Admin-lane 0 Posté(e) le 16 décembre 2010 Les chats en détresseLes chats dehors ne sont pas sauvages ; il n'y en avaient pas en France avant l'invasion Romaine 100ans après J.C. Ces chats que vous croisez sont domestiques (Felis lybica domestica) et de plus ces félins n'ont jamais existé en tant qu'animal sauvage, même pas en Egypte.Le chat sauvage européen (Felis sylvestris) est différent : - Il pèse quatre fois le poids d'un chat domestique.- Il vit aussi loin des humains que possible, uniquement dans ce qui reste des forêts ancestrales d'Europe centrale et méridionale.- En France, on le signale dans les forêts des régions de Bourgogne, Lorraine, Auvergne, Languedoc, dans les Pyrénées et le massif forestier de Fontainebleau.- De la taille d'un renard, sa fourrure est tabby brun-roux, et sa queue annelée est en forme de massue.- Il mesure entre 1m et 1m15, son pelage est gris fauve ponctué de raies noires, la gorge est blanche, la queue est épaisse et velue, oreilles bases, impossible de le confondre avec l'espèce importée domestique.- Robuste et farouche, il est inapprivoisable.- Il se nourrit de rongeurs et de passereaux, de levrauts, de faisans et de coqs de bruyère, de faons de chevreuils. Selon toute probabilité, les chats d'aujourd'hui, nos chats, descendent des chats introduits en Italie par quelques soldats romains lors de leur retour d'Egypte (30 avant J-C, il est arrivé en France avec les troupes romaines au cours du premier siècle! et de l'espèce Felis sylvestris restée en compagnie des humains en Afrique du Nord. En l'occurrence, il s'agissait d'animaux trouvés : égarés de leur antre, orphelins ou blessés que les humains ont soignés et nourris... Au fil des millénaires, les croisements "naturels" et la modification du mode de vie, une nouvelle espèce s'est créée, plus petite en taille et en poids, avec une attirance innée pour l'espèce humaine. Voilà un bref résumé de l'apparition du chat domestique.Alors que les chats sont utiles à l'homme pour chasser les nuisibles, éloigner des maladies terribles comme la peste... Et, selon les textes qui sont parvenus jusqu'à nous, chacune des épidémies correspond à une période où les chats étaient pourchassés et tués. A un point tel qu'au 14ème sicèle, le chat a été pratiquement éliminé en Europe. Vous avez un doute : reprenez vos livres d'histoire... Que faisons-nous, pour leur venir en aide, pour éviter que tant de vies soient sacrifiées à cause de l'immense irresponsabilité des hommes ?... Leur irresponsabilité est telle, que la majorité d'entre-eux, ne font pas stériliser leurs animaux et les laissent divaguer quand ils ne les abandonnent pas à leur triste sort... Ils sont alors victimes d'accidents : que de chatons accidentés sur le bord des routes, que de chats : adultes ou chatons, victimes d'euthanasie (plus de 500.00/par an), que de pauvres chats et chatons victimes d'expériences de laboratoires, sans parler des autres trafics...Et ce sont ces mêmes humains qui disent que le chat est un animal ingrat et opportuniste. Il faut bien qu'ils se donnent bonne conscience pour continuer à ignorer les réels besoins des chats, pour bafouer leur utilité. Qui connaît les chats, prend le temps de se renseigner, de les observer, constatent que les chats sont des êtres utiles à bien des égards, qui apportent réconfort et présence affectueuse, fidèles et rassurants. En l'occurrence, qui est ingrat et opportuniste ? En la circonstance : l'humain... je prends quand j'ai besoin, je jette et même pire quand je n'ai plus besoin !Voici ce que dit Michelle Compton, Fondatrice de l'Association Foyers Félins / Jardins Félins :Personne n'est plus pauvre, ni plus affamée, qu'une chatte errante.Ne mérite-elle pas d'être secourue ?La protection animale, c'est essentiellement la stérilisation, la nourriture et un abri étanche contre le vent et la pluie. Agissez avant qu'elle ne meure du froid qui l'empêche de dormir ou d'une mise à bas à jeun.Chaque citoyen est compétent pour participer avec d'autre membres de Jardins félins à résoudre cette détresse.Ce que vous faites, vos choix, dans l'instant créent vos souvenirs.Votre existence est votre chance de faire évoluer les choses.La chance nous entoure, vous la percevez ou non, vous l'utilisez ou non. Ne loupez pas la vôtre.Soyez vigilant. (sic) Michelle Compton.Des témoignages sur l'utilité de la stérilisation, il y en a des tonnes, tous sont emprunts de désespoir à cause du sort réservé à tous les chatons qui ne trouveront pas de foyer et à tous les chats qui n'ont plus de toit! J'ai choisi celui-ci car ce sont avec les mots du coeur que cet appel est lancé.La densité des chats errants en France est plus élevée que jamais. Les faire stériliser est donc essentiel ! Cela stabilisera le nombre de chats errants et n'empêchera absolument pas nos petits amis à 4 pattes de chasser pour nous débarrasser des nuisibles.Et n'oubliez pas que la stérilisation, c'est actuellement le premier acte de protection... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 décembre 2010 L'histoire de COSETTEou l'histoire d'une chatte perdueBonjour,Vous ne me connaissez pas, je suis juste une petite chatte de gouttière… J'ai oublié le nom que vous m’aviez donné petite…Je ne me souviens plus très bien de maman non plus… c’était il y a si longtemps. Et je suis restée si peu de temps avec elle…Je me souviens que les gens la trouvaient très belle, très gentille. Elle était écaille de tortue. Noire et rousse. Alors ses maîtres, très gentils par ailleurs lui ont laissé faire une portée pour avoir de jolis et gentils chatons comme elle…Notre papa, un illustre inconnu, je ne sais qui il est, sûrement un matou du quartier (non castré !!)…Ils n’ont pas été déçus par notre naissance ! 5 frères et soeurs que nous étions… Deux noirs, un rouquin et moi et ma soeur, écaille de tortue comme maman… Mais moi au lieu d’être noire et rousse, j'étais bleue et crème ! Magnifique, disaient de moi les gens qui venaient nous voir ! Ils étaient en extase… Nous étions en bonne santé, bien traités, alors forcément nos maîtres n’ont eu aucun mal à nous placer. Je suis partie à l’âge de 8 semaines dans une famille gentille… J’avais droit aux câlins, à dormir dans leur lit. Ils m’avaient mis un beau collier avec des perles argentées et une jolie clochette. Nous habitions en appartement. Parfois la femme pestait après moi quand j’étais en chaleur et miaulais la nuit ou faisais pipi sur son canapé… Mais elle m’aimait bien je pense… Elle me prenait sur les genoux et j'adorais ses caresses et je ronronnais…Et puis…Et puis, il y a eu beaucoup de cartons dans l’appartement. Et puis, les pièces se sont vidées. On s’occupait moins de moi… mais ce n’était pas grave. Ils étaient occupés, je comprenais. Et puis, j’entendais parler d’une maison avec un jardin, qu’il y aurait des enfants bientôt … Et puis…Je n'ai pas compris.Le dernier carton est parti. Le monsieur m’a prise dans les bras et on a descendu l’escalier. Cet escalier qui m’intriguait tant et où je n'avais pas le droit d’aller…On est sortis. Et moi j'étais toute apeurée parce que je ne connaissais pas dehors… Il y avait de grands bâtiments. C’était immense en bas… Moi je voyais ça de mon 4ème étage. En bas, ça faisait peur. Il m’a posée par terre… Et j'ai trouvé bizarre la sensation de l’herbe sur mes coussinets habitués à la moquette… Une voiture a démarré juste à coté de nous, j’ai couru sous un buisson pour me réfugier… Je suis restée longtemps sous le buisson. J'ai attendu la nuit … Quand je suis sortie le monsieur était parti… J'ai attendu… Des jours entiers qu’il revienne me chercher. Il m'avait certainement oubliée… J’ai attendu… sous mon buisson. Et j’ai eu faim alors je suis allée vers les gens que je croisais. Certains étaient gentils et m’ont donné des caresses et à manger. Un peu. Mais d’autres m’ont chassée… m’ont frappée. J'ai attendu… et fait connaissance avec les chats du coin. Des chats faméliques qui m’attaquaient…J’ai fait connaissance aussi avec les chiens… Plusieurs fois ils ont failli m’attraper et me tuer. Par chance j’ai réussi à leur échapper. Je voyais parfois des gens avec ces chiens… Jai attendu... Longtemps...J'ai perdu mon joli collier, avec sa clochette. J'ai eu des bébés moi aussi, plusieurs fois, mais peu ont survécu… J'ai attendu... Et je suis tombée malade. Les yeux. J’avais si mal qu'à force de me gratter, j'ai perdu un oeil… L'autre, je n’y voyais quasiment plus… Alors je suis restée sous mon buisson. Des gens gentils me donnaient à manger, juste à côté du buisson. Mais vous savez, dans ce quartier les gens comme les chats sont miséreux… Personne ne pouvait me soigner. Et puis un jour, alors que je sentais la fin peut-être arrivée bientôt, j’avais perdu mes derniers chatons depuis peu d’une fausse couche, un monsieur est arrivé. Un jeune monsieur. Et bien que je n'étais plus très belle, borgne, le poil miteux, il m’a câlinée, m’a nourrie quelques jours.Il a regardé mes yeux et a pleuré… Jai appris qu’il était étudiant en médecine. Et qu’il ne pouvait pas me recueillir, lui aussi… Et que c’est ça qui le faisait pleurer. Il faisait chaud ce jour là. Une jeune femme est arrivée avec ce monsieur. Elle avait une caisse. Je me souviens petite que les gens avaient une caisse comme celle là… alors je suis rentrée dedans... J’étais si fatiguée…Le voyage a été long... Il faisait très chaud dans la voiture. J’avais peur, j’avais soif. Je miaulais. La jeune femme me parlait, je me souviens. On est arrivés quelque part où on m’a soignée durant plusieurs jours. Je n’étais pas heureuse au départ en cage mais la dame était gentille, me nourrissait bien…Elle a soigné mon oeil. A présent j’y vois un tout petit peu mais très mal. Elle m’a opérée aussi. J'avais un reste de placenta pourri dans l’utérus suite à ma fausse couche… Cela m’aurait tuée.Et ces années dehors à me battre contre les chats et les chiens m’ont laissé en souvenir le fiv, le sida du chat…. Aujourd’hui encore je déteste les chats et les chiens. J’en ai très peur.Maintenant je vais mieux. Je suis dans une association qui prend soin des chats comme moi, malades ou sauvages. Moi je ne suis pas sauvage. J'aime beaucoup les câlins…Nous sommes nombreux là-bas. Roméo, Baloo (lui a très peur des gens… il n’a pas connu comme moi petit, la chaleur d’un foyer.) Je me repose. Et je n’attends plus le retour de ce monsieur… Il ne reviendra jamais. Parfois je pense à mes frères et soeurs… Que sont-ils devenus, eux ? Attendent-ils eux aussi un monsieur ou une dame ? Un jeune étudiant en médecine pleurera-t-il sur leurs yeux malades ? Une jeune femme fera-t-elle 200 kilomètres en voiture pour eux ? Ma maman serait bien triste d’apprendre mon histoire… Et les gens qui l’adorent aussi…Ils disaient qu’ils la feraient opérer après une portée… Ils ne pensaient pas que les gens à qui ils m’avaient confiée feraient cela. Ils étaient si gentils … Le jeune étudiant en médecine m’a baptisée Cosette car j’habitais rue Victor Hugo. Cosette, j’aime bien.J’ai pensé à mes bébés ... à ceux qui ont survécu. Peut-être ont ils été adoptés …S’il vous plaît, vous qui les avez recueillis, faites les stériliser. Ils n’auront pas de chatons qui vivront ce qu’a vécu leur grand-mère…Cosette Cette histoire m'a touchée profondément, elle est malheureusement le lot de beaucoup, de beaucoup trop de chattes, de chats... qui ont eu l'air de plaire un jour et qui, pour une raison ou une autre, sont "oubliés". L'histoire de Cosette est triste, mais cette minette a eu la chance, dans son malheur, d'être recueillie et soignée... Combien d'autres n'auront jamais cette chance... Presque tous les autres comme elle n'auront pas "sa" chance. Tout ça parce que les refuges sont saturés, parce que les chats sont abandonnés en nombre, par que la co....ie, humaine n'a pas de nom ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 18 décembre 2010 Triste histoire qui a une fin heureuse !Je pourrais conter l'histoire de Griselle, une minette perdue, trouvée dans le moteur de ma voiture... Mais je ne la raconterai pas si bien !Griselle, c'est le nom que je lui avais donné parce que sa robe était dans les tons de gris...Un matin je pars au boulot et au bout de quelques mètres j'entends un bruit anormal dans ma voiture. Je m'arrête et j'entends plus clairement une sorte de miaulement... j'ouvre le capot... et je vois un chat tremblant de peur...l'histoire de GriselleBonjour, c'est moi... j'ai peur... surtout ne me fait pas de mal... j'étais perdue, j'avais froid alors je me suis réfugiée là! Je ne savais pas que ça bouge et fait du bruit ces machins-là ! J'entends une voix qui dit : mais ça va pas la tête, tu te rends compte tu aurais pu mourir... T'as de la chance qu'il y ait un espace libre pour te coucher... sinon !Puis je regarde la voix et je vois la tête d'une dame, non, des longs poils roux, qui se penchent sur moi... et m'attrape... je me laisse faire, j'ai trop peur pour bouger... Tiens il y a plus de poils je vois sa tête elle a l'air gentille cette dame là...Elle me parle, me caresse pour me calmer... Elle m'emmène dans sa maison, me donne à manger et me met à l'abri pour la journée dans le grenier à cause d'un chien qui n'a pas l'air d'aimer les chats... Elle dit à d'autres deux pattes, surtout vous n'ouvrez pas la porte ; elle a de quoi manger et boire et j'ai mis de vieux journaux au cas où elle voudrait faire ses besoins et aussi une couverture pour qu'elle n'ait pas froid. Puis la porte se ferme.Je suis seule dans un endroit que je connais pas, j'ai peur mais pas trop, je suis mieux là, que dehors ou dans la cachette où je m'étais réfugiée. Toute la journée j'entends du bruit, des cris mais aussi des grands moments de silence... Longtemps après, j'entends du bruit puis la porte s'ouvre... Il y a plein de deux pattes des petits et des grands... et aussi une autre chat tout noir... J'ai peur... je ne sais pas quoi faire, me cacher ou attendre pour voir ce qu'il va se passer... Et puis la même deux pattes du matin vient vers moi, me parle et me dit : allez, viens ma petite Griselle (il est chouette mon nom hein?) ! n'aie pas peur... Elle me caresse, ça fait du bien, ça me calme un peu. Mais je ne sais pas ce qu'elle va faire avec moi!Quand elle croit que je suis rassurée, elle me prend dans ses bras et continue à me parler gentiment à me câliner mais je vois qu'elle est soucieuse, je le ressens tellement au fond de moi... Ca me fait encore plus peur mais je ne le montre pas... Alors je ronronne pour me rassurer, je sais que les deux pattes ça leur fait plaisir d'entendre notre musique à nous les chats, mais eux ils savent pas que c'est une manière de nous rassurer : nous! les chats quand on a peur.Je vois bien que la grande deux pattes ça lui fait plaisir aussi, je vois dans ses yeux une petite lueur de plaisir... du coup elle semble plus détendue : ouf ! moi aussi. Mais je suis inquiète que va-t-elle faire de moi ?J'entends à nouveau la voix de la grande deux pattes dire aux autres deux pattes : Bon, pour ce soir, elle va rester à la maison, je vais aller acheter ce qu'il faut pour elle : entendez par là un bac, de la litière et de quoi me donner à manger.... Elle me repose mais ne ferme pas la porte comme avant ! Du coup, quand tout le monde est sorti, je vais voir ce qu'il y a de l'autre côté de la porte et je vois quelque chose que je n'ai jamais vu... Une petite pièce avec des sortes de boîtes blanches une grande et deux petites... J'apprendrai plus tard que c'est la salle de bains, puis je vois un autre truc bizarre avec plein de choses toutes douces je sens tous ces trucs et je reconnais l'odeur de la grande deux pattes... Je grimpe dessus et... oh ça bouge... c'est quoi ça (j'apprendrai aussi plus tard que c'est la penderie : le dressing comme elle dit la gentille deux pattes). Alors je vais encore un peu plus loin et je vois un grand plateau surélevé... tiens c'est confortable ça, c'est doux... Je me couche dessus : je me sens bien c'est confortable, c'est mieux que le froid de dehors... Je m'endors, j'avais oublié que c'est confortable ces machins là!Un moment après j'entends à nouveau des bruits, je file me cacher sous le plateau (j'ai appris que c'était un lit). J'entends Griselle, Griselle tu es où... Allez viens.. Elle cherche, ne pense pas à regarder sous le lit... mais me met à manger et à boire dans des gamelles toute neuves, arrange mon coin pour que je fasse mes besoins dans la pièce où j'étais prisonnière le matin... Du moins c'est ce que je devine... Elle repart... je sors de ma cachette et je vais voir. Oui c'est bien ça et ça sent bon dans le petit coin, je renifle... ah oui j'ai faim... Je mange enfin quelque chose qui sent bon ... hum c'est bon ce truc, moi qui étais habituée à manger des choses pas terribles car je n'étais pas très adroite pour attraper des proies.Ah oui je ne vous ai pas dit : j'étais pas adroite parce qu'un deux pattes m'avait frappée tellement fort qu'il m'avait fait mal, tellement mal qu'il m'avait cassé une patte et comme j'étais dehors, personne ne m'a soignée, j'ai eu mal longtemps puis un jour je n'ai plus eu mal mais je ne marchais plus comme avant... Le soir venu la grande deux pattes (j'ai appris qu'elle s'appelait Bribri -drôlement de nom), m'a pris gentiment dans ses bras, m'a mis dans ma belle maison toute neuve, toute douce et toute molle, m'a fait de gros câlins et a de nouveau fermé la porte... Non je ne veux pas rester toute seule dans cette grande pièce, j'ai peur toute seule... Alors je crie (en fait je miaule), je gratte à la porte... Au bout d'un long moment la porte s'ouvre à nouveau et je vois la grande deux pattes qui vient et tient dans ses bras un autre poilu comme moi, tout noir, sûrement le même chat que ce matin... Oui c'est ça je reconnais l'odeur... Elle pose le poilu devant moi qui me crache dessus... Je fais pareil mais je file me mettre à l'abri, après tout je ne suis pas chez moi ici! La grande deux pattes, je veux dire Bribri, referme la porte et nous laisse toutes les deux après avoir dit : Grisellete, Gitane, soyez gentilles pas de bêtises... Bon, on va essayer !!!Cette nuit-là je ne dors que d'un oeil et Gitane sûrement pareil, on n'a pas de fait de bêtises on s'est juste un peu disputées un moment puis après on était fatiguées alors on est parti chacune de notre côté... Et puis dans la nuit, je ne sais pas pourquoi, Gitane, elle est venue me sentir : je crois que je n'ai pas bougé... et... elle est venue se coucher tout contre moi... on était bien toutes les deux...Au petit matin, Bribri vient nous voir, nous apporte à manger... tiens il y a un truc nouveau il y a un autre grand deux pattes avec une voix grave... il est très grand celui-là, je vois qu'il a pas l'air content! Il dit : pourquoi tu as ramassé ce chat, tu ne sais même pas d'où il vient, et puis avec Ugo qui n'aime pas du tout les chats, ça va être difficile... Ugo c'est un autre quatre pattes, il n'a pas la même odeur que nous : c'est un chien tout noir lui aussi... Lui aussi il a été adopté par Bribri dans un refuge!Gitane m'a raconté l'histoire et tout ce qu'elle devait faire pour éviter les disputes avec Ugo et elle m'a même fait peur quand elle m'a dit : heureusement que Bribri fait attention, plus d'une fois elle est arrivée juste au bon moment pour empêcher Ugo de me faire du mal...Voilà le début de ma nouvelle vie... Je suis restée de longs jours dans la maison de ma nouvelle amie : à l'abri, au chaud et j'avais tout ce qu'il me fallait, plus besoin de chercher pendant des heures et des heures de quoi manger, plus besoin de me cacher des autres deux pattes de dehors qui me voulait du mal. Je sais qu'elle a mis des annonces partout pour dire qu'elle m'avait trouvée, des deux pattes sont même venues me voir ; elles m'ont trouvée belle et douce et sont reparties : ouf, elles m'ont laissée.. c'est que je suis bien là ! Moi!!!J'ai appris aussi qu'elle avait mis des annonces, qu'elle avait fait des démarches pour voir si quelqu'un me cherchait... Rien, aucune nouvelle de personne. J'ai appris aussi qu'elle avait été dans un endroit où il y a plein d'autres chats pour demander des informations. J'ai appris aussi et ça m'a brisé le coeur, qu'elle ne pourrait pas me garder pour toujours. Pourtant elle s'occupait bien de moi, des câlins des caresses et tout et tout et même les petits deux pattes étaient gentils avec moi, il s'occupait de moi aussi et me faisaient jouer avec Gitane qui était devenue ma copine... Mais il y avait Ugo... Ugo qui ne m'aimait pas... Bribri devait toujours faire attention encore plus à moi et elle avait dû se résoudre à me laisser enfermée dans le grenier la journée quand elle n'était pas là... Le soir, depuis longtemps déjà je dormais près d'elle et elle avait l'air contente que je me blottise tout contre elle, alors pour lui dire merci je lui jouais ma petite musique que les deux pattes aiment entendre... Je voyais bien que ça l'aidait à s'endormir... Qu'est-ce qu'elle est gentille cette deux pattes...Je ne sais pas combien de temps ce bonheur a duré, mais pas assez pour moi... Un beau matin, une dame est venue me chercher... Elle a été gentille, m'a caressée en disant : elle est vraiment belle cette petite minette (faut dire que j'étais bien soignée), comment on a pu lui faire autant de mal, elle est douce... Puis elle m'a mise dans un panier... J'ai vu de l'eau couler sur les joues de Bribri, elle avait l'air triste mais elle disait : vraiment, je ne peux pas la condamner à vivre le restant de ses jours dans le grenier, elle est trop gentille (moi) pour vivre comme ça, elle a le droit de pouvoir vivre soit en liberté soit dans une maison où elle sera aimée et soignée comme il se doit.... Un moment après, je suis partie avec l'autre deux pattes, enfermée dans ma boîte...Le chemin n'a pas été très long et quand l'auto s'est arrêtée, j'ai entendu une porte s'ouvrir, j'étais toujours dans ma cage... On m'a emmenée dans une petite pièce, encore, on a ouvert la porte de ma cage et un grand deux pattes avec une grosse voix dit : voyons voir ce poilu : Moi, me traiter de poilu, non mais dès fois... Je suis Griselle moi... Pour lui monter mon mécontentement, je lui ai craché dessus, j'ai soufflé et grondé : j'ai droit au respect non mais... Bon je n'ai pas gagné, il a été plus fort que moi, il m'a attrapée comme ma maman faisait quand j'étais petite, il m'a fait une piqûre et après je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé.Je me suis réveillée un moment après, j'étais bizarre et il y avait quelque chose qui m'empêchait de bouger. Mais qu'est-ce qui m'arrive... La deux pattes qui était venue me chercher le matin est près de moi, elle me parle gentiment et me dit : voilà ma petite Griselle, tu as été endormie pour qu'on puisse te soigner, maintenant tu es opérée pour éviter d'avoir des bébés qui finiraient comme toi ! On t'a fait aussi des piqûres pour te protéger de vilaines maladies et on t'a mis aussi un numéro dans l'oreille. Comme ça si tu te perds on pourra toujours te retrouver... Bon ça me rassure mais sans plus !!! Elle sait pas, la grande deux pattes que je comprends tout ce qu'elle me dit... Le temps passe, et puis un jour, je me retrouve avec plein de copains et de copines, comme moi... Ils me racontent qu'ils sont dans un refuge et que deux fois par semaine il y a plein de deux pattes qui viennent nous voir et de temps en temps, souvent même, des copains et des copines s'en vont et on ne les revoit jamais ou alors c'est rare.Au secours, c'est quoi ça... Ca me fait peur... Alors un copain que je ne voyais pas souvent vient me voir et me dit : sois tranquille, ces deux pattes viennent nous voir pour choisir un quatre pattes comme nous, ils viennent ici parce qu'ils nous aiment bien et qu'ils veulent avoir un petit quatre pattes comme ami. Si tu veux avoir la chance d'avoir une maison à toi, faut te montrer et être gentille... Ha bon, je suis rassurée là ! Merci...Lors d'un de ces jours de visite, je vois une deux pattes et je dis à mes copains... Hé, hé, venez voir, je la connais cette deux pattes, c'est mon amie Bribri, c'est elle qui m'a soignée qui m'a mise à l'abri quand je savais plus où aller, et je leur ai raconté toute l'histoire... Ils sont tous venus la voir quand elle s'est approchée de moi, ils étaient même un peu "jaloux" quand elle m'a prise dans ses bras m'a fait plein de câlins et de bisous mouillés car je sais pas pourquoi il y avait encore de l'eau qui tombait de ses grands yeux... Je l'entends dire : Ah, s'il n'y avait pas Ugo... Puis elle me repose, fait une petite caresse à mes copains, et s'en va... Je suis triste moi aussi.Après elle est revenue souvent, elle s'est occupée de nous, surtout de moi... J'étais contente qu'elle soit là ! Elle était rassurée car on s'occupait bien de nous. Il y avait toujours quelqu'un qui veillait sur nous ! Un jour, elle est venue, je n'étais plus là... J'étais partie... Partie dans une nouvelle famille. Enfin c'était mon tour... Je sais qu'elle a été triste, mais qu'elle était quand même contente qu'enfin j'ai ma maison à moi... Je sais aussi qu'elle a toujours demandé de mes nouvelles, mais qu'elle n'a pas voulu venir me voir pour éviter que je me rappelle d'elle pour que je donne toute mon amitié aux deux pattes qui m'avait adoptée. J'ai vécu chez eux des jours heureux mais je n'ai jamais oublié ma "grande deux pattes aux longs poils roux".. Oh pardon on dit cheveux! qui m'a réconfortée quand j'en avais le plus besoin, qui m'a aimée très fort... Moi aussi je l'ai aimée très fort, elle était gentille.Maintenant ça fait une trentaine d'années que tout ça est arrivé... Je suis depuis longtemps au paradis des chats... Je veille toujours sur elle, avec ses autres amis : Gitane, Phénix, Muezza, Dallia pour ses amis chats et puis il y a aussi : Ugo, maintenant il est devenu gentil avec nous, et Dicky, et Diane, et Diva, Gypsie et Django... Histoire vraie par BelleMuezza Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites