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pacemaker91

Des visons élevés pour leur fourrure en Suède

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Septembre 2010. Une enquête de l’Animal Rights Alliance a révélé le cauchemar des visons élevés pour leur fourrure en Suède.


Vers la fin des élevages ?
Animal Right Alliance, coalition d’associations suédoises membres de la Fur Free Alliance dont One Voice est le représentant français, a enquêté en Suède dans les fermes d’élevages de visons pendant deux ans. Ce qu’elle y a découvert confine à l’horreur la plus totale… Or une commission gouvernementale organisée en 2003 leur avait donné jusqu’en 2010 pour se mettre aux normes de l’Animal Welfare Act, qui réglemente les conditions de détentions des animaux en Suède. Le cas échéant, la commission d’enquête avait conclu que les fermes seraient partiellement ou même complètement fermées… Au vu des résultats de l’enquête, la conclusion est sans appel.

Des cages non aménagées
Les cages où vivent les visons sont minuscules, de la taille d’un journal ouvert et comportent parfois un petit abri. Le sol est intégralement grillagé pour que les excréments tombent au sol. Aucun moyen pour les visons d’exercer leur comportement naturel, et en particulier de nager… ce qu’ils passent 80% de leur temps à faire à l’état sauvage. Rien non plus pour les stimuler à gratter, creuser, enfouir. Leur seule distraction consiste à se nourrir de la bouillie infâme de poisson et de viande, sommairement déposée sur le dessus de leurs cages.

Des animaux qui souffrent
Alors la plupart des individus expriment leur stress et leur frustration par des comportements stéréotypés. Quelques autres sont apathiques, ce qui ne signifie pas qu’ils soient moins stressés, juste qu’ils expriment leur trouble autrement. En hiver, la ration alimentaire est diminuée, ce qui induit un stress supplémentaire. Selon un rapport de la commission européenne, 20% des visons meurent de faim, de blessure ou de froid avant la saison du dépeçage en novembre…

De la blessure à la mort
Comble de l’horreur, le stress induit aussi des comportements agressifs, en particulier chez les jeunes qui n’ont aucun moyen de se défouler… De nombreux jeunes visons y perdent une oreille et un large morceau de peau quand ils ne s’entredévorent pas. Régulièrement, ils s’entretuent à force de morsures. Mais quelle que soit la blessure, aucun soin ne leur est prodigué. Les plaies s’infectent et de nombreux animaux meurent, sans que qui que ce soit ne s’en préoccupe, induisant encore des cas de cannibalisme… Les mères dévorent aussi souvent leurs petits.

Un danger sanitaire
Autre facette de cette dangereuse indifférence, les animaux morts sont parfois laissés à pourrir dans leur cage, dessus, ou bien dessous – dans 80% des fermes visitées – et pendant plusieurs mois, ou bien laissés à même le sol, ou encore jetés en tas dans un coin de la ferme, parfois aussi à l’extérieur… en dépit de toute considération sanitaire. Dans 67% des fermes, les cages n’étaient pas nettoyées mais remplies de fèces. Or les visons ne marchent pas dans leurs excréments donc la partie exploitable par eux était d’autant plus réduite ! Par ailleurs, dans 80% des cas, le fumier n’était pas stocké convenablement. Or les déjections des visons sont connues pour être particulièrement dangereuses pour l’environnement car très concentrées en azote et en phosphore. Elles doivent donc obligatoirement être mises à l’abri de la pluie pour éviter tout écoulement…

Un peu d’espoir
Les résultats de cette enquête devraient convaincre la commission d’enquête qu’aucun effort n’a été fait par l’industrie de la fourrure pour se mettre aux normes. En conséquence, espérons que la sanction soit celle tant attendue et que ces fermes cauchemardesques appartiennent enfin et définitivement au passé…

Agir
Une enquête réalisée par One Voice en France, révèle que le sort des visons n’y est guère plus enviable (voir la vidéo). Vous pouvez agir en refusant d’acheter de la fourrure (manteaux et accessoires) et en diffusant le tract « Vérité sur la fourrure » ainsi que la carte pétition destinée au couturier Jean-Paul Gaultier.

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