’utilisation positive de son image dans la publicité ou auprès des plus jeunes, les mœurs du hérisson demeurent mal connues et peu d’études lui sont dédiées.

Tendance européenne
Partout en Europe, on constate son déclin. En Angleterre, des études prédisent sa disparition d’ici 2025 ! En France, il devient de plus en plus rare dans les campagnes. Mais des études récentes démontrent que le hérisson semble particulièrement bien s'adapter aux conditions environnementales urbaines, à tel point que l’on observe des densités de population 9 fois plus fortes en ville qu’en milieu rural !

Exode rural
Dans les campagnes, la disparition du hérisson est directement liée à l’agriculture intensive, qui a causé la destruction de la quasi-totalité des haies et des bosquets ; sources principales de nourriture et d’abris.
D’autre part, l’utilisation croissante des pesticides sur les cultures depuis les années 1970 a aussi un rôle majeur sur la disparition des proies qu’il chasse, comme les vers de terre, les limaces ou toute sorte d’arthropodes dont il se nourrit.
De plus, les pesticides qui s’accumulent tout au long de la chaîne alimentaire engendrent des effets sur la fertilité de ces insectivores.
Pas d’autre choix pour le hérisson que d’élargir son territoire au risque de se faire écraser ou de rencontrer la malveillance humaine.

Une ville qui grandit
Si l’on observe plus fréquemment des hérissons en ville, il faut tenir compte du fait que chaque année, les zones urbaines empiètent un peu plus sur la campagne et sur son territoire… En France, entre 1982 et 1999, elles ont grandit de 42 %. Le hérisson va donc être obligé de s’adapter aux zones urbanisées où il va s’installer. On peut ainsi l’observer dans des aires résidentielles où l’on trouve des maisons individuelles avec des jardins et des pelouses ponctuées de bosquets ainsi que dans les parcs. D’une grande discrétion, seuls ses grognements peuvent trahir sa présence près de nous. Il s’accommode malgré tout de nos activités et est de ce fait souvent considéré comme le trait d'union entre la nature sauvage et la vie citadine.
Les pièges de la ville
Si la ville le protège de son principal prédateur le blaireau, la vie proche des activités humaines n’est pas sans risques.
De récentes études ont montré que l’accès à la nourriture n’était pas plus important en ville malgré ce que l’on pourrait croire avec les déchets générés. Au contraire, les déchets comme les boîtes de conserves et autres récipients sont autant de menaces de rester coincé lorsque l’on porte des piquants de 3 cm.
De la même façon, le cloisonnement trop parfait de nos jardins va le pousser à rechercher des passages dans lesquels il restera souvent bloqué.
Les jardins représentent des refuges nécessaires cachant de grandes menaces. Tapi la journée dans les hautes herbes, il est souvent la victime de nos débrousailleuses. De même, lorsque nous brûlons nos tas de feuilles sèches, nous ne vérifions pas si un hérisson s’y abrite pour hiberner ou y faire ses petits.

Le facteur température
En zones urbaines, les températures légèrement plus douces vont raccourcir les périodes d’hibernation. Les hérissons en sortent plus rapidement, ce qui augmente ainsi les risques d’accidents et peut avoir des répercussions sur leur santé.
De plus, les populations urbaines sont beaucoup plus affectées par les parasites comme les tiques et les puces.
La ville est donc loin d’offrir le plus adéquat des environnements aux hérissons.

Agir en faveur du hérisson
Le hérisson a sa place dans nos villes comme dans nos campagnes. Il est considéré comme un auxiliaire précieux pour les jardiniers de par son rôle d’insecticide naturel. Sa présence est toujours un gage de la qualité de l’environnement.
Le hérisson n’est pas exigeant. Un tas de compost au fond du jardin lui fournira une source formidable de nourriture.
Si certaines régions agricoles commencent à prendre conscience de la nécessité de replanter des haies, lui offrir le gîte n’est pas plus compliqué que de lui mettre à disposition une caisse retournée recouverte de feuilles.
Bannissez les produits chimiques de votre jardin et vous aurez une chance de le voir s’y installer. Il régulera alors les animaux néfastes à vos plantations.
Prévoyez des passages dans vos clôtures afin qu’il puisse circuler librement à la recherche de ses congénères ou de ses proies.
Enfin, ne brûlez jamais des tas de feuilles sèches en hiver ou au printemps, vous risqueriez de tuer des individus en hibernation ou en train d’élever les jeunes.

Pour plus d’informations le sanctuaire des hérissons

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Animaux et territoires : le hérisson



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Le hérisson d’Europe est un petit mammifère de la famille des insectivores. Il est présent en Europe depuis 45 millions d’années et il est aujourd’hui menacé de disparition. One Voice tient à mettre en lumière l’importance de protéger cet animal aux mœurs peu connues.






Le hérisson mal aimé
Le hérisson a longtemps été considéré comme un animal nuisible. La simple présence de ses piquants inspirait une révulsion et on le massacrait au nom d’étranges croyances comme le fait de venir téter le lait des vaches la nuit…
Il ne faut pourtant pas longtemps à qui croise son chemin pour se rendre compte de son inoffensivité, et succomber à son allure pataude et attendrissante.
Protégé par la loi depuis 1981, il profite enfin d’un capital sympathie important. Le triste constat des victimes de la route a malheureusement joué en sa faveur.
Aujourd’hui, malgré l’utilisation positive de son image dans la publicité ou auprès des plus jeunes, les mœurs du hérisson demeurent mal connues et peu d’études lui sont dédiées.

Tendance européenne
Partout en Europe, on constate son déclin. En Angleterre, des études prédisent sa disparition d’ici 2025 ! En France, il devient de plus en plus rare dans les campagnes. Mais des études récentes démontrent que le hérisson semble particulièrement bien s'adapter aux conditions environnementales urbaines, à tel point que l’on observe des densités de population 9 fois plus fortes en ville qu’en milieu rural !

Exode rural
Dans les campagnes, la disparition du hérisson est directement liée à l’agriculture intensive, qui a causé la destruction de la quasi-totalité des haies et des bosquets ; sources principales de nourriture et d’abris.
D’autre part, l’utilisation croissante des pesticides sur les cultures depuis les années 1970 a aussi un rôle majeur sur la disparition des proies qu’il chasse, comme les vers de terre, les limaces ou toute sorte d’arthropodes dont il se nourrit.
De plus, les pesticides qui s’accumulent tout au long de la chaîne alimentaire engendrent des effets sur la fertilité de ces insectivores.
Pas d’autre choix pour le hérisson que d’élargir son territoire au risque de se faire écraser ou de rencontrer la malveillance humaine.

Une ville qui grandit
Si l’on observe plus fréquemment des hérissons en ville, il faut tenir compte du fait que chaque année, les zones urbaines empiètent un peu plus sur la campagne et sur son territoire… En France, entre 1982 et 1999, elles ont grandit de 42 %. Le hérisson va donc être obligé de s’adapter aux zones urbanisées où il va s’installer. On peut ainsi l’observer dans des aires résidentielles où l’on trouve des maisons individuelles avec des jardins et des pelouses ponctuées de bosquets ainsi que dans les parcs. D’une grande discrétion, seuls ses grognements peuvent trahir sa présence près de nous. Il s’accommode malgré tout de nos activités et est de ce fait souvent considéré comme le trait d'union entre la nature sauvage et la vie citadine.
Les pièges de la ville
Si la ville le protège de son principal prédateur le blaireau, la vie proche des activités humaines n’est pas sans risques.
De récentes études ont montré que l’accès à la nourriture n’était pas plus important en ville malgré ce que l’on pourrait croire avec les déchets générés. Au contraire, les déchets comme les boîtes de conserves et autres récipients sont autant de menaces de rester coincé lorsque l’on porte des piquants de 3 cm.
De la même façon, le cloisonnement trop parfait de nos jardins va le pousser à rechercher des passages dans lesquels il restera souvent bloqué.
Les jardins représentent des refuges nécessaires cachant de grandes menaces. Tapi la journée dans les hautes herbes, il est souvent la victime de nos débrousailleuses. De même, lorsque nous brûlons nos tas de feuilles sèches, nous ne vérifions pas si un hérisson s’y abrite pour hiberner ou y faire ses petits.

Le facteur température
En zones urbaines, les températures légèrement plus douces vont raccourcir les périodes d’hibernation. Les hérissons en sortent plus rapidement, ce qui augmente ainsi les risques d’accidents et peut avoir des répercussions sur leur santé.
De plus, les populations urbaines sont beaucoup plus affectées par les parasites comme les tiques et les puces.
La ville est donc loin d’offrir le plus adéquat des environnements aux hérissons.

Agir en faveur du hérisson
Le hérisson a sa place dans nos villes comme dans nos campagnes. Il est considéré comme un auxiliaire précieux pour les jardiniers de par son rôle d’insecticide naturel. Sa présence est toujours un gage de la qualité de l’environnement.
Le hérisson n’est pas exigeant. Un tas de compost au fond du jardin lui fournira une source formidable de nourriture.
Si certaines régions agricoles commencent à prendre conscience de la nécessité de replanter des haies, lui offrir le gîte n’est pas plus compliqué que de lui mettre à disposition une caisse retournée recouverte de feuilles.
Bannissez les produits chimiques de votre jardin et vous aurez une chance de le voir s’y installer. Il régulera alors les animaux néfastes à vos plantations.
Prévoyez des passages dans vos clôtures afin qu’il puisse circuler librement à la recherche de ses congénères ou de ses proies.
Enfin, ne brûlez jamais des tas de feuilles sèches en hiver ou au printemps, vous risqueriez de tuer des individus en hibernation ou en train d’élever les jeunes.

Pour plus d’informations le sanctuaire des hérissons

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Nos assiettes à la loupe : résultats d’un rapport sur l’utilisation des antibiotiques sur les animaux



http://www.one-voice.fr/fr/article/nos-assiettes-la-loupe-resultats-d-un-rapport-sur-l-utilisation-des-antibiotiques-sur-les-an



En février 2011, l’agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) a publié son rapport annuel sur l’utilisation, en France, des antibiotiques sur les animaux. Les chiffres sont inquiétants et One Voice dénonce une fois de plus l’irresponsabilité des élevages industriels et leurs conséquences sur la santé humaine et animale.






Les chiffres
En France, depuis 1999, un suivi des ventes de médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques a été mis en place. L’ANMV vient de publier les chiffres pour l’année 2009. Au total, ce sont 1067, 35 tonnes d’antibiotiques qui ont été vendus sur le territoire français.
Le rapport mentionne que le niveau d’exposition des animaux aux antibiotiques, toutes familles confondues, a diminué de 3,9% par rapport à 2008 mais elle a surtout augmenté de 12,6 % entre 1999 et 2009 et ce qui fait de la France le deuxième plus gros consommateur d’antibiotiques en Europe !

Des antibiotiques pour qui et pour quoi ?
44% des ventes d’antibiotiques sont destinés aux élevages porcins. Viennent ensuite les volailles et les bovins avec respectivement 22 et 16%.
Dans ces élevages, les antibiotiques sont prescrits pour un usage curatif, préventif et additif.
En effet, ils sont prescrits par un vétérinaire si un animal est malade, mais aussi pour traiter tout un élevage si des individus meurent d'une infection bactérienne contagieuse. Enfin, certains antibiotiques sont ajoutés à faibles doses dans l’alimentation des animaux sains.
Au total, 50 % des antibiotiques fabriqués dans le monde sont destinés aux élevages !

Nourris aux antibiotiques
Ajoutés à la nourriture, les antibiotiques deviennent des additifs alimentaires favorisant la croissance des animaux. Cette pratique concerne la quasi-totalité des porcs, veaux et dindons, les deux tiers des poulets et un tiers des bovins destinés à la filière viande.
Leur résultats semblent miraculeux et font le bonheur des éleveurs : les animaux ont moins besoin de manger, grandissent plus vite (gain moyen jusqu’à 9% par jour) et produisent plus de lait dans le cas des vaches ! Une manne financière non négligeable…

Des risques importants
Quel rapport entre notre santé et un animal nourri aux antibiotiques ?
Les bactéries des animaux peuvent devenir, comme celles des hommes, résistantes aux antibiotiques. Elles se dotent alors d’un gène résistant. Si ces bactéries passent chez l’homme, on ne peut alors plus les éradiquer et donc plus soigner certaines infections. Ce fut le cas dès 1950, ce qui amena la Communauté européenne à interdire aux élevages l’utilisation de familles d’antibiotiques utilisées chez l’homme ; ce qui n’est toujours pas d’actualité aux Etats-Unis.

De l’animal à l’homme
L’histoire pourrait s’arrêter là mais le problème majeur est le passage inévitable des bactéries résistantes de l’animal à l’homme. Ce passage s’opère principalement par la chaîne alimentaire. Certaines bactéries qui prolifèrent dans les tubes digestifs des animaux d’élevages, vont finir dans les excréments pour ensuite contaminer les sols, les eaux et parfois nos assiettes lorsque les règles d’hygiène ne sont pas respectées.
Plus rarement, la contamination peut aussi être directe par ingestion si les bactéries survivent à la cuisson. Une fois en contact avec les bactéries de notre flore intestinale, elles peuvent alors leur transmettre le gène de résistance.

Des antibiotiques dans nos assiettes
Le phénomène de résistance peut aussi être directement lié aux antibiotiques eux-mêmes.
Même s’ils sont présents à faible dose dans les additifs, on peut en effet en retrouver des résidus dans la viande ou le lait. Nous ingérons alors ces antibiotiques et développons des résistances à notre insu. Ce phénomène peut aussi subvenir lorsqu’un animal malade est traité dans un élevage. Si les délais ne sont pas respectés, des résidus peuvent alors être observés dans le fromage ou les yogourts si la vache était traitée pour une mammite.

Des bactéries très étudiées
Certaines familles d’antibiotiques utilisées en médecine humaine principalement dans les hôpitaux sont très similaires à celles utilisées dans les additifs. De récentes recherches ont démontré que les bactéries qui développaient une résistance à l’une l’étaient aussi pour l’autre. Dans ce cas, il devient impossible de soigner les patients lorsqu’ils sont contaminés.

Des solutions ?
Même si certaines études minimisent l’impact de ces pratiques sur notre santé, un rapport parlementaire relève que la France détient le record européen du taux de résistance aux antibiotiques.
Aujourd’hui, seuls les élevages répondant aux normes de l’agriculture biologique ou certifiés par des labels n’utilisent pas ces additifs . Les Suédois les ont interdits depuis 1986. Ceci nécessite des techniques d’élevage différentes avec une hygiène plus sévère et a de fait une répercussion sur le prix de la viande. Autant d’arguments qui devraient nous conforter à changer nos habitudes alimentaires.

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