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< PARIS, 10 jan 2011 (AFP) - L'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a de nouveau demandé lundi la "fermeture de la chasse le dimanche", après les décès d'un automobiliste blessé par balle par un chasseur en Côte-d'Or et d'un adolescent tué en Corse lors d'une battue au sanglier.> "Un an, après toujours rien. Mais plusieurs dizaines d'accidents, de blessés graves et de morts à rajouter à la trop longue liste", ajoute l'association.
Selon elle, la chasse demeure l'activité de loisir la moins réglementée alors qu'elle est celle qui pose le plus gros problème de sécurité publique.
L'Aspas réclame "que les usagers de la nature aient leur mot à dire et puissent profiter de la nature en toute sécurité. Au moins le dimanche".
Dimanche, un occupant d'une voiture qui circulait sur l'autoroute A31 dans le sens Beaune-Nancy en Côte-d'Or a été mortellement blessé par balle, alors que se déroulait au même moment une partie de chasse.
Quant à l'adolescent de 12 ans, mortellement blessé à la tête, il participait à une battue de sanglier près du petit village de Zuani, au centre de l'île. Il s'agit du deuxième accident de chasse en Haute-Corse depuis l'ouverture de la saison.
it/fa/df
Selon elle, la chasse demeure l'activité de loisir la moins réglementée alors qu'elle est celle qui pose le plus gros problème de sécurité publique.
L'Aspas réclame "que les usagers de la nature aient leur mot à dire et puissent profiter de la nature en toute sécurité. Au moins le dimanche".
Dimanche, un occupant d'une voiture qui circulait sur l'autoroute A31 dans le sens Beaune-Nancy en Côte-d'Or a été mortellement blessé par balle, alors que se déroulait au même moment une partie de chasse.
Quant à l'adolescent de 12 ans, mortellement blessé à la tête, il participait à une battue de sanglier près du petit village de Zuani, au centre de l'île. Il s'agit du deuxième accident de chasse en Haute-Corse depuis l'ouverture de la saison.
it/fa/df
Tétras lyre : le Conseil de l’Europe somme la France de s’expliquer
Cet oiseau montagnard, très fragile, est menacé par le développement des activités humaines telles que le tourisme, le surpâturage, les sports et loisirs « de nature », les aménagements routiers en montagne qui détruisent son habitat et morcèlent son aire de répartition.
Pourtant, la pression exercée par le lobby cynégétique conduit au maintien de la chasse de cette espèce en voie de disparition, sur 7 des 9 départements français où elle est présente, dans les zones Natura 2000, et même dans les Réserves Naturelles de la région Rhône-Alpes. Dans ces dernières le citoyen « lambda » risque une forte amende s’il cueille une pâquerette, pourtant les chasseurs peuvent y abattre des espèces menacées d’extinction !
Le territoire français abrite près du quart de la population alpine européenne. L’État français a donc une responsabilité et un rôle à jouer pour la conservation de cette population isolée du sud de l’Europe.
Forte de ces constats, l’ASPAS a demandé l’intervention du Conseil de l’Europe en saisissant le comité permanent de la Convention de Berne (Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, 1979).
Devant cette situation alarmante, le Comité, lors de sa réunion annuelle du 6 au 9 décembre 2010, a enjoint l’État français à produire un rapport sous deux ans sur la situation du tétras lyre en France. Ce rapport permettra de mettre en exergue le déclin de cette espèce et l’absence totale de réaction appropriée de la part de l’État français qui continue d’autoriser des actes de destruction directs sur une espèce en mauvais état de conservation. Ce gouvernement bafoue même les avis des scientifiques à ce sujet : le préfet de la Drôme vient de mettre un terme au moratoire de la chasse au tétras lyre sur la réserve des Hauts Plateaux du Vercors, qui avait été demandé par le Conseil Scientifique de la réserve. Moratoire qui avait été avalisé par le CSRPN (Conseil Scientifique Régional de protection de la Nature) !
L’ASPAS dénonce le soutien inconditionnel apporté aux chasseurs par les pouvoirs publics sur tous les dossiers, y compris ceux concernant les espèces en très mauvais état de conservation.
Voilà une bien curieuse façon que l’État français a choisi pour clore l’année de la biodiversité.
L’ASPAS salue le Conseil de l’Europe pour le sérieux avec lequel il suit ce dossier.
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