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Ostracodus

Présentation d'Ostracodus

Messages recommandés

[Les photos des poissons adultes sont en page 9 du post]



Bonjour à tous.



Moi en trois mots : passionné de mares tenté par les killis annuels africains en aquarium ;
j’habite un petit village de campagne à 10 mn de Barbezieux en Charente.



En guise de présentation pour le forum disons que je suis d’abord un passionné d’observation de la nature comme le comportement et la reconnaissance des oiseaux (notamment leur chant), des insectes, des reptiles et des amphibiens, etc. avec des moyens limités (mauvais yeux, oreilles devenant faiblardes, jumelles, loupe binoculaire de mauvaise qualité, appareil photo) et une bibliothèque intéressante en la matière ainsi que les bases de données internet passionnantes. J’en suis au stade de l’amateur éclairé, sans plus, mais j’améliore mes connaissances et le matériel.

J’ai toujours été particulièrement attiré par les milieux aquatiques de notre pays et surtout les petites étendues d’eau : mares de campagne, fossés ou flaques... Ces milieux d’une richesse exceptionnelle regorgent de vie et sont en péril. Un simple bassin sans poisson dans un jardin permet d’observer une faune passionnante.

Naturellement, les heures d’observation depuis mon enfance devant des aquariums de fortune ou des flaques d’eau ont abouti à la nécessité d’avoir un bac dans le salon avec un caf bienveillant mais stricte : un seul aquarium, les autres sont rangés au garage ou dehors pour mon fils. C’est un bac de 300 litres avec dans le meuble un peu de nourriture vivante (mais elle est abondante dans mes petits bassins) et de la place pour un bac d’alevins. J’ai une grande préférence pour les poissons de petite taille.

Après plusieurs essais de population, j’ai décidé de me tourner vers des espèces adaptées aux paramètres d’eau que je peux fournir sans difficulté, en partie eau de pluie (non polluée où j’habite), en partie eau de conduite reposée, plutôt que de m’échiner à produire une eau avec un surcroît d’énergie, de temps et de gaspillage (nous faisons attention à la ressource en eau et nous récupérons l’eau de pluie pour le potager). Le pH peut donc osciller entre 7 et 8 et le Gh entre 0 et 15 selon les proportions. Cela tombe bien, les espèces concernées sont splendides, passionnantes, assez faciles à maintenir d’après les habitués qui prodiguent leurs conseils sur le net : de nombreux killis annuels africains (et d’autres américains) en font par exemple partie.

Mon expérience en killis est faible : des couples d’Aphyosemion australe pendant deux ans (en compagnie de grenouilles purement aquatiques Hymenochirus boettgeri - maintenant interdites sans certificat de capacité - partageant parfois les biotopes d’Aphyosemion coeleste au Congo) ;
un groupe de Pseudepiplatys annulatus pendant un an et demi avec l’échec du renouvellement naturel de la population malgré les individus nés dans le bac (eau certainement pas assez douce et sans doute pas assez acide, entre autres) ;
un couple de Nothobranchius rachovii pendant moins d’un an en cohabitation sans problème avec deux coléoptères aquatiques limnicoles de la famille des Haliplidae (probablement l’haliplide Haliplus variegatus commun en France), gobés et recrachés au début puis ignorés.

J’ai jeté mon dévolu sur les Nothobranchius dont les besoins adultes, pour certaines espèces, correspondent à mon eau. Leur taille, leur comportement, leur mode de reproduction, leurs couleurs, les recherches scientifiques les concernant et leur milieu de vie sont passionnants. J’ai cru prendre des eggersi dont les valeurs du milieu mesurées dans la nature en Tanzanie (adultes des mares temporaires proches de l’exondation) sont voisines de mon eau préparée qui est à Gh8, pH 7,5. La personne du KCF qui m’avait proposé ce poisson ne répondant plus aux mails sans que je sache pourquoi, je me tourne finalement et résolument vers les rachovii avec des paramètres un peu différents. Je cherche donc à acquérir des œufs… en espérant les acheter dans la région et non pas en les faisant venir depuis les éleveurs thaïlandais.

Le but est de leur dédier mon bac de 300 litres déjà peuplé d’aselles Asellus aquaticus, d’ostracodes Cypridopsis vidua en grand nombre, de planorbes Planorbis planorbis et bientôt de vers aquatiques Lumbriculus variegatus. On me fera remarquer que j’ai un sol et que ce n’est pas pratique pour des Nothobranchius… Certes, mais les solutions existent. C’est un sol épais (dans l’esprit d’un Deep Sand Bed de l’aquariophilie récifale) avec une couche de 15 cm de mélange bruyère tamisée / argile verte / sable de Loire réalisant son rôle en stabilisant les paramètres et en relarguant des bulles de diazote produites par la dénitratation anaérobie. La couche supérieure est composée d’ardoises pilées non coupantes multipliant les refuges pour les aselles et les ostracodes qui maintiennent ainsi leur population. Elles sont très propres, je ne siphonne jamais : la faune et les plantes se chargent du nettoyage. L’aquarium est exempt d’algues. Deux variétés résistantes de cryptocyne, tolérantes à mes paramètres, font un tapis de fond, un pied exubérant d’Aponogeton crispus taillé chaque semaine crée un voile de surface avec ses feuilles flottantes sur plus de la moitié du bac. Quelques touffes de Riccia se baladent. On me dira sans doute que les plantes sont peu compatibles avec l’ajout de sel préconisé pour les nothobranchius. J’évoquerai l’oxygénation plus tard car cela fait débat. J’ai banni le vrai bois à mon grand regret : les côtés négatifs des acides humiques l’ont emporté sur les aspects positifs. La hauteur d’eau est de 40cm pour une surface de 50x120cm. Il est en place depuis juillet 2013 dans cette configuration.



