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Arrêt des tirs de loup dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes






Deux nouveaux arrêtés autorisaient illégalement ces tirs. Le Tribunal administratif de Marseille vient, à la demande de l’ASPAS, de suspendre aujourd'hui les arrêtés préfectoraux du 30 août 2010 pris par le Préfet des Hautes Alpes, et du 3 septembre 2010 pris par le Préfet des Alpes de Haute Provence, qui autorisaient chacun l'abattage d'un loup.

Le Juge a en effet estimé que les mesures de protection et les moyens de défense préalablement mis en place n'étaient pas suffisants pour autoriser ces tirs de Canis lupus, au regard de la directive Habitat.

L’ASPAS déplore que l'État autorise aussi systématiquement des tirs de prédateurs sauvages et de devoir avoir recours à la justice pour éviter le carnage, quand elle y arrive à temps. Les mesures de protection ne sont pas encore bien appliquées et contrôlées en France. Notre association demande qu'un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l'efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.

Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? Les associations condamnent fermement la politique anti-loup relayée par le gouvernement.

Il est bien connu, et reconnu par tous les spécialistes de cette espèce, que de tuer un ou des loups d’une meute ne peut que conduire à la désorganisation de cette dernière et augmenter par conséquent les dommages. Cela a été vérifié maintes fois !

Le loup ne saurait cacher l’inaction des pouvoirs publics face à la crise agricole. La destruction d’un loup, censée calmer pour quelque temps des éleveurs excédés par la crise, aura des effets contraires.

L’ASPAS rappelle, s’il en est encore besoin, qu’il existe des mesures de protection de troupeaux, et qu’elles se montrent efficaces dans les autres pays.

Combien de loups devront payer encore ce jeu de dupes ? Combien de temps les responsables de la filière ovine feront-ils semblant d’y croire ?

Source : ASPAS

24/09/2010

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http://www.aspas-nature.org/content/view/427/163/lang,fr/

Le Préfet suspend son autorisation de tir de loup, l'ASPAS suspend sa requête

18-11-2010
L'ASPAS a déposé un recours devant le Tribunal Administratif de GRENOBLE pour obtenir la suspension en urgence de l'arrêté du préfet de la Drôme du 22 octobre 2010 autorisant le tir d’un loup sur les Communes de BOULC, GLANDAGE et LUS LA CROIX HAUTE. Le préfet affirme aujourd'hui que les opérations de prélèvement (tir de loup) sont suspendues puisque les précipitations neigeuses ont conduit les éleveurs à rentrer leurs troupeaux en bergerie et qu’il n’y a donc plus de risque de prédation.

Dans ces conditions, l'ASPAS retire son recours fondé sur l’urgence.

Elle maintient toutefois sa demande d’annulation de cet arrêté qui apparaît illégal car les troupeaux ne semblent pas avoir fait l'objet de mesures de protection suffisantes et pourtant indispensables, avant que ne puisse être autorisée la destruction d’un loup.

Le loup reste une espèce protégée par la législation française. Les dérogations de destruction ne peuvent être autorisées, que si tous les moyens de protection ont été mis en œuvre (enclos nocturne, chiens de protection, berger…) et si malgré cela, il demeure des dégâts sur les troupeaux.

L’ASPAS est consciente des difficultés actuellement rencontrées par les bergers et la filière ovine. Ce n’est toutefois pas la destruction d’un loup qui réglera ces difficultés mais l’application complète et rigoureuse des mesures de protection des troupeaux.

Contact Presse : Pierre Athanaze –Président

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http://www.aspas-nature.org/content/view/429/163/lang,fr/

Tétras lyre : le Conseil de l’Europe somme la France de s’expliquer

09-12-2010
Suite à la plainte déposée par l’ASPAS devant le Comité de la Convention de Berne, l’État français devra rendre des comptes et réaliser un rapport sur l’état des populations de tétras lyres en France, dont le déclin ne suffit pas à modérer l’acharnement des chasseurs.
Depuis plus de 20 vingt ans, les populations de tétras lyres ne cessent de régresser en France. Classés « espèce en déclin » dans la liste rouge des oiseaux de France, les « petits coqs de Bruyère » ont perdu près de 50 % de leurs effectifs en France depuis les années 70. Ainsi, leur disparition dans les Ardennes est considérée comme inéluctable. Dans le massif alpin, les effectifs sont en constante régression, et s’écroulent dans certaines zones (- 70 % en 20 ans).

Cet oiseau montagnard, très fragile, est menacé par le développement des activités humaines telles que le tourisme, le surpâturage, les sports et loisirs « de nature », les aménagements routiers en montagne qui détruisent son habitat et morcèlent son aire de répartition.

Pourtant, la pression exercée par le lobby cynégétique conduit au maintien de la chasse de cette espèce en voie de disparition, sur 7 des 9 départements français où elle est présente, dans les zones Natura 2000, et même dans les Réserves Naturelles de la région Rhône-Alpes. Dans ces dernières le citoyen « lambda » risque une forte amende s’il cueille une pâquerette, pourtant les chasseurs peuvent y abattre des espèces menacées d’extinction !

Le territoire français abrite près du quart de la population alpine européenne. L’État français a donc une responsabilité et un rôle à jouer pour la conservation de cette population isolée du sud de l’Europe.

Forte de ces constats, l’ASPAS a demandé l’intervention du Conseil de l’Europe en saisissant le comité permanent de la Convention de Berne (Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, 1979).
Devant cette situation alarmante, le Comité, lors de sa réunion annuelle du 6 au 9 décembre 2010, a enjoint l’État français à produire un rapport sous deux ans sur la situation du tétras lyre en France. Ce rapport permettra de mettre en exergue le déclin de cette espèce et l’absence totale de réaction appropriée de la part de l’État français qui continue d’autoriser des actes de destruction directs sur une espèce en mauvais état de conservation. Ce gouvernement bafoue même les avis des scientifiques à ce sujet : le préfet de la Drôme vient de mettre un terme au moratoire de la chasse au tétras lyre sur la réserve des Hauts Plateaux du Vercors, qui avait été demandé par le Conseil Scientifique de la réserve. Moratoire qui avait été avalisé par le CSRPN (Conseil Scientifique Régional de protection de la Nature) !

L’ASPAS dénonce le soutien inconditionnel apporté aux chasseurs par les pouvoirs publics sur tous les dossiers, y compris ceux concernant les espèces en très mauvais état de conservation.

Voilà une bien curieuse façon que l’État français a choisi pour clore l’année de la biodiversité.

L’ASPAS salue le Conseil de l’Europe pour le sérieux avec lequel il suit ce dossier.

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< PARIS, 10 jan 2011 (AFP) - L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a de nouveau demandé lundi la "fermeture de la chasse le dimanche", après les décès d'un automobiliste blessé par balle par un chasseur en Côte-d'Or et d'un adolescent tué en Corse lors d'une battue au sanglier.> "Un an, après toujours rien. Mais plusieurs dizaines d'accidents, de blessés graves et de morts à rajouter à la trop longue liste", ajoute l'association.

Selon elle, la chasse demeure l'activité de loisir la moins réglementée alors qu'elle est celle qui pose le plus gros problème de sécurité publique.

L'Aspas réclame "que les usagers de la nature aient leur mot à dire et puissent profiter de la nature en toute sécurité. Au moins le dimanche".

Dimanche, un occupant d'une voiture qui circulait sur l'autoroute A31 dans le sens Beaune-Nancy en Côte-d'Or a été mortellement blessé par balle, alors que se déroulait au même moment une partie de chasse.

Quant à l'adolescent de 12 ans, mortellement blessé à la tête, il participait à une battue de sanglier près du petit village de Zuani, au centre de l'île. Il s'agit du deuxième accident de chasse en Haute-Corse depuis l'ouverture de la saison.


it/fa/df

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