pacemaker91 0 Posté(e) le 16 novembre 2010 KIENTZHEIM (Haut-Rhin), 15 nov 2010 (AFP) - Les producteurs-éleveurs alsaciens de foie gras, réunis autour du label "Gänzeliesel", ont lancé lundi la saison des ventes d'avant Noël à Kientzheim (Haut-Rhin) où des chefs ont concouru pour le "Meilleur foie gras d'Alsace".> Lundi à Kientzheim, commune touristique du versant alsacien des Vosges, le jeune chef haut-rhinois Joël Jamm (le Raisin d'Or à Zimmerbach) a remporté le concours pour son "presskopf au foie gras".Depuis trois ans, 80% des producteurs-éleveurs de la région se sont regroupés sous le label Gänzeliesel" ("Lise la gardienne d'oie"), imbécileçu pour donner une plus grande visibilité à leur filière."Le label nous distingue des nombreux artisans transformateurs qui achètent leurs foies gras hors de la région et nous permet de livrer des produits libellé +Foie Gras d'Alsace+", a indiqué Georges Kuntz, éleveur et président de "Gänzeliesel"."Nous suivons toute la démarche de l'élevage des palmipèdes à la transformation des foies" a-t-il ajouté en précisant que 90% des ventes annuelles se réalisent en décembre.Quelque 60.000 canards et 5.000 oies sont produits chaque année en Alsace, soit une partie infime de la production française qui est de 30 millions de canards et 600.000 oies, a-t-il rappelé.Premier consommateur de foie gras, la France est aussi de très loin le premier producteur mondial (avec plus de 70% du marché, soit 1,7 milliard d'euros de chiffres d'affaires). Elle a cependant enregistré l'an dernier un recul de ses exportations de 10%, avec 4.361 tonnes vendues crues ou transformées, surtout en Espagne, au Japon, en Belgique et en Suisse.Les autres pays producteurs, très loin derrière la France, sont la Hongrie (2.590 tonnes en 2008), spécialiste du foie gras d'oie, la Bulgarie (1.950 tonnes, surtout de canard), suivis par l'Espagne (930) et la Chine (270). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 24 novembre 2010 Une enseigne de restauration rapide va innover en cette fin d'année en proposant pendant trois jours un hamburger au foie gras de canard. Le foie gras est l'élément indispensable des fêtes... et si on l'incluait dans les hamburgers? C'est en tout cas ce que propose de faire une enseigne de restauration rapide à l'échelle nationale. Pendant trois jours, du 17 au 19 décembre, dans tous les restaurants Quick du territoire, vous aurez donc la possibilité de déguster un hamburger au foie gras de canard. Une recette qui peut surprendre, car il est assez rare de voir s'allier ainsi les produits de fast-food aux produits du terroir. Le sandwich sera servi avec le traditionnel steak, de la roquette, une confiture d'oignon et quelques dés de foie gras. Par cette initiative, Quick tente de se démarquer de son principal concurrent Mc Donald's en proposant une nouvelle recette innovante. Le sandwich seul sera proposé à 5 euros, et à 7,50 euros dans un menu. De quoi vous donner un avant goût des fêtes de fin d'année. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 29 novembre 2010 L’UNESCO honorerait-elle la production de foie gras ? Depuis le 16 novembre 2010, le repas gastronomique des Français est inclus par l'UNESCO dans la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ». Implicitement, l’organisation internationale glorifie donc la production de foie gras...de magrets de canard, de chapons ainsi que la multitude de mets français qui engendrent de la souffrance animale.C’est du moins ainsi que l’a entendu le CIFOG (l’interprofessionnelle du foie gras) qui dans le journal « Les Marchés » du 17 novembre, précise que cette reconnaissance « contribue encore davantage au rayonnement des produits de la gastronomie française dans le monde entier, à l’image du foie gras ». Cette inscription a été décidée par les vingt quatre États membres du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Les décisions de ce comité sont suivies avec attention dans le monde entier par des communautés de plus en plus conscientes de l’importance de sauvegarder leur patrimoine. D’après ce comité : « Le repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature. » Rappelons que par définition, le foie gras français est issu du foie d'un canard ou d'une oie spécialement engraissé par gavage. Suralimentés de force, ces animaux subissent lésions, douleurs et stress ; le plus grand nombre est enclavé dans des cages individuelles. Cette méthode d’alimentation forcée n’a évidemment rien de naturel ! La Protection mondiale des animaux de ferme regrette que l’état français déploie si peu d’efforts, pour ne pas dire aucun, pour trouver une alternative au gavage. Face à cet immobilisme, la production de foie gras industrielle est toujours florissante. Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, n’oubliez pas d’affirmer haut et fort : « Non au foie gras ! ». Source : PMAF28/11/2010 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 1 décembre 2010 Du grand n'importe quoi : [b]Pour les producteurs, gare à ne pas dévaloriser le foie gras[/b] Du 17 au 19 décembre inclus, Quick proposera dans ses fast-foods un hamburger au foie gras. Un produit garanti 100 % français. Opération médiatique ou vraie innovation culinaire ?Chez Quick, on goûte son plaisir : la chaîne de fast-foods lance une grande première mondiale en décembre, en proposant dans ses quelque 400 restaurants de France un hamburger… au foie gras. Un sandwich uniquement disponible les 17, 18 et 19 décembre et suscitant déjà bien des interrogations, en alliant le burger 100 % américain au plus noble des aliments français.Le « Suprême foie gras » sera vendu 5 € pièce (7,50 € dans un menu). Il sera composé de deux tranches de pain, d'un peu de salade, d'un steak haché grillé, agrémenté de dés de foie gras (30 g) relevés de confiture d'oignon.« Le Suprême au foie gras est effectivement une première mondiale, confirme le directeur marketing de Quick France, Laurent Niewolinski. Après le burger halal et le bio, nous avons voulu marquer le coup pendant les fêtes. Ce projet est né il y a un an, et nous avons effectué six mois de tests »avant de le mettre sur le marché.Quick entend tordre le cou, définitivement, au cliché fast-food/malbouffe, en proposant ce sandwich haut de gamme et 100 % français, avec du foie garanti «bien de chez nous». « Le prix sera abordable, ajoute-t-il. Nous démocratisons ainsi le foie gras, en le faisant découvrir au plus grand nombre. » Les restaurants entendent écouler environ 150 000 de ces hamburgers inédits en trois jours. « Des restaurants trois étoiles du Gers ont bien dû en proposer une fois, s'amuse-t-on chez Quick, mais une opération d'une telle ampleur, c'est du jamais vu. »La marque hexagonale insiste sur la provenance du produit : du foie gras français (« de l'élevage à la transformation »), produit par la société Euralis (le leader mondial du foie gras, basé dans le Sud-Ouest).L'opération ne durera que trois jours, le sandwich étant « compliqué à préparer » dans les fast-foods. Mais on s'attend déjà à un succès en terme médiatique et à un engouement de clients curieux. Le foie gras côtoiera alors le soda sucré et les cornets de frites, dans une association de goûts très… atypique. « On pourra aussi prendre, avec son Suprême, une salade et une eau minérale ». Nous voilà rassurés.Cette affaire de hamburger suscite déjà bien des réactions. Sur les forums internet, les pourfendeurs de la malbouffe tirent à boulets rouges sur cet ovni culinaire, se demandant : « Mais à quand le hamburger à la choucroute ? ».Restons plutôt dans le Sud-Ouest : alors, à quand le burger au tripou ?[b]Le chiffre : 5,5Tonnes > De foie gras. Les restaurants Quick comptent commercialiser envon 150 000 de ces hamburgers à l'échelle nationale, soit 5,5 tonnes de fois gras à raison de 30 g (en dés) par sandwich.[/b] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 6 avril 2011 La Bulgarie, nouvel eldorado du foie-gras ? Le torchon brûle entre importateurs et producteurs locaux. Chacun défend son bout de gras||distribution Les producteurs ne digèrent pas l'utilisation de produits de l'Est pour les foires au gras.http://www.sudouest.fr/2011/04/06/faits-divers-363722-4584.phpJean-Jacques Farbos ne cache pas importer du canard de Bulgarie, « comme le font les grands groupes du Sud-Ouest ». Il importe du canard de Bulgarie, et alors ? Jean-Jacques Farbos ne nie pas, ne cache pas et ouvre les portes de son entreprise de Nogaro. Une plateforme de bureaux où des opératrices traitent des commandes par téléphone. Pas un palmipède aux alentours si ce n'est découpé et en conserve sur l'étagère au-dessus du bureau du chef d'entreprise. Le patron de la société Gers Distribution n'apprécie guère d'être cloué au pilori au prétexte qu'il importe des produits dérivés de canard de Bulgarie. En plein cœur du Sud-Ouest, son métier agace les producteurs régionaux (lire par ailleurs). « Nous sommes des grossistes, explique le Gersois, issu du milieu agricole. On ne produit pas : on achète et on revend. Nous avons des engagements de production avec des distributeurs. » Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites