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http://marland-militello.fr/2008/11/04/conditions-dabattage-des-animaux-de-boucherie/


Mme Muriel Marland-Militello alerte M. le ministre de l’agriculture et de la pêche sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie. Il semblerait que 80 % des ovins et 20 % des bovins abattus en France le soient sans un étourdissement préalable, donc en toute conscience et dans la souffrance. Le consommateur n’en sait d’ailleurs rien : il n’a aucun moyen de savoir si la viande qu’il achète est issue d’un animal qui a bien été abattu dans des conditions qui réduisent au maximum la souffrance animale. En outre l’étourdissement préalable est conforme au respect des rites religieux. Le président du Conseil français du culte musulman l’a d’ailleurs confirmé. Aussi aimerait-elle savoir ce qu’il entend faire pour que l’étourdissement préalable soit obligatoire pour l’abattage de tous les animaux.

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Un groupe alimentaire néerlandais tente d’empêcher les supermarchés belges de se tourner vers l’alternative éthique à la viande de porcelets castrés sans anesthésie






Au début de cette semaine, nous avons appris que le groupe alimentaire VION, qui exploite l’un des plus grands abattoirs de porcs d’Allemagne, avait envoyé une lettre à des fournisseurs belges expliquant que le groupe n’accepterait pas de viande de porcs ayant été vaccinés contre l’odeur de verrat. Ce vaccin permet d’éviter aux porcs une castration extrêmement douloureuse. GAIA s’indigne de cette tentative d’intimidation de la part de VION.

Au début du mois de juillet, Colruyt a décidé de ne plus vendre, à partir de l’année 2011, que de la viande de porcs vaccinés contre l’odeur de verrat. Ce vaccin, l’Improvac, diminue la production d’hormones sexuelles et rend ainsi l’ablation chirurgicale des testicules – qui dans notre pays est toujours pratiquée à vif – superflue, et évite ainsi aux porcelets de devoir subir cette intervention aussi douloureuse et cruelle qu’évitable. En Belgique, ce sont des millions de porcelets mâles qui sont encore et toujours castrés sans la moindre forme d’anesthésie, en raison de l’odeur incommodante qui, dans environ 5 % des cas, peut parfois se faire sentir lors de la cuisson de la viande de porcs n’ayant pas subi l’ablation.


En réalité, VION cherche à protéger sa propre part de marché. Le groupe abat en effet de plus en plus de verrats non castrés et non vaccinés à l’intention de plusieurs supermarchés néerlandais. En soi, c’est bien entendu une bonne chose, mais cela ne donne pas pour autant le droit à VION de tenter d’empêcher les supermarchés belges d’opter eux-mêmes pour une solution éthique, comme Colruyt l’a fait.

Entre-temps, Cloruyt communiqué à GAIA son intention de tenir tête.

La décision de Colruyt, un exemple pour les supermarchés

GAIA encourage les autres supermarchés à suivre l’exemple de Colruyt et à ne pas se laisser manipuler par VION. Aucune raison ne peut justifier qu’un abattoir allemand dicte ses lois sur le marché. Il existe désormais une alternative éthique à la douloureuse castration des porcelets, et elle comporte également des avantages économiques pour les fermiers. Plutôt que se laisser influencer par les intérêts personnels d’un groupe alimentaire étranger, voilà le choix logique que devraient prendre les supermarchés belges.

Source : GAIA
17/11/2010

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Lavelanet. Le permis de construire de l'abattoir déposé


Le dossier de construction d'un nouvel abattoir à Lavelanet entre dans sa phase opérationnelle. Le permis de construire a été déposé pour cet investissement d'un million d'euros environ. Il doit voir le jour, si tous les délais sont respectés, au premier semestre 2012 : la demande de permis de construire d'un nouvel abattoir a été déposée tout récemment par la communauté de communes du Pays d'Olmes, présidée par le maire de Lavelanet, Marc Sanchez. Le démarrage des travaux est programmé pour la fin de l'été prochain, le temps d'avoir les résultats de l'appel d'offres qui sera lancé dans le courant du printemps. Le calendrier est arrêté, par contre, les attaques contre le projet continuent. La dernière en date vient du président de la chambre d'agriculture, François Toulis, qui ne décolère pas estimant que la viabilité du projet n'est pas assurée. « Ce projet est plus que réaliste, réagit Marc Sanchez. Nous parlons ici d'un abattoir de petit tonnage, d'un abattoir labellisé montagne, destiné à valoriser les savoir-faire de nos territoires et à promouvoir les filières courtes. Il ne s'agit pas des milliers de tonnes de Pamiers ou de Saint-Girons. C'est un tout petit outil, adapté aux réalités économiques du Pays d'Olmes ». Et Marc Sanchez de rappeler, également, que les principales difficultés de l'ancien abattoir de Lavelanet, fermé en début d'année dernière, n'étaient pas liées à sa situation financière, mais au coût d'une éventuelle remise aux normes. « Nous nous sommes très vite orientés vers la construction d'un nouvel outil », conclut Marc Sanchez. Le bouclage du projet associe la communauté de communes pour les aspects immobiliers, et le monde professionnel pour la gestion de l'outil au quotidien. L'investissement est estimé à 80 000 € à 1 million d'euros et doit aboutir à la création de quatre emplois.

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Deux spots pro-viandes doivent cesser d'être diffusés


http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites/Deux_spots_pro_viandes_doivent_cesser_d_aetre_diffusaes_1096.html


Après avoir vanté pendant plusieurs semaines à la radio la beauté de l’élevage français et surtout son aspect artisanal, la campagne « Soyons ferme » lancée par le Centre d’information des viandes vient de subir un revers. L'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) déclare que ces publicités "induisent le public en erreur". Diffusées à la radio, elles vantaient l'aspect "artisanal" de l'élevage de porc en France et minimisaient l'impact de l'élevage bovin sur l'environnement. Dans le premier spot de cette campagne lancée par le Centre d'information des viandes (CIV) une éleveuse de porcs vante son "élevage familial, comme partout en France". Elle ajoute que "les éleveurs de porcs sont comme des artisans". Pour le Jury ce message entraîne une confusion. L'ARPP dénonce notamment l'amalgame entre élevage familial et méthodes artisanales. Dans le second spot incriminé, une éleveuse assure qu’"en broutant, nos vaches maintiennent les prairies, ce qui permet le stockage de carbone dans le sol, comme les forêts". Un message qui induit "l'idée d'une totale innocuité de l'élevage sur l'environnement" selon l'ARPP qui a assuré faire le nécessaire pour que ces spots ne soient plus diffusés. "Ce sont des publicités mensongères, financées par nos impôts" estime Christophe Marie le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot qui avait porté plainte auprès de l'ARPP. "Vu la cible attaquée, la filière viande et le Ministère de l'Agriculture qui a financé la campagne à 80%, nous sommes d'autant plus contents que la plainte ait été suivie" conclut-il.
Pour en savoir plus, consulter notre fiche-produit sur la viande .

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Mine de rien, et par des voies totalement parallèles, le végétarisme poursuit son chemin...

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@Isasza a écrit:
Mine de rien, et par des voies totalement parallèles, le végétarisme poursuit son chemin...


tout à fait !

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"LA FERME, ANTICHAMBRE DES ABATTOIRS :



Les paysans élèvent des condamnés à mort dont nous nous empiffrons. Y compris les enfants de la vache, du mouton, du cochon. C´est vraiment dégueulasse, une ferme !

Les abattoirs sont des centres d´extermination massive où les victimes sont traitées d´une manière abjecte et sans la moindre compassion, au nom d´un rendement qui confine à l´effroi. À tel point qu´on ne cesse de nous montrer aux informations télévisées tel ou tel « trop » mauvais traitement sur telle espèce qui, entre les images de deux guerres interhumaines, nous font tout aussi honte. Les lois protectrices se résument à l´étourdissement de l´animal ou à l´usage du pistolet percuteur et à la lobotomie citoyenne. Elles ne s'efforcent que d´esquiver la souffrance lors des derniers instants. C´est ignorer que les candidats à l´abattage des nouveaux convois sont pris de terreur en percevant parfaitement la mort des milliers de victimes qui les ont précédés. Tous les bouchers et les bourreaux savent cela.

C´est dans les abattoirs que l´on peut vraiment témoigner de nos attitudes génocidaires, glacées et mécaniques. Le lien entre la suppression brutale des animaux et l´annihilation des peuples dans les camps de concentrations n´est que trop évident pour quiconque sait reconnaître chez l´humanité son terrible penchant pour les pires abominations. Dans « Un éternel Treblinka », un livre dont la publication a évidemment été rendue difficile par incompréhension, Charles Patterson décrit la relation frappante entre l´industrialisation de la mort dans les abattoirs et l´Holocauste. Le philosophe juif Theodor Adorno, qui dut fuir le nazisme, disait : « Auschwitz commence quand quelqu'un regarde un abattoir et pense: ce ne sont que des animaux. » "Ce ne sont que des juifs", pensait certainement Hitler au camp de Buchenwald pour lequel il s´inspira des chaînes de désassemblage des abattoirs de Chicago de la fin du XIXe siècle pour mettre au point, de manière pratique, la Solution finale. En effet, dès 1900 la mécanisation et la spécialisation des tâches dans les abattoirs, qu´imita d´ailleurs Ford pour adapter le travail à la chaîne à l´industrie de l´automobile, allaient permettre de répondre à la croissance rapide de la demande en viande. Quelque 400 millions d´animaux pouvaient être annuellement abattus, découpés et transportés à une vitesse sans précédent. Aujourd´hui, ce chiffre déjà hallucinant est passé à 10 milliards d´animaux (rien qu´aux USA !). Une civilisation qui tue tant d´espèces compagnes avec une telle frénésie, à une échelle si monumentale, n´est-elle pas plus que douteuse ? C´est dans l´Amérique des Blancs qu´émergèrent tous les esclavagismes, de l´animal à l´homme, tous les délires racistes du Troisième Reich : cet esclavagisme qui aura si bien servi la cause du capital, de l´économie de toute une nation, aura amplifié la désensibilisation des masses. Si l´abolition de l´esclavagisme remonte à 1865 aux États-Unis, l´exploitation des animaux continue à des degrés absolument astronomiques et l´étendue du massacre devrait interpeller quiconque habité par un soupçon de conscience. Alexander Von Humbolt, naturaliste et explorateur, fondateur de la climatologie du XIXe siècle, pensait que la cruauté ne peut pas être conciliable avec une humanité instruite et une véritable érudition. « Il est faux et grotesque de souligner à chaque occasion leur apparent haut degré de civilisation» dit-il, « alors que chaque jour, ils tolèrent avec indifférence les cruautés les plus infâmes perpétrées contre des millions de victimes sans défense. » Oui, nous tolérons le massacre des animaux comme beaucoup fermaient les yeux sur les pogroms, les rafles, les ghettos, les autodafés, et enfin l´inéluctable obscénité des chambres à gaz.

Malgré notre raisonnable espérance que le progrès pourrait générer autre chose que la barbarie, on constate qu´il ne fait que la standardiser cyniquement, que la rentabiliser dans un souci de performance. C´est sans doute ce qui fait la nuance entre les respectueux sauvages et nous, les barbares de la modernité. Il faudrait, une fois pour toutes, admettre qu´il n´y a aucun lien de cause à effet entre la connaissance et la morale. Les acquis culturels inhérents au XXIe siècle ne nous écartent pas plus que l´ignorance des chemins ignominieux. Ils nous inclinent seulement à mettre des gants et à recourir à la cravate et au rince-doigts. Ce n´est pas la cravate qui fait la conscience, ce n´est pas le rince-doigts qui fait le respect.

Tuer un animal est-il un meurtre ? C´est une question en lien direct avec le spécisme dont nous sommes pétris. Exception faite d´une frange d´animalistes convaincus et que les autorités entendent bien considérer comme de dangereux terroristes, faute de pouvoir les enfermer en asile psychiatrique, tout un chacun dira que tuer un animal n´est pas un meurtre, mais un acte anodin. Les paysans seront les premiers à le proclamer, voire à sourire de la question considérée comme saugrenue, tant ils forment un tissu social solidaire avec le maquignon, spécialiste de la traite animale en bétaillère surchargée ou trafiquant d´animaux-esclaves, le personnel des abattoirs, l´équarrisseur, le boucher, le tripier, le charcutier, le restaurateur jusque´au fin gourmet et au critique gastronomique de la tête de veau sauce ravigote. Ça vous ravigote un spéciste, non ?

Des saucisses à défaut d´idées de justice et d´égalité ! Voilà enfin révélée, après plus de 2000 ans de monothéisme, toute la place de la civilisation de l'homme : son estomac."

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Michel R. TARRIER
Écologue, écosophe

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< PARIS, 14 avr 2011 (AFP) - La plainte de Brigitte Bardot contre Brice Hortefeux, ancien ministre de l'Intérieur, et Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, pour non respect de la réglementation dans les abattoirs a été rejetée par la Cour de Justice de la République (CJR), a annoncé jeudi sa Fondation.> "Nous vivons dans un monde d'injustice où les coupables ne sont jamais punis. J'ai honte de mon pays, honte de nos ministres lâches, calculateurs, honte de nos institutions qui se plient devant la dictature de l'hypocrisie et du mensonge", a déclaré BB dans un communiqué, après le classement sans suite de sa plainte.

Fin mars, Brigitte Bardot s'était offert une pleine page dans le quotidien Le Parisien pour dénoncer dans une lettre manuscrite le "supplice" des animaux soumis à l'abattage rituel dans des "conditions de violence et d'inhumanité abjectes" qui concernerait "100% des bêtes en Ile-de-France".


it/bp/df

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