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Abattage rituel

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Les organisations françaises unies pour dénoncer la souffrance des animaux .
Face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics, huit organisations* de protection animale lancent la première campagne nationale d’information sur la cruauté de ce type d’abattage et la tromperie des consommateurs.

* Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; Fondation Brigitte Bardot ; Fondation Assistance aux Animaux ; Protection Mondiale des Animaux de Ferme ; Conseil National de la Protection Animale ; Société Nationale pour la Défense des Animaux ; Confédération Nationale des SPA de France ; Association Stéphane Lamart.

Cruauté de l’abattage rituel

Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes chez les bovins (INRA 2009). Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal ne souffre pas au moment de son égorgement puisqu’il y a perte de conscience. Les scientifiques ont clairement déclarés : « En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ».

Une dérogation qui devient une règle !

La réglementation européenne prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux uniquement dans le cadre strict de l’abattage rituel. Mais cette dérogation tend à devenir la règle dans de nombreux abattoirs, pour des raisons économiques. D’après une enquête menée, en France, par l’OABA dans 225 établissements d’abattage : 28% des gros bovins, 43 % des veaux et 62 % des ovins-caprins sont abattus sans étourdissement.

Tromperie du consommateur

Le consommateur est volontairement tenu dans l’ignorance du mode d’abattage. Jusqu’à 60 % de la viande issue d’animaux abattus selon le rite musulman et plus de 70 % de la viande issue du rite israélite se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs. Cette dérive, qui constitue une infraction à la réglementation, inquiète les autorités européennes qui travaillent à la mise en place d’un étiquetage précisant le mode d’abattage de l’animal (avec ou sans étourdissement). Mais le ministre français de l’Intérieur n’a pas caché qu’il s’opposait à cette transparence et qu’il veillerait à mettre en échec ce projet d’étiquetage des viandes.

Salubrité et sécurité sanitaire de la viande

La pratique de l’abattage rituel constitue une dérogation aux règles relatives à l’hygiène alimentaire. Le règlement (CEE) 853/2004 stipule : « la tranchée et l'œsophage doivent rester intact lors de la saignée, sauf s'il s'agit d'un abattage selon un rite religieux ». Cette dérogation entraîne l'impossibilité matérielle de ligaturer l'œsophage des animaux. Ceci peut nuire gravement à la salubrité des produits obtenus, car elle entraîne une souillure massive du bas des carcasses, y compris la tête car il y a un épanchement abondant de matières stercoraires en provenance de l'estomac, s’écoulant à travers la section béante de l'œsophage. Certains germes d'origine digestive pouvant être très pathogènes pour l'homme peuvent être ainsi retrouvés dans des pièces de découpe, notamment des steaks hachés préparés avec celles-ci. Avec les viandes issues d’un abattage rituel, il y a incontestablement un danger pour la santé humaine et tout particulièrement pour les enfants, les personnes âgées, et les populations immunodéprimées.

Campagne nationale d’information

Le 10 novembre 2010, à l’invitation du Député Lionnel Luca (administrateur de la Fondation Brigitte Bardot), une conférence de presse était organisée à l’Assemblée nationale pour lancer l’action commune des associations françaises de protection animale. Durant plus d’un mois, cette campagne se déclinera en affiches, messages radio, insertions presse, etc.

Retrouvez toutes les informations de la campagne sur Voir ici le site web
www.abattagerituel.com

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http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/17/949364-Toujours-pas-d-abattoir-rituel-pour-les-musulmans-toulousains.html
Toujours pas d'abattoir rituel pour les musulmans toulousains


Les moutons de l'Aïd sont abattus à Saint-Gaudens./ Archives DDM

S'ils veulent sacrifier un mouton pour l'Aïd el Kebir, conformément au rituel de leur religion, les quelque 40 000 musulmans vivant à Toulouse doivent aller à l'abattoir de Saint-Gaudens. En clair ,la communauté musulmane est concentrée dans le nord du département et l'abattoir hallal installé plein sud. Ce bug dans l'aménagement du territoire perdure depuis des années et n'était toujours pas réglé hier à l'occasion de l'Aïd el Kebir 2010.

Mais cette fête du mouton sans abattoir de proximité sera peut-être la dernière pour les musulmans toulousains. « Obliger les gens à aller abattre à Saint-Gaudens ça n'a pas de sens », reconnaît Jean-Paul Makengo, l'élu en charge des relations avec les cultes au Capitole. « Pour en finir avec cette carence, la Ville a accepté de mettre un terrain à la disposition des associations afin qu'elles puissent mettre en place un abattage mobile », poursuit -il. Président de l'Association de défense et intérêts des citoyens européens, Hocine Moussaoui confirme que plusieurs réunions de travail se sont tenues en mairie et en préfecture. Mais sur la mise en œuvre de l'abattage proprement dit, les points de vue divergent encore.

L'Etat botte en touche


« Au départ la mairie nous a dit que l'abattoir mobile serait installé au parc des expositions puis à Bagatelle. Ensuite on a parlé de Beauzelle et finalement rien n'a été fait pour cette année », regrette Hocine Moussaoui. Pour Jean-Paul Makengo, comme pour le directeur de cabinet du préfet, l'impulsion doit d'abord venir des fidèles eux même via leurs associations. « Ce n'est pas à l'État de mettre en œuvre ce type de structure », précise la préfecture. Notre rôle se limite à celui de facilitateur, précise le Capitole. Alors l'année prochaine, inch allah, les musulmans de Toulouse pourront abattre les moutons de l'Aïd sans traverser le département.

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GAIA indignée par l’unilatéralité et la partialité de la proposition du Rapport final des Assises de l’Interculturalité en faveur des abattages rituels sans étourdissement






L’organisation de défense des animaux GAIA est indignée par la proposition du rapport final des Assises de l’Interculturalité, selon laquelle l’abattage rituel doit continuer d’avoir lieu sans étourdissement. Sur ce point, il n’a pas du tout été question de dialogue interculturel, réagit le président de GAIA, Michel Vandenbosch. Aucun des soi-disant experts ne nous a consultés.

Le rapport témoigne au contraire d’une vision unilatérale, partiale et préimbécileçue. Si le gouvernement devait adopter cette proposition, nous nous retrouverions dans une situation où, sous le couvert de la liberté de culte, tous les bœufs, moutons et chèvres seraient abattus sans étourdissement pour servir des intérêts commerciaux, et seraient ainsi victimes de souffrances pourtant évitables. Actuellement, 92 % des moutons en Belgique sont déjà abattus sans étourdissement. GAIA encourage vivement le gouvernement à refuser cette proposition sur l’abattage rituel. Cette conclusion du dialogue interculturel ne mènera aucunement à une meilleure compréhension mutuelle, mais bien à une plus grande distance entre des communautés déterminées.


C’est un réel retour en arrière à l’égard de l’opinion de la majorité de la population, opinion scientifiquement fondée, selon laquelle l’abattage sans étourdissement entraîne des souffrances intolérables aux animaux, continue Michel Vandenbosch. Rien n’indique que la liberté de culte serait amoindrie par une généralisation de la loi sur l’étourdissement obligatoire à toutes les formes d’abattage, rituel y compris. En effet : - Premièrement, il existe plusieurs fatwas qui autorisent l’étourdissement des animaux avant l’abattage, et c’est également le cas de pays majoritairement musulmans comme l’Indonésie et la Malaisie.
- Deuxièmement, la viande de moutons certifiée halal en provenance de Nouvelle-Zélande et importée en Belgique (représentant plus de la moitié du total consommé chez nous, également par les musulmans) provient d’animaux qui ont bel et bien été étourdis. La viande de lapins et de volaille qui, en Belgique, sont étourdis avant l’abattage, est également certifiée halal et consommée par les musulmans. Il n’existe donc pas de règle ou de prescription uniforme en la matière. En revanche, il est un fait que certaines règles à suivre, comme l’interdiction de laisser les animaux destinées à l’abattage voir le couteau ou se voir les uns les autres, ne sont dans la pratique que rarement ou jamais respectées.
- Troisièmement, l’essence d’une religion ne dépend pas d’un changement dans la manière dont les animaux sont abattus. Il ne s’agit en aucune manière d’une attaque envers une religion, ni d’une opposition aux abattages rituels en eux-mêmes, et encore moins d’une restriction de la liberté de culte. Nous cherchons uniquement à éviter le plus possible que les animaux ne souffrent. Un étourdissement préalable n’empêche l’accomplissement d’aucun rite en rapport avec un abattage rituel.

Les faits scientifiques prouvent que les animaux abattus sans étourdissement sont victimes des souffrances aussi importantes qu’évitables, puisqu’il existe des techniques adéquates qui font perdre connaissance aux animaux presque instantanément, et ainsi toute sensation de douleur et de peur. C’est la raison pour laquelle le Conseil fédéral du Bien-être animal a recommandé à la ministre compétente de généraliser l’étourdissement à toutes les formes d’abattage. Les images d’abattages rituels sans étourdissement révélées à la fin de l’année passée par GAIA et prises dans 11 abattoirs belges, témoignent de façon explicite de la souffrance des bœufs, chèvres et moutons.

Sous le couvert de la liberté de culte, l’on cherche à renforcer des pratiques traditionnelles qui, au regard des connaissances actuelles, occasionnent des souffrances évitables aux animaux, et dont on peut se demander si elles sont conformes à l’esprit de l’Islam notamment, qui recommande le respect des animaux.

Source : GAIA
17/11/2010

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La moitié des musulmans belges sont positifs ou neutres à l'égard de l'étourdissement des animaux avant l'abattage






L'organisation de défense des animaux GAIA a révélé aujourd'hui,-jour de la fête du sacrifice- lors d'une conférence de presse à Bruxelles, les résultats d'une enquête d'opinion menée à sa demande par l'agence InSites auprès de 261 répondants musulmans vivant en Belgique. Il s'agit de la 1ère enquête jamais réalisée sur la question auprès de citoyens de confession musulmane.



  • 51% des musulmans interrogés ne sont pas personnellement opposés à l'étourdissement préalable des animaux

  • 21% d'entre eux donnent même leur préférence à l'étourdissement avant l'abattage. 30% des répondants sont neutres.

  • un peu plus d'un tiers (38%) des répondants seulement estiment que le Coran interdit explicitement d'étourdir les animaux avant la saignée.

  • un tiers (36%) des répondants considèrent l'étourdissement comme inacceptable. Même chez les musulmans les plus pratiquants, seule une moitié partage cet avis.

  • 40% des musulmans interrogés sont prêts à substituer le sacrifice par un don lors de l'Aîd-el-Kebir. Seuls 28% s'y opposent.

Pour le président de GAIA Michel Vandenbosch, "l'idée que les musulmans s'opposent à l'étourdissement des animaux avant leur abattage doit être nuancé. Le point de vue officiel de l'Exécutif musulman qui rejette en bloc toute possibilité d'étourdir les animaux, ne représente qu'à peine plus d'un tiers de la communauté musulmane."
Cette information inédite bouscule les idées reçues et ravive le débat sur la nécessité de généraliser l'étourdissement des animaux avant leur abattage en vue de leur épargner des souffrances sévères.
"Ce sondage d'opinion constitue une nouvelle donne. Il n'existe plus de raison objective de s'opposer à la levée de l'exception légale qui autorise encore les égorgements à vif dans notre pays." déclare le président de GAIA
GAIA rappelle que de nombreuses instances islamiques dans le monde ont reconnu l'étourdissement comme compatible avec la religion.
Ce sondage d'opinion unique confirme qu'il règne en Belgique et ailleurs en Europe un faux débat autour de la question de l'abattage rituel. D'une part, de nombreuses recherches ont prouvé que l'étourdissement est de loin préférable pour épargner des souffrances aux animaux. Ce qui rejoint l'esprit de compassion envers les animaux enseigné par le Coran. D'autre part, l'étourdissement de certains animaux comme les poulets ou les lapins fait déjà l'objet d'une certification halal en Belgique.
GAIA a lancé trois appels à l'issue de sa conférence de presse :


  • aux politiciens : lever l'exception légale qui autorise encore les abattages par égorgement sans étourdissement.

  • à L'Executif musulman : prendre le mesure de l'opinion de la communauté musulmane et admettre la possibilité d'étourdir les animaux avant la saignée

  • aux musulmans : l'étourdissement apporte le plus de garanties pour éviter aux animaux des souffrances sévères. Lors de l'Aïd-el-Kebir, le don est un alternative empreinte de compassion pour les animaux et pour les humains.

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Cette vidéo a été tournée, mardi, en caméra cachée, par l’association de défense des animaux L214, dans l’abattoir de Brioude, en Haute-Loire, à l’occasion de l’Aïd-el-Kébir.


Depuis mercredi, elle est en ligne sur Youtube.

Une vidéo qui montre l’abattage rituel de plusieurs moutons dans le cadre de l’Aïd-el-Kebir, précise La Montagne.

Une vidéo qui, selon Sébastien Arsac, démontre « une nouvelle illustration du non-respect des règles en vigueur en matière d’abattage, qu’il soit rituel ou classique ».

Sébastien Arsac est l’auteur de cette vidéo.

Il est salarié de l’association L214.

« Sur le film, on voit très nettement que le sacrificateur cisaille la gorge des animaux au moment de leur mise à mort, provoquant des souffrances pourtant évitables » explique Sébastien Arsac, dans La Montagne.

Tout en ajoutant :

« La circulaire du 26 octobre 2010 des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur précise très clairement que le geste de la saignée est précis et doit se faire en une seule fois, sans cisaillement. Par ailleurs, nous avons noté que l’immobilisation des animaux jusqu’à la fin de la saignée n’est pas respectée. Là encore, la réglementation n’a visiblement pas été appliquée ».

Selon lui, l’association « n’envisage pas de porter plainte, mais souhaite profiter de cette action pour alimenter le débat sur l’abattage ».

De son côté, Denis Meffray, directeur départemental adjoint de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection de la population indique que s’il « se réfère aux images tournées mardi, le geste du sacrificateur ne semble effectivement pas très maîtrisé et il est vraisemblable que des animaux ont souffert inutilement ».


Un directeur adjoint qui relativise toutefois ces constatations :

« De là à dire que les 150 moutons tués mardi à Brioude pour l’Aïd-el-kébir ont tous subi le même traitement, je ne le pense pas. »

Et ajoute :

« Les installations de l’abattoir de Brioude, qui font actuellement l’objet d’une totale rénovation, représentent désormais ce qui se fait de mieux du point de vue technique ».


Une enquête a été ouverte, précise La Montagne.

Attention, cette vidéo peut choquer




(Source vidéo: Association L214)

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http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40294&IdCat=

Abattage rituel (halal, casher) : Nicolas Sarkozy laisse le pouvoir aux cultes musulman et juif.

20 dec. 2010




Les vétérinaires unis pour dénoncer la cruauté de l’abattage rituel
« Les images de ces pauvres bêtes étouffant et souffrant pour rien ne peuvent que révolter un homme en général et un vétérinaire en particulier, habitué qu’il est à diminuer la douleur de ses patients grâce aux anesthésiques et antalgiques ». Voilà ce qu’écrit le Président du Syndicat des Vétérinaires de la Région Paris Ile de France.
Le 15 octobre dernier, le Syndicat National des Vétérinaires d’exercice libéral a adopté, de son côté, une motion demandant « le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels ».
Ce type d’abattage se généralise au point que, dans les abattoirs d’Île-de-France, 100% des bêtes destinées à la consommation générale sont égorgées en toute conscience !
La position de la Fédération des Vétérinaires d’Europe est encore plus directe : « Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l’animal en tant qu’être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances ».
Face à la cruauté de l’égorgement à vif des bêtes, de leur longue et douloureuse agonie, les vétérinaires/inspecteurs en abattoirs ne peuvent plus tolérer cet abattage indigne qui est un effroyable recul.


Nicolas Sarkozy responsable et coupable !
Lorsque je suis venue vous rencontrer, en 2005 Place Beauvau puis en 2007 au Palais de l’Elysée, vous aviez le pouvoir de faire évoluer la situation en imposant l’étourdissement des bêtes avant leur saignée puisque les autorités musulmanes nous avaient donné leur accord. Vous n’avez rien fait alors que tout était encore possible, aujourd’hui les religieux ont radicalisé leur position en fixant leurs propres règles, au mépris d’un Etat laïque que vous avez trahi !
Nous sommes en pleine régression : le nouveau président du Conseil Français du Culte Musulman milite pour une charte nationale du halal qui bannirait tout recours à l’insensibilisation des animaux… avec la « bénédiction » de Brice Hortefeux !
Puisque vous avez démissionné de votre poste et laissé le pouvoir aux cultes musulman et juif, les parlementaires français ont souhaité réagir et prendre l’initiative avec différentes propositions de loi enregistrées, ces dernières semaines, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, pour dénoncer la généralisation de l’abattage rituel et le manque de transparence pour le consommateur. Toutes ces initiatives ont été scandaleusement mises en échec par votre gouvernement qui a outrepassé ses droits.
Si le parlement est condamné au silence pour ne pas contrarier le gouvernement, la France n’est plus une démocratie mais une dictature !


Une volonté politique de tromper le consommateur
Dans quelques jours nous lancerons la première campagne nationale d’information du public sur l’horreur de l’abattage rituel et sur la malhonnêteté des pouvoirs publics qui trompent délibérément le consommateur en lui cachant les conditions d’abattage des animaux. 72% des Français désapprouvent l’abattage sans étourdissement préalable*, pourtant :
60% de la viande issue d’animaux égorgés selon le rite musulman et plus de 70% de la viande issue d’animaux égorgés selon le rite juif se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs.
* Sondage IFOP « les Français et l’étourdissement des animaux avant leur abattage », réalisé du 8 au 10 décembre 2009.

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Abattage rituel : les organisations françaises mobilisées pour dénoncer la souffrance des animaux et la tromperie des consommateurs






Face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics, huit organisations de protection animale ont présenté, le mercredi 10 novembre 2010 à l’Assemblée nationale, la première campagne d’information sur la cruauté de l’abattage sans étourdissement et la tromperie des consommateurs.

Abattage rituel : les organisations françaises mobilisées pour dénoncer la souffrance des animaux et la tromperie des consommateurs. Face à la généralisation, en France, de l’abattage rituel (Halal et Casher) et l’immobilisme des pouvoirs publics, huit organisations de protection animale ont présenté, le mercredi 10 novembre 2010 à l’Assemblée nationale, la première campagne d’information sur la cruauté de l’abattage sans étourdissement et la tromperie des consommateurs.


Les organisations de protection animale souhaitaient attirer l’attention et susciter la réflexion du consommateur sur les réalités de l’abattage sans étourdissement grâce à la publication et à l’affichage de deux visuels. Mais, le 8 novembre dernier, l’ARPP émettait les plus grandes réserves sur ces visuels, considérant qu’ils étaient de nature « à ridiculiser ou à choquer » les adeptes des rites concernés. Dès lors il devenait impossible pour les organisations de protection animale de lancer leur campagne d’affichage.

En attendant des annonceurs qui sauront comprendre que cette campagne n’a nullement pour but de choquer ou ridiculiser mais bien d’informer, les organisations entendent se servir du Net pour faire passer leur message auprès des consommateurs citoyens.

Un site spécifique est désormais à leur disposition : www.abattagerituel.com

Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes chez les bovins (INRA 2009). Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal perd conscience et ne ressent pas de douleur lors de son égorgement. Les scientifiques consultés par la Commission européenne ont clairement déclaré : « En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ». Une dérogation qui devient une règle !

La réglementation européenne prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux uniquement dans le cadre strict de l’abattage rituel. Mais cette dérogation tend à devenir la règle dans de nombreux abattoirs, pour des raisons principalement économiques. D’après une enquête menée, en France, par l’OABA dans 225 établissement d’abattage : 28% des gros bovins, 43 % des veaux et 62 % des ovins-caprins sont abattus sans étourdissement. En 2008, une enquête de la Direction Générale de l’Alimentation reconnaissait que la moitié des ovins et caprins étaient abattus sans étourdissement.

Le consommateur est volontairement tenu dans l’ignorance du mode d’abattage des animaux. Jusqu’à 60 % de la viande issue d’animaux abattus selon le rite musulman et jusqu’à 70 % pour le rite israélite se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs. Cette dérive, qui constitue une infraction à la réglementation, inquiète les autorités européennes qui envisagent la mise en place d’un étiquetage précisant le mode d’abattage de l’animal (avec ou sans étourdissement). Le ministre français de l’Intérieur n’a toutefois pas caché que le gouvernement s’opposerait à cette transparence et qu’il veillerait à ce que ce projet communautaire d’étiquetage des viandes n’aboutisse pas.

Le 15 septembre dernier, le Sénateur Nicolas About, déposait une proposition de loi « visant à limiter la production de viande provenant d'animaux abattus sans étourdissement aux strictes nécessités prévues par la réglementation européenne ». Une proposition de loi jugée digne d’être débattue puisque la Commission de l’Economie a en effet nommé un rapporteur, le sénateur Marcel Deneux, chargé d’auditionner différentes personnalités et de rédiger un rapport parlementaire sur la question de l’abattage rituel en France. Hier, le député de l’Aube, Nicolas Dhuicq annonçait le dépôt imminent d’une proposition de loi « visant à améliorer l'information du consommateur quant au mode d'abattage des animaux ».

Source : Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; Fondation Brigitte Bardot ; Fondation Assistance aux Animaux ; Protection Mondiale des Animaux de Ferme ; Conseil National de la Protection Animale ; Société Nationale pour la Défense des Animaux ; Confédération Nationale des SPA de France ; Association Stéphane Lamart
26/12/2010

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PARIS, 4 jan 2011 (AFP) - "Cet animal va être égorgé à vif sans étourdissement et dans de grandes souffrances, c'est ça un abattage rituel": ce slogan figure à côté d'une tête de veau sur les affiches d'une campagne lancée mardi par plusieurs associations dont la Fondation Brigitte Bardot.> "Je n'admettrai jamais ce genre de pratique dans un pays évolué comme la France", a insisté la star, qui mène "un combat sans relâche contre ces abattages cruels et barbares depuis 2005".

La Fondation Brigitte Bardot a organisé cette campagne visant "à alerter et informer les consommateurs" avec six autres associations de défense des animaux, dont la Fondation Assistance aux animaux et la Confédération nationale des SPA de France.

Selon B.B., "Dominique Baudis, à la tête du conseil d'administration de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité et président de l'Institut du monde arabe, nous a fortement déconseillé de mentionner halal ou casher sur les 2.266 panneaux d'affichage".

"On peut donc s'afficher +fièrement halal+; mais il est interdit de dire ou montrer la souffrance qui se cache derrière cette dénomination", dénonce le communiqué des organisations de défense animale.

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Pamiers. L'abattage rituel: un fort potentiel pour les abattoirs


http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/03/1026320-Pamiers-L-abattage-rituel-un-fort-potentiel-pour-les-abattoirs.html


La société d'exploitation des abattoirs de la ville est dotée d'un piège rotatif . Un nouvel outil qui permet d'abattre les bovins dans le respect des rites juifs et musulmans. Chez Alisam, magasin d'alimentation spécialisé dans les produits halal, l'étalage de viandes déborde. « Il y a une vraie demande sur Pamiers, confie Christophe, qui s'occupe du rayon boucherie. Nous écoulons environ 300 tonnes de viande halal par an ici. » Problème, le patron travaille depuis le début avec les abattoirs de Castelnaudary. Pourtant aujourd'hui, les abattoirs de Pamiers pourraient assurer les commandes. Depuis cet été, le piège rotatif a fait son apparition zone du Pic. Une machine qui permet de respecter le rite musulman selon lequel l'animal doit être égorgé sans être anesthésié, ce dernier est orienté vers La Mecque et il est maintenu lorsqu'il se débat. « Avant la mise en place de ce dispositif, nous réalisions déjà l'abattage rituel de moutons qui peut être effectué sans l'assistance d'une machine de contention, précise Francis Rey, directeur de la société d'exploitation des abattoirs de la ville. Mais pour les bovins c'est une autre histoire, ce sont de grosses bêtes. Aujourd'hui, nous avons la capacité de proposer du bœuf halal ou casher grâce à ce nouvel outil. »


Le piège rotatif financé par la collectivité

Son coût ? 60 000 euros. Une somme englobée dans l'ensemble du budget dédié aux travaux de rénovation des abattoirs qui ont eu lieu en 2010. Un million d'euros consacré à la remise aux normes des locaux, des machines, en partie supporté par la collectivité. La chambre d'agriculture, la commune et communauté de communes, le conseil général et régional ont participé au financement. François Toulis, président de la chambre d'agriculture de l'Ariège est convaincu : « Il fallait que les abattoirs de Pamiers se dotent d'un piège rotatif afin de ne pas laisser s'envoler le marché de la viande halal hors du département, nous en avons trop besoin. » Un investissement qui s'avérait donc indispensable selon la chambre d'agriculture et qui est confirmé par les grossistes appaméens. Aujourd'hui, les professionnels sont en mesure de proposer de la viande halal et casher mais faut-il encore trouver les opérateurs.. «La majorité des boucheries halal de l'Ariège et Toulouse travaille avec les abattoirs de Castelnaudary qui est déjà équipé depuis plusieurs années, constate Frédéric Amardeil, directeur du comptoir appaméen des viandes. Je ne veux pas être trop pessimiste car c'est vrai que maintenant, nous avons le potentiel. »





repères


Le chiffre : 60 000


euros >le prix d'un piège rotatif. Un financement supporté par la collectivité.

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< PARIS, 30 mars 2011 (AFP) - Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire s'est dit favorable mercredi à un "encadrement plus strict" de l'abattage rituel des animaux d'élevage, dont les méthodes sont dénoncées par la Fondation Brigitte Bardot.> "On arrivera à ces solutions en dialoguant avec les communautés religieuses, avec les associations, de façon ouverte et constructive", a-t-il ajouté, assurant qu'il n'était pas "question de remettre en cause l'abattage rituel, qui est autorisé par l'Union européenne".

La Fondation Brigitte Bardot a organisé en janvier une campagne d'affichage dénonçant les conditions dans lesquelles les animaux étaient tués dans le cadre de l'abattage rituel, à savoir sans étourdissement préalable, selon elle.


evs/fga/bfa

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http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40318&IdCat=

Abattage rituel SILENCE ON TUE : LE CRI DU COEUR DE BRIGITTE BARDOT POUR DÉNONCER

L'HORREUR DES ABATTOIRS 29 mars 2011
Ecœurée par l’immobilisme des pouvoirs publics face aux dysfonctionnements des abattoirs, Brigitte Bardot publie, mercredi 30 mars, une lettre manuscrite, sur une pleine page du quotidien « Le Parisien ». L’occasion pour elle de faire un rappel des faits et de lancer un vibrant appel : Silence on tue ! Il y a bientôt 50 ans, en 1962, alors que j’étais une jeune femme, je menais mon premier combat contre la torture animale, bien avant le massacre des phoques, pour dénoncer l’horreur des abattoirs. Après des années d’action, l’étourdissement des animaux avant leur saignée était rendu obligatoire (Article R. 214-70 du code rural). Aujourd’hui, nous constatons une effrayante régression et un « je-m’en-foutisme » terrifiant et coupable des autorités face aux dérives observées dans ces lieux de mort. On égorge désormais à vif les animaux, sans se soucier de la réglementation et encore moins de la douleur provoquée qui est insupportable et ignoble. Les bovins égorgés mettent 14 minutes avant de perdre conscience durant lesquelles l’animal épouvanté se débat, tente de s’échapper. Ce massacre est quotidien dans nos abattoirs. Je ne l’accepte plus ! Je vous supplie de le combattre à mes côtés. A la suite de ces immondes dérives, nous avons porté une plainte, le 10 février 2011, auprès de la Cour de justice de la République enregistrée 11/06 contre messieurs Hortefeux, ministre de l’Intérieur et Le Maire, ministre de l’Agriculture. Rien n’a changé. Je ne suis plus une jeune femme, je ne pourrai pas recommencer encore et toujours le même combat, alors j’exige du gouvernement qu’il fasse appliquer la loi française et européenne dans les abattoirs. Il est inadmissible et illégal qu’en Ile de France, 100 % des bêtes soient égorgées à vif, sans étourdissement préalable, dans des conditions de violence et d’inhumanité abjectes avec la volonté manifeste de cacher ce scandale aux consommateurs puisqu’aucun étiquetage ne précise le mode d’abattage. Le ministère de l’Agriculture dispose des moyens financiers suffisants pour contrôler les abattoirs, vérifier l’entretien du matériel (à l’abandon) et surtout veiller à ce que les animaux ne subissent aucun sévice supplémentaire ce qui me parait la moindre des choses que nous leur devons. Pourtant, ce même ministère préfère dépenser des millions d’euros, payés par le contribuable, dans des publicités mensongères faisant propagande d’élevage intensif *! Nous sommes tous des assassins mais, par pitié, que leurs morts ne soient pas un supplice ! Aidez moi à ne plus accepter l’inacceptable ! * il subventionne aussi des éleveurs « ripoux » qui ne respectent aucune norme.

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http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40321&IdCat=

Abattage rituel : enfin un JT qui ose en parler ! (la vidéo est sur le lien ci-dessus)

Vous pensiez ne pas manger de viande Halal et Casher ? Et pourtant !

Aujourd'hui l'abattage des animaux sans étourdissement préalable se généralise en France.

Le 19/20 de France 3 est le premier JT à consacrer un dossier au sujet : interview de la Fondation Brigitte Bardot, témoignages d'une éleveuse et d'un ancien employé des abattoirs.

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je transmets :

Afin que vous puissiez vous faire une idée de ce que représente cet abattage sans étourdissement, je vous demande de lire le document ci-dessous qui émane de LA PROTECTION MONDIALE DES ANIMAUX DE FERME, qui donne clairement son avis sur cette méthode d'abattage.
Mamounette




-------Message original-------


Chère Madame,

Les pratiques de l'abattage rituel sont depuis de nombreuses années soumises à débat. A l'échelle européenne, l'étourdissement préalable à la saignée est obligatoire pour chaque animal abattu (directive 93/119/CE). Une dérogation à cette obligation a été accordée dans le cas de l'abattage rituel. Les animaux sont alors égorgés « à vif », en toute conscience.

Aux vues de toutes les souffrances ressenties par les animaux au moment de l'abattage sans étourdissement, la PMAF ne peut qu'être fermement opposée à la dérogation qui permet d’abattre des animaux sans étourdissement.

Face à l'augmentation constante du nombre d'animaux abattus rituellement, il nous semble important que les citoyens soient informés des souffrances qu'implique pour les animaux ce mode d'abattage.

Parallèlement, la PMAF œuvre pour améliorer les conditions d'abattage en général. Afin d'être le plus efficace possible, nous travaillons directement sur le terrain auprès des professionnels et de l'administration. Ce travail de fond, qui se veut constructif, est mené sur le long terme, et nous souhaitons poursuivre cette collaboration avec l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus d'abattage.

Loin de nous l'idée de stigmatiser une conviction religieuse ou une autre. La PMAF n'a aucune objection à ce que soit proposée de la viande halal ou casher dès lors que celle-ci provient d'animaux étourdis avant égorgement, ce qui est d'ailleurs le cas dans certains pays (la Norvège, la Suède, la Suisse, la Nouvelle-Zélande, etc.).


Par ailleurs, nous avons effectivement été informés que certains abattoirs abattent la majeure partie des animaux sans étourdissement, et cela quelque soit la destination de la viande qu’ils vont ensuite commercialiser (marché conventionnel ou marché Halal et Kasher). Cette situation est tout à fait anormale, et nous l’avons maintes fois dénoncée auprès du ministère de l’Agriculture. De plus, nous regrettons que de la viande d’animaux abattus sans étourdissement puisse être commercialisée sans qu’un étiquetage indique clairement que ce mode d’abattage a été pratiqué. Depuis de nombreuses années, les associations de défense des animaux demandent que l’absence d’étourdissement soit clairement indiquée sur l’emballage des viandes concernées.

En vous remerciant pour votre soutien en faveur de l’amélioration du bien être animal, nous vous prions d’agréer, Chère Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

Ghislain ZUCCOLO
Directeur

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