pacemaker91 0 Posté(e) le 5 novembre 2010 1 espèce sur 1000 disparaît chaque année » http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/especes-menaceesLa biodiversité, c’est-à-dire la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes connaît une érosion sans précédent. Ainsi, les espèces disparaissent à un rythme mille fois supérieur au taux d’extinction naturel et cette crise d’extinction sans précédent est due à l’activité directe ou indirecte des hommes. L’indice planète vivante qui estime les effectifs de certaines populations d’animaux dans les forêts, dans les océans et côtes et dans les eaux douces, s’est réduit de 30% depuis les années 1970 . Destruction et fragmentation des habitats, surexploitation par la récolte, la chasse, la pêche et le commerce, introduction d’espèces exotiques envahissantes, changements climatiques, pollution et gaspillage sont leurs principales causes de disparition. A travers ses programmes de conservation des habitats dans les 235 écorégions du monde, le WWF nourrit l’ambition de conserver plus de 85% de la diversité biologique sur terre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 5 novembre 2010 http://3200tigres.wwf.fr/un-bulldozer-detruit-lhabitat-du-tigre-de-smuatra/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 15 novembre 2010 Drapeau blanc pour le thon rouge ! Du 17 au 27 novembre prochains se tiendra à Paris la 17ème réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (ICCAT). De l’issue de cette réunion dépendra en grande partie l’avenir du thon rouge. Alors qu’en février dernier, le gouvernement français semblait avoir franchi un pas important en soutenant l’interdiction du commerce international du Thon Rouge, aujourd’hui, il prend aujourd’hui la tête d’une fronde contre la proposition éclairée de la Commissaire européenne à la pêche Maria Damanaki. Cette dernière soutient une diminution des quotas de pêche reposant sur le principe de précaution suite aux recommandations des scientifiques de l’ICCAT. En effet, les marges d’incertitudes relatives à l’état du stock de thon rouge, incitent à la plus grande prudence. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Monsieur Bruno Le Maire, est en train de jouer avec l’avenir du thon rouge en défendant publiquement un quota de pêche pour 2011 de 13 500 tonnes alors qu’il devrait être de moins de 6000 tonnes, ce qui permettrait de rétablir la population de thon rouge d’ici à 2020. Sommes-nous frappés d’amnésie ? Dans une situation similaire il y a 20 ans, de l’autre côté de l’Atlantique, le gouvernement canadien agissant de même, a conduit à l’effondrement du stock de cabillaud, mettant ainsi des milliers de marins au chômage. Voulons-nous voir nos ports de pêche devenir des quais fantômes. Outre la violation de la charte de l’environnement, du Traité européen et de la directive cadre européenne « Stratégie pour le milieu marin », la position de notre ministre contredit l’engagement présidentiel prononcé en clôture du Grenelle de l’Environnement : « La France sera, dorénavant, à la tête de la politique environnementale européenne, avec la Commission et le Parlement européen qui sont le moteur de cette politique. Toutes les initiatives de la Commission pour accroître les normes, nous les soutiendrons ». Il est encore temps de se ressaisir et de retrouver le chemin de la cohérence. Pour cela, il est impératif que la France respecte intégralement ses engagements. Avec le soutien du WWF-International nous appelons également les membres de l’ICCAT à interdire, d’avril à juillet, la pêche du thon rouge sur les six zones de reproduction connues en Méditerranée. Le ministère français de l’agriculture et de la pêche a affirmé que depuis 2007, toute la filière de la pêche était sous contrôle, alors que de nouveaux éléments issus des observateurs de l’ICCAT ont mis en lumière cette semaine de nouvelles fraudes. Ceci prouve que la pêche industrielle est toujours hors de contrôle. Il est impératif de réorienter la pêche vers des pratiques plus responsables. Cela passe, d’une part, par la réversion à la pêche artisanale de l’intégralité des quotas alloués à la pêche industrielle. D’autre part, par la suspension de la pêche industrielle à la senne (filet capable de capturer jusqu’à 200 tonnes de poisson en une fois) et des fermes d’engraissement. Cette pratique démesurée et boulimique, largement financée par le contribuable européen, emploie peu de marin au regard de ce qu’elle pêche et a précipité le stock de thon rouge dans un état catastrophique en quelques années. Une réglementation est efficiente uniquement si les sanctions sont réellement appliquées. La France doit rembourser son dépassement de quota de 2007 (1510 tonnes en 2011 et en 2012). Sinon, elle se décrédibiliserait en encourageant la pêche illégale. En flagrante contradiction avec l’engagement présidentiel, le vote inconséquent prôné par le Ministre de la pêche placerait notre pays, sur ce sujet, en flagrant dénis ! Avec le WWF International, le WWF-France appelle les Françaises et Français à se mobiliser durant l’ICCAT pour faire aboutir ces demandes et signifier aux publics qu’il est grand temps d’engager des pourparlers pour sauver l’espèce. Source : WWF14/11/2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 22 décembre 2010 Les importations de caviar de nouveau en hausse L’esturgeon compte parmi l’une des espèces les plus menacées. L’UE a donc émis une interdiction d’importer le caviar sauvage en provenance d’importantes zones de la mer Caspienne. Mais la Suisse, qui ne s’est pas ralliée à cette décision, augmente même ses importations: en 2009, celles-ci sont passées à 5758 kg, soit plus du double de l’année précédente.Depuis septembre 2010, l’UE applique jusqu’à nouvel ordre une interdiction d’importer le caviar sauvage en provenance de la mer Caspienne. Cette décision, qui vise l’Azerbaïdjan, l’Iran, le Kazakhstan et la Russie, concerne quatre espèces: l’esturgeon russe, perse, étoilé et beluga. La Suisse ne s’est malheureusement pas ralliée à cette décision. Selon la Liste rouge de l’UICN, les esturgeons font partie des espèces les plus menacées dans le monde entier. Les œufs de caviar sont extraits des ovaires de ces poissons, dont 85 % sont menacés. La commercialisation de caviar est donc assortie d’autorisations spéciales. Mais les quotas admis sont souvent dépassés. En outre, le commerce illégal est en plein essor. C’est pourquoi le WWF enjoint les consommateurs à n’acheter aucun caviar issu de la pêche sauvage. Malgré cette situation critique pour l’esturgeon, la Suisse a importé l’année dernière un volume de 5758 kg de caviar. Elle a donc retrouvé les niveaux des années précédentes (voir tableau). Certes, une partie de ce caviar importé est réexportée et la part de caviar d’élevage a augmenté. Mais cette dernière solution n’est pas la meilleure, puisque les esturgeons d’élevage sont nourris avec de la farine et de l’huile de poisson provenant également en partie de la pêche sauvage. A cela s’ajoute que les esturgeons consomment beaucoup de nourriture en raison de la longue durée de la période de gestation. En fonction des espèces, il faut parfois attendre plus de dix ans pour pouvoir extraire les œufs d’une femelle. Source : WWF21/12/2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 21 février 2011 Les forages gaziers menaceront la vie marine de la mer Méditerranée Les sociétés de forage se bousculent dans le Bassin du Levant, en Méditerranée orientale, pour commencer à exploiter les énormes champs de gaz qui y ont été découverts. Les inquiétudes sur les dégâts irréversibles que subirait la biodiversité marine exceptionnelle de cette zone, ainsi que les restrictions légales sur l’exploitation en haute mer, sont ignorées à ce jour. « Les fonds de la mer du Levant foisonnent d’une vie d’un genre unique. » explique le Dr Sergi Tudela, Responsable du programme pêche du WWF Méditerranée. « Une fois qu’un forage a été réalisé dans un micro-écosystème unique, celui-ci peut mettre un millénaire ou plus avant de croître à nouveau. Le WWF condamne vigoureusement le forage aveugle dans ce haut lieu de la biodiversité car il est susceptible de créer des dommages irréversibles. » Le gisement d’hydrocarbures, baptisé Léviathan , a été découvert récemment à 135 km au large des côtes d’Israël. C’est le plus vaste gisement d’hydrocarbures en eaux profondes découvert depuis dix ans. Le gisement de l’Ouest du Delta du Nil, découvert plus tôt cette année, est quant à lui situé dans les eaux égyptiennes, à 80 km au nord-ouest d’Alexandrie. Or ces deux zones abritent un écosystème marin unique et délicat , d’une grande richesse biologique , où l’on retrouve des espèces rares d’éponges de haute mer, de vers, de mollusques et de coraux d’eaux froides, dont certains sont âgés de plusieurs milliers d’années. Le Bassin du Levant est une zone hautement protégée par l’interdiction* de la pêche au chalut au delà de 1000 mètres de profondeur. Elle comprend aussi deux zones de pêche réglementées où les activités potentiellement dangereuses sont limitées, en raison de la valeur des fonds marins et de leur fragilité . La zone du Delta du Nil, qui abrite une communauté biologique unique, a été désignée comme ASPIM (Aires Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne) par le Programme d’Action pour la Méditerranée de la Convention Internationale de Barcelone. La directive cadre Stratégie pour le milieu marin de l’Union européenne appelle aussi les Etats membres à protéger l’environnement marin au niveau européen et international de toute activité humaine susceptible d’avoir un impact significatif sur l’environnement marin. Elle les oblige en particulier à atteindre ou maintenir un bon état environnemental dans la Méditerranée , y compris dans la Mer du Levant . Le WWF appelle les Etats de la Méditerranée orientale, en particulier Chypre, l’Egypte, Israël et le Liban, et l’Union européenne, à s’assurer que les normes environnementales les plus hautes soient définies, tant pour les forages exploratoires que pour l’exploitation commerciale future de ces gisements de haute mer en Méditerranée orientale. Il existe plusieurs accords légalement contraignant qui obligent les pays à faire des EIE (études d’incidences environnementales) complètes avant que l’exploration gazière ou pétrolière ne soit approuvée. Le plus récent est l’Offshore Protocol** selon lequel les contrôles doivent être encore plus stricts pour les zones spécialement protégées, comme celles concernées par ces nouveaux gisements d’hydrocarbures . « Avant qu’une quelconque société d’exploration gazière ne mette un pied dans cette partie de la Méditerranée, des (EIE) complètes et prudentes doivent spécifiquement évaluer les effets potentiels du forage sur l’intégrité, la structure et le fonctionnement des écosystèmes marins» rajoute le Dr. Tudela. Dans les eaux françaises des prospections inquiétantes sont également en cours. En novembre, le navire Bergen Surveyor de la société anglaise Melrose, profitant d’un permis accordé par le Ministre Jean-Louis Borloo avant son départ, a réalisé une campagne de prospections sismique à proximité immédiate du sanctuaire Pelagos pour la protection des mammifères marins du Parc National de Port-Cros. Ces campagnes menées avec des canons sismiques ont un impact acoustique considérable sur les cétacés qui sont des espèces protégées. Mais elles débouchent surtout sur des perspectives extrêmement sombres si elles étaient suivies d’une phase d’exploitation véritable. Dans cette zone de la Méditerranée ce serait une véritable catastrophe tout à fait innacceptable ! Source : WWF19/02/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites