pacemaker91 0 Posté(e) le 3 novembre 2010 http://www.l214.com/cochonsDes cochons comme les autresComme les sangliers, les porcs sont des animaux sociaux, vivants en hardes, diurnes, mettant au monde des portées nombreuses. Leurs groupes sont hiérarchiques, une hiérarchie stable au cours du temps qui est basée sur le poids des animaux : le plus gros est celui qui dirige. Les conflits sont dès lors rares.S'ils vivent en groupe, ils ont aussi besoin de pouvoir se retirer.Ils ne défèquent pas dans leur espace de sommeil. Cet espace de repos est propre, sec et moelleux. Ils s'y allongent alors sur le côté lorsque la température est suffisante. Ils se serrent les uns contre les autres lorsqu'il fait froid.Ils sont omnivores et passent une grande partie de leur temps à explorer, à fouir, à chercher de la nourriture. Ils parcourent ainsi plusieurs kilomètres par jour.Les truies se construisent des nids avant leur mise bas et se tiennent alors à l'écart du groupe. C'est une activité intense pour elles, aussi importante que de s'alimenter. Dans le nid ainsi créé, elles peuvent se tourner. Elles restent exclusivement avec leurs petits jusqu'à leurs deux semaines. Ensuite elles rejoignent leur groupe. Le sevrage n'intervient qu'au bout de 3 à 4 mois (moins de 1 mois dans les élevages).Adaptation de forceDans les élevages, les porcs sont maintenus nombreux dans des espaces nus et extrêmement réduits : impossible d'y parcourir des kilomètres et d’y mener des activités variées comme le font spontanément les cochons.Pour limiter les pertes liées à ces conditions de cohabitation imposées, les porcs subissent peu après leur naissance des opérations douloureuses telles que la coupe des queues ou la meulage des dents. Selon la réglementation en vigueur, ces opérations ne devraient pas être systématiques. Pourtant elles le sont dans la majorité des cas.Cela n'empêche pas des agressions parfois violentes entre les animaux. En effet, les dimensions des parcs n’autorisent aucune fuite, et l'élevage en bande ne permet pas de déterminer une hiérarchie stable puisque tous les animaux ont quasiment le même poids et le même âge.Depuis 2003, le "milieu de vie" des cochons doit être "enrichi" : un peu de paille, des chaînes qui pendent ou des objets au sol. Dans les faits, peu d'élevages se conforment à cette obligation communautaire alors qu'elle est une des pistes pour diminuer les agressions.Pour le goût du consommateur : la castrationEn France, dès leur plus jeune âge, les mâles sont castrés sans anesthésie. En effet, leur chair est susceptible de dégager en cours de cuisson une odeur jugée désagréable par le consommateur. Bien que cette odeur ne se développe que chez 3% des verrats, en France, on castre à vif la totalité des porcs mâles conduits à l'engraissement.D'après l'EFSA, c'est une opération extrêmement douloureuse, même lorsqu'elle est pratiquée dans les premiers jours de vie des porcelets.Pourtant, d'autres pays ont développé des alternatives à la castration.En Angleterre et en Irlande la castration des porcelets n'existe pas. Les porcs sont tués à un poids légèrement inférieur, les verrats n'ayant alors pas ou peu développé les odeurs.Au Pays-Bas et en Suisse, l'anesthésie est obligatoire avant la castration depuis respectivement le 1er janvier 2009 et 2010. La Hollande s'achemine progressivement vers la fin de la castration à la demande de la grande distribution et les nez en abattoirs se développent afin de trier les carcasses.En Allemagne, le plus gros abattoir de porcs accepte les mâles entiers et a installé des "renifleurs" électroniques pour détecter les odeurs. Les carcasses ayant l'odeur sont utilisées pour des préparations pré-cuites.En Espagne, la castration ne concerne qu'un tiers des porcelets mâles.En Belgique, un premier élevage a opté pour la vaccination en juin 2010. Dès la fin de l'année, la chaîne de supermarchés Colruyt ne commercialisera plus de viande de porcs ayant été castré à vif.NourritureAlors que les porcs se nourriraient de façon variée spontanément, la nourriture qui leur est donnée en élevage est uniforme et vite absorbée.Type d'élevagesLes élevages peuvent être :- naisseurs : ils gèrent les porcelets de la naissance au post sevrages. 7% de ces structures comptent plus de 1000 truies et cumulent 32% des places.