Admin-lane 0 Posté(e) le 6 décembre 2010 Beaucoup d'entre-nous connaissent ou ont entendu parler des bienfaits de l'ortie...La grande ortie et l’ortie brûlante (feuilles et racines) sont reconnues comme faisant partie des plantes médicinales les plus utiles et les plus efficaces.L’ortie, consommée d’une manière courante, en tant que légume au même statut que les autres, assainit le milieu interne, contribue à dissoudre les cristaux d’acide, draîne le foie, évacue les rétentions liquides diverses, a une action sur les rhumatismes, régénère le sang, fortifie le corps…Les feuilles sont couramment utilisées comme toniques, dépuratives, diurétiques, anti-inflammatoires (douleurs rhumatismales), anti-asthénique (fatigue).L’ortie offre donc de nombreuses vertus. Recommandée dans les cas de fatigue, l’ortie consommée régulièrement apporte des vitamines C, du fer, …Principes actifs de l’ortie- Acides formique et acétique- Minéraux (calcium, chlore, magnésium, manganèse, potassium, soufre, zinc , fer et silicium)- Vitamines (notamment B2, B5, B9, C et provitamine A , vitamine K)- De l’acétylcholine et histamine- L’ortie est aussi une source abondante de fer, utile pour les femmes.Utilisation les plus courantes : L’ortie est consommée en soupe, la fameuse soupe d’orties, en tartes. Ce sont les feuilles de l’ortie qui sont consommées lorsqu’elles sont jeunes et récoltées dans un environnement non pollué. Les racines d’orties sont également utilisées.L’ortie peut être consommée en poudre, en tisane , en décoction. On retrouve aussi l'ortie dans de nombreux shampoings pour réduire le sébum et les péllicules. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mustang91 0 Posté(e) le 2 août 2014 Les "préparations naturelles peu préoccupantes" (PNPP) bénéficieront désormais de procédures allégées de mise sur le marché des produits de traitement des plantes.Huit ans de combat juridique se sont achevés le 24 juillet avec l’adoption définitive par le Sénat de la loi d’avenir agricole. Ce texte classe en effet les PNPP parmi lesquels le purin d'ortie est le plus utilisé, comme «biostimulants ».Urtica sp. Spone at fr.wikipedia.Cette appellation permet ainsi de sortir ces produits de la catégorie des pesticides. A l’instar des phytosanitaires chimiques, ces décoctions et tisanes devaient en effet auparavant répondre aux règles européennes de mise sur le marché.Or, au contraire des multinationales de la chimie, personne ne pouvait financer de lourdes études d’écotoxicité ni assurer le coût des procédures européennes pour des substances dont les vertus issues de savoirs populaires sont reconnues depuis des centaines d’années.L’association ASPRO-PNPP s’est donc attelée à convaincre l’administration de l’inutilité de procédures lourdes pour des «remèdes » dont l’impact sur la santé et l’environnement est nul ou faible.Les «biostimulants » sont constitués de tisanes (infusion de camomille, décoction d’ail) de purins (d’ortie, de prêle, de consoude), d’huile de neem (huile végétale obtenue à partir de graines de margousier) et de préparations à base d’argile, de vinaigre blanc, de sucre, etc.Ces produits souvent fabriqués au fond du jardin ou du hangar agricole favorisent la croissance des plantes et les aident à mieux résister à certaines maladies, aux insectes et aux sécheresses. Si elles sont prioritairement bien connues des jardiniers amateurs, les PNPP ne sont pas étrangères aux grandes cultures et certains agriculteurs utilisent déjà le vinaigre blanc par exemple pour traiter le blé.C’est cependant en viticulture que ces préparations ont le plus de succès. De plus en plus de domaines se convertissent en effet à la biodynamie, technique agronomique qui fait un grand usage de tisanes et de purins. De grandes appellations s’y sont converties, les plus fameuses étant le Château Pontet-Canet, grand cru classé du Médoc et le Clos Vougeot en Bourgogne.Avant l’adoption de la loi, ces exploitations pouvaient en théorie être poursuivies en justice pour l’utilisation de ces produits. Désormais, les PNPP sont considérés comme un outil supplémentaire pour diminuer de moitié d’ici 2018 l’usage des produits phytosanitaires chimiques, ainsi que le prévoit le plan national Ecophyto.Quelques laboratoires de l’Institut français de la vigne et de l’Inra tentent de comprendre comment ces substances ont un effet sanitaire sur les plantes. Si l’on constate bien en général une amélioration de l’état des végétaux, les mécanismes restent cependant encore inconnus. L'ortie permet la fabrication de purin d'ortie, par macération d’orties hachées dans de l’eau pendant quelques jours à l’abri de la lumière. Il sert de fongicide (contre le mildiou), d’insecticide (contre les pucerons et acariens) et d’activateur ou de régulateur de croissance des végétaux.Certaines sources soutiennent que l'ortie sans nourrir la plante ni lutter contre les insectes pourrait stimuler la croissance des plantes, ce qui pourrait en fait signifier qu'elle favorise l'activité biologique du sol (voir à ce sujet, les travaux de Claude et Lydia Bourguignon).Sciences et Avenir 2août.2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites