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Ostracodus

Présentation d'Ostracodus

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effectivement c est mieux avec les retouches, mais il ne faut pas en abuser, tu en as fait la preuve.

D apres tes commentaires je suppose que tu disposes d un réflex ?

Pour mes photos de poisson j utilise le mode A. c est le mode priorité ouverture du diaphragme. Je dispose d un très bon objectif macro et j ouvre à f8 en général ce qui permet d avoir une bonne profondeur de champ sans perdre trop de lumière. Mais ce qui a le plus révolutionné la qualité des photos c est un flash sans fil posé sur le couvercle du bac.

Je pense qu il y a pas de secret, il faut beaucoup de lumière pour gagner en ouverture et temps de fermeture et un bon objectif.

Pour la profondeur de champ, il existe des outils comme celui la qui peut aider à trouver les bob réglage : www.galerie-photo.com/profondeur_de_champ_calcul.html

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Merci pour les info, j'ignorais par exemple l'existence de calculateurs de champ: elle est doublée de 5.6 à 11. J'ai bien un reflex Canon eos 1100d, donc d'entrée de gamme mais assez bon, avec un objectif de base 18-55 d'entrée de gamme. Le but quand les finances seront revenues au beau fixe est d'acquérir entre autres l'objectif macro Canon 100mm f2.8 ou à défaut le Tamron macro car le canon est hors de prix. J'ai déjà essayé le mode A avec ouverture à 8, et même 11, mais je me suis complètement mélangé les pinceaux dans les différents réglages, il faudra que j'essaie à nouveau à tête reposée et avec plus de lumière. Je vais regarder les flashs également... Je me demande aussi ce que pourrait donner mon spot rechargeable à leds. Ce qui me chagrine avec le flash c'est que les couleurs paraissent lavées et perdent en intensité.



Pour ceux qui passeraient par hasard sur ce post, [b]d'après vous quelle image doit être privilégiée dans les deux séries de photos en bas de page 10 (post commençant par "Par ailleurs on peut pousser la précision des contours mais ")?[/b] La première, la seconde ou la troisième?

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pour les photos pour moi c'est les 2emes.

Pour ton boitier, ça ne posera pas de problème, mais c'est vrai qu'avec le 18-55 on est très limitè. Je connais pas Canon étant chez Sony, mais le 100mm 2.8 de canon est réputé. Mais le tamron est aussi très bien et surtout moins cher. J'ai un minolta 100mm f2.8 qui est super aussi. Pour gagner en budget, j'ai pris l'objectif et le flash d'occasion pour environ 500€.



Penses tu vraiment que les photos avec flash sont "délavées" ?

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C'est vrai que ces photos sont très réussies. J'adore celles des pseudomugils. C'est sans doute que mon flash est trop près et dirigé depuis l'objectif et non pas par le haut. J'ai de très mauvaises photos au flash où le bleu des rachovii devient blanc et le orange profond devient pâlichon, le tout dans une ambiance jaunâtre. Pour ma part concernant les photos du bas de la page 10 de ce post j'hésite entre les deuxièmes et les troisièmes de chaque série. Le détail est plus poussé dans la dernière mais le fond devient granuleux. Globalement c'est pour moi quand même les plus proches de ce que j'observe en vrai.

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Petite question aux habitués des killis: je pensais que la femelle aurait du mal avec tous ces mâles mais finalement c'est elle qui vient vers eux, surtout le plus grand mâle: elle se met à côté et tourne autour, mais lui ne pense qu'à manger. Elle semble se diriger ensuite, seule, vers le pondoir. Je délire ou c'est de la séduction? Est-ce un hasard ou est-ce courant chez les Nothobranchius?

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[quote="Ostracodus"]C'est vrai que ces photos sont très réussies. J'adore celles des pseudomugils. C'est sans doute que mon flash est trop près et dirigé depuis l'objectif et non pas par le haut. J'ai de très mauvaises photos au flash où le bleu des rachovii devient blanc et le orange profond devient pâlichon, le tout dans une ambiance jaunâtre. Pour ma part concernant les photos du bas de la page 10 de ce post j'hésite entre les deuxièmes et les troisièmes de chaque série. Le détail est plus poussé dans la dernière mais le fond devient granuleux. Globalement c'est pour moi quand même les plus proches de ce que j'observe en vrai.[/quote]

Pour compenser les couleurs pâlichonne, tu peux augmenter le contraste et la saturation de ton appareil, pour la couleur j'utilise une balance des blancs "fluorescent", sinon elles sont aussi très jaune. Je pense que c'est à cause de le couleur du flash, de la lumière du bac, mais je me demande aussi si la couleur verte des plantes n’influencerait pas.

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Deux petites choses...

Peut être ton flash est il réglable, dans ce cas diminue l'intensité, c'est mieux pour le rendu des couleurs.

Oui, chez les Notho, et la majorité des killies, c'est normalement la femelle qui recherche un mâle lorsqu'elle est prête à pondre, le reste du temps elle se cache. C'est vraisemblablement pour cette raison que les femelles sont si discrètes et les mâles si voyants, eux sont repérables de loin par les demoiselles...

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[quote="geopanchax"]
Oui, chez les Notho, et la majorité des killies, c'est normalement la femelle qui recherche un mâle lorsqu'elle est prête à pondre, le reste du temps elle se cache. C'est vraisemblablement pour cette raison que les femelles sont si discrètes et les mâles si voyants, eux sont repérables de loin par les demoiselles...[/quote]

D'accord avec toi, en apportant cependant une précision, ce que tu décris c'est le comportement des killies dans la nature, en aquarium, le plus souvent ce sont les mâles qui sollicitent les femelles, assez souvent ils les harcèlent au point parfois de les tuer.

Les belles couleurs des mâles chez les poissons et chez les oiseaux, plus généralement les attributs décoratifs des mâles sont recherchés par les femelles au point parfois de les handicapés fortement, comme la queue des Paons, les bois démesurés des cerfs, des élans et autres ongulés.

Cette sélection sexuelle opérée par les femelle est tellement forte qu'elles compense les désavantages qui parfois mettent les mâles en péril. Le cerfs, ralenti dans sa fuite pour échapper aux prédateurs, le Paons au vols lent et coûteux en énergie, la nage difficile du Terranatos aux immenses nageoires, etc sont compensés par une plus grande chance de transmettre ces gènes, car les femelles choisissent presque toujours les attributs les plus visibles et les plus colorés.

Les formes élégantes et les belles couleurs de nos poissons, nous les devons aux femelles.

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Pour les photos j'essaierai des réglages dans quelques jours d'après vos précisions bienvenues. Je dois creuser le potentiel de mon appareil.



Pour les Notho finalement ces quatre poissons disposant de 300 litres pour eux seuls (plutôt 200 litres si j'enlève le décor et surtout le refuge arrière) se comportent davantage comme dans la nature. J'aime beaucoup ce que tu dis vautour. J'ai eu une discussion avec des élèves un jour sur ce qui différenciait l'homme de l'animal. On se rend compte que ce n'est pas si simple. On a émis l'hypothèse, parmi d'autres, que la création artistique pouvait être une différence mais bien vite nous avons trouvé de nombreux exemples contraires. Je leur ai fait remarquer que si le guêpier avait de telles couleurs, c'était bien parce que les femelles avaient choisi au fil des siècles ces coloris là avec cette répartition là. Finalement les mâles oiseaux ou poissons représentent bien l'idéal esthétique des femelles de leur espèce. C'est une forme involontaire de création artistique fondée sur une préférence esthétique, un code esthétique commun.

Quant au rachovii le lumineux croissant orange est visiblement fait pour impressionner l'adversaire ou plaire à la femelle, comme le paon que tu mentionnes. Je ne sais pas s'il privilégie une partie du corps dans les parades. Ce croissant qui me fait penser à un éventail de courtisane porte-t-il un nom?

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Pas à ma connaissance. Vautour a précisé ce que j'avais laissé de coté pour faire court. Les femelles killies connaissent instinctivement la robe du mâle de leur espèce/population au point de souvent refuser un mâle qui ne leur correspond pas.

Malgré tout, dans l'univers confiné d'un bac à killies, les risques d'hybridations sont très élevés entre mâles /femelles d'espèces proches. Je suppose que les femelles finissent par céder à force de lassitude. Smile

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Intéressant ça... Désir sexuel/de reproduction, choix esthétique contre-nature. Du coup les espèces sympatriques éviteraient l'hybridation mais on peut imaginer quelques cas en situation confinée et désespérée et la descendance hybride ne parviendrait pas à s'accoupler parce qu'elle ne correspondrait plus aux critères ni de l'une ni de l'autre espèce. Mais a-t-on vérifié qu'un(e) rachovii pouvait réellement s'hybrider avec un(e) orthonotus? Et la dispersion des espèces lors des épisodes pluvieux hors du commun? La pérennité des populations n'est peut-être qu'une illusion dans la nature car les découvertes sont finalement récentes.

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En fait la notion de groupe rachovii est ambiguë à mon humble avis de non spécialiste, cela ressemble à des variations géographiques d'une même espèce même si c'est plus complexe. Je suppose aussi qu'il y a risque d'hybridation y compris pour des espèces parfois trouvées dans la même mare et de groupes différents et d'un autre côté que les espèces réunies en groupes sont aussi caractérisées par une localisation géographique ne se recoupant pas entre elles, ce qui empêche l'hybridation. Je ne sais pas si des prélèvements ont été effectués suivant un axe qui part du lieu de collecte d'une espèce d'un groupe jusqu'au lieu de collecte d'une autre espèce du même groupe pour vérifier qu'il n'y a pas une modification progressive des morphes et non pas une répartition franche entre les deux espèces.

J'imagine que les mêmes questions se posent pour les ASA.

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[quote="Ostracodus"]En fait la notion de groupe rachovii est ambiguë à mon humble avis de non spécialiste, cela ressemble à des variations géographiques d'une même sespèce même si c'est plus complexe. Je suppose aussi qu'il y a risque d'hybridation y compris pour des espèces parfois trouvées dans la même mare et de groupes différents et d'un autre côté que les espèces réunies en groupes sont aussi caractérisées par une localisation géographique ne se recoupant pas entre elles, ce qui empêche l'hybridation. Je ne sais pas si des prélèvements ont été effectués suivant un axe qui part du lieu de collecte d'une espèce d'un groupe jusqu'au lieu de collecte d'une autre espèce du même groupe pour vérifier qu'il n'y a pas une modification progressive des morphes et non pas une répartition franche entre les deux espèces.

J'imagine que les mêmes questions se posent pour les ASA.[/quote]


Oui elles se posent.

Je connais bien le groupe Hypsolebias magnificus, fulminantis, carlettoi. Mon expérience comprend le maintient et la reproduction de ces poissons ainsi que la visite des biotopes.

Le descripteur W Costa affirme que magnificus et carlettoi sont les plus proches, même si je n'ai aucune qualité pour douter des affirmations de cet expert en systématique des ASA, il m'a semblé comme ça, "d’instinct" que les plus proches d'aspect étaient plutôt fulminantis et carlettoi.

Ces deux espèces ont la même silhouette avec des robes différentes. Géographiquement, les mares de fulminantis et carlettoi sont également proches, elles sont éloignées de quelques dizaines de kilomètres.

A un moment ou j'ai maintenu les 3 espèces simultanément j'ai tenté des hybridations entre magnificus et carlettoi et entre fulminantis et carlettoi.

Le croisement de magnificus et carlettoi n'a rien donné. Bingo, celui de fulminantis et carlettoi a produit de magnifiques hybrides.

Moi, petit éleveur de Chateaubernard, j'étais plus fort que l'immense Costa de Rio de Janeiro !!!



Quelques années après cette expérience à l'occasion d'une rencontre, toujours enrichissante et passionnante avec JF AGNES, notre grand généticien, aquariophile, explorateur et descripteur du KCF, il a vite remis ma fierté à sa place, les hybrides sur un petit nombre d'individus ne sont pas significatifs.

Les croisements entre 2 individus d'espèces différentes peuvent êtres féconds ou stériles selon les individus. Pour avoir une bonne idée de la proximité génétique de 2 espèces, il faudrait faire des croisements avec des dizaines individus, ou bien faire des analyses génétiques.



Rien n'est simple !!!!

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Ben mince... J'aurais pensé comme toi. Même s'il a sans aucun doute raison, on peut tout de même trouver tes résultats pertinents. Qu'est-ce qu'une espèce alors si le résultat d'un croisement avec une autre est fécond? C'est (c'était) pour moi, avec ma très faible expérience en génétique, un critère de base, mais peut-être qu'il faut considérer que nous avons des espèces en cours de différenciation possible. Disons que peut-être les caractères responsables de l'obtention d'une nouvelle génération ne sont le résultat que d'une infime partie du génome d'une espèce et que le caractère éloigné ou proche de deux espèces est peut-être fondé sur une proportion d'un ensemble plus vaste de gènes.

C'est vrai que finalement les phénotypes (ce qui peut être visuellement observé) sont souvent dus à une adaptation à l'environnement, par exemple des couleurs dont la répartition efface les contours ainsi moins discernables (prédateurs/proies) ou des teintes brillantes qui perturbent tout autant dans des biotopes alternant lumière et ombre (papillons tropicaux), ou bien encore une teinte vive sur l'extrémité de la queue attirant l'attaque à l'opposé des organes vitaux. Une localisation proche aboutit donc parfois à des phénotypes proches par adaptation au milieu et aux prédateurs présents sans lien obligatoire avec un génotype commun.



Du coup il faudrait gagner au loto, collecter suivant un axe d'une espèce d'un groupe vers une autre du même groupe et financer les études génétiques par des professionnels... Néanmoins, il me semble que pour les Nothobranchius, de plus en plus de chercheurs les utilisent comme base d'étude, notamment en génétique. Je ne serais pas étonné que ce soit aussi le cas des ASA par les chercheurs outre-Atlantique.

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:blob10: Je sais que d'autres ne sont plus à leur premier œuf de Nothobranchius (d'ailleurs ils ont oublié la date)... mais moi c'est mon premier œuf de rachovii issu d'un des œufs de départ d'un éleveur espagnol et de la femelle donnée par géo. :fleur:
[attachment=0]Premier oeuf.jpg[/attachment]
Donc samedi j'enlève et je fouille... et je mets une étiquette avec une date comme les grands... mais je n'ai pas de sachet. Je vais bien trouver quelque chose. Ils sont sympa de pondre dans cet unique petit pondoir, comme des oiseaux avec un nid. Les confrontations entre mâles sont splendides, une vraie danse qui tient du flamenco avec la femelle qui se balade sans aucune crainte au milieu des mâles.

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[quote="Ostracodus"].... Qu'est-ce qu'une espèce alors si le résultat d'un croisement avec une autre est fécond? C'est (c'était) pour moi, avec ma très faible expérience en génétique, un critère de base, mais peut-être qu'il faut considérer que nous avons des espèces en cours de différenciation possible.[/quote]
La fécondité sur trois générations entre des populations différentes a longtemps été un critère facile permettant de classer des populations proches dans la même espèces.

Cependant ma petite fille qui fait des études de biologie m'a fait remarquer que ce critère n'a jamais été universelle puisqu'il ne s'applique pas aux végétaux.

L'analyse génétique utilisée comme un nouvel outil au service des scientifiques bouleverse quelques certitudes.

C'est toujours comme ça quand la science avance.

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Donc... je vieillis aussi. Je crois qu'un jour je vais prendre le temps de clarifier tout cela dans mon petit cerveau car je sens que je patauge. Mon niveau dans ce domaine est tellement basique que je me demande même si les espèces de chiens ne sont pas qu'une seule espèce avec des formes multiples (des loups trafiqués finalement), mais des exemples comme le mulet me posent encore plus problème... J'imagine la complexité pour des poissons avec des répartitions aussi localisées et les risques de consanguinité. J'ai lu une thèse sur les Nothobranchius concernant la part génétique dans la répartition des sexes (opposée à des influences extérieures possibles) et l'originalité dans les mécanismes qui entrent en jeu dans le sexage, c'était compliqué...

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J'ai donc aperçu UN œuf (quelle victoire) de rachovii et je souhaite vérifier s'il y en a d'autres. Evidemment le premier qui était resté miraculeusement en équilibre sur un bout de laine est tombé, du moins j'espère car je ne le vois plus. Je dois donc si j'ai bien compris retirer le pondoir, enlever une petite partie de l'eau pour ne pas en mettre partout (les œufs peuvent-ils flotter un peu si l'on remue ou coulent-ils nettement?) et verser le tout dans un tamis fin de couleur sombre pour repérer les œufs. S'il n'y en a qu'un ou deux, dois-je les laisser et remettre le pondoir? Ce serait bien étonnant d'en avoir plus de 10 car je ne les ai jamais vus entrer.



Ensuite j'ai entendu ou lu plusieurs méthodes: je mets le tout bien essoré, presque sec, dans un sac plastique noir très serré ou dans un sachet transparent que j'ouvre régulièrement?

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Pour les Notho, les éleveurs collectes toutes les deux à quatre semaines environ. Si l'impatience te taraude attends tout de même une petite semaine qu'il y ait un nombre d'oeufs suffisant, disons une petite trentaine à une cinquantaine. Les oeufs sont assez nettement plus lourds que l'eau. Donc tu peux bien secouer le mop dans un récipient contenant de l'eau afin d'en libéré les oeufs qui peuvent y être coincés. Ensuite tu passe l'eau du récipient dans un tamis pour en avoir le coeur net. Tu fais pareil avec le pondoir qui doit contenir en plus de la tourbe, ou mieux dans une épuisette à maille fine.

Une fois le tout dans l'épuisette, il faut presser celle ci fortement (aucun risque pour les oeufs) afin d'en extraire le maximum d'eau. Vides l'épuisette sur un papier journal et émiette la tourbe afin qu'elle ne soit plus agglomérée. Elle doit sembler à peine humide au touché.

Pour l'incubation, mets la tourbe dans un sac plastique en prenant soin d'y enfermer de l'air pour l'incubation et mets le sac à l'abri de la lumière.

Les sacs à fermeture (zip lock), permettent de contrôler les oeufs régulièrement sans avoir à changer de sac à chaque fois. Attention à bien garder le système de fermeture propre, sous peine de risque de voir l'humidité s'en échapper. Il y a un bon moyen pour cela, je retourne le sac au delà de la fermeture pour en extraire la tourbe lors d'un contrôle, ainsi le système n'est pas souillé. Je le remet à l'endroit si je dois fermer le sac à nouveau.

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Merci beaucoup je vais tâcher de suivre les consignes. J'ai de la fibre de coco mais non coupée, penses-tu que ça peut coller si je la coupe en petits morceaux? J'aurai d'autres questions plus tard, recueillies d'après d'autres interventions de ta part concernant les Notho.

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[quote="Ostracodus"]Merci beaucoup je vais tâcher de suivre les consignes. J'ai de la fibre de coco mais non coupée, penses-tu que ça peut coller si je la coupe en petits morceaux? J'aurai d'autres questions plus tard, recueillies d'après d'autres interventions de ta part concernant les Notho.[/quote]

D'accord avec les consignes d'Olivier sauf pour l'exposition des oeufs à la lumière, je ne prend aucune précaution particulière pour éviter l'exposition et je n'ai jamais eu de problèmes.

La fibre de coco non coupée que l'on trouve en animalerie pour les oiseaux ne convient pas comme support de ponte.

La couper est une opération fastidieuse qui ne donne pas de bons résultats. Il faut de la tourbe en flocon de qualité horticole sans additif ou de la fibre de coco broyée que l'on trouve en jardinerie pour les reptiles.

Je ferai une commande d'ici quelques semaines.

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Pas la peine de t'embêter avec des moyens sophistiqués : tu achètes en jardinerie de la fibre de coco broyéepour les reptiles. C'est celle que j'emploie aussi. Il te suffit de bien la rincer même si celle-la n'est pas traitée comme la tourbe pour jardiner.

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Merci pour les précisions parce que... je pensais utiliser la fibre de coco d'une ancienne suspension pour plantes :$ . Je l'ai mise dans l'eau hachée menue et ça me paraissait bien sauf l'impressionnante quantité de tanins que je souhaiterais éviter, du moins pas à ce point. Le caractère acide du support de ponte est-il essentiel?

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[quote="djsmokvins"]Est-ce que les petites pastilles de tourbe a faire gonfler dans l'eau pourraient convenir???? Question:wasntme:[/quote]

Je posais cette question car j'ai des pastilles de tourbe séché??? ExclamationQuestion:nesaitpas:

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[quote="MINE 79"]Pas la peine de t'embêter avec des moyens sophistiqués : tu achètes en jardinerie de la fibre de coco broyée pour les reptiles. C'est celle que j'emploie aussi. Il te suffit de bien la rincer même si celle-la n'est pas traitée comme la tourbe pour jardiner.[/quote]
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[quote="djsmokvins"][i]Texte masqué[/i][quote="djsmokvins"]Est-ce que les petites pastilles de tourbe a faire gonfler dans l'eau pourraient convenir???? Question:wasntme:[/quote]

Je posais cette question car j'ai des pastilles de tourbe séché??? ExclamationQuestion:nesaitpas:[/quote]

Cela convient très bien surtout si tu les a déjà.

C'est peut-être plus coûteux que la fibre de coco.

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Concernant les pastilles de tourbe, les killiphiles américains utilisent à tout va ce genre de produit. Il semble qu'il y a quelques années, ce type de produit était absent du marché français...Donc ton produit m'intéresse Vincent, si tu viens à Saint Hilaire, il faudra qu'on en discute.

Si la fibre de coco dégage de la couleur ambrée, un trempage préalable peut atténuer le phénomène mais normalement ça dégage nettement moins de tanins que la tourbe.

Autre petit détail, il semblerait que la présence de tanins favorise la fécondation des oeufs...

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Pour clore cette longue présentation qui s'est développée en interrogations de débutant commentées par les spécialistes de longue date sur les killis, mieux vaut commencer par s'entraîner à la rigueur des changements d'eau des petits bacs, rigueur que je n'ai pas sur ce plan. Néanmoins, ce grand bac (pour des killis, 300 litres) est intéressant: dans la pouzzolane grouillent les aselles et les vers aquatiques (lumbriculus) qui se nourrissent des restes de chironomes congelés. Grouillent également des daphnies non identifiées et des isopodes... entre autres.

Côté échec attendu les plantes qui manquent de fertilisation (pouzzolane seule, il faut une complémentation ou un fond plus riche) et... Nothobrachius rachovii: mes quatre mâles issus d'un éleveur espagnol sont morts rapidement avec des symptômes de vieillesse. Rescapés de la trentaine d'œufs reçue par la poste, avec des morts prématurées et de nombreux rampants, le plus vieux a vécu quatre mois. Je n'ai pas décelé de maladie: ils sont devenus rampants en quelques jours.



La seule qui tienne le choc vient d'un éleveur de choc. La femelle donnée par geopanchax a toujours été en forme ;
elle est encore vivante et affamée. Cela fait je pense 10 mois pour elle, ce qui commence à faire pour un rachovii. Elle commence à avoir des yeux plus gonflés il me semble.



Côté repro: pas assez d'œufs récoltés à cause des mâles. Mais l'idée n'est pas mauvaise: ils allaient dans les petits pots de verre comme dans un nid pour pondre et je crois qu'avec des mâles plus costauds cela peut marcher. Je vais me détourner des nothos [vers un aquaterra] parce qu'il me faut plus de bacs pour gérer les éventuelles repro avec des petits bacs en parallèle conduits selon les directives rigoureuses des habitués, le grand bac étant très intéressant mais plutôt un complément de plus petits, une sorte d'agrément qui permet des découvertes si l'on a une bonne loupe binoculaire. En clair il faut une fishroom et un grand bac peut être très riche d'observations, en plus, avec des essais de bestioles à tenter, notamment dans un refuge connecté. La pouzzolane est impressionnante dans son potentiel de maintien de proies grouillantes en même temps que des poissons, grâce aux cachettes multiples. Les poissons ne se sont jamais blessés et pourtant ils ont chassé dans les recoins de la pouzzolane. Les nothos sont quand même des poissons fantastiques et les confrontations entre mâles sont incroyables de beauté.

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Pour moi itou ! :hai:

A te lire pour une nouvelle expérience avec un aquaterra.

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Merci pour le compliment au sujet de la femelle.

Cette portée de N. rachovii s'est montrée incroyable de longévité. Je n'ai à ce jour perdu aucun poisson, ils pètent toujours la forme et continuent à pondre. Habituellement, les femelles commencent à montrer des signes de vieillesse à 9 mois...

Le pire c'est que je ne m'explique pas cette longévité inhabituelle. Les générations précédentes ont vécu en moyenne 9/10 mois pour les femelles et 11/12 mois pour les mâles...

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Merci à vous et à geo pour les précisions: finalement avec 10 mois elle est encore dans la moyenne (haute). Question bête: les œufs que tu obtiens avec des femelles de cet âge ont-ils une différence quelconque par rapport à une très jeune femelle ? Je veux dire par exemple le taux d'éclosion, le taux de rampant... Et si on sélectionne les œufs des femelles les plus âgées, ne risque-t-on pas d'allonger la durée de vie de la souche, petit à petit, de génération en génération, en même temps que le délai d'arrivée à maturité sexuelle puisque ce ne serait plus un critère de maintien de l'espèce en milieu temporaire ? Du coup on modifie une caractéristique de base de l'espèce ?

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Difficile de répondre à ta question !

On peu penser que ce risque existe mais je n'ai jamais rien observé qui confirme ça et je n'ai pas connaissance d'expériences qui démontrent cette dérive.

Même sans le rechercher, en aquarium les poissons annuels qui ont la durée de vie la plus longue produisent la plus grande quantité d’œufs, ce critère de longévité est donc privilégié, je maintien des S semiocellatus depuis 10 ans sans observer de changement notable de leur longévité.

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Bonjour Vautour, autre grand prêtre des annuels qui s'est aussi occupé de cette femelle robuste encore alevin je crois, merci de ton éclairage. Quand tu as collecté des annuels américains, tu avais affaire à des trous d'eau isolés ou à des trous d'eau multiples, potentiellement connectés en cas de forte pluie, avec sans doute chacun des délais d'assèchement variables? Je pense à une possibilité de brassage de populations avec des œufs plus ou moins âgés.



Et quand vous stockez vos œufs, tous les paquets sont-ils mis en eau ou, s'il faut faire un choix, prenez-vous ceux des souches avec la plus grande longévité?

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Didier à raison c'est difficile de répondre. Cette portée a eu une longévité au dessus de la normale, mais les individus se sont reproduit au même âge que tous les rachovii que j'ai eu par le passé. Rien de notable question taille, dépose d'oeufs ou autre, seul la capacité à atteindre un âge plus avancé en bonne santé semble les différencier des autres.

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