- engraisseurs : ils gèrent "l'engraissement" des porcs : du post sevrage au départ à l'abattoir- naisseurs / engraisseurs : ils gèrent l'ensemble des phases d’élevage, de la naissance au départ à l'abattoir. C'est un système largement répandu en France.Taille des élevagesSi les élevages sont dits familiaux en France, ils n'en restent pas moins intensifs. Plus de 95% des porcs ne fouleront jamais le sol extérieur et seront gardés sur caillebotis de leur naissance à leur abattage. Les caillebotis sont des sols ajourés qui permettent aux excréments de s'évacuer : le lisier est ensuite récupéré dans des fosses et est utilisé en épandage. L'ensemble du lisier breton représente l'équivalent des excréments de la population française. La Bretagne, qui réalise 50% de la production porcine française et qui concentre également d’autres élevages, connaît le problème des algues vertes. C’est la première région émettrice d'ammoniac, responsable des pluies acides. D'après la filière, les élevages français comptent en moyenne 170 truies par élevage.D'après la filière, les élevages français comptent en moyenne 170 truies par élevage. Certains élevages comptent toutefois plus de 500 truies.En savoir plus sur les conditions d'élevage des porceletsEn savoir plus sur les conditions d'élevage des truiesVidéo 2007-2008Vidéo 2010--------------------------------------------------------------------------------Sources :Office vétérinaire fédéral OVF, Confédération suisseAgreste Primeur, n°241, mai 2010.Castration des porcs mâles : pratiques actuelles et opinions des porteurs d'enjeux en Europe, Journées Recherche Porcine, 2009 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 15 novembre 2010 La production de foie grasNombre de canetons nés en couvoir : 82 millions par an (les canettes sont éliminées, seuls les canards sont gavés)Nombre de canards gavés : 37 millions par anNombre d'oies gavées : 700 000 par anÂge de mise en place des canards en gavage : autour de 80 joursMortalité en période de gavage : 1 million de canards par anMode d'élevage :75% des canards sont en cages individuellesles autres se partagent entre cages collectives et parcs collectifs (les oies sont toutes en parcs collectifs) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 15 novembre 2010 http://www.stopgavage.com/gavage.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 18 novembre 2010 Aïd El Kebir 2010Enquête dans un abattoirMardi, le jour de l'Aïd, L214 était présente dans un abattoir de Haute-Loire. Elle y a filmé dans des conditions difficiles la mise à mort des moutons. Dans cet abattoir, les animaux sont amenés par un restrainer, assistent au sacrifice de leur congénère, puis sont placés dans une berce pour être égorgés pleinement conscients par un couteau souvent mal aiguisé. Dans un communiqué envoyé dès mercredi à la presse, L214 a souligné d'une part les manquements flagrants à la réglementation et d'autre part a rappelé que l'abattage sans étourdissement pour le rituel halal n'était en aucun cas inéluctable : d'autres pays, comme l'Indonésie, acceptent un abattage rituel avec étourdissement limitant un peu les souffrances endurées par les animaux au moment de leur mise à mort. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 18 novembre 2010 Hécatombe de poules pondeuses en AlsacePlus de 120 000 poules pondeuses détenues dans les cages d'un élevage en batterie (code 3 sur l'oeuf) vont mourir en Alsace. Des milliers d'entre elles sont déjà mortes faute de nourriture et de soins. L214 et Animalsace sont sur place et les premiers retours sont tragiques. Des cadavres par milliers, un état sanitaire désastreux, des poules moribondes. Une euthanasie est programmée dont nous ne connaissons pas encore les modalités.Des adoptions ont été proposées mais les services vétérinaires pourraient s'y opposer pour raisons sanitaires. De plus amples informations vous seront données dans notre prochaine lettre d'information.Lire l'article de l'Alsace et voir son reportage vidéoLire Deux associations de défense des animaux vont porter plainte Lire le communiqué d'Animalsace Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 22 novembre 2010 http://www.l214.com/manifestation-Centre-Elevage-Domaine-Souches-MezillesManifestation contre un élevage de chiens destinés aux laboratoires (à Mézilles - 89)Plus de 250 personnes ont participé à la Marche « Silencieuse » et non violente pour le droit des animaux qui s'est déroulée le samedi 30 octobre 2010 à Mézilles (dans l'Yonne - 89). Cette marche était organisée par le Collectif contre l'expérimentation animale.Depuis plus de trente-cinq ans, le CEDS, Centre d'Elevage du Domaine des Souches, produit des chiens à destination des laboratoires d'expérimentation animale. Entre 1500 et 2000 chiens sont enfermés dans cet élevage.Cette action citoyenne était destinée à sensibiliser, informer, et dénoncer les horreurs que subissent les animaux lors des expérimentations dont ils sont le « matériel » ; dénoncer aussi les conditions de vie (qui s'apparentent davantage à de la survie) qu'ils endurent dans ces élevages d'animaux destinés au laboratoires. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 La viande de lapin n’a pas la cote auprès des consommateurs. Malgré tout, le Conseil général de Charente a décidé d'offrir des débouchés à des éleveurs locaux en l’introduisant au menu d’une dizaine de collèges charentais1. Ceci est un incompréhensible coup de pouce à un mode d’élevage intensif hors sol. L’élevage professionnel de lapins, en Charente comme ailleurs, est un concentré des dérives de l’élevage industriel.L'association L214 a écrit à Michel Boutant, Sénateur et Président du Conseil général de Charente, ainsi qu'aux fédérations de parents d'élèves et aux collèges du département.S'appuyant sur un récent rapport de l'Inra et du Cirad2, l'association L214 souligne au contraire l'importance d'une réduction de la part des produits d’origine animale dans les menus des écoles. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 À la différence d’autres espèces, les lapins d’élevage ne sont protégés par aucune réglementation européenne spécifique. Ils sont détenus leur vie durant dans des cages exiguës, au sol grillagé, source d’inconfort permanent et de blessures aux pattes. Le quart des lapereaux nés dans cet univers carcéral meurt avant la date d’abattage (environ 2 mois et demi). Les lapines reproductrices sont épuisées par l’enchaînement sans fin des inséminations artificielles et des mises bas. Un tiers d’entre elles meurt chaque année directement dans les élevages. La production cunicole détient par ailleurs le record de l’usage d’antibiotiques alors que l’antibiorésistance est devenue un problème majeur de santé publique.Le « lapin des vignes » introduit dans les menus scolaires est issu d'élevages intensifs semblables en tout point aux élevages qui ne bénéficient pas de cette appellation. Les mauvaises conditions de vie des animaux y sont exactement les mêmes. Le Conseil général paie cette viande plus cher que la viande issue d'élevages standard. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 Les élevages cunicoles ne répondent pas aux objectifs de durabilité fixés par la loi d'orientation agricole votée en juillet 19913. Ils sont gourmands en énergie fossile. La gestion des effluents pose le problème des surfaces d'épandage. Les excédents d'effluents sont cause de pollution de l'eau et des sols. Ces élevages ne sont pas autonomes au niveau des matières premières ce qui entraîne une forte dépendance vis à vis des industries de l'agroalimentaire. Les médicaments et les antibiotiques sont également utilisés massivement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 Nombre d’enfants de nos jours ont eu un lapin comme compagnon dans leur foyer et ont noué avec lui des relations d’affection réciproque. Veut-on leur désapprendre que les animaux sont des êtres sensibles qui doivent être traités avec soin ? Ou bien cachera-t-on aux collégiens les conditions de production du contenu de leurs assiettes, au risque de former des citoyens bornés, prêts à consommer n’importe quoi du moment que c’est estampillé « production locale » ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 D'une manière générale, la surconsommation de produits d’origine animale dans les pays développés, et particulièrement en France, et la prédominance de l’élevage intensif qui l’accompagne, ont un impact désastreux sur l’environnement, sur la capacité de l’agriculture mondiale à nourrir l’humanité, et sur la souffrance permanente infligée à toujours plus d’animaux.Récemment, un rapport2 réalisé par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a souligné la nécessité d’une « vraie rupture » avec nos modes de consommation actuels. Il est urgent de réduire la part des produits d’origine animale dans les menus de la restauration collective.L'association L214 a suggéré au Président du Conseil général la mise en place d’une offre de menus végétariens. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 février 2011 http://www.charentelibre.fr/2011/02/04/le-lapin-fait-ses-classes,1019733.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites