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Braconnage du Bruant ortolan : la LPO constate sur le terrain que le non-droit fait encore sa loi
Dans les Landes, ce dimanche matin 29 août, Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO et les membres de la LPO Aquitaine se sont rendus sur le terrain où ils ont pu constater, cette année encore, la présence de nombreuses installations illégales pour capturer le Bruant ortolan, espèce pourtant protégée par la loi.

Chaque année en Aquitaine, de la mi-août à fin septembre, 30 000 à 50 000 Bruants ortolans sont capturés à l'aide de caches-pièges appelés « matoles ». Ce chiffre représente, à lui seul, l'équivalent des populations nicheuses du Benelux, de l'Allemagne, du Danemark, de la Tchéquie, de l'Autriche et de la Slovaquie réunies !

Le braconnage scandaleux du Bruant ortolan continue donc d'être toléré en France malgré son déclin dans quasiment tous les pays d'Europe, notamment en France où ses populations ont chuté de 30 % depuis dix ans et sa protection officielle par arrêté ministériel du 5 mars 1999.

L'année dernière, seuls huit procès verbaux ont été dressés, en dépit des promesses faites par le Ministère de l'Ecologie pour mettre un terme à la tolérance établie entre l'administration et les braconniers, qui sont plus de 1 200 à sévir sur le terrain.

Comme pour les tourterelles du Médoc, pour lesquelles elle s'est battue pendant plus de vingt ans, la LPO se déplace dans les Landes chaque année depuis maintenant cinq ans. Mais aujourd'hui encore, elle a dû se rendre à l'évidence : le non-droit fait encore sa loi. Les installations illégales pour capturer le Bruant ortolan demeurent nombreuses, même si elles se font plus discrètes.

Alors que, pour cette Année internationale de la biodiversité, Chantal Jouanno s'était engagée à une tolérance zéro, le quotidien Sud-Ouest a révélé un accord passé entre le Ministère de l'Ecologie et les braconniers, qui autorise, cette année, l'utilisation de 5 appelants et de 30 matoles par installation.

La LPO demande donc à l'Etat de prendre enfin ses responsabilités et de mettre un terme définitif à cette situation de tolérance, qui n'a que trop duré.
http://www.lpo.fr/comm/2010/cp-ortolan-2010.shtml


Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO

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Braconnage du Bruant ortolan : la LPO constate sur le terrain que le non-droit fait encore sa loi
Dans les Landes, ce dimanche matin 29 août, Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO et les membres de la LPO Aquitaine se sont rendus sur le terrain où ils ont pu constater, cette année encore, la présence de nombreuses installations illégales pour capturer le Bruant ortolan, espèce pourtant protégée par la loi.


Landes : l'action coup de poing de la Ligue pour la protection des oiseaux
Chaque année en Aquitaine, de la mi-août à fin septembre, 30 000 à 50 000 Bruants ortolans sont capturés à l'aide de caches-pièges appelés « matoles ». Ce chiffre représente, à lui seul, l'équivalent des populations nicheuses du Benelux, de l'Allemagne, du Danemark, de la Tchéquie, de l'Autriche et de la Slovaquie réunies !

Le braconnage scandaleux du Bruant ortolan continue donc d'être toléré en France malgré son déclin dans quasiment tous les pays d'Europe, notamment en France où ses populations ont chuté de 30 % depuis dix ans et sa protection officielle par arrêté ministériel du 5 mars 1999.

L'année dernière, seuls huit procès verbaux ont été dressés, en dépit des promesses faites par le Ministère de l'Ecologie pour mettre un terme à la tolérance établie entre l'administration et les braconniers, qui sont plus de 1 200 à sévir sur le terrain.

Comme pour les tourterelles du Médoc, pour lesquelles elle s'est battue pendant plus de vingt ans, la LPO se déplace dans les Landes chaque année depuis maintenant cinq ans. Mais aujourd'hui encore, elle a dû se rendre à l'évidence : le non-droit fait encore sa loi. Les installations illégales pour capturer le Bruant ortolan demeurent nombreuses, même si elles se font plus discrètes.

Alors que, pour cette Année internationale de la biodiversité, Chantal Jouanno s'était engagée à une tolérance zéro, le quotidien Sud-Ouest a révélé un accord passé entre le Ministère de l'Ecologie et les braconniers, qui autorise, cette année, l'utilisation de 5 appelants et de 30 matoles par installation.

La LPO demande donc à l'Etat de prendre enfin ses responsabilités et de mettre un terme définitif à cette situation de tolérance, qui n'a que trop duré.



Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO


Braconnage organisé et toléré
Avant 1999, le Bruant ortolan ne bénéficiait d'aucun statut réglementaire de protection car l'Etat français avait "oublié" de le classer parmi les espèces d'oiseaux protégées. En effet, une "tradition", qui consiste à capturer ces oiseaux au moment de leur migration d'automne puis à les manger, a encore cours dans les Landes et le nord des Pyrénées-Atlantiques. Les oiseaux sont attrapés avec de pièges, appelés "tenderies" ou "matoles" vers lesquels ils sont attirés par 5 à 10 appelants (Bruants ortolans vivants, maintenus dans de petites cages, et dont les cris d'appel attirent les individus sauvages). Les oiseaux, capturés par les braconniers (plus de 1 200), sont ensuite mis en cage et engraissés à l'extrême chez des engraisseurs spécialisés. Ils sont ensuite vendus à de grands restaurateurs, à Paris comme à New York. Il s'agit là d'un braconnage lucratif puisque la valeur marchande clandestine d'un Bruant ortolan est de 100 à 150 euros. L'appât du gain est donc un argument bien plus déterminant qu'une simple "tradition" obsolète.

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La LPO reçoit le soutien de l’Institut de France pour sauvegarder le Faucon Crécerellette
La Mission Rapaces de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) a reçu le prix de la Fondation Botiaux-Dulac - Institut de France afin de poursuivre son action en faveur du Faucon Crécerellette, notamment au Sénégal. En janvier 2007, cette mission a, en effet, découvert dans ce pays un dortoir regroupant 28 600 individus. La LPO se félicite de ce prix qui va lui permettre de continuer à protéger cette espèce sur son site sénégalais d’hivernage tout en participant au développement local.

Le Faucon Crécerellette, petit rapace migrateur transsaharien, est aujourd’hui menacé. Depuis les années 1970, sa population européenne, frappée par la dégradation de ses habitats, a ainsi diminué de 90 %.

Sa population mondiale reste, quant à elle, limitée au domaine Paléarctique. Dans le Paléarctique occidental, elle est classée comme vulnérable et fait l’objet d’un Plan d’action international placé sous la tutelle du Conseil de l’Europe.

En France, un plan national d’action a été mis en œuvre sous l’égide du Ministère de l’Ecologie et sous la responsabilité de la Mission Rapaces de la LPO. Ce plan est une réussite puisque la population française, confinée auparavant à la plaine de Crau dans les Bouches du Rhône (où elle est passée de 3 couples en 1983 à près de 150 couples aujourd’hui), s’est depuis implantée dans le Languedoc-Roussillon.

Pourtant, rien ne sert de protéger ce migrateur si ses zones d’hivernage africaines sont menacées. En janvier 2007, après de nombreuses prospections, la Mission Rapaces de la LPO a découvert au Sénégal, un dortoir, situé sur une île boisée classée, rassemblant près de 30 000 Faucons Crécerellettes (soit plus de la moitié des effectifs des populations d'Europe de l'ouest et d'Afrique du Nord) et 30 000 Elanions Naucler, autre rapace insectivore.

Sur place, la Mission Rapaces et la Mission Internationale de la LPO ont su négocier avec les autorités sénégalaises la mise en place effective de mesures conservatoires de ce site, qui bénéficient aussi bien au Faucon Crécerellette qu’à l’Elanion Naucler.

Ainsi, une collaboration efficace entre le service sénégalais de défense des végétaux contre les acridiens, la direction des Eaux et Forêts du Sénégal, la direction des Parcs nationaux et la LPO a abouti à une lutte contre les criquets et sauteriaux, limitée dans l’espace et utilisant une substance antiacridienne non toxique pour les oiseaux. Ces mesures visent à la préservation, aussi bien des Faucons et Elanions, que des Busards Cendrés, des Garde-bœufs, des Calaos et des Rolliers d’Abyssinie.

Toutes ces espèces sont consommatrices de criquets, ces derniers constituant même la quasi-exclusivité du régime alimentaire du Faucon Crécerellette et du Naucler. Ces rapaces sont donc perçus par les paysans sénégalais comme des alliés contribuant efficacement à la protection des cultures.

Le projet vise également le développement d’un tourisme ornithologique dont les bienfaits économiques reviendront aux communautés villageoises locales.

La Fondation Botiaux-Dulac - Institut de France qui vise à protéger les animaux, notamment en voie de disparation, et l’avifaune en particulier, a décerné son prix annuel à la LPO, qui se félicite de ce soutien apporté à ses actions pour préserver le Faucon Crécerellette.



Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO



Qui est le Faucon Crécerellette ?
On peut confondre le Faucon Crécerelle et le Faucon Crécerellette. Or, si le premier est beaucoup plus commun, le second reste très rare. Plus svelte, il pousse des « tchii tchii tchii » bien particuliers. Le mâle possède une bande bleutée sur l’aile et n’a pas de tâches noires sur le dos. Ce petit rapace, qui se nourrit principalement d’insectes, ne dépasse pas 58 à 72 cm d’envergure, pour une longueur de 29 à 32 cm. Colonial et migrateur, il est présent chez nous du mois de mars jusqu’au début du mois d’octobre. Il passe le reste de l’année en Afrique de l’ouest. Trois noyaux de population sont installés dans le sud de la France (150 couples dans les Bouches-du-Rhône, 100 dans l’Hérault et 12 dans l’Aude). Pour en savoir plus : http://crecerellette.lpo.fr/

La Fondation Botiaux-Dulac
Elle a été créée en 1984, sous l’égide de l’Institut de France, par Paul Botiaux et Marie-Claude Botiaux, née Dulac. Cette fondation décerne chaque année un prix destiné à « récompenser ou aider des personnes ou des institutions participant de manière active et continue à la protection des animaux - et de l’avifaune en particulier ».

Le Prix Botiaux-Dulac est attribué par un jury, présidé par le Pr. Yvon Le Maho, membre de l’Académie des sciences, et composé de membres de cette même Académie et du Muséum National d’Histoire Naturelle.

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Timbre collector LPO-Image et Nature

En partenariat avec La Poste, Image & Nature et la LPO se sont associés pour publier une planche de 4 timbres collector à l’effigie de la campagne de la LPO « SOS », vendue dans la boutique LPO, et une série de timbres représentant des oiseaux de nos régions françaises, vendue par planche de 10, uniquement dans les bureaux de Poste en France. Les bénéfices des ventes permettront à la LPO de développer diverses actions en faveur de nos amis à plumes, mais aussi en faveur de la biodiversité. Le vendredi 17 septembre 2010, la LPO et La Poste signeront une convention de mécénat qui officialisera cette opération.



Le 15/09/2010

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Nagoya : La LPO demande à la France de soutenir un projet ambitieux pour 2020






La LPO et BirdLife International* seront présents à Nagoya (Japon) jusqu’au 29 octobre pour la 10ème Conférence des parties signataires à la Convention sur la Diversité Biologique(CDB). Après l’échec de l’objectif 2010, la LPO demande au gouvernement français de soutenir de manière ferme et définitive un projet pour 2020 ambitieux, et les engagements mondiaux nécessaires pour l’accomplir.


L'échec des gouvernements à mettre en œuvre le plan stratégique de la CDB, défini au Sommet de la Terre à Rio en 2002, demeure un élément déterminant dans leur incapacité à atteindre l'objectif 2010. Un projet ambitieux pour 2020 devra être mesurable et soutenu par des engagements fermes de la part des États signataires.

À Nagoya, la LPO, avec le réseau de BirdLife dont elle fait partie, demanderont :

L’adoption d’un plan stratégique ambitieux et réalisable comprenant les objectifs 2020 : arrêt de la perte de la biodiversité et restauration des habitats suivant des objectifs mesurables ; intégration de la biodiversité dans tous les secteurs socio-économiques avec des financements précis ; prise en compte des communautés locales et du lien entre pauvreté et perte de la biodiversité, comme défini dans les Objectifs du millénaire ;

la définition de moyens financiers à la hauteur des enjeux : 1 % des budgets nationaux devront être affectés à la protection de la biodiversité ; une aide financière apportée aux pays en cours de développement et de nouveaux modes de financement recherchés ;

le développement des espaces protégés : aujourd’hui, les aires protégées terrestres ne couvrent que 12 % de notre planète, en 2020, elles devront en occuper 20 %, notamment au niveau maritime et leur sauvegarde devra être précisément financée ; tous les sites ayant un intérêt majeur pour la biodiversité devront être efficacement protégés ;

la protection de la biodiversité alliée de la lutte contre le changement climatique : les conventions sur le climat, la désertification et la biodiversité devront mettre leurs travaux en commun et une position claire concernant les émissions causées par la déforestation définie.

A l’instar des négociations de Copenhague sur la thématique du changement climatique il y a moins d’un an, les 114 ONG du réseau BridLife s’inquiètent du risque de ne pas parvenir à un accord multilatéral sur la biodiversité et de l'incapacité des pays à s'accorder sur le Protocole International sur l’Accès et le Partage des Avantages (APA) découlant des ressources génétiques. Ce protocole devra garantir les droits des communautés autochtones, détentrices de ces ressources et des connaissances qui leur sont associées. Les attentes dans ce domaine restent très nombreuses. Les négociations concernant un régime international sur l’APA devront donc aboutir à un Protocole international de la CBD juridiquement contraignant. Si un accord sur le sujet n’est pas trouvé, les conséquences seront dramatiques, et parmi elles, le report de la création de l’IPBES*, plateforme mondiale d’analyse et de suivi de la biodiversité.

Jusqu’au 29 octobre, les regards du monde entier seront tournés vers le Japon. Nos concitoyens demeureront attentifs à la position du gouvernement français qui possède une forte responsabilité et potentialité pour sauvegarder la biodiversité. En effet, la France s’avère être le seul pays présent dans 5 des 25 points chauds de notre planète (Méditerranée, Caraïbes, Océan Indien, Nouvelle-Calédonie, Polynésie) et dans une des trois zones forestières majeures de la planète (Amazonie). Par ailleurs, dans la liste rouge UICN, la France figure au 7ème rang mondial pour le nombre d’espèces d’oiseaux menacées.

Fort de l’expérience du Grenelle de l’Environnement, notre pays peut jouer un rôle moteur afin qu’un objectif ambitieux et porteur pour la biodiversité, et les engagements mondiaux nécessaires pour l'accomplir, soient adoptés.

Source : LPO

01/11/2010

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http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=957&Itemid=53

Après l'ortolan, la LPO dénonce le braconnage de centaines de milliers de petits passereaux dans les Landes


Après s’être rendus dans ce département le 29 août dernier pour le Bruant Ortolan, Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO et les membres de la LPO Aquitaine ont constaté, sur le terrain, ce jeudi 11 novembre, la présence d’installations illégales de capture de plusieurs espèces de petits passereaux (chardonnerets, rougegorges, pinsons des arbres et du Nord, verdiers), tous protégés par la loi.
Le braconnage de ces derniers s’avère être encore plus discret que celui du Bruant ortolan.
En 2008, la LPO Aquitaine, informée par les responsables de la Fédération des Chasseurs des Landes, l’ONCFS et la Préfecture, a effectué deux jours de recherche qui ont permis de localiser 30 installations dans une zone de prospection restreinte.
Mais cette activité est sans aucun doute plus largement pratiquée. Pour preuve : la capture de 119 ortolans, et 924 pinsons et linottes par un retraité des Landes en octobre 2007. Selon les sources citées plus haut, le même type d’« accord » que pour l’ortolan a été conclu entre les braconniers et l’Etat qui tolère un nombre inférieur ou égal à 80 engins de capture (matoles), ne dépassant pas 10 appelants.
Les installations sont toutes établies selon le même schéma. Une parcelle de tournesols, plantés ou apportés, constitue la zone de capture autour de laquelle sont disposés des plans de maïs, des pieds de millet ou de chanvre. Dans la plupart des cas rencontrés, de jeunes arbres coupés (baliveaux) sont placés dans la parcelle pour servir de perchoir. Au sol, de petites cages contiennent des oiseaux vivants qui servent d’appelants. Ces tenderies attirent également d'autres espèces de passereaux : linottes, mésanges et grives.
L’intensité du braconnage dans ce département reste liée à l'importance du flux migratoire et au fort hivernage de ces espèces.
Le sud ouest de la France est un passage obligé pour des centaines de milliers d’oiseaux migrateurs qui fuient le froid du nord de l’Europe pour se réfugier dans la Péninsule Ibérique et le sud de la France.
Si la durée de cette pratique dans la saison demeure inconnue, la proximité des tenderies avec les habitations permet, quant à elle, d'identifier facilement les braconniers.
La LPO demande donc que ces derniers soient punis et que l’Etat fasse enfin respecter la loi en mettant un terme à cette pratique d’un autre âge.

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Sauvons de l’extinction dix espèces de passereaux






Alors qu’ils forment plus de 60 % de l’avifaune française et comptent parmi les espèces en plus forte régression, les passereaux restent peu médiatisés et méconnus du grand public. Au travers d’une campagne d’appel à dons, la LPO invite le grand public à soutenir son action en faveur de 10 d’entre eux, aujourd’hui menacés d’extinction.

Parfois peu photogéniques en raison de leur petite taille ou de leur discrétion, ces oiseaux, souvent qualifiés de « communs », représentent pourtant un des maillons indispensables de la biodiversité. Leur disparition traduit une atteinte significative des équilibres et de la diversité écologiques.


Depuis 30 ans, date de mise en application de la Directive Oiseaux, ils ont connu un déclin continu de plus de 50 % de leurs effectifs nicheurs en France. En effet, cette directive, qui visait toutes les espèces d’oiseaux, a porté ses efforts sur les plus menacées, sans y inclure les passereaux. C’est pourquoi, aujourd’hui, pour certains d’entre eux, seules quelques dizaines à quelques centaines de couples subsistent.

Les raisons de cette régression sont multiples : la destruction des habitats (elle-même causée par le changement des pratiques et l’intensification de l’agriculture) ; la fermeture, la fragmentation ou la disparition des milieux ; la diminution des ressources alimentaires (due au changement climatique et aux pratiques agricoles) ; l’impact des produits phytosanitaires et les pollutions, la dégradation des conditions d’hivernage...

Aujourd’hui, plus d’un tiers des passereaux, qu’ils peuplent nos forêts, nos campagnes ou nos marais, sont menacés de disparition aussi bien sur notre territoire, qu’ailleurs en Europe et dans le monde.
La LPO s’engage donc à mener des actions pérennes afin d’améliorer au plus vite la situation d’une dizaine de passereaux parmi les plus menacés de disparition.

Top 10 des passereaux menacés

L’Alouette calandre (milieux secs et arides méditerranéens)
Le Cochevis de Thékla (garrigue et maquis méditerranéens)
Le Tarier des prés (prairies, marécages)
Le Traquet oreillard (garrigue et maquis méditerranéens)
La Locustelle luscinioïde (grandes roselières)
La Rousserolle turdoïde (grandes roselières)
Le Pouillot ibérique (forêts du Pays Basque)
La Pie-grièche grise (campagnes, pairies et bocage)
La Pie-grièche méridionale (garrigue et maquis méditerranéens)
La Pie-grièche à poitrine rose (cultures extensives et haies en milieux méditerranéens).

Source : LPO
20/12/2010

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PARIS, 24 déc 2010 (AFP) - Le froid qui frappe le nord de l'Europe a poussé vers la France des dizaines de milliers d'oies et de canards, qui y sont la cible d'un "véritable massacre" en raison de la chasse, affirme vendredi la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).> Selon la LPO, depuis la fin du mois de novembre, des dizaines de milliers d'oies, canards et limicoles qui hivernent habituellement aux Pays-Bas et en Belgique, ont finalement poursuivi leur migration et trouvé refuge en France.

Or, "les oiseaux, déjà affaiblis par la difficulté à trouver les ressources alimentaires, sont chassés et dérangés nuit et jour", dit la LPO dans un communiqué.

L'ONG dénombre près de 5.000 oies rieuses, 5.000 bernaches nonettes, des dizaines de milliers de canards siffleurs, sur le littoral de la Manche.

"Malheureusement, les chasseurs sont à l'affût et les observations sur le terrain montrent qu'un véritable carnage est en cours", dit la LPO. "La présence de près de 5.000 canards siffleurs condamnés à rester posés en mer face à Sangatte, car empêchés par les chasseurs de s'alimenter dans les polders, en témoigne", poursuit-elle.

Allain Bougrain Dubourg insiste également sur le fait qu'il existe "un protocole froid" qui suppose la fermeture de la chasse "quand les conditions météorologiques ne sont pas acceptables parce que les oiseaux ne trouvent pas leur nourriture".

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http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1014&Itemid=53

Un massacre d'oiseaux sans précédents dans le nord de la France !
Depuis la fin du mois de novembre 2010, le continent européen, et notre pays en particulier, subissent les assauts d’un hiver précoce et particulièrement rigoureux. Depuis plus d’un mois, températures négatives et chutes de neige se combinent pour créer des conditions atmosphériques particulièrement rudes, dignes des hivers les plus froids du XXème siècle. Des dizaines de milliers d’oies, de canards et de limicoles qui hivernent habituellement aux Pays-Bas et en Belgique ont été forcés de reprendre leur migration et de s’aventurer en France.

Les oiseaux, déjà affaiblis par la difficulté à trouver les ressources alimentaires, sont chassés et dérangés nuit et jour. Près de 5 000 oies rieuses, 5 000 bernaches nonnettes, des dizaines de milliers de canards siffleurs et quelques bernaches à cou roux, espèce menacée à l’échelle mondiale, ont été observés sur le littoral de la Manche.

Malheureusement les chasseurs sont à l’affût et les observations sur le terrain montrent qu’un véritable carnage est en cours. La présence de près de 5 000 Canards siffleurs condamnés à rester posés en mer face à Sangatte, car empêchés par les chasseurs de s’alimenter dans les polders en témoigne.

Dans le même temps les fédérations de chasse des départements du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme et de la Seine-Maritime demandent la fermeture de la chasse aux alouettes, aux merles et grives et aux petits échassiers en oubliant… les oies et les canards, au motif que les oiseaux qui arrivent chez nous sont en bonnes conditions physiques !

Alors que l’on attend des températures glaciales pour dimanche et que les prévisions météorologiques annoncent la poursuite des conditions hivernales, la LPO demande la fermeture immédiate et totale de la chasse pour toute la durée de cet épisode météorologique sévère.

Lors d’une rencontre avec Nathalie Kosciusko-Morizet hier matin Allain Bougrain Dubourg président de la Ligue pour la protection des oiseaux a souligné cette nécessité, mais cette disposition n’a visiblement pas été prise.



Le 24/12/2010

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http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1026&Itemid=53





Pigeons ramiers en Ardèche : la fin d'un trop long conflit


En 2010, à la demande du Ministère de l’écologie, des comptages de pigeons ramiers ont été effectués par les chasseurs, l’Office National de la Chasse (ONCFS) et les associations de protection de la nature sur trois cols de référence ardéchois, au printemps et à l’automne.
Le protocole utilisé pour ces comptages a été accepté autant par les représentants de la fédération de chasse et du président du CDCAR (Comité de Défense des Chasses Traditionnelles ardéchoises) que par les protecteurs de la nature afin qu’aucune ambiguïté ne puisse entacher
les résultats.
Ces comptages partagés devaient permettre d’instruire la demande de dérogation déposée par la fédération des chasseurs de l’Ardèche pour chasser le pigeon ramier en mars, en dehors des périodes de chasse légales actuelles.
Les résultats des comptages analysés par l’ONCFS, démontrent que les pigeons migrent en nombre beaucoup plus important en automne qu’au printemps au dessus des cols ardéchois.
De fait, une dérogation à la directive Européenne « Oiseaux » est impossible.
La demande de dérogation déposée par la fédération des chasseurs de l’Ardèche ne peut donc être accordée.
Avec ce résultats sans appel, Le CORA, La FRAPNA et la LPO se réjouissent qu’enfin ce conflit, qui date de plus de 25 ans, ait trouvé une issue à la suite de résultats partagés par toutes les parties.
Avec un retour à un état de droit en matière de chasse aux oiseaux migrateurs en Ardèche, les rapports entre protecteurs de la nature et chasseurs pourront enfin se pacifier au bénéfice d’une meilleure protection de la nature, de la faune sauvage et des citoyens.
Document
Communiqué de presse en PDF
Contacts

Pierre ATHANAZE
Collectif Escrinet Col Libre
06 08 18 54 55 /



athanaze@infonie.fr



Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.




Claire LUX
Attachée de presse LPO
06 34 12 50 69 /



claire.lux@lpo.fr



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Le 07/01/2011

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Les oiseaux se cachent pour souffrir


http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1054&Itemid=53

Il y a ceux qui les nourrissent avec joie et ceux qui les qualifient de « rats du ciel ». Les pigeons des villes doivent s'accommoder de cette improbable gouvernance. Reste que si leur nombre conduit à des pathologies et autres malaises pour leur propre espèce, l'éradication radicale ne peut faire office de solution.
Conscients de l'évidence, certains « esprits éclairés » ont trouvé la parade : la stérilisation. Non pas par des graines qui restent difficilement gérables, mais par la castration. Il faudra l'efficacité d'Internet pour révéler l'insoutenable réalité qui se cache derrière le principe.
Capturés à Bruxelles, les pigeons sont transportés en région Parisienne pour être opérés puis réexpédiés. Jusque-là rien d'inquiétant. Ce sont les images, révélées par l'association Gaïa, qui font froid dans le dos.
Alignés à la chaîne, les oiseaux sont maintenus par des élastiques avant que l'on ouvre leur flanc au scalpel. Puis des engins plongent dans les entrailles pour tenter d'en extraire les organes génitaux. Il faut évidemment multiplier les tentatives avant d'en finir avec la sexualité.... Le tout sans anesthésie !!! Comment peut-on accepter de tels procédés ? Les pigeons seraient-ils insensibles à la souffrance ? Cette indifférence conduit à la culpabilité des élus qui en acceptent le protocole comme des techniciens qui le mettent en œuvre. Les milliers d'euros investis dans ces opérations barbares et inacceptables trouveraient mieux leur place dans la création de « pigeonniers contraceptifs ». Ces derniers offrent une méthode douce et efficace par l'élimination des oeufs pondus au nid. Il est des moments où, même si « le cœur ne nous en dit pas », le devoir s'impose d'ouvrir les yeux.
Allain Bougrain Dubourg
(texte à paraitre dans le numéro de février du magazine Neo Planete)
Les images :



Le 26/01/2011

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La LPO, FNE et la Ligue ROC répondent à un courrier insultant des chasseurs






Les trois associations ont estimé que les accusations malhonnêtes portées contre elles par la Fédération nationale des chasseurs, dans une lettre adressée aux parlementaires début janvier, méritaient un « droit de réponse ». Elles ont donc, à leur tour, écrit un courrier aux parlementaires pour leur exposer, de façon objective, les raisons pour lesquelles les négociations autour de la table-ronde chasse ont échoué.

Le 5 janvier dernier, la Fédération Nationale des Chasseurs a envoyé à tous les parlementaires un courrier insultant envers les associations environnementales au sujet de la table-ronde chasse et des dates de fermeture de la chasse au gibier d'eau.


Ce courrier contient des affirmations inexactes et mensongères à propos des associations de protection de la nature qui contrastent avec un récent rapport (2/02/2011) de la Commission Développement Durable de l'Assemblée Nationale. Ce dernier salue, en effet, le sérieux et la probité de nos structures.

Les trois associations ont donc, à leur tour, adressé un courrier aux parlementaires afin de leur apporter un éclairage sur la situation.

Un accord a été signé le 10 janvier 2010 par les membres de la table ronde chasse (par la FNC, la FACE et l'ANCGE pour les associations cynégétiques, et FNE, la LPO et la Ligue-Roc pour les associations de protection de la nature).
En contrepartie, les représentants des chasseurs ont pris plusieurs engagements, dont celui d'aboutir à la mise en place d'un PMA national bécasse (Prélèvement Maximal Autorisé) dans un délai de trois mois, et celui de mettre fin au braconnage du bruant ortolan et des pinsons dans les Landes.

Malheureusement, les associations des chasseurs n'ont pas tenu leurs engagements.

C'est dans ces conditions que la LPO, FNE, et la Ligue-Roc ont décidé de demander une date de fermeture de la chasse compatible avec les exigences biologiques des oies et les données scientifiques les plus récentes qui concluent toutes à une précocité de leur migration.

Depuis, une mission d'évaluation de la table ronde a été décidée par le Ministère. Les trois associations restent en attente de ses travaux et ne manqueront pas d'y participer pour apporter l'éclairage nécessaire.

Source : LPO
16/02/2011

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Dégazage en mer : quand le pavillon du navire pollueur fait sa loi !






Depuis cinq ans, la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) s’est constituée partie civile dans des dizaines de procédures de dégazages « ordinaires » en mer. Dans un premier temps, les condamnations ont été exemplaires. Depuis, le bilan est plus mitigé. La LPO demande que le droit international, qui exonère certains navires de poursuites, soit révisé.

Depuis 2005, la LPO s’est constituée partie civile dans plus d’une quarantaine de procédures relatives à des dégazages « ordinaires » de navires en mer (Atlantique-Manche), jugées devant le Tribunal correctionnel de Brest.
Pendant quelques temps, les condamnations ont été exemplaires. Les navires arraisonnés ont versé des cautionnements importants (jusqu’à 1 Million d’euros !) qui permettaient une réparation correcte, sévère et dissuasive de l’État français et une juste indemnisation des parties civiles associatives.


Mais après 5 ans de contentieux, le bilan n’est plus très reluisant. On est en droit de se demander, comme Stéphane Jezequel du Télégramme de Brest[1], s’il « est encore judicieux (pour l’Etat français) d'engager des moyens considérables à l'encontre des navires pollueurs ? ».
En effet, certains procès aboutissent à des échecs pour « avaries » exonératoires de responsabilité (pas de pollution intentionnelle dans les procès Fisher Golf, Chiara DP, Duval et Doujet …).
D’autres s’achèvent par la relaxe des auteurs et l’irrecevabilité des associations au motif que ces navires (armateur et capitaine) ont déjà été condamnés par l’État du pavillon, qu’il soit norvégien, maltais ou lituanien (Transarctic, Fast independance, et très récemment Vytautas…).

Cette dernière pratique est légalisée par des accords internationaux. L’article 228 de la Convention Internationale de Montego Bay oblige ainsi le tribunal du lieu de la pollution à mettre fin automatiquement aux poursuites dès lors que l’État du pavillon en a engagé pour la même infraction et a déjà sanctionné les responsables.
Ainsi, le 20 janvier 2011, dans l’affaire du navire pollueur Vytautas, la Cour d’Appel de Rennes a constaté l’extinction des poursuites en France, les prévenus ayant été condamnés à 22 634 € d’amende par la justice lituanienne. Cette condamnation a fait dire à certains, qu’en matière de pollution par les navires, « la Lituanie écrase les prix » [2]!!).
Pour mémoire, le Tribunal Correctionnel de Brest avait préalablement prononcé une amende de 700 000 € (95 % à la charge de l’armateur) et le versement de dommages et Intérêts aux 10 parties civiles (dont 5 300 € pour la LPO).

Le Secrétaire général de la mer Jean-François Tallec estime qu’il ne faut pas lâcher la pression et « qu’il faut continuer de travailler auprès des États concernés » pour que les sanctions soient conséquentes et dissuasives ».
Pour autant, la LPO reste pessimiste et le cas récent du navire lituanien Vytautas relaxé n’est pas de bon augure.
En effet, quelles « pressions » tangibles l’État français peut-il engager à l’endroit de la justice de Klapeida, Moscou ou des Iles caraïbes Saint-Kitts-et-Nevis pour qu’un navire pollueur ne puisse pas choisir de purger, dans son pays d’origine, la peine la plus avantageuse?

C’est pourquoi, Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO et membre du Comité de Suivi du Grenelle de la Mer, a interpellé la Ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, le 10 février dernier, afin qu’elle intervienne pour que ce traité international, portant sur ces aspects de procédure, soit révisé.

Au lendemain de l’adoption par le parlement français du Paquet Erika III, sensé renforcer la protection de l’environnement contre les pollutions marines, la LPO et les 9 autres parties civiles déboutées dans l’affaire Vytautas, comme dans d’autres procès qui ont bénéficié de ce « joker international », dénoncent ces lacunes.
Ces dernières écartent toute réparation objective du préjudice réel de l’Etat « hôte » de la pollution ainsi que la réparation des dommages moraux aux associations de sauvegarde de la nature de l’État pollué.

Source : LPO
16/02/2011

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Le samedi 19 mars, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et la fédération des parcs naturels régionaux organiseront la neuvième Nuit de la chouette. Une nuit entière lors de laquelle de nombreuses manifestations seront proposées aux quatre coins de la France, pour apprendre à mieux connaître ce rapace nocturne menacé.



Sorties nocturnes, projections de films, conférences, expositions, ateliers de construction de nichoirs : des activités seront organisées dans de nombreuses villes françaises mais aussi en Belgique et au Luxembourg. La Chouette hulotte, la Chevêche d'Athéna, l'Effraie des clochers, ou les Hiboux moyen-duc : cette nuit sera l'occasion de découvrir les différentes espèces de rapaces nocturnes, mais aussi de connaître les menaces qui pèsent sur eux. La destruction de leurs habitats, la raréfaction des sites de nidification, l'agriculture intensive ou encore le trafic routier : les chouettes sont victimes comme tant d'autres espèces de l'activité humaine.

lire la suite http://fr.news.yahoo.com/68/20110318/tsc-la-neuvime-nuit-de-la-chouette-sera-04aaa9b.html

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Migraction.net : 100 millions d’oiseaux décomptés en trois ans!


http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1108&Itemid=53

Le mois de mars s’accompagne de la reprise du suivi de la migration prénuptiale des oiseaux migrateurs. Chaque année, ces observations attirent un nombre croissant d’adeptes. Pour preuve : la base de données www.migraction.net, mise en ligne en janvier 2008, vient de dépasser les 100 millions d’oiseaux décomptés sur 80 sites! Dans le cadre de l’opération européenne « Spring Alive », les enfants sont également invités à enregistrer le retour de migration de nos amis ailés sur www.springalive.net.
100 millions, ce nombre, à la fois symbolique et impressionnant, correspond à 200 000 heures de suivi sur le terrain, soit pas moins de 22 ans et 10 mois, 24 heures sur 24 ! Cette base résulte d’un travail collaboratif, associant professionnels et bénévoles. Elle fait donc figure d’exemple en terme de science participative (*).
Ouverte à tous, elle a pour objectif de partager les passions, mutualiser les savoirs, diffuser les connaissances sur la migration, et de mobiliser l’énergie de chacun afin de garantir l'avenir des oiseaux migrateurs et des espaces dont ils dépendent.
L’étude de la migration apporte, en effet, des renseignements précieux aux sciences de la nature et du climat (phénologie). Les suivis réalisés révèlent déjà des modifications dans les périodes de migration de certaines espèces, en raison notamment du réchauffement climatique. Ces changements pourraient s'accentuer fortement dans l'avenir.
Cette base de données a été mise en place par la Mission migration, née en 2006 de la volonté de plusieurs associations (la LPO, Organbidexka Col Libre, le Centre ornithologique Rhône-Alpes, le Groupe ornithologique normand, le Groupe ornithologique corse, la Maison de l’Estuaire, le Clipon et Picardie Nature).

Le grand public est convié à un tour de France des sites de migration, parmi lesquels, le Cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), la baie de Somme, la Pointe de l’Aiguillon (Vendée), le Col d’Organbidexka (Pyrénées-Atlantiques)… Grâce à sa géographie et son climat variés, notre territoire reste, en effet, une étape cruciale pour des millions d’oiseaux migrateurs.
Il faut pourtant attendre le 19ème siècle pour voir apparaître les premiers suivis migratoires et le 20ème siècle pour la mise au point de techniques de comptage. Parmi les pionniers, citons l’ornithologue allemand Heinrich Gätke (1814-1897) qui a observé la migration des oiseaux à Helgoland pendant 60 ans, puis l’instituteur danois Hans Christian Mortensen (1856-1921), qui a inventé le baguage en 1899.
Les données les plus anciennes enregistrées remontent à 1966 au Défilé de l’Ecluse (Haute-Savoie). Les premiers suivis systématiques saisis sur migraction.net ont été réalisés en1981 au col d’Organbidexka.
Depuis des siècles, la migration des oiseaux reste une source de fascination pour l’homme. Elle a longtemps suscité de nombreuses croyances et rythmé notre calendrier de vie.
Aujourd’hui, la base de données www.migraction.net représente une occasion unique de découvrir ce phénomène fascinant tout en mutualisant des connaissances afin d’aider les oiseaux migrateurs à effectuer sans encombre leur incroyable voyage.
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO


(*) Migraction.net participe a plusieurs projets scientifiques : l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique, les Partenariats Institutions Citoyens Région Île-de-France, post-doc Muséum National d’Histoire Naturelle / LPO Aquitaine et d’autres à venir.


Principaux sites français de migration et espèces d’oiseaux observées

Rappelons tout d’abord que la migration est définie comme « l’ensemble des déplacements périodiques intervenant au cours du cycle, le plus souvent annuel, d’un animal, entre une aire de reproduction et une aire où il séjourne un temps plus ou moins long, en dehors de la période de reproduction » (Jean Dorst, auteur de « Migrations des oiseaux », 1956).
Historiquement, le premier site français de suivi d’observation de la migration est Ouessant (Finistère, 1950), suivi par les cols du Cou et de Bretolet (Haute-Savoie / Valais, 1951) et du Cap Gris-Nez (1956). D’autres suivis se sont ensuite organisés en réaction aux abus de la chasse : Bonifaciu (Corse-du-Sud, printemps 1979) puis Organbidexka, contre les tirs intempestifs des migrateurs en automne, notamment les pigeons. Prat de Bouc (Cantal), le Cap Corse (Haute-Corse, automne 1979) et Leucate (Aude, printemps 1980) ont ensuite été mis sur pied pour lutter contre les tirs de bondrées en migration prénuptiale.
Sur 477 espèces répertoriées, les plus fréquemment observées sont : les pigeons indéterminés (27,6%), les Pinsons des arbres (21,1%), les Pigeons ramiers (10,7%) et les Etourneaux sansonnets (4,2%).
Avec Spring Alive, les enfants fêtent le retour du printemps !
Sur www.springalive.net, les enfants de 8 à 12 ans sont invités à fêter l’arrivée du printemps, en enregistrant le retour en Europe de cinq oiseaux migrateurs : l’hirondelle rustique, la cigogne blanche, le coucou gris, le martinet noir, et depuis cette année, le guêpier d’Europe. Depuis 2006, la LPO relaie en France cette opération intitulée « Spring Alive » (printemps vivant), organisée par BirdLife International dans 32 pays européens et en Afrique. Objectif : permettre aux enfants de mieux connaître ces espèces communes en Europe, mais malgré tout menacées, et participer à leur protection.
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La LPO partenaire du film d’animation Rio


http://www.lpo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1122&Itemid=53

Convaincue par sa qualité artistique et sa dimension pédagogique, la LPO apporte son soutien au nouveau film d’animation des Studios Blue Sky (L’âge de glace), « Rio »[1], dont la sortie au cinéma en France est prévue le 13 avril prochain. Outre son aspect distrayant, ce film permettra de sensibiliser le grand public, et notamment les enfants, au commerce illicite des espèces sauvages qui occupe la troisième place des trafics mondiaux.
Ce film met en scène un couple d’aras menacés de disparition, en proie à des trafiquants sans scrupules, au Brésil.
Rien que dans ce pays, le trafic illégal d’espèces sauvages rapporte un milliard de dollars, chaque année. Sur les 250 000 animaux capturés tous les ans illégalement, 40 % sont expédiés vers l'Europe et l'Amérique du Nord, et la moitié meurt pendant le transport. Parmi eux, les oiseaux occupent malheureusement une place de premier ordre. Un grand ara bleu peut ainsi se négocier 7 000 euros sur le marché parallèle !
Dans le monde, le commerce illicite des espèces sauvages (animales et végétales) génère chaque année, 40 milliards d’euros. Il occupe ainsi la troisième place d’un bien triste podium mondial, se plaçant juste derrière la drogue et les armes !

Chaque année, plusieurs millions d’oiseaux, issus de près de 4 000 espèces, sont capturés illégalement.
L’an dernier, en France, le trafic d’espèces sauvages a même augmenté de 27 %. 638 espèces protégées ont été saisies par la Douane. La LPO tient à saluer le travail de ces agents de l’ombre, qui illustre malheureusement la lutte du pot de fer contre le pot de terre.
Pour contribuer à endiguer le trafic et à accueillir dans de bonnes conditions les animaux saisis en douane, le Président et le Directeur général de la LPO ont été reçus par François Baroin, en charge des douanes, afin de mettre au point une stratégie permettant de dynamiser le travail des douaniers et d’instaurer un vrai centre de soins, comme c’est le cas dans d’autres pays.
En attendant, la LPO salue la beauté et l’humour du film « Rio » qui, à sa manière, fait œuvre pédagogique.
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO


[1] Produit par la Twentieth Century Fox, pour plus d’informations. Les photographies du film et le dossier de presse sont disponibles sur : http://ww.foxpresse.fr/ (inscription nécessaire)
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http://www.lpo.fr/communique/chasseurs-la-chasse-aux-voix-est-ouverte


Chasseurs : La chasse aux voix est ouverte !!


Nouveaux privilèges, nouvelles exonérations et deux textes pour la loi chasse.


Situation inédite mercredi 13 avril : deux propositions quasi-identiques déposées devant l’Assemblée Nationale et le Sénat vont être examinées simultanément en commission. Ce sont les chasseurs qui ont l’honneur d’une telle première. Chaque chambre parlementaire poursuivra l’étude de son texte lors de l’examen en séance, prévu en mai. Au terme de la 1 ère lecture, ce sont donc deux versions différentes et concurrentes qui seront sur la table. Que ne ferait-on pas pour séduire cet électorat jamais satisfait et en conséquence non fiable pour ceux qui croient gagner leurs voix…
Les deux propositions de loi comportent, en l’état, des dispositions inacceptables pour la LPO, FNE, la Ligue ROC et la FNH (qui n’ont même pas été consultées sur ces dispositions lors de la table ronde sur la chasse) notamment sur les deux points suivants :
- De nouvelles pressions sur le droit d’opposition à la chasse.

Le droit pour tout propriétaire de s’opposer à la chasse sur son territoire a été reconnu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en 1999 ( arrêt Chassagnon c/ France). Toutefois, en cas de prolifération sur son fonds, de gibier à l’origine de dégâts agricoles, tout propriétaire peut se voir imposer des battues administratives et être reconnu responsable financièrement.
Les dispositions proposées permettront aux chasseurs de prendre la main sur le dispositif : ils pourront demander au Préfet d’imposer, à certains propriétaires, un prélèvement d’animaux. Si le préfet est une autorité indépendante et n’a pas à se soumettre à la requête des chasseurs, nul n’ignore les pressions locales qui risquent de s’exercer. Les oppositions de propriétaires à la chasse sur leur territoire ne sont, en effet, pas toujours bien acceptées au niveau local ; certains d’entre eux font même parfois l’objet d’intimidations. Comment, dès lors, envisager une mise en œuvre sereine du nouveau dispositif proposé ? Comment ne pas craindre les dérives et surtout la remise en cause du principe d’opposition de conscience reconnu à tout propriétaire par la Cour européenne des droits de l’’homme ? En outre, pour limiter les populations de certaines espèces animales, il serait beaucoup plus efficace de supprimer certaines pratiques comme le nourrissage ou le lâcher plutôt que de créer un nouvel outil.

- Une exonération fiscale pour les propriétaires d’installations de chasse contraire à la rigueur budgétaire

Les installations fixes de chasse (huttes, tonnes, gabions) à partir desquelles se pratique la chasse au gibier d’eau peuvent constituer une mine d’or pour leurs propriétaires. Ces installations, qui ne sont soumises à aucune taxe (ni taxe foncière, ni taxe d’habitation…), peuvent en effet se vendre 150 000 €, voire même 250 000 € et se louer 200 € la nuit ! Elles sont donc très rentables pour leurs propriétaires, d’autant que ces transactions officieuses ne sont pas déclarées au fisc. Au vu de cette réalité, et alors que l’époque est plutôt à la suppression des niches fiscales, la logique voudrait qu’une fiscalité soit enfin appliquée à ces installations comme pour des locations saisonnières (gîte, etc.). Au lieu de cela c’est une exonération de la taxe foncière qui est proposée !
De plus, la logique de ce type d’exonération repose sur des critères de qualité des milieux, elle ne vise pas d’activité particulière.
Au final rien ne justifie cette disposition qui va à l’encontre du devoir de rigueur budgétaire dont se réclament gouvernement et parlementaires.

Alors que les chasseurs revendiquent la casquette de gestionnaires de la biodiversité, aucune des dispositions des propositions de loi ne va dans le sens d’une meilleure prise en compte de cette dernière. Au-delà des dispositions problématiques inscrites dans les textes, les associations craignent que députés et sénateurs ne se livrent à une surenchère ; la nature et la faune sauvage risquent d’y laisser des plumes….et la biodiversité de s’étioler encore un peu plus.

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