pacemaker91 0 Posté(e) le 22 mars 2011 Dix jours après le séisme et le tsunami qui ont fait plusieurs milliers de morts et de disparus, les grandes ONG françaises font toutes le même constat : les sommes récoltées pour les victimes du Japon sont très en-deçà des dons qu'elles avaient reçu pour le séisme de Haïti en 2010. A la Croix-Rouge française, une semaine après le séisme, on affiche 6,1 millions d'euros de dons, soit 'le tiers de la collecte pour Haïti'. Le Secours populaire a reçu un peu plus de 100 000 euros de dons via son site Internet en quatre jours, et table sur 'un million d'euros en comptant les promesses de dons à la fin de la semaine'.La Fondation de France comptabilise 145 000 euros en une semaine, largement en-dessous des cinq millions et demi d'euros qu'elle avait reçus pour Haïti. Le Secours catholique, qui n'a pas lancé de campagne de collecte, évalue les dons 'spontanés' des particuliers à 'quelques dizaines de milliers d'euros'. Médecins du Monde (MDM), qui envisage une petite intervention de volontaires au Japon pour pallier le manque de médecins dans les centres d'évacuation ou dans les hôpitaux, n'a pas jugé nécessaire pour l'instant de lancer un appel aux dons.'PAYS RICHE OU NON, LA SOLIDARITÉ DOIT JOUER'La réticence des Français à se mobiliser s'explique en partie par le fait que le Japon est un pays riche et suffisamment organisé. Une perception qui n'incite pas à faire des dons. 'Pour l'opinion publique, le Japon a la capacité à faire face à ses difficultés, observe Pierre Salignon, directeur général à l'action humanitaire de MDM. Les Français peuvent avoir une certaine retenue à donner pour un pays comme le Japon par rapport à d'autres pays pauvres, peu organisés et dépendants de l'aide internationale comme le furent Haïti ou la province d'Aceh en Indonésie en 2004.' Le Japon est suffisamment organisé pour répondre à la catastrophe, selon Médecins du monde, qui souligne également la forte 'solidarité nationale' déployée au Japon pour porter assistance aux rescapés et déplacés du séisme et du tsunami. ... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 23 mars 2011 PARIS, 22 mars 2011 (AFP) - La France a demandé à la Commission européenne d'imposer un "contrôle systématique" sur les importations de produits frais en provenance du Japon aux frontières de l'Union européenne, a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture, jugeant un embargo "pas fondé à ce stade".> Selon des sources proches du dossier, une réunion d'experts nucléaires européens est prévue mercredi à Bruxelles pour évaluer les risques sur la chaîne alimentaire.La France avait déjà mis en place la semaine dernière des contrôles systématiques sur ses importations de produits frais, à savoir principalement les coquillages et le poisson."Pour l'instant, il y eu zéro importation directe" en France de ce type de produits, compte tenu de la catastrophe que vit le Japon, a précisé le ministère. Il n'était pas en mesure de préciser si des importations avaient eu lieu dans le reste de l'UE.Interrogé pour savoir si un embargo avait été envisagé par mesure de précaution, le ministère a répondu: "Nous envisageons tous les jours la question de l'embargo, en fonction de l'évolution de la situation. Nous pensons que ce n'est pas fondé à ce stade"."On surveille l'évolution de la situation pour adapter les mesures en fonction de l'intensité du risque et de son extension à d'autres zones" et d'autres pays qui pourraient être touchés par des éléments radioactifs, a ajouté le ministère. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites