pacemaker91 0 Posté(e) le 15 décembre 2010 http://www.protection-animaux.com/ La protection animale dépose plainte pénale contre le Cirque Royal(06|12|10) La Protection Suisse des Animaux PSA a déposé plainte pénale contre le Cirque Royal coupable de transports contraires à la protection animale lors de son déplacement de Bregenz à Emmenbrücke. Une équipe de la PSA a observé que sept chèvres, deux moutons, trois cochons et cinq nandous étaient restés enfermés 27 heures au plus dans un semi-remorque, sans recevoir ni nourriture ni eau pendant cette période. La PSA s’indigne qu’un cirque suisse organise ses transports d’animaux de façon si peu professionnelle, imposant à des animaux de cirque sensibles des transports en camion pour lesquels un transporteur professionnel d’animaux de boucherie serait puni. La première neige marque aussi la fin de la saison du cirque. Comme le Cirque Royal avait clos sa tournée dans le Vorarlberg par une dernière représentation le dimanche 28.11.2010 à Bregenz, une équipe de la PSA a accompagné le retour en Suisse par camion des animaux de cirque jusqu’à Emmenbrücke. Les chameaux, lamas, nandous, watussis, chevaux, poneys, ânes, cochons, chèvres et moutons ont été chargés vers 17 heures dans trois véhicules et emmenés le même soir encore, de nuit donc, vers un site de stationnement situé près du poste frontière de St. Margrethen. Lundi matin tôt, les deux premiers véhicules transportant les animaux se mirent en route pour Emmenbrücke où ils ont dû arriver en début d’après-midi. L’équipe de la PSA ne sait pas combien de temps les animaux ont dû rester dans les véhicules avant d’être affourragés et abreuvés parce qu’elle a concentré ses observations sur le troisième semi-remorque avec les chèvres, moutons, cochons et nandous. Inexplicablement, ce véhicule est resté immobilisé tout le lundi dans le froid et la neige, sur la place de stationnement de la zone industrielle de St. Margrethen même si, vers midi, deux véhicules tracteurs sont venus chercher d’autres roulottes.Comme personne n’avait encore ni affourragé ni abreuvé les animaux dans l’après-midi, la PSA, sur recommandation du service vétérinaire de Saint-Gall, a averti le service vétérinaire de frontière stationné non loin. Mais ce dernier n’a pas daigné intervenir. Il a recommandé à l’équipe de la PSA de s’adresser elle-même, directement, au Cirque Royal! A 17h30, un véhicule tracteur est enfin venu chercher la remorque des animaux. Il est arrivé à Emmenbrücke vers 20 heures. Ces animaux sensibles que sont les animaux de cirque sont restés bloqués dans l’étroit véhicule 27 heures durant, sans affourragement ni eau. A son grand étonnement, l’équipe de la PSA a dû en outre constater que les animaux des deux autres véhicules arrivés bien plus tôt sur place, à Emmenbrücke, ne profitaient toujours pas du grand air. Le cirque n’a commencé à monter les enclos que vers 20 h 00. On doit donc admettre que tous les animaux sont restés enfermés près de 27 heures dans les camions et qu’au moins une partie d’entre eux n’a reçu, dans cet intervalle, ni eau ni nourriture, ne serait-ce qu’une seule fois. Pour tout complément d’information:Siège de la Protection Suisse des Animaux PSA, tél. 061 365 99 99sts@tierschutz.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 22 février 2011 Cirque - Pinder à nouveau au cœur d'une procédure judiciaire Après les éléphants, c’est pour des tigres que le cirque itinérant de Gilbert Edelstein est convoqué devant le TGI de Valence (26). La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile, espère une confiscation des félins à son profit. Le tribunal de grande instance de Valence dans la Drôme doit étudier (25/2/11) le cas des tigres du cirque Pinder. Lors d’un contrôle de l’ONCFS* dans la préfecture de la Drôme, celui-ci n’a en effet pas été en mesure de présenter les documents relatifs à leur provenance, comme le prévoit le code de l’environnement. C’est donc pour défaut de certificat intracommunautaire que la société Promogil, représentée par Gilbert Edelstein, est aujourd’hui mise en cause. Soupçon de plusieurs irrégularitésD’autres irrégularités auraient été constatées : l’effectif de certains tigres n’est pas conforme au registre de contrôle – les investigations ont relevé un mâle en surnombre et une femelle manquante par rapport aux informations du registre – et deux tigres ne figurent pas dans le registre des entrées et des sorties, un document très important qui permet de connaître avec précision l’origine et le parcours d’un animal. Le code de l’environnement encadre de façon stricte la détention et la présentation au public des animaux non domestiques. En outre, l'ensemble des sous-espèces de tigre est classé en annexe I de la CITES depuis 1975, et considéré comme « En danger » par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) depuis 1986. Le tigre est à ce titre protégé, et pour vérifier qu’il n’est pas détenu illégalement, une preuve de son origine licite est indispensable. Première condamnationCe n’est pas la première fois que le cirque Pinder se retrouve devant la justice pour des irrégularités relatives à la détention de ses animaux. En 2008, deux éléphants, un jaguar, des lions et des tigres avaient ainsi fait l’objet d’une procédure judiciaire, et la cour d’appel de Grenoble (38) l’avait d’ailleurs condamné pour « exploitation irrégulière d’un établissement détenant des animaux non-domestiques », « utilisation non-autorisée d'animaux non-domestiques » et « défaut de certificats de capacité ». La société avait été condamnée – en appel – à payer 15 000 euros d’amende et 1 200 euros de dommages et intérêts et frais de procédure à la Fondation 30 Millions d'Amis ainsi qu'à la Fondation Assistance aux Animaux, parties civiles au procès (27/9/10). Une sanction qui ne s’accompagnait malheureusement pas de la confiscation des animaux. Le cirque Pinder s’est pourvu en cassation (4/10/10). La Fondation 30 Millions d’Amis lutte activement pour une interdiction progressive des animaux sauvages dans les spectacles itinérants où leurs conditions de vie ne sont guère compatibles avec leurs besoins physiologiques et comportementaux. Elle a d’ailleurs lancé une pétition à l’échelle nationale, et soutient la récente initiative citoyenne des Parisiens pour des cirques sans animaux. http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/2767-pinder-a-nouveau-au-cur-dune-procedure-judiciaire.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 28 avril 2011 Cirque : le texte du ministère qui dérangeLe ministère de l’Ecologie a pris un arrêté visant à mieux encadrer la détention des animaux sauvages dans les cirques itinérants, sans prendre en compte le point de vue des organismes de protection animale. Et si ce texte soumet les établissements à des aménagements plus contraignants, la Fondation 30 Millions d’Amis déplore que la captivité des animaux ne fasse l’objet d’aucune remise en question.Très attendu, l’arrêté du 18 mars 2011 pris par le ministère de l’Ecologie fixe plus précisément les conditions de détention des animaux sauvages dans les cirques itinérants, et abroge les deux arrêtés du 21 août 1978 qui ne prévoyaient aucune disposition particulière en fonction des besoins des espèces. Une aberration pour les défenseurs des animaux, dont la Fondation 30 Millions d’Amis, qui lutte depuis des années contre l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques. La Fondation 30 Millions d’Amis prend acte de cet arrêté, très en deçà de ses attentes en matière de bien-être animal. Dans une lettre adressée à Nathalie Kosciusko-Morizet, Reha Hutin, Présidente de la Fondation, déplore un arrêté qui méprise « les règles élémentaires de protection animale et la nécessaire évolution des pratiques qui heurtent aujourd’hui la sensibilité d’un grand nombre de nos concitoyens ». Car si quelques améliorations sont à noter (concernant les cages de transport, les installations extérieures et intérieures, l’accès permanent à l’eau et à la nourriture ou l’interdiction de mégaphones en présence d’un animal), l’arrêté du 18 mars 2011 n’efface pas une question essentielle : les animaux sauvages ont-ils leur place dans les cirques ? Leurs besoins les plus élémentaires sont, tout au long de leur vie, réprimés dans l’unique but de divertir les spectateurs et ils vivent en totale contradiction avec les caractéristiques de leur espèce. « Nous avons fourni au ministère les travaux de 80 experts, indique Franck Schrafstetter, président de l’association Code Animal. Tous arrivent à la même conclusion : les conditions de vie dans les cirques sont uniquement des facteurs de souffrances pour les animaux. » Des arguments qui n’ont pas été entendus par le gouvernement dont le nouveau dispositif prévoit même trois dispositions particulièrement choquantes. D’une part, aucune espèce animale n’est interdite dès lors que « l’intérêt artistique particulier du spectacle présenté » est démontré. D’autre part, les cirques sédentaires ne sont pas concernés par ce texte, laissant le soin aux propriétaires de définir eux-mêmes les conditions de détention de leurs animaux. Enfin, les animaux âgés, qui ne sont donc plus en mesure d’être présentés au public, restent sous la responsabilité des exploitants. Une dernière disposition qui prend une dimension particulière au regard de l’affaire qui secoue actuellement le Royaume-Uni : des images filmées en caméra cachée par Animal Defenders International révèlent le martyre d’Anne, une éléphante « à la retraite » de 57 ans, détenue par un cirque depuis 1957, fréquemment battue par le personnel. Une récente consultation publique révèle par ailleurs qu’outre-Manche, près de 95 % de la population est favorable à une interdiction des animaux sauvages dans les cirques. De nombreux pays ont d’ores et déjà franchi ce pas, comme la Finlande, le Danemark ou encore Bolivie et le Costa Rica. Mais « le concept d’animal-machine défini par Descartes est toujours ancré en France, dénonce Franck Schrafstetter. Les discours grandiloquents sur le bien-être animal ne sont suivis d’aucune décision concrète. Tout ceci est d’une grande hypocrisie ». Un point de vue partagé par Reha Hutin, qui estime « qu’aucun progrès ne sera fait tant que la Commission nationale consultative pour la faune sauvage captive - qui statue sur la présence des espèces dans les cirques - continuera d’exclure les défenseurs des animaux de ses décisions ». A l’échelon local, certaines villes françaises à l’instar de Creil (60) et de Bagnolet (93), ont d’ores et déjà pris des mesures visant à interdire sur leur sol des cirques avec animaux sauvages et domestiques, invoquant notamment les souffrances inutiles infligées par la vie en captivité. La Fondation 30 Millions d’Amis lutte depuis de nombreuses années pour une interdiction progressive des espèces sauvages dans les cirques, et appelle à des mesures concrètes comme la stérilisation des animaux captifs et l’impossibilité pour ces structures d’acquérir de nouveaux spécimens. Elle a mis en ligne deux pétitions pour une interdiction des animaux sauvages dans les spectacles itinérants au niveau national et/ou à Paris. Source : Fondation 30 Millions d'amis26/04/2011 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites