pacemaker91 0 Posté(e) le 2 février 2011 WASHINGTON, 1 fév 2011 (AFP) - L'association américaine de défense des animaux Peta s'est réjouie de l'annonce par le groupe anglo-néerlandais d'agroalimentaire Unilever qu'il allait cesser de tester les bienfaits du thé Lipton sur la santé grâce à des animaux qu'on rendait malades.> "Unilever s'engage à supprimer tout essai sur les animaux pour ses thés ou boissons à base de thé, avec effet immédiat", indiquait le groupe dans un communiqué publié sur la rubrique "développement durable" de son site internet.Peta a affirmé avoir fait plier Unilever par l'envoi de 40.000 courriers électroniques. L'association s'insurgait de tests inutiles car sans valeur légale.Selon elle, les tests consistaient à soumettre des lapins à des régimes riches en gras pour tester l'effet du thé sur le niveau de cholestérol, à faire ingérer des feuilles de thé à des souris pour voir si elles souffraient d'inflammations de l'intestin, à mesurer si le thé réduisait chez des rats les dégâts d'un régime riche en sucre, ou encore à voir si le thé réduisait la diarrhée de porcelets contaminés par la bactérie E. coli.Tous ces animaux étaient ensuite tués, selon les informations de Peta.Cependant, "là où les exigences légales ou réglementaires appellent à des tests sur les animaux pour démontrer la sûreté des ingrédients ou des boissons à base de thé, Unilever cherche à minimiser les essais exigés et le nombre d'animaux impliqués, et les tests sont menés par des tiers", précise l'industriel. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 14 avril 2011 WASHINGTON, 13 avr 2011 (AFP) - Des sénateurs démocrates et républicains ont déposé mercredi un projet de loi visant à interdire la recherche médicale sur les grands singes aux Etats-Unis, seul grand pays industrialisé à encore utiliser ces animaux à cette fin.> Un projet de loi similaire bipartisan devait aussi être soumis à la Chambre des représentants par, entre autres, le républicain Roscoe Barlett (Maryland, est), un ancien chercheur ayant travaillé avec les chimpanzés utilisés au début du programme spatial américain."Les scientifiques dans le reste du monde ont arrêté les expériences sur les chimpanzés car ces animaux intelligents subissaient de grandes souffrances et sont de piètres modèles de recherche sur les maladies humaines", a déclaré dans un communiqué Elizabeth Kucinich, une responsable du "Comité de médecins pour une médecine responsable" (PCRM), une grande organisation américaine de défense des animaux, qui a milité pour un tel projet de loi.En 2010, l'Union européenne a interdit d'utiliser ces animaux pour des recherches médicales, suivant l'exemple du Japon, de l'Australie et d'autres pays riches.Il reste un millier de chimpanzés de laboratoire aux Etats-Unis --seuls grands singes utilisés pour la recherche-- dont 500 appartiennent aux Instituts nationaux de la santé (NIH).Leur nombre diminue car leur reproduction en captivité est interdite et leur importation illégale.Les NIH ont suspendu les recherches après un accord avec le PCRM et accepté d'attendre les conclusions d'une étude de l'Académie des sciences sur l'intérêt d'utiliser des chimpanzés.Nombre de chercheurs continuent à défendre le recours aux animaux de laboratoire, comme les souris ou les chimpanzés."Nous avons fait beaucoup de progrès dans la recherche sur l'hépatite B et C grâce aux expériences sur les chimpanzés", avait affirmé le mois dernier John VandeBerg, directeur du Centre national de recherche sur les primates du sud-ouest (Texas), dans une interview au Washington Post. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites