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pacemaker91

Topic du handicap et des maladies rares

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Édition du mardi 31 août 2010
Photo J. F.

Carcassonne. EmploiQuel avenir pour un travailleur handicapé ?


« A quoi ça sert d'être reconnu travailleur handicapé ? » Stéphane Leclerc a 38 ans, et il vit à Marseillette. Sa vie a basculé le 28 août 1994, lorsqu'il a été victime d'un grave accident de moto dans la Marne. Alors photographe professionnel, il devient invalide à 80 % et est reconnu inapte au travail par la médecine du Travail.
De là, s'engage pour lui un véritable parcours du combattant, dans le but de travailler, et ce n'est qu'en décembre 2004, à Carcassonne, que son dossier de réorientation sera finalement accepté par la Cotorep. De 2005 à 2008, il est ainsi animateur de radio à Contact FM et Radio Marseillette, par le biais d'un contrat d'accompagnement à l'emploi (CAE). « Ce type de contrat spécifique, adapté aux personnes handicapées, était pris en charge à 90 % par l'Urssaf pour l'employeur » , souligne Stéphane (lire ci-dessous).
En situation de chômage depuis fin septembre 2008 , Stéphane a donc entrepris des recherches d'emploi dans tout le grand Sud... Jusqu'à avoir une touche sérieuse sur Tarbes, pour être animateur à la radio Pic FM en CAE. Le hic, comme le dénonce Stéphane, « c'est qu'en Midi-Pyrénées et en Languedoc-Roussillon, les contrats spécifiques d'aide à l'emploi ne sont applicables que lorsque vous êtes chômeur en fin de droit (Ndlr : 2 ans) . Moi, pour un petit mois qui me manque, je ne peux pas travailler... » Scandalisé par la situation, après des années de galère pour être reconnu comme travailleur handicapé, Stéphane Leclerc continue de se battre pour ne pas vivre au crochet de la société... Comme il pourrait le faire assez aisément, semble-t-il. « A Pôle Emploi, une dame m'a gentiment fait comprendre qu'il valait mieux que j'arrête de travailler. Que j'attende d'être en fin de droit de chômage et que je ne me réinscrive pas en tant que chercheur d'emploi... Afin de toucher ma pension d'invalidité à taux plein, soit un peu plus de 680 € par mois. Elle m'a aussi dit que je pourrais avoir droit au RSA. Je me suis battu pour pouvoir être reconnu comme travailleur handicapé, et aujourd'hui je ne peux pas bosser... » Sa motivation pour travailler ? La lutte contre l'oisiveté : « Ça fait deux ans que je ne bosse pas. J'en ai marre de rien foutre toute la journée. Le temps libre, on l'apprécie, mais quand t'as que du temps libre ! Là, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir faire... » Handicapé depuis 16 ans, Stéphane Leclerc vit aujourd'hui, avec 495 € de pension d'invalidité et 1,34 € de chômage par jour. On comprend mieux pourquoi on conseille à Stéphane de ne plus travailler... Mais lui, n'a aucune envie de rester sur le bord du trottoir. « Rien n'est fait dans le sens de la réinsertion » . C'est déjà compliqué lorsqu'on est valide, alors lorsqu'on est handicapé...


Yannick BONNEFOY

http://www.midilibre.com/articles/2010/08/31/CARCASSONNE-Quel-avenir-pour-un-travailleur-handicape-1364632.php5

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http://www.nicematin.com/article/nice/le-train-alzheimer-a-fait-escale-a-nice

Le train consacré à cette maladie a fait escale, ce mardi, en gare de Nice. L’occasion pour le public de s’informer sur cette pathologie
Sillonnant la France, le train Alzheimer, lancé par la SNCF et France Télévisions, a fait escale, ce mardi en gare Thiers. Durant toute la journée, de nombreux visiteurs sont venus découvrir ce train-exposition de 375 m de long, très visuel et pédagogique. Pour tout savoir sur cette maladie qui touche 16 000 personnes dans les Alpes-Maritimes. Mieux connaître les symptômes, les facteurs de prévention – exercices physiques et intellectuels réguliers, régime alimentaire méditerranéen, etc. – les traitements, les aides fournies aux familles pour mieux accompagner leurs proches touchés par cette maladie.

L’arrivée de ce train-exposition a été l’occasion pour le CHU de Nice, la Fondation Claude Pompidou et leurs partenaires de présenter le futur institut Alzheimer, rue Molière, en cours de construction, sur lequel nous reviendrons dans une prochaine édition (*).

La recherche associée

Ce projet innovant comprendra un accueil de jour, un établissement d’hébergement et un centre de recherche, le Centre mémoire de ressource et de recherche (CMRR) du CHU de Nice. Et ces structures interagissent pour aller dans la même direction : améliorer le diagnostic, la prise en charge et la qualité de vie des patients grâce aux nouvelles technologies.
« Le CMRR travaille en partenariat avec l’INRIA centré sur l’informatique. D’ores et déjà, nous utilisons les nouvelles technologies, comme des bracelets et capteurs enregistrant les capacités motrices, afin d’évaluer, de manière objective les comportements des patients, explique le professeur Philippe Robert, directeur du CMRR. D’autres projets de recherche sont en cours, comme un environnement équipé de capteurs visuels, auditifs et olfactifs. Un meilleur soin, c’est aussi une meilleure recherche. Pas uniquement pour trouver la bonne molécule pour traiter cette pathologie, mais aussi pour améliorer la qualité de vie des patients, grâce aux nouvelles technologies. »

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http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Benoit-en-fauteuil-jamais-sans-son-chien-_3639-1512290_actu.Htm

Benoît Gautier, tétraplégique depuis 2002, et son chien Taz, 8 ans. Le maître et le chien sont associés depuis décembre 2004.
Stéphane Geufroi
Accidenté en 2002, Benoît Gautier, 33 ans, tétraplégique, a fait appel à Handi'chiens,une association d'Alençon.Elle lui a confié Taz.Le golden retrieverest vite devenu indispensable,lui apportant une aide concrète et une formede soutien psychologique.
« Je suis prisonnier de mon corps. À perpète... » En décembre 2002, alors qu'il est agent commercial en informatique, Benoît Gautier, grand sportif, se blesse en plongeant dans une piscine. Trois cervicales brisées, il n'a d'autre choix que d'accepter sa tétraplégie. « La moelle épinière atteinte, j'ai perdu l'usage de mes jambes et de mes bras. J'ai passé vingt mois à l'hôpital. Un jour, un médecin vous dit que plus jamais vous ne remarcherez, ni ne conduirez un véhicule. On m'a d'ailleurs retiré mon permis... Que j'ai repassé depuis ! »

Fin juillet 2004, Benoît rentre chez lui, à Ouistreham, près de Caen, en fauteuil roulant. Sa maison n'est pas vraiment adaptée à son handicap. « On a tout fait pour l'améliorer. » Il a deux chiens. « On a dû s'en défaire. Très vite, j'ai compris qu'il me fallait un chien d'assistance afin de m'aider pour le quotidien. »

Benoît contacte alors Handi'chiens à Alençon (Orne). « Depuis vingt ans, nous éduquons des labradors et des golden retriever qui viennent en aide aux handicapés, explique Marie-Claude Lebret, fondatrice de l'association. Ces chiens sont particulièrement sociables, affectueux. Et possèdent ce merveilleux instinct du rapport aux objets, essentiel pour qu'ils tiennent leur rôle. L'idée vient d'une association des États-Unis. Nous avons effectué 600 remises de chiens, gratuitement. 600 histoires à raconter, plus ou moins douloureuses... »

Le chiot est d'abord confié par Handi'chiens à une famille d'accueil, pendant 16 mois. « Elle l'éduque et lui apprend les bases. Cette famille accepte de se séparer du chien à la fin du contrat. » L'animal est ensuite récupéré par le centre Handi'chiens d'Alençon. Pendant six mois, les éducateurs lui apprennent à répondre à 53 commandes ou ordres.

Puis vient le jour où Marie-Claude réunit chiens et handicapés. En fin de journée, l'un repart avec l'autre. Un moment émouvant et solennel : « Ils se choisissent l'un et l'autre, dit-elle. C'est très important. Un grand moment. Cette relation du chien à l'homme a quelque chose de magique... Mais sans les familles d'accueil, rien ne serait possible. Elles sont les piliers de l'association. Préparer le chien, c'est le sociabiliser et lui faire connaître les trente premiers ordres auxquels il doit répondre. »

Avec Tazil va au resto, au ciné

Grâce à Taz, Benoît retrouve des gestes qu'il ne peut plus faire. Le golden retriever est toujours là, près de lui, attentif au moindre de ses mouvements. « Il peut ramasser des objets. Ça passe par des ordres simples, comme 'apporte le phone', pour le téléphone, 'tug' pour refermer une porte derrière moi ou 'aboie' pour avertir. Lorsqu'il entend le bruit de sa laisse, il arrive. Il m'accompagne au restaurant, au musée, au cinéma, au concert. Toujours discret. » L'an dernier, Benoît a séjourné à l'hôpital pendant un mois : « Pendant tout ce temps, le chien est resté allongé, à la maison, devant la porte que j'avais empruntée pour partir. »

À Ouistreham, on ne les voit jamais l'un sans l'autre. Si Benoît a envie d'aller à la plage, à deux pas de chez lui, il emmène Taz. Toujours là pour se rendre utile, aboyer quand il y a un danger, donner à son maître un signe d'amour et répondre à ses demandes. Rassurant, il accompagne Benoît dans ses transports. Ensemble, ils font plus de 40 000 km par an dans la voiture adaptée. « Souvent, je sens le regard du chien sur moi. Au bout d'une longue route, il passe souvent devant et met sa patte sur mon bras. J'ai l'impression qu'il me demande d'aller plus vite... En fait, ce chien me dynamise ! »

Avant l'accident de Benoît, sa compagne, Fred, était enceinte de leur fille Anna. Depuis, ils se sont mariés et la petite soufflera bientôt ses sept bougies. « Ma femme a eu un peu de mal à accepter Taz et notre complicité. Ma fille a vite compris que mon chien remplace mes jambes et mes mains. Elle n'est pas du tout choquée de me voir en fauteuil roulant. À l'école, je suis le seul père autorisé à aller chercher sa fille avec un chien. »

Benoît intervient d'ailleurs dans l'école de sa fille : « Nous avons monté une action en faveur d'Handi'chiens, afin de financer un chien pour un handicapé. On récupère des bouchons de plastique. À la première récolte, dans l'école, ce n'était pas brillant. Puis le bouche-à-oreille a fonctionné. La dernière fois, on a récupéré 147 kg de bouchons, sachant que l'acquisition et l'entraînement d'un chien coûte 13 000 € à l'association. » Benoît couve Taz du regard. « Et si je devais être réincarné, autant que cela soit en chien ! »


Michèle DEVILLARD.Photo : Stéphane GEUFROI.

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France - Proxima Mobile est le premier portail de services gratuits aux citoyens sur téléphones mobiles. En proposant des services accessibles aux handicapés, ce portail se démocratise et s'ouvre à un large public.


Le portail Proxima Mobile vise un double objectif : créer des services facilitant le quotidien des citoyens et stimuler le développement de l'Internet mobile. C'est un label qui répond à quatre critères, qu'a répété à plusieurs reprises à la presse la secrétaire d'État Nathalie Kosciusko-Morizet : "L'intérêt général, la gratuité, l'accessibilité et l'ergonomie".Toutes les applications sont téléchargeables sur les principales plateformes de téléphonie (notamment iPhone ou Android). Le lancement de la version européenne du portail Proxima Mobile (www.proximamobile.eu) va encore élargir le champ d'application de ces services en permettant aux entreprises françaises de se rapprocher de leurs homologues européens. Quinze nouveaux services ont rejoint récemment le catalogue du portail, portant ainsi à 50 le nombre d'applications disponibles. Parmi ces nouveautés, signalons "Jaccede Mobile", un service dédié aux personnes à mobilité réduite qui décrit l'accessibilité des lieux environnants et "Handicap.fr", un système de géolocalisation indiquant les places de stationnement réservées aux handicapés. Bernard Benhamou, en charge de la coordination de Proxima Mobile, précise que "tout le monde peut devenir 'jaccedeur'" puisque chaque personne peut elle-même intégrer de nouvelles adresses dans la base de données.

D'ici la fin de l'année, une centaine de services mobiles devraient être rendus disponibles sur Proxima.

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