Je souhaite donc partager sur ce forum mes centres d’intérêt en esquivant les écueils du net : la naïveté du débutant qui pense tout révolutionner en ignorant l’expérience des autres, le mépris de l’expérimenté qui se moque des expérimentations nouvelles, certain de détenir la vérité absolue. Pire encore, le premier des deux se comportant comme le second. La vérité est dans le juste milieu et la prudence, dans l’expérimentation personnelle et la vérification, quitte à connaître l’échec, en s’appuyant sur l’expérience des autres pour gagner du temps et éviter les pires erreurs.

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Merci beaucoup... Il y a plus de monde que je pensais ici... Je vais devoir consulter les présentations pour avoir une idée des bacs des autres.

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Bonjour et bienvenue.

Je suis probablement le cognaçais qui ne répond pas à tes couriels car je ne les reçois pas.

Sauf oublie je répond toujours et même assez rapidement.

Très heureux de compter un killiphile de plus.

Comme tu sais déjà que le sol n'est pas "pratique" pour les Nothobranchius, je m'abstiendrai de donner mon opinion.

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Bonsoir et :Bienvenu_1: où je pense tu seras fort bien reçu par les quelques killiphiles chevronnés qui en font partie comme les débutants, dont je suis.



Tu ne peux que provoquer notre enthousiasme par ton comportement si proche de la nature et tu nous prouves, s'il le fallait, que l'"amateur éclairé" que tu dis être fait preuve de sagesse et d'humilité.

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J'ai déjà fait les commentaires appropriés sur ton bac, qui me semble extrêmement intéressant, ailleurs.

Je confirme la difficulté de la présence d'un sol pour récolter les oeufs des Nothos, qui doivent passer par une incubation sur substrat semi humide...d'autre sont passés par là.

Peux tu préciser quel village tu habites?

A se voir bientôt vu la faible distance qui nous sépare. ;
)

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Bonjour à tous et merci.

Je ne sais pas si je dois créer un nouveau post étant donné que la question a déjà été traitée sans aucun doute: pour la récolte des œufs, en observant les pratiques des chevronnés, je vois des boîtes de ponte avec un substrat approprié privilégié par les couples de Nothobranchius. Comme je ne me destine pas à récolter des œufs en masse, la proportion d'œufs récoltés dans une boîte à ponte n'est-elle pas suffisante pour maintenir une population ? Entre autres questions, je crois que je vais faire un post mercredi.

Je vais jongler entre ce site et celui du KCF pour les conseils: je lis déjà depuis fort longtemps (des années) les interventions de geopanchax et plus récemment de vautour et Mine79. J'ai des questions à poser en masse... comme la façon de commencer un groupe de Nothos dans un volume de 240 litres, ce qui n'est pas la maintenance courante.

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Juste une précision pour vautour: il ne s'agit pas de toi mais d'un autre membre. Comme je l'ai rencontré à l'occasion d'un don de poisson j'ai peut-être mal compris sa proposition en tant que don en retour d'un don au lieu d'une vente, ce qui expliquerait ce silence mais j'étais prêt à acheter les œufs. Une autre possibilité est la déception au sujet des poissons donnés qui étaient surtout des jeunes: je ne sais pas ce que cela a donné et la souche était relativement nouvelle pour moi, quelques mois (des guppies du type japan blue blonds trop prolifiques) avec de possibles défauts dus à la consanguinité. En même temps ce n'est pas lui que j'ai contacté mais une personne intermédiaire et qui sait, ils sont peut-être fâchés depuis... Peu importe.



Pour le sol j'ai bien lu depuis des mois les indications des différents forums et je m'interroge sur la proportion d'œufs pondus en boîte de ponte et non sur le sol... entre autres questions que je posterai un peu plus tard. Par ailleurs sache que j'ai signalé une station de grand branchiopode (lepidurus apus) à Nicolas Rabet que tu connais... je me suis laissé dire que tu connaissais des stations de Chirocéphales dans la région...

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Je me demandais si tu étais libre dimanche prochain ... pour venir nous rejoindre à la bourse d'Arvert.

Ce serait l'occasion de faire connaissance avec une partie du forum et je pense que tu n'es pas trop loin géographiquement pour venir nous faire un petit coucou.

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C'est vrai: je vois souvent vos pseudos sur le net et pas vos têtes... Parfois on se trouve aussi un peu bête: la dernière fois que je suis allé à un congrès du KCF à Cognac, je ne savais pas qu'il fallait venir avec une lampe de poche pour les killis. Ils avaient la lumière et je baignais dans mon obscurité ignare. On se sent très novice parfois.

Très franchement j'en ai très envie et j'avais noté la date mais je passe mes week-end à corriger des copies... Je peux faire cela en période de vacances scolaires seulement. Je vais prendre le temps de regarder les bacs sur le forum... c'est déjà ça. Il faudra que je fasse un post pour mon bac, ses buts et ses limites. Je veux savoir s'il y a des solutions pour maintenir une population de Nothobranchius dans un bac planté sans l'ambition de récupérer tous les œufs.

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Un groupe dans 240 litres, ça doit le faire.Le mieux sera de prévoir un pondoir par mâle présent. Sachant les risques de casse pendant l'incubation, pendant l'élevage des jeunes et le sexe ratio parfois fortement déséquilibré, il est préférable de récolter le plus possible, heureusement beaucoup de Nothos, rachovii en particulier, sont très prolifiques.

Il faut que je comptabilise ce que j'ai en oeufs de cette espèce pour voir si je peux m'en séparer d'une partie.

Sachant que j'habite à un peu moins de 20 bornes de Barbezieux (Boisbreteau), tu peux me préciser ta commune de résidence stp?

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Bonjour et bienvenu ^^

est ce vous qui avais fait un don de blue Japan il y a 2 mois a peut près ? Il y en avais 200 environs ?

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On te bombarde de questions Ostracodus, moi je voudrais savoir, tu es prof de quoi stp ?

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Salut,

je réponds tardivement. Geopanchax je t'ai répondu dans un MP. Je suis proche de Boisbreteau et j'espère avoir la possibilité un jour de voir tes poissons: c'est rare de pouvoir observer les espèces que tu as, mais je suis du genre à ne pas aimer déranger et à être discret. Mine... si je dis où je travaille et ma discipline mon pseudo me cache moins... Mais c'est en page deux donc moins visible: je peux dévoiler un peu. Disons que j'ai fait un peu de biologie-biochimie (tout petit niveau) puis chimie (petit niveau: licence non terminée mais j'aime toujours la chimie) vivant avec une prof de physique-chimie mais... je suis allé voir comment cela se passait dans les cours de lettres pendant ma licence de chimie et finalement je suis devenu prof de lettres... en fait je suis avant tout passionné par la nature, plus en observateur contemplatif qu'autre chose. Je passe aussi trop d'heures devant mon ordi à apprendre ce que font les autres, c'est la faute à des sites comme celui-ci et à des gens comme vous... (si, si! c'est votre faute si je porte des lunettes j'en suis sûr)

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[quote="faneb"]Bonjour et bienvenu ^^

est ce vous qui avais fait un don de blue Japan il y a 2 mois a peut près ? Il y en avais 200 environs ?[/quote]

Effectivement c'est moi... J'espère qu'ils vont bien. C'est grâce à eux que ma compagne s'est laissée convaincre par les Nothobranchius. Avant quand je lui en parlais elle était choquée et refusait d'avoir dans le bac un poisson qui puisse mourir après quelques mois... Du coup le bac a accueilli d'autres espèces pendant plusieurs années, mais quand elle a vu l'explosion de population des guppies et que je lui ai expliqué que de leur côté les œufs de Nothobranchius pouvaient se ranger dans des tiroirs... alors là vous comprenez: RANGER + TIROIR = Poisson bien éduqué et intelligent qui a tout compris de la vie domestique. Il ne reste plus qu'à sortir les Nothobranchius de la grotte de Platon, j'en parlerai ce week-end j'espère.

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[quote="geopanchax"]Un groupe dans 240 litres, ça doit le faire.Le mieux sera de prévoir un pondoir par mâle présent. [/quote]
Merci beaucoup geopanchax, mais j'aurai d'autres questions bientôt pour préparer ce projet. Je vais essayer de les poser ce week-end concernant les œufs, la nourriture même si j'ai déjà lu pas mal de posts, l'eau, etc.

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Nature, poissons et littérature. Trois passions pour moi (sauf la chimie, j'ai jamais pu accrocher !).



Tu peux dire à ta compagne qu'une vieille nana de forum adore les killies et autres bestioles ... Et tu peux aussi lui préciser que, ayant été malheureusement "indisponible" plusieurs mois de l'année dernière, j'ai stocké des oeufs de killies en bas de mon réfrigérateur.



Expression de Didier (Vautour) ;
[color=#0000FF][b]les Killies [/b][/color]- et pour lui surtout les ASA - [color=#0000FF][b]c'est magique ! [/b][/color]...

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Je lui ai dit ça... mais j'ai bien compris que des œufs de poisson dans le bac à légumes ce n'était pas son truc. J'imagine que c'était dans un sac plastique serré et peut-être en plus dans une boîte hermétique ? Je viens de voir ta mare: magnifique. Je laisserai un petit mot sur l'identification des odonates.

Comment il faut s'y prendre pour laisser un espace en début de paragraphe (alinéa) ? C'est un détail mais on repère mal le début des paragraphes à cause de ça et quand je mets des espaces ils n'apparaissent pas.

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Les oeufs de killies sont dans de la tourbe de coco : on ne les voit pas et l'ensemble n'est pas du tout ragoûtant ! Ils ne dégagent aucune odeur dans une petite poche en plastique fermée et éventuellement dans une boîte bien hermétique ...



Merci pour ton appréciation sur ma mare : j'avais autrefois fait un sujet très long avec photos sur "les 4 saisons d'une petite mare" ...



Je n'ai pas la solution pour les alinéas : si elle existe Vyx va nous répondre.

C'est vrai que sur une machine à écrire, il y a longtemps, on trouvait des flèches sur le clavier, à gauche, pour faire ces alinéas.

Moi, je les ai remplacés par des sauts à la ligne.

Je vois que tu es un "puriste" et que tu t'encombres (au sens positif !) de la forme autant que du fond. Quant à l'orthographe sur le forum ... Cool :



PS : j'édite le sujet car j'ai trouvé par hasard sur le net mon ancien sujet "Les 4 saisons d'une petit mare", on peut remonter à la page 1 et trouver les photos, avec un peu de patience, et les agrandir.

Si cela t'intéresse il y a beaucoup de photos d'insectes : je crois avoir pris la photo d'une araignée Napoléon, d'un Martin pêcheur etc. etc.

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[quote="Ostracodus"]Salut,

je réponds tardivement. Geopanchax je t'ai répondu dans un MP. Je suis proche de Boisbreteau et j'espère avoir la possibilité un jour de voir tes poissons:[/quote]




Bonsoir, pas de soucis pour te montrer les poissons, mais je n'ai jamais eu ton MP.... Sad

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Il me semble que le Notho n'est pas l'annuel le mieux adapté à ton projet, il y a des ASA qui y correspondent parfaitement : Simp. punctulatus, santanae, zonatus.

Ton voisin à le premier, j'ai le second.

Ces trois espèces vivent souvent 2 ans et plus en aquarium, il est possible d'obtenir des alevins en "naturel" sans assèchement.

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Merci Vautour mais les Simpsonichthys qui sont superbes réclament une eau acide et très douce je crois, or je n'ai pas et ne veux pas d'osmoseur et j'aimerais changer, ainsi que ma compagne, de l'eau ambrée par les tanins.

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[attachment=12]000 Femelle notho.JPG[/attachment]

[b]Trois femelles (j'édite: trois mâles finalement...) Nothobranchius rachovii d’un mois et demi célibataires…[/b] piètre résultat d’un lot de 30 œufs acheté via Aquabid. Désolé pour l’absence, j’ai fait une pause marquée pour retrouver un peu d’énergie et pour éviter des commentaires sur mon bac destiné à des Nothobranchius sans en avoir l’air… La configuration de mon bac et ses objectifs (voir ci-après) ne me permettent pas de poster sur le site du KCF parce que le but recherché m’impose une voie différente des maintenances imposées à juste titre. Il me serait difficile d’expliquer que j’adhère complètement aux méthodes de maintenance éprouvées mais que je ne les suis pas. J’aurais pourtant bien besoin des conseils des spécialistes et je remercie geopanchax de m’avoir déjà donné des pistes de réflexion. Pour l’heure voici mon échec :



[b]- 30 œufs de Nothobranchius rachovii (pas le plus facile paraît-il) achetés à un éleveur espagnol, prêts à éclore avec une date indiquant 4 mois et demi de diapause (mais dans quelle condition ?). J’ai mis tout cela dans de l’eau fraîche (sortie du frigo à 15,5 degrés, trop frais ? Remontée trop rapide à température ambiante ?), eau issue de mes petits bassins et de récupérateurs d’eau, donc assez douce mais sans plus d’après les paramètres du bassin. La prochaine fois je mettrai de la volvic… Je n’ai pas mis de thé de tourbe et m’en suis mordu les doigts :

- 32 alevins.

- 27 rampants.

- 5 rescapés, un disparu pendant que le bac prenait l’air sur le rebord de la fenêtre, à moins que je ne sache plus compter.

- des différences de taille incroyables (du simple au triple en longueur) alors qu’ils avaient tous le ventre plein à craquer.

- 4 femelles, aucun mâle, ce qui est fréquent mais j’espérais plus d’alevins normaux.

- la plus grande des femelles peu en forme après un repas copieux (larves de moustique à volonté toute la journée) ne s’en est jamais remise et maintenait plus difficilement que les autres un port horizontal, même si elle restait en surface du bac en permanence. Je me demande si je ne nourrissais pas trop… ils avaient toujours le ventre prêt à éclater. Je l’ai mise en bassin extérieur… sans espoir. L’abondance de microfaune a peut-être fait chuter le taux d’oxygène puisque je n’oxygénais pas (touffe de Riccia seulement).

- il reste trois femelles rachovii et trois Otocinclus de plus de deux ans… dans un 300 litres brut, 240 litres nets en deux zones : 200 litres de bac avant puis refuge de 40 litres pour la microfaune et inaccessible aux poissons.



Le bac :[/b]

[attachment=11]1 bac.JPG[/attachment]

En un coup d’œil on voit pourquoi je ne peux pas poster au KCF : non seulement le fond du bac n’est pas nu, mais en plus il est en substrat non fibreux, dur, très dur… pire… uniquement en pouzzolane sur 12 cm. Dans la nature les Nothos ne se baladent pas sur fond de plastique, du moins pas encore, et le fond n’est pas du tout tourbeux. Je vais reprendre ce que rappelle Bellemans : Piennar signale en 1968 que N. rachovii vit dans des « mares naturelles avec un substrat de sable [b]ou de cailloux[/b]. » Bruton et al. mentionnent eux aussi « un sol sableux [b]ou rocailleux[/b]. » Quant aux spécimens rapportés à Hansen en 1957 ils provenaient de trous d’eau [b]remplis de détritus et de boîtes rouillés dans une eau systématiquement trouble [/b]au point qu’on ne voyait pas dedans. J’imagine donc mal mes Nothos se blessant bêtement sur la pouzzolane et cherchant à frayer dedans… et quand je vois la femelle la plus développée chasser les larves de chironomes qui se cachent dans les graviers de pouzzo je me dis qu’elle est incroyablement douée et précise dans ses mouvements. Ceci dit je ne vais pas parsemer le fond de l’aqua avec des conserves Bonduel usagées non plus…



Pour la ponte, j’ai déjà évoqué des boîtes de ponte et geopanchax m’a fait remarqué qu’il en fallait beaucoup mais je ne sais pas pourquoi : est-ce une habitude de killiphile confirmé pour amasser le plus d’œufs possibles afin de diffuser l’espèce ? Ce serait possible quand on voit la rareté des espèces qu’ils maintiennent. Perdre un œuf c’est comme égarer un lingot. Mais mon but n’est que de maintenir une population d’une quinzaine d’individus et de la renouveler, sans plus. Ce qui me fait peur c’est la gestion du sex ratio si jamais il est possible de gérer cela mais d’après les expériences des uns et des autres, malgré des pistes, ce n’est pas possible pour rachovii.



[b]Le refuge :[/b]
[attachment=10]2 refuge.JPG[/attachment]

La pouzzolane sur 10 ou 12 cm remplace mon ancien substrat riche et compact qui n’a pas permis aux populations d’aselle et de lumbriculus de s’établir. C’est une sorte de refuge interne pour la microfaune qui mime de loin de lit de sable épais et les roches vivantes de l’aquariophilie récifale, de très loin puisque la granulométrie, la circulation de l’eau et de l’oxygène, la composition, les échanges d’ions, la variété de microfaune, entre autres, n’ont absolument rien à voir mais je pense qu’il existe des points communs. Ce bac n’a jamais eu une algue… pour l’instant, et la surface offerte aux bactéries est considérable. Je n’ai aucun filtre, une pompe à air de 4w fait un léger mouvement de circulation dans le bac et le refuge arrière par deux bouts de tuyaux de silicone obstrués et percés. Cela garantit aussi une meilleure oxygénation contrairement à ce qu’on lit sur internet (car c’est la surface sans cesse renouvelée de contact avec les bulles et l’eau qui oxygène et non le mouvement de surface comme l’affirment certains par comparaison à l’aquariophilie marine qui brasse l’eau pour oxygéner mais dans des proportions incomparables). Ma difficulté principale est l’inefficacité des tests de nitrate et leur coût. La température monte aussi à 26 degrés lors des grandes canicules et c’est limite pour les aselles et les planorbes européennes (j’ai du mal à mettre planorbe au féminin). Les lumbriculus ont résisté à pire.



Le refuge est séparé du bac par de la mousse noire à pores ouverts et trois zones de moustiquaire noire dans le décor. Il est dédié aux ostracodes, copépodes, vers aquatiques, aselles et d’autres à venir (cladocères ? Branchinella ?).



Lumbriculus variegatus dans la pouzzolane :
[attachment=9]3 Lumbriculus subtrat refuge.JPG[/attachment]

Femelle (et non... j'édite, c'est un mâle, voir le dessin plus bas) rachovii et colonie de cilié sessile Vaginicola (ce ne sont pas des hydres, cela ressemble aux Stentors) sur le bout de racine qui flotte : la vitre est pleine d’ostracodes Cypridopsis vidua.
[attachment=8]00 Femelle notho vaginicola.JPG[/attachment]


Vaginicola (1mm) :
[attachment=7]3 Vaginicola grossissement.JPG[/attachment]


Cypridosis vidua (0.5mm) sur une tranche de concombre (ancien bac qui avait de l’argile d’où la couleur de l’eau) :
[attachment=6]3 Cypridopsis vidua de loin.JPG[/attachment]


[b] Les Nothobranchius sont censés d’après plusieurs auteurs se nourrir entre autres et surtout d’ostracodes. Pour l’instant je ne les vois consommer sauf erreur que les premiers stades des ostracodes, de la taille d’une nauplie d’artémia et avec une carapace encore très peu calcifiée, sinon ils recrachent les adultes pour l’instant. Je ne distribue des larves de moustique que tous les quatre jours, ils ont pourtant le ventre plein. Ils dévorent en priorité les copépodes mais ceux-ci, même s’ils colonisent la pouzzolane, sont beaucoup moins nombreux. J’ai des doutes sur ma capacité à fournir de la nourriture vivante en hiver : mes élevages de Grindal sont ridicules et j’ai déjà moins de larves de moustique en bassin.[/b]



Cela me rappelle un trio de Danio margaritatus gardé pendant deux années et qui refusait de se nourrir pendant des mois… mais ils avaient toujours un ventre très rebondi : la seule nourriture possible était les ostracodes Cypridopsis vidua mais je me suis toujours demandé si ces derniers n’étaient pas capables, comme le font leurs œufs, de traverser le tube digestif sans être digérés afin d’être dispersés par les fientes d’oiseaux consommant des poissons ayant mangé des ostracodes.



Cypridopsis vidua de près : on voit aussi une petite espèce de cladocère.
[attachment=5]4 Cypridopsis stades grossissement.JPG[/attachment]


On comprend pourquoi c’est la seule espèce d’ostracode que je parviens à identifier sans problème : un troupeau de zèbres…
[attachment=4]5 Cypridopsis stades grossissement 2.JPG[/attachment]


Ostracode (Eucypris ornata ?) et copépode dans la pouzzo :
[attachment=3]8 Ostracode et cyclop.JPG[/attachment]


Petit éphéméridae dans la Riccia, plusieurs espèces éligibles pour le bac fermé avec moustiquaire : les Nothos adorent essayer d’attraper leurs larves extrêmement rapides.
[attachment=2]6 petit éphéméridae.JPG[/attachment]


Elevage de Cypridopsis vidua et de Lumbriculus sur un morceau de concombre flottant :
[attachment=1]7 Lumbriculus et cypridospis.JPG[/attachment]


Portrait d’Otocinclus :
[attachment=0]10 Portrait Otocinclus.JPG[/attachment]


Je ne mets pas une photo floue de Branchinella thailandensis : élevage raté mais je vais persévérer. Les œufs doivent être restés quatre semaines au moins dans l’eau après leur ponte avant d’être récupérés pour cette espèce qui peut se passer de diapause (presque 100% d’éclosion en laboratoire dans ce cas). C’est la clé cachée du succès peut-être.



[b] Le but est de faire un aqua acceptable pour un salon et esthétique pour ma famille.[/b] Cela sous-tend des choix parfois incompatibles en apparence avec le maintien de Nothos. Ces choix sont réfléchis et je souhaite me mettre à l’abri de commentaires d’initiés en Nothobranchius qui me jugeraient rapidement inconscient : j’ai lu et je lis encore leurs choix de maintenance que je sais justes et que je ne peux pas suivre en partie. J’ai beaucoup à apprendre d’eux sans pouvoir les copier.



[b] C’est ce qui me fait penser à la Caverne de Platon…[/b]



Comme chacun sait ce dernier évoque une grotte dans laquelle des hommes enchaînés ignorent ce qu’est la réalité : ils ne la perçoivent que sous une illusion déformée par des ombres derrière une paroi rocheuse. Que l’un d’eux sorte et découvre ce qu’il ignore, il en sera ébloui… mais il aura bien du mal à transmettre sa connaissance de la réalité à ceux qui sont restés. On peut considérer certains killiphiles comme des individus sortis de la grotte… Ils ont vu la beauté cachée dans des flaques et alertent leurs semblables. Mais là j’ai envie de déformer le mythe de la caverne pour filer l’analogie : j’ai l’impression, sans doute erronée, que ces mêmes killiphiles reviennent dans la grotte, partagent, transmettent, mais restent enfermés entre eux, sauf certaines figures de ce forum… Très attiré par les Nothos depuis que j’ai lu les articles de Marc Bellemans il y a 10 ans dont je voyais l’écho de ma passion pour les mares, le hasard m’a fait croiser une annonce de congrès du KCF à Cognac il y a quelques années, une sorte de fenêtre entrouverte pour descendre au cœur de la secte (je provoque). Je m’y suis rendu et j’ai traversé, sans partager, un monde d’initiés. Quand je me suis rendu compte qu’il fallait une lampe de poche pour observer les poissons et qu’en posséder une était sans doute d’une telle évidence que ce n’était pas même inscrit sur l’affiche, j’ai compris que je ne faisais pas partie du même monde : on se sent un peu idiot sans lampe au milieu des hommes éclairés. J’ai vu un seul novice oser poser des questions. Il a été beaucoup plus intelligent que moi parce que le grand gaillard qui lui a répondu, le genre à mettre des cuissardes pour pêcher dans la brousse, l’a fait tout naturellement en lui parlant de l’Aphyo de base sans aucune condescendance. Il fallait que je parte malheureusement en me disant que j’étais passé à côté : les apparences du KCF sont trompeuses, celui-ci est très ouvert et désireux de partager, mais ces apparences sont un fait et freinent les envies.



J’aimerais donc sortir une espèce de Notho de la grotte, autrement dit l’avoir dans mon salon, mais pas seule… Quand on regarde la faune possible… c’est assez limité : quelques crevettes sans doute, certains Haliplidae peut-être, des Corixidae pourquoi pas… surtout ceux qui stridulent.

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Elle est très belle ton image de la caverne de Platon, les initiés reviennent dans la grotte mais ceux que je connais partagent bien leurs connaissances, leur temps, en répondant à nos questions souvent naïves, pour ne pas dire bêtes.

Je peux aussi te donner l'exemple de bourses de poissons où les membres du KCF se mettent à la portée du tout venant défilant devant le stand et répondent aux questions - quelquefois saugrenues - avec grande simplicité.



Il arrive même qu'ils nous demandent de leur rendre service ... en acceptant des bb ...car ils n'ont plus de place pour garder les alevins nés de leurs repros !!!

Imagine la confusion où l'on se trouve devant de si jolis cadeaux :$ et le grand plaisir procuré. :inlove:

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Deux petites choses suite à ton message aussi riche en enseignement que copieux...



Concernant la quantité de rampant, il y a une explication simple (voir deux)...Soit les oeufs étaient au stade 3 (soit prêtes à éclore) depuis un certain temps, soit ils ont souffert durant le trajet jusque chez toi. Des oeufs mouillés au bon moment (en tout cas pour N. rachovii) donnent une grande majorité d'alevins viables



Les références que tu donnes sur les biotopes à Notho sont intéressantes mais pas forcement représentatives. J'ai collecté pas mal de docs sur le sujet, en particulier les fascicules "Nothobranchius archives" (Kyril Kardashev) et bon nombre de substrats sont composés d'une boue argileuse. C'est particulièrement vrai en Tanzanie et au Mozambique d'où viennent une majorité de Notho.

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Mine, c'est Platon... Mais il était tard, c'est pas une heure à rester sur Internet... et tu as rectifié depuis. Sinon justement ça fait peur: imagine un initié qui te propose de garder ses poissons alors que tes compétences (je parle des miennes) en la matière sont plus que fragiles... C'est peut-être la conscience du gouffre entre les compétences qui m'effraie un peu.



geopanchax tu me rassures: je n'aurais peut-être pas fait d'erreur? J'en doute mais c'est vrai qu'ils étaient à vendre prêts à éclore, que le trajet prend du temps et que j'ai attendu une semaine de plus pour les mettre en eau du fait de quelques jours de vacances en famille à La Cotinière. Je n'ai pas trop d'idée de la fenêtre d'éclosion possible. J'ai aussi tenté de les sexer à une semaine comme tu l'as indiqué dans un post à partir de la nageoire anale mais j'en ai été incapable. Serait-ce trop te demander d'essayer de faire un dessin de l'anale pour un mâle et pour une femelle? (j'édite : finalement j'en ai fait un... je pense que tu n'as pas que ça à faire...) C'est vrai que je n'avais que des femelles mais la différence de croissance était telle que je pensais avoir un mâle au moins. Je ne comprends pas ça: je donnais des anguillules et des larves de moustique d'un jour et peut-être que les plus forts raflaient les larves et laissaient aux autres les anguillules moins nourrissantes...



Sinon les remarques sur le substrat caillouteux correspondaient à des populations du parc Kruger qui je crois ne sont effectivement pas représentatives.

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Je suis assez perplexe sur une des femelles, une des deux avec une croissance bien plus rapide que les autres... Je la trouve bien colorée pour une femelle et je vais avoir besoin de l'avis des initiés. Je pensais que les rachovii prenaient leur coloration vers 3 semaines. Or les miens en ont 6 et demi et ne sont a priori pas colorés, encore que vers 3 semaines un des individus, celui qui se maintenait difficilement en équilibre après un repas, avait des reflets bleus. Comme j'ai lu que les femelles rachovii pouvaient avoir ce genre de reflets et comme cela ne progressait pas je me suis dit que finalement je n'avais pas de chance même si j'ai pendant plusieurs jours été persuadé d'avoir un mâle. Je constate maintenant qu'une des supposées femelles est tout de même bien colorée. Je viens à l'instant de l'observer de près et je lui trouve des lignes longitudinales rougeâtres ainsi que des reflets bleus avec des motifs sur la nageoire... Je pensais que la photo en haut de cette page (photo à 5 semaines et demi) était le même individu mais sans doute que non. On peut observer la nageoire anale en début d'un de mes précédents messages , donc si un spécialiste passe par ici dans les jours qui viennent... femelle ou mâle qui tarde à se colorer? Voici une autre photo, un peu floue, avec la coloration de fond. Les lignes horizontales sont en réalité rougeâtres, on distingue une coloration bleutée sur l'anale et la dorsale et un croissant foncé bordant la caudale, précédé d'un croissant jaunâtre pour l'instant et d'une partie bleutée.


[attachment=0]11 rachovii sexe.JPG[/attachment]

Bon j'édite: je viens de la revoir et madame est visiblement un monsieur... c'est très net, assez brutal même si je ne les vois presque plus depuis trois jours car ils chassent je ne sais quoi au-dessus du sol sous le couvert des feuilles de cryptocorine alors qu'avant ils étaient en surface. Du coup cette coloration qui arrive est-elle anormalement tardive ? Est-ce un défaut de richesse de la nourriture qui aurait induit un retard de croissance ?

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Que Platon me pardonne, j'ai rectifié : ce sont mes doigts qui n'ont pas suivi mon esprit ou une erreur de frappe, je ne sais plus. Smile

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Je comprends ça m'arrive aussi... bonne nouvelle ils mangent du congelé: sans être l'idéal c'est rassurant. J'ai commencé à distribuer des larves de chironome vivantes depuis quelques jours afin de les habituer, mais ils en avaient peur après s'être rapprochés attirés par le mouvement (et la couleur ?) puis j'ai vu ce qui est à présent le mâle (la différence est nette maintenant) se saisir d'une larve vivante et finalement il attaque le congelé de la même manière.



Mine ce site est tellement riche qu'il faut des heures pour le parcourir... ça fait du monde à gérer, bravo.

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Voici un petit dessin que je viens de faire grâce à word : on me dira si c'est de cette façon que l'on peut rapidement sexer des Nothobranchius rachovii et s'il faut que je rectifie les courbes.



J'édite : d'après les infos de geopanchax ça devrait plus ressembler à ça...


[attachment=0]Sexage Nothos.jpg[/attachment]

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Après avoir bien regardé, les poissons que tu présentes en photo, bien que peu (pour le dernier) ou pas colorés sont morphologiquement des mâles. Les femelles ont des nageoires anales nettement triangulaire pointe vers le bas.

Je vais essayer de trouver une photo correcte pour illustrer.



En ce qui concerne les biotopes du parc national Kruger, il y a en effet des roche affleurantes ainsi que sur les hauts plateaux de la zone nord de l'aire de répartition des Nothobranchius. Dans ces mares on retrouve encore une boue argileuse semblable aux mares du sud .

Le biotope du parc Kruger doit être celui de [i]Nothobranchius pienaari[/i], une espèce qui a été longtemps considéré comme une forme noire de [i]Nothobranchius rachovii[/i]


[attachment=0]N. pienaari_001.jpg[/attachment]

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J'ai piqué deux photos de femelles sur la toile, les voilà! C'est plus évident sur la première, mais on voit bien sur les deux l'angle formé au niveau du cinquième/sixième rayon de l'anale...


[attachment=1]femelle rachovii.jpg[/attachment]

[attachment=0]Nothobranchius_rachovii_Beira_98_F_01.jpg[/attachment]

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Merci geopanchax, c'est plus clair. Je pensais avoir un groupe de femelles et me voilà avec deux mâles et une femelle très petite... C'est pas le meilleur trio possible... Et un des mâles n'est pas encore coloré du tout mais plus foncé quand même que la femelle. Du coup les infos que j'avais trouvées indiquant une coloration au moins à quatre semaines sont fausses.

Comme je n'ai pas accumulé autant de littérature que toi j'en étais effectivement resté au point de la forme noire des rachovii du Kruger qui se distinguait aussi par sa très longue diapause. C'est vrai que le site de Bellemans n'est pas mis à jour et que certaines infos sont étrangement redondantes. Donc finalement c'est une autre espèce. En tout cas mon substrat ne les gêne pas mais quand je vais mettre un pondoir douillet j'imagine mal la très petite femelle au milieu des deux mâles (je comprends pourquoi il faut séparer les sexes assez rapidement). C'est mal embarqué...

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[i] Nothobranchius pienaari[/i] à été décrit seulement en 2010...Rien n'est perdu, les mâles seront peut être assez occupés à rivaliser ce qui laissera un peu de répit à la femelle. As tu la population de tes rachovii?

En principe les premiers signes de coloration apparaissent bien vers la quatrième semaine chez rachovii. Les première irisation bleues commencent à apparaitre sur les flancs puis sur les nageoires. Ensuite, les écailles se bordent de rouge et les nageoire impaires se parent de taches rouges et la bande noire borde la caudale. Enfin la tête et surtout la gorge prennent une belle couleur orange.




[attachment=1]Nothobranchius rachovii 'Beira 98' 3.JPG[/attachment]

Outre[i] N. pienaari[/i], une autre espèce proche à été décrite en 2010,[i] Nothobranchius krysanovi[/i]. Il est très proche physiquement de [i]N. rachovii[/i] mais le patron des nageoires impaires est différents, en particulier celui de la caudale.


[attachment=0]N. krysanovi_002.jpg[/attachment]

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Merci c'est très intéressant. Ma population est la plus courante, Beira 98.

Peut-on parler d'espèces, de sous-espèces ou de variantes géographiques d'une même espèce ?

J'espère que je n'abuse pas de ton temps ;
quand tu évoques l'utilisation de thé de tourbe au mouillage, as-tu une idée de l'action provoquée ? Est-ce une acidification préalable qui améliorerait la formation de la vessie natatoire qui mimerait peut-être la décomposition des herbes sèches dans les mares après les pluies avant de retrouver ensuite par les changements d'eau un pH plus neutre ?

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Dans le cas des trois espèces citées plus haut, des différences génétiques semblent avoir été mises en évidence en 2010 d'où la révision systématique.

Je n'ai pas les moyens d'étudier les action chimiques potentielles du thé de tourbe, toujours est il que ça fonctionne. Je n'ai relevé aucune incidence notable sur le pH au delà de 0,1 ou 0,2 degré à la baisse. Peut être une incidence au niveau de l'osmo-régulation mais ce n'est qu'une pure hypothèse. Après maintes observations, il me semble que les alevins ne remplissent pas leur vessie natatoire par un pipage d'air à la surface, tout ce déroulerait, à mon humble avis, par échange cutané. Là encore il s'agit d'une déduction personnelle non vérifiée.

Pour revenir à[i] N.[/i] [i]rachovii[/i], les relevés dont j'ai pris connaissance donnent des paramètres avec une eau relativement douce (au environs de 100µS/cm en période sèche), légèrement acide (pH 6,5 à 6,Cool et une température de l'ordre de 24/25°C. Nous sommes plusieurs à avoir constaté une dégradation de la santé chez cette espèce à partir de 26°C.Ces relevés proviennent de collectes effectuées dans les environs de Beira (Mozambique) sur plusieurs saisons.Seule une mare donnait des paramètres différents (230 µS pH 7,3) et les poissons y étaient en très mauvais état ((Vasco Gomes 2003).



Rentrant juste de vacances, j'ai encore des jeunes "Beira 98" en pension chez mon ami Didier (vautour) et il semble qu'il y ait plus de femelles que de mâles. Peut être pourrai je donc te dépanner d'une ou deux femelles nées le 3 juillet.

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Ce serait avec grand plaisir pour une femelle même si j'ai peur de mal faire... D'ailleurs les paramètres que tu indiques m'inquiètent car j'avais des sources qui annonçaient un pH de 7 et légèrement plus et un Gh de 7 ou 8. C'est encore Bellemans qui rapporte que Geisler avait analysé l'eau à Beira en trouvant pH 7,1 et Gh 8,3 du fait du type d'argile du coin. Comme en plus Beira est près de la mer et que les embruns font augmenter le pH et la dureté je trouvais ça plausible. D'ailleurs le sel que rajoutent certains doit faire monter la conductivité. Je fais un mélange d'eau de pluie et d'eau du robinet reposée et je suis plus vers pH 7,3 et Gh 8-10. J'aurais donc intérêt à utiliser seulement l'eau de pluie. Le problème est qu'une de mes cuves de récupération me sort une eau au pH étrangement bas au point que je doute du test. Sinon mon bac n'est pas chauffé et la température ne dépasse jamais 26 pour l'air et 25 pour le bac même en cas de forte canicule : nous avons l'habitude d'aérer très tôt dans ce cas et de clore les volets en fermant les fenêtres avant que ça remonte. J'ai aussi arrêté les T5 pour ça, ils chauffent trop.

Je vais préciser pour les valeurs trouvées par Geisler : l'échantillon d'eau provenait de la région de Beira et a été donné par Roloff en 1958, mais il n'était plus dans les conditions naturelles au moment de l'analyse, notamment la concentration en CO2. Du coup Geisler a estimé le pH à 7,6 ou 7,7 au moins lors du prélèvement (pour un Gh de 8,3). Néanmoins et c'est important, c'était en début de période sèche à un moment où les mares commençaient à s'assécher, d'où une concentration maximale des minéraux. Les nitrates étaient par exemple à 27 mg/l. On peut supposer un pH légèrement acide et une eau très douce au départ avec des valeurs qui évoluent lentement à la hausse, d'où ton conseil judicieux d'utiliser de la Volvic pour le mouillage.

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D'abord j'ai commis une erreur sur la référence de 2003, les données n'ont pas été récoltées par Gomes mais Torres...ma mémoire défaille. Les poissons n'ont pas survécu au retour en Europe contrairent à ceux du point de pêche précédent MT 03-01").

En ce qui concerne la maintenance de N. rachovii, j'utilise une eau à environ 200 µS. Ces valeurs semblent être préférables pour prévenir une éventuelle attaque d'oodinium. Je ne sale qu'en cas d'apparition du parasite et le moins longtemps possible.

Concernant les paramètres cités, je ne peut que constaté ce que j'ai lu, en particulier des écrits de Watters ou wildekamp. Il est possible que des éléments naturels puissent faire varier les paramètres, en particulier la conductivité sous l'effet d'apport d'embruns apportés ou non par le vent. J'ai moi même constaté le phénomène sur mon eau de pluie récoltée lors d'un fort coup de vent hivernal l'an passé (eau passée de 20 à 80 µS). Mon camarade Didier à fait le même constat à Cognac à la même période.Les apports extérieur, en particulier les excréments de grands herbivores, ont également une influence non négligeable.



Concernant le femelle, je récupère mes poissons dans la semaine.

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Tout va mal car tout va mâle...

J'ai réussi à prendre une piètre photo du troisième spécimen, plus petit, et... je crois que c'est un mâle. J'ai dû faire une erreur de maintenance pour avoir des tailles aussi différentes. Si je regarde l'anale (c'est difficile) elle n'est pas pointe en bas mais arrondie.
[attachment=0]Encore un mâle.JPG[/attachment]
Ce n'est pas très net mais tu signales la gorge orangée dans les premiers signes et là je crois que c'est ça... Ben mince, trois mâles... Sinon je ne mets pas en doute tes lectures, je signale juste ma source restreinte.

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Ne t'inquiète pas, Géo t'a indiqué avoir un sex ratio en faveur des femelles, même si tu as 3 mâles, ? Olivier (Géopanchax) va venir à ton secours... Smile

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Mais il ne connaît pas encore la proportion de femelles dans son lot donc je pense qu'il va viser 1 mâle pour 3 femelles pour lui, ensuite... on verra. Même si ce n'est pas possible c'est déjà sympa de proposer car je ne le connais pas ! (sauf via ses interventions nombreuses)

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Super, mais si vraiment tu en manques un peu, garde-la. Tu me diras quand tu l'auras. Me conseilles-tu de me séparer d'un mâle pour avoir 2:1, ce serait plus gérable. J'ai retrouvé les références aux relevés de Torre qui tournent effectivement tous autour de pH 6,5...

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Je pense que 3 mâles c'est plus gérable que 2.

Ce ne sera pas toujours le même qui sera le souffre douleur et la femelle pourra souffler quand ils se battront pour ses beaux yeux.

Avec 2 mâles, l'un a plus de chance de succomber.



Maintenant j'avance une théorie générale ;
dans un groupe important il y aurait moins de blessures graves ... l'agressivité étant moins évidente.

Le dominant poursuivrait un autre mâle et laisserait tomber l'affaire pour s'arrêter ou s'en prendre à un autre ?????????????????



A Geopanchax de nous dire ce qu'il en pense pour les killies et surtout pour cette espèce que je ne connais pas.

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Oui je me pose les mêmes questions... c'est pour la femelle que j'ai peur mais je les imagine bien passer plus de temps à parader l'un contre l'autre. J'ai trois mâles de tailles très différentes et j'ai surpris l'un deux tentant d'impressionner celui qui fait deux fois sa taille...

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Je suis d'accord avec Mine et m'efforce de mettre au moins trois mâles en présence. Dans le cas contraire, je limite au couple ou au trio. Il y a des exceptions avec certaines espèces assez peu agressive...il y en a même chez les annuels! Very Happy

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